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    Pierrot le Fou
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    263 critiques spectateurs

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    ClashDoherty
    ClashDoherty

    229 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mai 2007
    Le meilleur de Godard avec "Le mépris". Un des meilleurs rôles de Bébel (voir même son meilleur). Inoubliable film.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 mars 2022
    J’ai toujours eu du mal avec les films de Jean Luc Godard et en revoyant « Pierrot le Fou » (1965), considéré comme un film culte, je reste sur ma faim ! Certes le générique est original, certes l’alternance des couleurs et le montage et le son sont innovants, certes l’attitude de Jean-Paul Belmondo avec à la main un livre des Pieds Nickelés et sa fameuse réplique « Pierrot, non je m’appelle Ferdinand » à Anna Karina est amusante… mais bigre que l’histoire est bien frêle malgré l’abondance d’armes à feu, de flaques de sang, d’explosions y compris celle de la dernière scène ! Désolé mais pour Godard, je m’arrête à « A bout de souffle » (1960).
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 septembre 2022
    D'un vide sidéral. Comment faire quand on a rien à raconter mais qu'on veut quand même faire un film avec des idées par ci par là. Et bien on fait comme jean-Luc, on met tout ça dans un film parfois ça marche mais souvent pas du tout et on bénéficie d'une notoriété de génie intello pour faire passer ça pour un chef d'œuvre... vraiment Godard, j'avais rien contre toi mais j'ai jamais compris ton cinéma !
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    181 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2020
    Pierrot le fou est une comédie dramatique française réalisée par Jean-Luc Godard en 1965. Employant un format d'image 2,35:1, il s'agit d'un film appartenant au genre du road movie et d’une figure emblématique de la Nouvelle Vague, tournée en couleur sur une pellicule standard au format 35 mm. Le film narre le voyage fantaisiste de Ferdinand dit « Pierrot », un homme de nature lunaire incarné par Jean-Paul Belmondo, à travers la France en compagnie de son amie Marianne (Anna Karina). Ils vont notamment se retrouver poursuivis par des gangsters à la mine patibulaire.
    La séquence proposée montre le départ des deux amis de l’appartement parisien de Marianne, qui les mènera jusqu’au sud de la France. La fin de l’extrait nous les montre sur l’autoroute, partis pour les bords de mer. Il est au total composé de 23 plans différents présentés dans un ordre linéaire, et avec une bande-son hétérogène entremêlant bande originale extra-diégétique, narration et dialogues intra-diégétiques. A chaque changement de plan, le réalisateur utilise le cut. Il y a à la fois des plans fixes et mouvants. D’abord, nous pouvons dire qu’à l’instar de l’ensemble du film, cette séquence est une ode à la liberté. Effectivement, nous remarquons qu’à de nombreuses reprises Godard s’autorise divers exercices avec d’autres arts. Notamment, aux plans 2, 3 et 4, présentant des inserts sur l’ « ami Pierrot » et autres figures emblématiques enfantines appartenant à l’ouvrage de Ferdinand, faisant allusion à la peinture et à la comedia del’arte, éléments que nous pouvons retrouver d’emblée sur l’affiche du film. Le chef opérateur du film, Raoul Coutard, s’inspire en grande partie du peintre abstrait Nicolas de Stael pour la conception du personnage de Pierrot le Fou et les symboliques des couleurs picturales. Nous constations bien évidement l’analogie entre Ferdinand et Pierrot, son alter ego (plan 2, 0:09), Colombine pour Marianne (plan 3, 0:11), et enfin les deux réunis sur un même plan (plan 21-22, 5:06). Dès lors, nous écoutons les voix-off de Ferdinand et Marianne, par la suite entrecoupées d’un plan-séquence instrumental complexe débutant par un homme