Le scénario est peut-être brillant sur papier et qui conviendrait certainement mieux à un roman, mais la mise en scène contient trop d'invraisemblances au point que les personnages se transforment tellement, comme par magie, que l'on ne les reconnait pas.
Je ne sais pas comment me sentir après ce film. Je vais commencer par le negatif: un scénario qui ma tenu en haleine, élevant mon anxiété toujours un peu plus. Je ne me sentais pas bien personnellement en l’écoutant. Il vous mets inconfortable en abordant des sujets difficiles et que dire de l’haine que vous inspire le personnage principal. Un individu psychopathe, jaloux, qui na plus rien a perdre selon lui. Certains points m’ont fâché aussi par leurs incohérences et leurs manques de réalisme. Les points étaient faciles à relier par exemple spoiler: laccident de Javier: il dément ce que Thomas a dit a sa femme et ce couple se chicane car sa femme l’accuse de mentir. Thomas aurait pu lui montrer que Javier avait appeler en montrant son telephone (on voit la difference entre un appel entrant ou sortant) et montrer le numero de la depanneuse, prouvant ainsi ses dires. Par contre, le message principal de ce long métrage est clairement véhiculé et c’est ce qui m’a fait l’apprécier. Le jeu des acteurs est incroyable et la photographie aussi. Alors voilà, je ne sais pas comment me sentir, je suis inconfortable.
Un film "malade". La première partie ne se contente pas d'être chiante mais si on n'a pas lu préalablement le synopsis, on patauge allègrement, il y a aussi cette histoire de voiture à laquelle on ne comprend rien. Le film introduit une sous-intrigue avec un spoiler: culottophile/pédophile/maitre chanteur qui ne sert pas à grand choses, d'autant que sa résolution est expéditive (direct dans l'ambulance) idem pour le chien dont on se contentera de constater qu'il est passé de vie à trépas . Le seconde partie est plus intéressante, variation sur le thème de l'incruste, garnie de facilité de scénarios (mais on est au cinéma que diable !). Il faut parler de l'interprétation de Javier Gutiérrez, impérial dans son rôle. Quant à ceux qui y ont vu des messages divers et contradictoires, ils me font doucement rigoler. Ce n'est qu'un exercice de style sur le comportement d'un psychopathe qui aurait pu être beaucoup mieux.