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    Pierrot le Fou
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    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 novembre 2012
    Avant d'exposer ma critique, je tiens à dire mon opinion sur la Nouvelle Vague : un mouvement qui fait passer des erreurs techniques et des talents inexistants pour des inventions incroyables. A quoi bon voir ce film de Godard si son film surestimé "A bout de souffle" ne m'avait fait ressentir autre chose que de la pitié. Cela dit le réalisateur a fait des efforts, au niveau des moyens techniques. Mais tout ceci ne cache pas le résultat grotesque et raté de Pierrot le Fou. L'histoire est du pur Godard, du nul autrement dit, le fait qu'il ait adapté un livre semble quasiment pas crédible. Narration mise à l'écart au profit d'un fil conducteur inexistant et incompréhensible, des effets visuels grossiers et trop appuyés, les acteurs ne sont pas convaincants ( des personnages présentés comme principaux disparaissent sans raison. Et les méchants passent inapperçus ), même si Belmondo est plus supportable. En somme toute, une "oeuvre" qui n'en vaut pas la peine.
    ZZelig
    ZZelig

    13 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    Pierrot le fou, inspiré d'un roman de Lionel White (Le démon d'onze heures), road-movie de Ferdinand Griffon (Jean-Paul Belmondo) avec une jeune femme Marianne (Anna Karina) rencontrée à une soirée mondaine, vers le sud de la France. Jean-Luc Godard amorce sa tournure politique (la scène où Ferdinand et Marianne reconstituent la guerre du Vietman, l’un jouant un américain et l’autre une vietnamienne), l’insert du tigre de la marque Esso puis du découpage des deux S de la Waffen-SS, branche militaire de la Schutzstaffel. C’est en assimilant caricaturalement la marque Esso aux SS que Jean-Luc Godard cesse de faire du cinéma pour faire de la propagande. Comme à l’accoutumée, le cinéaste accumule les situations : Pépé le moko, Samuel Fuller (qui fait une apparition), le film noir, Rimbaud cité plusieurs fois (Une saison en enfer, L'amour est à réinventer, La vraie vie est ailleurs et la citation finale avec C’est quoi l’éternité ? C’est la mer en allée avec le soleil alors que le plan confond mer et ciel), tout comme Louis-Ferdinand Céline (Guignol's Band et Le Pont de Londres, le prénom Ferdinand rappelle Céline et le film évoque un voyage « au bout de la nuit ») ou le peintre Nicolas de Staël (son nom est ouvertement cité). Bref, tout cela pourquoi ? Jean-Luc Godard, à travers ce Bonnie and Clyde français, se perd dans des intrigues farfelues et inutiles et le scénario peine à aligner une dramaturgie cohérente. spoiler: La fin est symptomatique avec le héros qui se barbouille en bleu et met une ceinture de dynamite autour de sa tête. Pourquoi un tel effet grotesque, de telles couleurs sinon pour envoyer des signes voyants au spectateur ?
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    155 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2017
    Incroyable! Voilà un film à redonner confiance en la capacité de l'Art français à proposer une créativité originale, maîtrisée et sans égale (comprenez une source d'inspiration que devraient considérer nombre de cinéastes français d'aujourd'hui histoire de remonter un tant soit peu le niveau de notre cinéma actuel). Jean-Luc Godard explose littéralement les codes esthétiques et narratifs, atteignant le fragile équilibre entre pure maîtrise formelle et touchante sincérité (merci à Bebel et Anna Karina!). Se jouant des couleurs et des mots, jonglant entre absurde et existentialisme, alternant moments de rêverie et de violence, «Pierrot le Fou» est l'un des plus brillants manifestes de la Nouvelle Vague et du cinéma. Les acteurs sont bien évidemment remarquables, bouleversants de fougue et de fragilité en même temps, reflets des interrogations de Godard sur l'Art, la vie, le couple, etc. Les expérimentations visuelles sont nombreuses, et l'usage révolutionnaire de l'écrit à l'écran donne une dimension supplémentaire et surprenante au film, faisant appel à l'essence même de la littérature (où l'on VOIT des choses en regardant des mots). Godard est l'un de ces rares cinéastes possédant un regard extérieur et construit sur le cinéma, d'une rare lucidité, mais n'entravant pourtant pas leur imagination (du moins à l'époque de la réalisation du présent long métrage). Ce film d'une liberté insolente est terriblement jubilatoire du début à la fin (fameuse!) en ce qu'il qu'il parvient à démontrer qu'avec le cinéma TOUT est possible. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Pierre C
    Pierre C