allongé mort sur un lit (plan 7). Dans celui-ci, Ferdinand passe devant un mur sur lequel figure les capitales OASIS, faisant allusion à un monde idéal qui lui est pour le moment inaccessible. Marianne tient dans ses mains le livre sur Pierrot. Ferdinand finit par débouler dans la pièce et essaye de distraire l’oncle afin que Marianne puisse l’assommer. Pendant que Ferdinand traîne le corps hébété, la musique s’interrompt et les deux voix-off interviennent de nouveau. Marianne observe la vue du balcon, s’empare d’un fusil dans l’appartement puis retourne sur le balcon d’où la voix off réplique : « C’est moi, Marianne ». Le monde semble alors s’ouvrir à elle par le biais du plan de demi-ensemble sur la terrasse du balcon. Le plan-séquence prend fin. Cette séquence est un mécanisme complexe nuisant quelque part la liberté des personnages, d’où le fait que leur voix-off soit brusquement éclipsée pour laisser place à une musique stridente et peu festive (l’une des seules présentes de tout le film, par ailleurs). Une fois le personnage de l’oncle éliminé, la narration extra-diégétique revient à la normale, confirmant la gêne représentée par Franck. Nous pouvons alors parler d’une ode à la liberté pour le cinéaste, dont le mouvement cinématographique a toujours eu pour valeur de transgresser les règles narratives. Ensuite, cette même impression réitère avec la série d’images débutant par le plan 14 (3:13), sur lequel les héros s’arrêtent à une station d’essence. Ferdinand demande au garagiste de « faire le plein et en silence ». Or, nous savons qu’il est démuni d’argent… cet élément annonce la suite de l’histoire. L’image est suivie par un plan rapproché épaules sur Ferdinand et Marianne (plan 15, 3:29) dans la voiture, se chuchotant des choses. Au plan suivant (plan 16, 3:44), Marianne sort du véhicule et en ouvre le capot. Alors que le garagiste enfonce sa tête dedans, elle lui ferme le capot sur le dos et l’étouffe. Marianne demande à Ferdinand de l’aider à se débarrasser du corps du garagiste. Un autre garagiste arrive sur les lieux, et Marianne compare alors leur situation à une scène de Laurel & Hardy : effet de mise en abîme, revenant nombre de fois par la suite. Cette séquence déjantée démontre bel et bien que Pierrot le fou est l’une des pierres angulaires du road movie, une ode à la liberté pour les personnages, dont les péripéties sont faire-valoir de leur union, transgressant leurs modes de vie habituels. Enfin, par le biais de cette séquence, Godard essaye avant tout d’établir un dialogue avec son public. Effectivement, d’un point de vue visuel et sonore, le film établit un contact avec le spectateur, plus particulièrement en faisant appel à son imagination. Premièrement, les plans 5 et 6 (0:19), insert sur le bureau dans son ensemble puis sur le pistolet, amorcent le récit de genre film noir qui va ponctuer l’intrigue. Puis s’ensuit toute une série de plans qui se démarquent par un montage alterné entre la position des deux protagonistes, et celle des gangsters auxquels ils sont confrontés (plans originaux 8 à 13, 2:45 à 3:12). Le plus intéressant d’entre eux est une plongée sur les gangsters au pied de l’immeuble, intervenant à plusieurs reprises. Cette série de plans d’ensemble ou demi-ensemble rapide s’accompagne par une suite d’énumérations prononcée par les personnages en extra-diégétiques, créant ainsi un dialogue entre les personnages et le spectateur à qui ils semblent s’adresse (étant donné que par discrétion ils ne peuvent parlent entre eux) : « […] sortir d’un mauvais rêve, partir en vitesse […] ». Ainsi, la narration de cette séquence suscite beaucoup d'interrogations mais n’a d’autre but que de susciter ovations de la part d'une catégorie de public s’identifiant aux personnages, à l’ère de mai 68. Godard détourne des sujets de société tabous à travers une série de symboles et de citations philosophiques.
    Akamaru
    Akamaru

