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peypino
48 abonnés
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1,0
Publiée le 8 mai 2011
rien compris a ce nanard ou belmondo fait croire qu'il est tres mechant a une fille qui s'en fout tou ca filmé au camescope, j voulais voir un godard pour me la peter en societe ...et ben ça y est j'ai vu!
Un vent de liberté planait en cette année 1965, date de réalisation de "Pierrot Le Fou". La révolution culturelle était engagée, tout comme le mouvement de Nouvelle Vague Française, et par extension Européenne qui a tant marqué l'histoire du cinéma. Cette oeuvre fait effectivement l'éloge de la vie de bohème, sans règles si ce n'est de vivre au jour le jour, alternant entre amour, violence, poésie, littérature et art en général. Tout touche à une beauté sublime rarement atteinte, ce film étant sans aucun doute l'un des points culminants en matière de lyrisme tout mode d'expression confondus. Apaisant, sans aucun doute. Emouvant, tout autant. Philosophique aussi, avec une multitude de questions sans réponses. Provocateur également, à tel point qu'il fut qualifié à sa sortie "d'anarchie intellectuelle". Ce n'est pas faux, mais n'est-ce pas ce qui fait la beauté de cette oeuvre, qui, en s'affranchissant de toute convention possible n'a pour autre objectif que de marquer le spectateur et surtout lui faire vivre une expérience sensorielle extrêmement puissante ? Les sentiments des protagonistes nous envahissent sans aucun temps mort, toutes les capacités du spectateur étant mises à rude épreuve. Comment ne pas se sentir bouleversé par les tourments de Jean-Paul Belmondo, "beau comme tout", alias "Pierrot Le Fou" ainsi que la beauté très rare d'Anna Karina, charmeuse et charmante, parfait symbole d'une innocence perdue impossible à assumer ? Qui pourrait nous empêcher de rêver un peu, de s'envoler à travers toutes ces passions ravageuses qui épuisent en même temps qu'elles soulagent ? Je ne vois personne pour ce rôle et ai vécu ce chef-d'oeuvre comme il se doit, c'est-à-dire avec un regard émerveillé et bouleversé. Bravo et merci.
J'aime ce pont qui ne relie rien, ces feux d'artifice comme des tonnerres, ces petites merveilles dont ce film est plein. Un film en bleu et rouge. Chaque image, chaque mot et personnage ont du rouge et du bleu. Le rouge du sang, le bleu des yeux, le ciel et le sable. L’eau et le feu mariés pour un plan. La mort et la vie, le désespoir et l’amour, l’encre et le sang, les cris et les chants. Les couleurs d’un livre d’enfant. Il est pour moi au Cinéma un peu comme un prisme pour la lumière : il le décompose en éléments primaires qu'il refond ensuite en magma. Immense.
Jean-Luc Godard est considéré par les critiques comme l'un des plus grands réalisateurs du septième Art, il le sait que trop bien et ce, depuis longtemps. "Pierrot le fou" est symptomatique de ce que son cinéma va devenir, une filmographie aussi prétentieuse et élitiste que son mettre d'oeuvre. Les années 60 offrant les derniers vrais chefs d'oeuvres du cinéaste avant de s'enfermer dans son monde. Car finalement Godard réalise ses films tel un dieu teinté du culte de personnalité, il se fout royalement du public... Titré au début "Le Démon de onze heures" ce film fut interdit au moins de 18 ans pour "anarchisme intellectuel et moral" ce qui doit encore le faire bander le bougre. Il retrouve Belmondo après son coup de maitre "A bout de souffle" (1959) et "Une femme est une femme" (1961) et tourne aussi son 6ème film avec sa muse et sa première femme Anna Karina. A l'instar de Fritz Lang dans le superbe "Le Mépris" (1963) il s'offre cette fois-ci la présence de Samuel Fuller... Bref Godard se façonne un mythe auquel on doit également cette célèbre tirade "qu'est-ce que je peux faire ? je sais pas quoi faire..." ... Godard signe là ce que certain considère comme le précurseur du road-movie à la Bonnie and Clyde à la différence près que Godard s'en sert surtout pour parsemer son film de pensées pseudo-philosophiques dont finalement on se fout tant ça devient indigeste. Le montage abrupte est symbolique de l'anarchie souhaité, quoique c'est surtout le pouvoir de dire je fais ce que je veux avec mon film qui transparait. Le début est en soi d'un m'en-foutisme éhonté, l'abandon de famille est ainsi simple et facile. Le glamour du couple Bébel-Karina n'est pas pour rien dans ce film pourtant envoûtant, certaines scènes touchent au sublime et les détails foisonnent (omniprésence du bleu-rouge à chaque plan). Si ce film reste magnifique il est aussi le début du déclin, JLG va s'engoncer de plus en plus dans son narcissicisme.
