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GéDéon
85 abonnés
514 critiques
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1,5
Publiée le 10 mars 2021
Avec « Pierrot le Fou », sorti en 1965, Jean-Luc Godard livre un road-movie philosophique totalement incongru. Les deux acteurs principaux, Jean-Paul Belmondo et Anna Karina, livrent quelques réflexions pertinentes, avec certaines scènes loufoques et plusieurs plans de qualité dans lesquels les couleurs rouge et bleu sont omniprésentes. Mais l’ensemble est vraiment noyé dans un fourre-tout incommensurable. Il en devient d’ailleurs difficile de saisir le message que le réalisateur a voulu transmettre tant les codes du cinéma sont bouleversés. Bref, une œuvre déstabilisante.
Je n'ai pas du tout accroché, ça part dans tous les sens et on n'y comprend pas grand chose. Je n'adhère pas trop à ce cinéma où le réalisateur fait ce que bon lui semble sans prendre en compte le spectateur. Je n'ai pas du tout saisir mais je ne sais pas si j'aurais le courage de le revoir. J'aime beaucoup Belmondo mais j'ai plus de mal avec Godard.
Je l'ai vu ce soir, après que ma mère ait insisté. Pour cause, je m'appelle Ferdinand à cause de ce film.
Et ça confirme ce que je pensais des dialogues de la "Nouvelle vague" (j'ai eu très peur au début), c'est-à-dire que ce n'est pas ma tasse de thé. Mais reste que j'ai malgré cela (et le style de Godard que... je n'apprécie guère également) très intéressant. Le scénario rappelle en quelques point A Bout de Souffle, mais reste au-dessus, notamment par son dénouement. Le fil narratif est de même intéressant. Du coup j'en viens à me dire que si ce film n'avait pas été fait à CETTE époque, par CE réalisateur, j'aurai peut-être vu un de mes films préférés.
Le premier Godard que je vois. "Pierrot le fou", fou de liberté, fou d'amour... . Tout comme Pierrot le film est fou, rempli de belle poésie et de belle phrase. Dans un anarchisme convaincant, un homme plaque tout pour une étudiante qui veut fuir. Ce road movie est une errance, celle des deux héros follement amoureux, l'un aime la littérature, l'autre la liberté. Mêlant poésie et amour, Godard dose et marque. Un Belmondo comme je l'ai jamais vu, passionné, anarchiste et dérangeant. Mais aussi des scènes inoubliable comme l'apparition de Raymond Devos, sur le port, lui aussi un peu fou... Ponctué d'extrait littéraire mais aussi de passage musicaux, le film fait ressentir une dose d'amertume: celle que provoque le quotidien. Ce film c'est toute une philosophie contemplative que veut nous montrer Godard.
S'il y a une chose qui est sûre c'est que « Pierrot le fou » apporte la preuve irréfutable que Jean-Paul Belmondo est vraiment un grand acteur. Utilisé à contre emploi, Bébel livre une prestation assez remarquable. Considéré par certains comme un policier, un road movie par d'autres, le film de Jean-Luc Godard n'est rien de tout cela, il s'agirait plutôt d'une oeuvre expérimentale étant le fruit des délires du cinéaste franco-suisse. « Pierrot le fou » mettant en scène les Bonny and Clyde français est une oeuvre à caractère philosophique, bourrée de références culturelles et qui est un véritable hymne à la liberté et à la marginalité. Les deux héros vivent dans une société qui tarde à s'affranchir et rêvent de vivre une « vraie » vie tout en ayant conscience que la Mort est au bout du couloir. Godard apporte à son film des critiques sur la société de consommation, sur la politique et sur la guerre qu'il se permet de tourner en dérision. En revanche, il y a quand même quelques défauts à signaler: certaines scènes sont assez risibles, la réalisation est moyenne, même si l'on sait que Godard est un spécialiste pour tourner avec la caméra sur l'épaule et pour finir quelques erreurs techniques et quelques faux raccords, ça ne pardonne pas. Interdit au moins de 18 ans en 1965, « Pierrot le fou » est une oeuvre déroutante, qui a certainement perdu de sa saveur originelle mais qui a valu à Jean-Paul Belmondo une nomination pour le prix du meilleur acteur étranger.
Pierrot le fou est le premier film que j'ai vu de Jean-Luc Godard. Je ne connaissais pas du tout l'univers de ce cinéaste bien que j'en avais déjà longuement entendu parler. Certains apprécient son style d'autres pas du tout. C'est clair qu'on aime ou on aime pas. Et je dois dire que moi j'ai plutot adhéré au style Godard dans Pierrot le fou. Un film aux réflexions philosophiques très intéressantes, des acteurs épatants, une histoire sans réel histoire si je puis dire. En définitive, je dirais que c'est un très bon film que je recommande vivement à ceux qui veulent découvrir ce grand réalisateur.
Evidemment c'est du Godart, donc ca ne peut pas plaire a tout le monde.........mais quelle poésie et quelles couleurs se dégage de ce film. C'est comme un vent de liberté... 4 étoiles pour cette poésie et ce road movie, décousu,mais beau a regarder.