    3 096 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 novembre 2009
    Jean-Luc Godard,initiateur de la nouvelle Vague en 1959 avec "A bout de souffle".Première fois que je vois un de ses films.Première constatation:c'est un réalisateur totalement surestimé,son oeuvre ressemblant à un foutoir prétentieux sans fil conducteur.Ses films ne ressemblent qu'à lui,c'est entendu.Mais pourquoi faire?"Pierrot le fou" n'est ni un road-movie criminel,ni une romance échevelée.C'est un film expérimental,où Godard laisse libre cours à ses délires de couleurs pétantes,de montage saccadé et superposés d'éléments dipsarates.Les 2 personnages principaux,en pleine révolte contre leur société répètent 2 fois les mêmes phrases,l'un finit la phrase de l'autre;dans une sorte de fusion fugace et étrange.Anna Karina,très bien photographiée,joue une peste volage;alors que Belmondo,orageux,la met en veilleuse.Godard,marxiste dans l'âme,délivre des messages de révolte sans détour:boîte d'allumettes symbolisant le bourbier vietnamien,la société de consommation épinglée dans une soirée chic du XVIème,les attentats terroristes ou encore les conventions.Sa caméra est son arme pour éveiller les consciences.Bien,mais ce n'est plus du cinéma.Un patchwork d'images animées,enflammées du sentiment de liberté.Le spectateur pris en otage dans ses idées.Je déteste ça.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2010
    Comment écrire aujourd’hui encore sur «Pierrot le Fou» (France, 1965) de Jean-Luc Godard quand tant de regards si sont déjà penchés dessus et que tant d’écrits lui ont été consacrés ? Et pourtant ce chef-d’œuvre de Jean-Luc Godard –l’un de ses meilleurs avec «Histoire(s) du cinéma» et «La Chinoise»- traverse les années pour s’inscrire aussi pertinemment dans chaque époque. Le ton brutalement libertaire, préfigurant la période marxiste-léniniste de Godard, les somptueuses couleurs du Techniscope (plus flamboyantes encore que la Franscope d’«Une femme est une femme»), la réverbération étouffée du son de Bonfanti et Levert présentent «Pierrot le Fou» dans une enveloppe chatoyante. La légèreté d’apparence couplée à la gravité du fond (critique sociale) laisse envoler l’ensemble, comme soulevée d’entre terre. Et c’est pour cette raison paradoxale que «Pierrot le Fou» charme encore autant, avec une même vigueur, aujourd’hui. La beauté des plans (les verts y brulent autant que dans la Montagne Sainte Victoire de Cézanne) participent de la séduction du film. Que reste-t-il en 2010 de la jeunesse et de la société de 65 que portraiture le cinéaste ? Embryon de ce que seront les soixante-huitards, les Robinson Crusoe Anna Karina et Jean-Paul Belmondo expriment au XXIème siècle toujours autant de séduction. C’est que ce à quoi ils échappent, une société sclérosée comme un spectacle moribond, est aujourd’hui encore actuelle, sinon amplifiée. Pierrot le Fou, Ferdinand de son vrai nom, est un ange, une madone, le visage finalement bleuté comme une robe de la Vierge à l’enfant, et que la perversion cruelle de notre société force à l’extermination. Enfin, plus que de couvrir tous ces amples niveaux de lecture, le film traite aussi de ce qui concerne Godard au plus près, sa relation avec sa femme Anna Karina. «Pierrot le Fou» amorce la déréliction de leur couple. Un grand film, de ce registre, touche autant à l’impuissance d’une société qu’aux apories d’un individu face à son couple.
    shmifmuf
    shmifmuf