Pierrot Le Fou est une révolution cinématographique. Jean-Luc Godard est le révolutionnaire du cinéma. Jean-Paul Belmondo et Anna Karina sont parfaits dans leurs rôles à contre-emploi. Un chef d'oeuvre du cinéma à voir et à revoir absolument.
Pierrot le fou, c'est l'envie folle d'un Godard fou. Un scénario fou, narrant la folle histoire d'un jeune couple fou. Aventures folles, dialogues de fou... voilà ce qu'y attend Ferdinand le fou et sa folle Marianne. C'est donc une réalisation de fou, accompagné de couleurs folles que nous, spectateurs fous, nous admirons follement. Bleu, jaune, vert, rouge... remplissent cet écran blanc qui nous montre une histoire noire. Un jeune fennec et un perroquet fou complètent cette brochette de folie. Regardant cette folle écriture, nous réfléchissons. Devant les folles mises en scènes de ce Godard fou, nous admirons les courbes folles, de la belle Marianne. Nous écoutons attentivement les folles répliques de Pierrot le fou. Des répliques poétiques, des scènes magnifiques, de superbes musiques, aucun hic, dans la mise en scène si mythique des aventures de notre couple anarchique, traversant le pays dans leur engin mécanique. Pierrot le fou, film référence se référant aux références littéraires. Pierrot le fou, film bleu blanc rouge. Pierrot le fou, film imaginatif. Pierrot le fou, film évasif. Pierrot le fou, film explosif.
Un film phare de la Nouvelle Vague, dans lequel Godard casse de nombreux codes de mise en scène. D'une part, il place l'intrigue policière complètement en arrière plan pour mieux se centrer sur un couple vivant au jour le jour, mais surtout il joue avec les couleurs, les décors, le réalisme, ou la bande son de manière improbable, voire expérimentale. En résulte un œuvre d'une poésie renversante, assez unique en son genre, et qui se permet de pointer du doigts certains thèmes sociaux ou politiques (guerre du Vietnam, libération sexuelle, conventions sociales étouffantes, etc). Un classique du cinéma français.
" - Vous parlez trop. C'est fatiguant de vous écoutez. " J'ai pensé pareil, mes yeux étais éblouis mes mon cerveau ne réagissait pas car je connaissais que trop vaguement ou alors pas du tout les sujets qu'ils abordaient.
Mais ce n'était que le début car l'évidence se pointe assez vite. D'ailleurs il n'y a pas que l'évidence qui rapplique puisque l'histoire ce décide à venir aussi. La musique frénétique, les paysages et décors magiques, la beauté et la folie d'une femme, l'humour décapant de l'homme ce Pierrot, non il s'appel Ferdinand font que tout cela me tord les boyaux ( c'est un compliment, sa veut dire que j'ai aimé ). L'amour, rarement quelqu'un ma aussi montré, prouvé ou fait ressentir ce sentiment que Godard l’apogée étant bien sur A Bout de Souffle mais ici c'est encore avec un autre regard qu'il me parle.
Une fin ... surprenante mais non pas un choc, si l'on m'avais dit au début le dénouement j'aurais halluciné mais non pas que je suis déçu au contraire, c'était étrange beau et con et surtout marrant.
Pierrot le fou est de loin le seul bon Godard. Bon n'est pas le terme approprié puisqu'il s'agit bel et bien d'u n chef d'œuvre où le savoir faire en matière de langage cinématographique de l'auteur s'allie à une histoire à la fois poétique et déroutante, De l'humour, des bons mots, un couple d'acteurs qui y croit. Je vous dit : un chef d'œuvre ! Quel dommage que Godard n'ait pas continué dans cette voie
J'avais hâte de voir ce Pierrot le fou, qui a une si bonne réputation (mais je ne suis pas fan de Godard, capable d'alterner le bon et le mauvais). Et je ne suis pas déçu, c'est un bel hymne à la liberté que nous propose Godard, emmené par un excellent Belmondo (comme souvent à cette époque) et une belle Anna Karina. On suit donc ce couple, ses péripéties, ses aventures... Le film est captivant, très bien écrit notamment au niveau des dialogues, la narration est original ("tu parles à qui ? _Aux spectateurs !) et superbe. C'est vraiment bien réalisé, c'est un film difficile à détailler, le scénario n'est pas très développé, mais il n'en reste pas moins captivant (bien évidemment jamais ennuyant), et surtout magnifique. C'est violent, cru, beau, visionnaire, artistique, poétique, fascinant... Superbe.