    54 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 mai 2013
    moitié branché, moitié intello, 100 % chiant !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 182 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 février 2017
    Depuis "A bout de souffle", Godard filme à un rythme soutenu. En cinq ans, dix longs métrages sont nés de l'imagination féconde mais relativement opaque du réalisateur qui dans l'intervalle s'est trouvé une muse avec Anna Karina qui tourne sous sa direction la moitié de ces dix films. A l'aube du tournage de "Pierrot le fou", leur histoire d'amour s'achève dans la douleur et le succès critique et commercial des films de Godard est très relatif. Empruntant à tous les genres, il leur impose une narration erratique qui s'apparente plus au collage d'impressions parfois assez opportuniste qu'à une fluidité narrative destinée à emmener le spectateur d'un endroit à un autre. Autre paradoxe alors qu'il revendique l'originalité à tout crin pour se démarquer du cinéma de "qualité française" qu'il a tant vilipendé pour son conformisme dans les "Cahiers du Cinéma", il truffe ses films de références filmiques (Belmondo imitant les mimiques de Bogart, les affiches de classiques hollywoodiens, les apparitions de Fritz Lang ou de Samuel Fuller) comme s'il avait sans arrêt besoin de la caution des grands maitres hollywoodiens pour légitimer des inventions stylistiques pas toujours heureuses ou du meilleur goût. Après l'expérience futuriste et dérangeante d' "Alphaville" qui a laissé le public de marbre malgré la présence au générique d'Eddie Constantine dans son rôle le plus célèbre, certes détourné, de Lemmy Caution, Godard souhaite porter à l'écran l'adaptation toute personnelle d'un roman noir de l'écrivain américain Lionel White, "Obession" (le démon de onze heures). Après un temps avoir envisagé Richard Burton et Sylvie Vartan pour former le couple vedette, il se rabat sur Jean-Paul Belmondo et Anna Karina qui contribueront à donner par la suite plus de résonnance à "Pierrot le fou" au sein de la filmographie de Godard. En effet, une des lectures évidentes du film est l'ultime déclaration d'amour de Jean-Luc Godard à sa muse qui est train de le quitter. Belmondo dans un rôle à facettes s'identifie donc au réalisateur lors des nombreuses scènes où Ferdinand Griffon dit "Pierrot" échange et se dispute avec Marianne Renoir (Anna Karina) sur leur conception de la vie et de l'amour. Le constat est amer, chacun identifié par une couleur qui le symbolise (le bleu pour Ferdinand, le rouge pour Marianne) regarde désormais et peut-être depuis longtemps dans une direction opposée. A Marianne qui lui reproche : "Tu me parles avec des mots et moi, je te regarde avec des sentiments", Ferdinand lui répond : "Tu n’as jamais d’idée ! Rien que des sentiments". Le tout s'insère dans une intrigue complètement accessoire pour Godard qui a beau jeu de se réclamer de Lang ou de Fuller pour ensuite se moquer comme d'une guigne d'une rigueur narrative qui n'a jamais fait défaut à l'un comme à l'autre. On suit donc le couple reconstitué par hasard dans son périple sur les rives de la Méditerranée entrecoupé de citations lues par des voix atones, de flashs monochromes nous interpellant sur les enjeux tragiques d'un monde en ébullition et de dialogues répétés à l'envi comme Belmondo qui à chaque fois qu'Anna Karina le nomme Pierrot lui interjete : " Je m'appelle Ferdinand !" ou encore Anna Karina ânonnant comme un mantra : "Qu'est-ce que je peux faire ? J'sais pas quoi faire". Sur près de deux heures et en dépit d'une photographie remarquable de Raoul Coutard et de quelques rares scènes émouvantes comme celle où Belmondo croise le vrai iconoclaste qu'était Raymond Devos, "Pierrot le fou" qui n'a rien à voir l'ex-ennemi public des années 40 Pierre Loutrel, devient très vite lassant voire agaçant par la suffisance de son réalisateur qui, fils de très grands bourgeois considère peut-être que le cinéma n'a en aucune façon une vocation populaire. Avoir voulu la mort artistique des Delannoy , Autant-Lara et autres Jeanson , Aurenche ou Bost pour être incapable de se substituer en imposant une autre manière de s'adresser au plus large public, relève au mieux d'une étroitesse d'esprit coupable ou au pire d'une carence narrative que ne suffisent pas à masquer les nombreuses références que convoque le réalisateur à longueur de films. Godard dont les films à partir de "Pierrot le fou" ont suscité de moins en moins d'intérêt considérait peut-être qu'il était évident pour tout le monde qu'il était largement en mesure de réussir des films grand public qui n'auraient de toute façon pas été de son niveau. Nous le prouver au moins une fois en aurait constitué la preuve indubitable. Il est bon de rappeler que le réalisateur affichera toute sa vie des idées politiques prônant la défense des plus faibles au point d'avoir au sein de sa propre filmographie une période dite "Mao". Il n'est pas sûr que son art ait été mis efficacement au service de la cause qu'il entendait servir.
    Sébastien I.
    Sébastien I.