Un des plus beaux films de Godard. Tellement génial qu'il est difficile d'en parler. Non pas parcequ'il est incomprehensible (comme j'ai pu le lire dans certaines critiques) car ce n'est pas le cas, mais parce que parler de ce film revient obligatoirement à le minimiser, à mettre de coté son pouvoir et sa magie et à accumuler les évidences : Oui, les acteurs sont géniaux, oui le scènario est aussi ingénieux que beau . . . mais aucune critique, aussi dythirambique qu'elle soit, ne traduira de manière assez juste mon enthousiasme.
Si Godard a eu une importance majeure et incontestable dans l'évolution du cinéma international en tant que cinéaste de la "Nouvelle Vague", force est de constater que Pierrot le Fou n'en est pas pour le moins un navet. Hormis une qualité d'image splendide et un très bon jeu de Belmondo, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. La mise en scène a de nombreux accrocs, volontaires ou non, les faux raccords et les erreurs de montage ne pardonnent pas. Le rythme est inutilement long: pour masquer un scénario famélique ? Ce dernier en plus de comporter des dialogues dépassant souvent le stade de l'absurde (mention spéciale aux dialogues entrecroisés en voix off) a énormément vieilli, ce qui fait que cette "odyssée", qui a pu surprendre ou choquer lors de sa sortie, ne possède presque plus aucun intérêt, si ce n'est retranscrire un état d'esprit qui règnait en France à ce moment-là, et qui annonçait les évènements de mai 68. Mais bon, bien maigre consolation face à tant de défauts...
Godard + Belmondo = Chef d'oeuvre. Cette formule s'applique aussi bien à "A bout de souffle" qu'à "Pierrot le fou". Superbe duo d'acteurs qui évouluent dans un cadre magnifique, dialogues exquis et ambiance particulière. Une montée crescendo jusqu'à l'incroyable final ce film ne lache pas le spectateur une minute. Un grand classique!
Voila l'un des plus grand films du cinéma français. Si ce n'est pas le plus grand c'était le plus novateur pour l'époque. Novateur pour quoi ? Car dans cette période pré-mai 68, ou le cinéma est très conventionnel (hormis Truffaut et donc surtout Godard), le réalisateur Jean-Luc Godard livre un film énorme, un petit bijou, considéré comme film interdit et anarchiste à sa sortie en salles. Loin de toutes les conventions cinéma de l'époque, Godard filme de magnifiques plans-séquences, des plans bizarrement (mais soigneusement) cadrés et une photographie révolutionnaire a l'époque. Belmondo, Karina et Devos (génial pour son inoubliable monologue) sont immenses dans ce film (et je n'aime pas trop Belmondo). C'est également bourré de répliques cultes. Même si aujourd'hui, le film est un peu dénaturalisé par le côté habituel de ce genre de réalisation et l'aveuglement bête et passager de jeunes-rebelles-pseudos-cinéphiles-intellectuels-anarchistes pour ce genre de film qu'ils n'aiment que pour le côté anarchiste. Moi je l'adore pour son côté révolutionnaire et avant-gardiste et pour la leçon de cinéma qu'il offre a qui veut bien la prendre.
Ce film, c'est la poésie incarnée. Dialogues uniques, un amour pas comme les autres, deux acteurs formidables, et la beauté des paysages à admirer. Pierrot Le Fou, un géant du cinéma français (et du cinéma tout court). Une histoire qui ère au gré du vent. Rien n'est programmé, on se laisse porter par les aventures des deux amoureux et on reste sans voix face au génie de Godard, face à la relation si atypique des deux protagonistes. 4 étoiles plus que méritées.
Il est toujours difficile de visionner du Godard, mais il l'est encore plus pour Pierrot le fou, LE chef d'oeuvre de l’énigmatique réalisateur. Il peut ainsi s'avérer légitime de ne pas rentrer dans le film et par conséquent s'ennuyer ferme durant presque 2 heures. Personnellement les 15 premières minutes m'ont semblé longues tant je ne comprenais pas où l'oeuvre voulait m’emmener. Toutefois, une fois que j'ai compris le sens de l'histoire ici racontée, je suis entièrement rentré dedans et me suis laissé guider dans ce road movie totalement délirant. Godard explore et expose tout ce que peut être l'art. Jouant sur la musique, les sons, les couleurs, le cadrage, le tout accompagné de dialogues absolument savoureux le métrage peut s'avérer être un pur régal pour qui saura oublier le réel et se laisser prendre au jeu du metteur en scène, car le cinéma d'auteur, très personnel consiste avant tout à faire partager son ressenti des choses (dans le cas présent de l'art, de l'amour et de la vie) avec un spectateur. Ceux n'arrivant pas à trouver la bonne ouverture d'esprit qualifieront cette oeuvre de "nimporte quoi" et il est vrai que certaines rares scènes sont proches de l'ennui. De plus, le film parait quelque peu long sur la fin. Néanmoins il reste une sommité dans le cinéma surréaliste.