Il y a quelque chose de pédant, comme d'habitude chez Godard, dans sa manière de citer, d'utiliser la littérature et la musique classique. Autrement c'est d'une jeunesse, d'une inventivité, d'un anti-conformisme enthousiasmant, comparable à "A bout de souffle" (ne serait-ce qu'à cause du genre utilisé et détourné) mais en plus abouti. Belmondo et A. Karina sont au meilleurs de leur forme, la prestation de Devos est d'un décalage irrésistible. Quand la "Nouvelle vague" méritait pleinement son appellation.
A première vue, Pierrot le Fou raconte les efforts futiles dun bourgeois pour retrouver la signification de la vie à travers une aventure amoureuse...mais ce postulat n'est qu'un prétexte pour une réflexion sociale et politique. Oeuvre aux multiples couleurs, le film apparait dans sa forme telle une mosaique. Godard interroge sur les guerres (Viet-Nam), les attentats terroristes, lennui provoqué par la société de consommation (critique envers la publicité), la révolution sexuelle. Pierrot le Fou c'est aussi une histoire où se cotoient la vie, lamour, la mort, la violence comme le dit Samuel Fuller dans son propre role. Film très dense, Jean-Luc Godard en profite également pour s'interroger sur le cinéma, sur SON cinéma, mais également, le réalisateur s'interroge-t-il sur la littérature, la peinture, la musique. Jean-Paul Belmondo apparait dans un de ses meilleurs roles accompagné de la splendide et talentueuse Anna Karina. Chef-d'Oeuvre incontesté du cinéma français.
Décevant,le film ne respecte en rien la véritable histoire de pierrot le fou.Ce film est d'une lenteur et d'un ennuie magistral,Bebel ne peu a lui seul sauver ce film chiant et décousu,a éviter absolument!
Bien réalisé, original, très classe, drôle a certains moments "A qui tu parle? Ben au spectateur" avec une belle musique. MAIS. Évidemment qui dit Monseignieur Godard dit que c'est de l'art donc si ça n'a pas de sens c'est pas grave! Ben non, navré NWR fait des films étranges, David Lynch fait des films étranges sauf que ces 2 la font des films avec un sens, au moins la métaphore de quelque chose. Ici, on balance tout sur le spectateur qui se retrouve au milieu d'un maelstrom culturel riche mais brouillon et prétentieux. Mais comme c'est GODARD c'est forcément génial! D'ailleurs son nom prend 1/3 de la jaquette du DVD, la prétention atteint des sommets incroyables. Ce serait mentir que dire que je n'ai pas aimé, on parle quand même d'un Road-Movie français sur fond d'histoire d'amour et trafic d'arme, forcément j'adore! Mais certains parti pris de GODARD me rebutent trop. Mettre des filtres de couleurs c'est cool. Mettre son script dans un mixer, en ressortir 3 pages qu'on recolle ensuite et dire "Voilà le scénario!" c'est PAS cool. L'originalité peut être aussi bonne qu'inutile ce film en est la preuve. On se retrouve donc face a un film excellent mais prétentieux. Mais excellent quand même.
Après "Alphaville", bijou de SF à la française, Godard signe ici l'apogée de son cinéma 60's avec un poème visuel au couleurs magnifiques qui mêle tout ce que JLG a accompli en 6 ans de carrière pour le cristalliser en 1h50. En effet, rien que du coté du casting, Godard mêle deux époques : Belmondo, icone d'A bout de Souffle, et Anna Karina, son ex-femme et ancienne muse. Ensuite, l'aspect visuel, magnifique au couleurs encore plus belle que celle du Mépris, enchante le regard du spectateur, subjugué par tant de beauté. Enfin, toute la mise en scène de Godard prend ici une grandeur rarement vu de la part d'un cinéaste français pour atteindre les sommets de la réalisation nouvelle vague. En conclusion, on a ici affaire à ce qui pourrait être l'un des plus beau film de ces 50 dernières années, toujours aussi beau malgré l'age.