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 mars 2017
    véritable film pour bobos. un peu comme l'art moderne, on fait un truc très nul, et quand 9 personnes trouvent ça nul, y'a toujours un plus malin que les autres qui va crier au génie.
    pathétique.
    AMCHI
    AMCHI

    5 814 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 août 2010
    Godard ou l'art de réaliser des films ennuyeux dès la 1ère minute. Seul le monologue d'Anna Karina sur les hommes pris en photo et la beauté visuelle du film sont à sauver mais même Bébel que j'adore pourtant m'a insupporté dans ce film.
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 juillet 2011
    Ingmar Bergman avait dit pour Godard que ses films étaient juste réservés à la critique. S'il est allé assez loin, avouons tout de même que Godard semble se désintéresser complètement de son spectateur. Ce n'est pas forcément un mal (il n'est pas là à vouloir contenter le plus grand nombre et ne cherche pas à dénaturer ce qu'il veut faire) mais dans Pierrot le fou, c'est fait avec tellement de prétention que ça en devient lassant. C'est un cinéma qui ne m'intéresse absolument pas. Je ne comprends pas l'intérêt de son propos et c'est pas en laissant passer deux trois réflexions sur le cinéma que ça va m'intéresser beaucoup plus.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    298 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 mai 2008
    Quelle déception : Godard accumule les clichés façon " Nouvelle-vague " comme un beauf du XVIème faisant son jogging en troupeau le dimanche matin, fait de Belmondo un insupportable parvenu nouveau riche et rend finalement du film aussi intéressant qu'une visite à 1 stand de téléphonie " Orange " aux beaux téléphones le samedi soir.
    kingbee49
    kingbee49