    179 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2012
    Le film d'auteur par excellence et par conséquent difficilement accessible à un large public.
    Reste une oeuvre d'une poésie intemporelle et des comédiens impeccables.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 octobre 2011
    Film typique de l'image temps, Godard renverse les lois du cinéma et le résultat est très beau à voir.
    -marc-
    -marc-

    17 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 janvier 2013
    Aujourd'hui encore, le cinéma français n'a toujours pas réussi à se libérer totalement de la nouvelle vague qu'il traine dérrière lui comme un boulet. Sur la forme, la volonté de se démarquer des origines théatrales du cinema amène à dire les textes de la manière la plus plate possible, réciter de manière scolaire. Le résultat est une nouvelle forme de théatralité d'où le spectaculaire est banni au profit d'une platitude qui banalise les propos les plus extrèmes. Il en va de même dans l'image, ou l'usage de la caméra tend à lisser les évènements. Les actes les plus odieux sont banalisés. Sur le fond, le rejet des conventions, n'est qu'un prétexte pour des intellectuels désoeuvrés (Godard, Rivette, etc...) d'exprimer leur égoïsme narcissique et leur impuissance à réaliser leurs rêves. Dans "Pierrot le Fou", un jeune couple en quète de liberté, se livre à la réalisation égoïste de tous ses désirs immédiats, sans aucune censure: ils sont présentés comme des modèles. C'est l'apologie de la psychopathie. Plus grave que de justifier le meurtre, on le banalise au point que de nombreux critiques de ce film se plaignent qu'il ne se passe rien. La multiplication à cette époque de films et d'écrits de cette veine ont pû avoir les effets les plus désastreux sur des esprits faibles comme Nathalie Ménigon, Jean-Marc Rouillan, Georges Cipriani, Joëlle Aubron...
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    131 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2016
    JE M'APPELLE FERDINAND. Des couleurs sur un superbe paysage (normal Hyeres Les Palmiers), de la poésie et une histoire biscornue qui revele un talent Fou.
    Benjamin A
    Benjamin A

    712 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2014
    J'avais hâte de voir "Pierrot le fou", qui a une si bonne réputation mais sachant que je ne suis pas fan de Godard qui pour moi est capable d'alterner le très bon ("A Bout de Souffle") et le très mauvais ("Made In USA"). Et finalement je ne suis pas déçu, bien au contraire c'est un bel hymne à la liberté que nous propose Godard, emmené par un excellent Belmondo (comme souvent à cette époque) et une belle Anna Karina. Il nous fait suivre ce couple entre ses péripéties, ses aventures ou encore ses problèmes, l'ensemble est captivant et parfois fascinant, d'une grande richesse d'écriture, notamment à travers les excellent dialogues. La mise en scène de Godard est inventive et excellente et la narration est originale ("tu parles à qui ? _Aux spectateurs !"). Pas besoin d'aller plus loin, ce n'est pas forcément un film que l'on va détailler mais que l'on va admirer, un film magnifique, à la fois violent, cru, beau, visionnaire, artistique, poétique ou encore fascinant... Superbe.
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2007
    Du grand Godard.
    girondins59
    girondins59

    40 abonnés 490 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2008
    Ferdinand, le poète, et Marianne, la rebelle, parcourent la France pour fuir une bande de gangsters. Semé de cadavres, de passion et d'affrontements, leur chemin sera chaotique, parfois radieux, parfois triste. Jean-Luc Godard, l'un des plus grands représentants de la Nouvelle Vague a permis, grâce à ce rôle, à l'acteur Jean-Paul Belmondo de devenir une star. Le couple qu'il forme avec la sublime Anna Karina semble irréel tout comme la mise en scène de Godard qui se permet tout et va jusqu'à faire converser ses personnages avec le spectateur. Transgressif et insolite, le long-métrage du mythique réalisateur français est devenu un exemple pour tout les films à venir mettant en scène un couple en cavale ne rêvant que de liberté. Car "Pierrot le fou" est avant tout un film sur la vie, l'amour et la mort, les trois fondements de l'existence humaine. Parfois, on ne sait pas trop où Godard veut en venir. Mélangeant constamment la dure réalité avec l'imaginaire le plus naïf, il mène son film à un rythme confu et tant pis si les moins attentif perdent le fil de cette histoire passionnée et passionante dont l'issue est à l'image du film, invraisemblable et tout simplement folle.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mai 2009
    Excellent, captivant, Belmondo est génial, tout comme Godard réalisant ce road movie expérimental où rien et tout se passe en même temps.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 janvier 2012
    Anna Karina et Belmondo sont à l'image du film! Une sorte de Starship Troopers sans insectes mais avec de superbes cabriolets italiens. À découvrir,que l'on aime ou pas la mer.
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