    38 abonnés 606 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juillet 2019
    « Pierrot le fou », c'est d'abord la sensation d'une totale liberté de création, un sommet dans l'art du collage godardien et des références sublimes à la peinture, à la littérature... Mais ce qui est au coeur du film, c'est une fuite, celle, désespérée et romanesque de deux amants bohèmes : Ferdinand Griffon, rêveur et insouciant et Marianne Renoir, espiègle et cruelle. Les deux traversent le film comme ils traversent le cinéma de Godard, comme les signaux ultimes du non sens de la vie et de la fin d'un monde. Le film commence rouge ("pas du sang, du rouge" dixit Godard) continue noir (comme un polar) et fini bleu. Bleu le visage peint de Ferdinand qui se fait sauter à la dynamite histoire de retrouver l'éternité et Rimbaud. Et l'émotion de nous prendre parce que "Pierrot le Fou" nous parle de l'amour de l'art et de l'amour tout court : absolu, tragique, sans espoir, comme enfuit lui aussi dans la nuit des temps... Il faudrait parler encore de la sublime musique d'Antoine Duhamel, de l'intermède burlesque de Raymond Devos, de l'intervention de Samuel Fuller, de cette ritournelle entêtante qu'est "Ta ligne de chance" ou de cette réplique éternelle en forme de soupir poussée par Anna Karina: " Qu'est-ce que j'peux faire, j'sais pas quoi faire..." et on aura une idée un peu plus juste de ce film qui reste toujours, des années après, résolument moderne.
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2012
    Découvrez la descente en enfer de cet homme posé et cultivé que l'amour à rendu fou incarné par un Belmondo loin de son rôle récurrent d’aventurier cascadeur. Godard y signe l’un de ses plus beaux films grâce à une maitrise parfaite de sa réalisation expérimentale, et donc aussi folle que le héros, décomposant totalement le récit entre un road-movie criminel et une romance délurée. L'histoire en tant que telle n'a pas grand intérêt mais sert de prétexte à une multiplication des idées de mise en scène. Les images étincelantes et le rythme lent sont les arguments, tout à fait compréhensible, des détracteurs de ce symbole éternel de la nouvelle vague.
    Prad12
    Prad12

    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 décembre 2013
    Heureusement la nouvelle vague n'existe plus........
    La révolte en ce temps là, oui pourquoi pas...... et maintenant.......
    Maintenant que tous les bourgeois sont de gauche ?
    Film 100% prétentieux avec un message politique préhistorique......
    Estonius
    Estonius

    3 351 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2013
    Esthétiquement c'est un régal, les prises de vues sont somptueuses et Anna Karina merveilleusement mise en valeur. Sorte de road-movie avant la lettre, c'est souvent burlesque, souvent tendre et poétique, parfois surréaliste. On ne s'ennuie pas une seconde (on a même droit à Raymond Devos en guest star). Quant au scénario, le fait qu'il soit incompréhensible (et que Godard s'en tape manifestement) n'a somme toute pas grande importance. Tout au plus pourrait-on reprocher l'overdose de citations culturelle. Probablement le meilleur Godard.
    Wobot
    Wobot

    20 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 décembre 2012
    -Ça fait drôle de se retrouver,hein...
    -Oui,ça fait 4 ans
    -Non,5 ans 1/2.C'était en octobre,il pleuvait...
    Voilà le genre de dialogues que vous vous taperez pendant 2h si vous avez le malheur de regarder cette merde prétentieuse!
    Godard,l'escroc le plus surestimé du cinéma français!
    Plume231
    Plume231

    3 891 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2010
    La photographie de Raoul Coutard est superbe, les paysages sont splendides, la composition d'Antoine Duhamel est inspirée, les caméos de Samuel Fuller, de Jean-Pierre Léaud, de Raymond Devos et de Jean Seberg (enfin je crois que c'est elle!) sont sympathiques, les dialogues sont beaux et l'ensemble fourmille de bonnes trouvailles de mise en scène. Il est juste dommage que le rythme soit un peu languissant au début de la seconde moitié mais c'est sans trop de conséquence bien que j'ai un peu décroché à ce moment-là. Autrement, Anna Karina est absolument belle à croquer. On comprend totalement qu'on puisse tuer ou la tuer pour elle. Jean-Paul Belmondo, bien que son imitation de Michel Simon soit un peu ridicule, loin de son personnage agaçant d'"A bout de souffle" donne une interprétation assez subtile. Allez un peu de poésie anarchique dans ce monde d'abrutis cela n'a jamais fait de mal, au contraire.
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