Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Fabrice R
27 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 19 avril 2021
Mal interprété, scénario a 2 sous faisant penser a un Apocalypse Now des Aures, farcis d'invraisemblances militaires operationels....bref passez votre chemin....
Un film âpre sur la guerre d’Algérie, celle qu’on appelait hypocritement « les évènements », qui adopte d’entrée une position originale mais brutale, sans position manichéenne, mais sans finesse non plus. Les bonnes intentions, le regard inhabituel et l’ambiance western sont hélas bien abimés par les maladresses : dans l’histoire, pleine de facilités de scénario, dans la direction des acteurs, souvent caricaturaux, dans la platitude de certaines scènes-chocs. Un film qui reste bon, mais qui aurait pu être ô combien meilleur !
une grande force et une mise en scène au niveau. des acteurs toujours justes et un scénario vraiment travaillé qui en font un vrai film de cinéma, à l'instar d'un Platoon pour cette guerre du Vietnam
A travers l image de plusieurs groupes qui se croisent Tous avance vers l avenir . D autres refusent de voir cet avenir où sont carrément absent. le chemin sera semé de trace qui restera longtemps .
un film dérangeant, des massacres gratuits qui s'enchainent . Une recherche très limitée sur la guerre d'Algérie Ici on ne s'embarrasse pas avec la réalité historique. Beaucoup d'invraisemblances et de personnages caricaturaux. On comprend bien dans ce film que le français est le méchant, par contre, j'y ai pas vu le massacres des harkis et des pieds noirs à Oran!
Ce film nous rappelle combien c’est difficile de se réconcilier avec l’Algerie.Trop de non dits des 2 cotés.Quant aux scènes de violence,elles se sont reproduites en ex-Yougoslavie,dans le Caucase... C’est à désespérer de l’homme.La bestialité n’a pas de patrie.
Bien que Abdel Raouf Dafri ait déclaré assez hypocritement dans une interview qu'il ne choisit pas son camp, sans doute pour des raisons relationnelles et commerciales, son film a le mérite de montrer sans fard les massacres abominables commis par l'armée française en Algérie et de faire comprendre que, s'ils se comportent aussi parfois de façon barbare, les combattants algériens luttaient à bon droit contre une oppression coloniale séculaire. Malheureusement, ce propos est gâché par un scénario qui comporte nombre d'invraisemblances et d'incohérences, et une mise en scène assez maladroite. Les comédiens ne sont pas non plus toujours à la hauteur. Si on ajoute des dialogues ampoulés et didactiques, comme cet officier transfuge passé du côté des Algériens qui cite Camus, on comprend que Dafri a raté son film. Avec un sujet aussi fort qui lui tenait à coeur, c'est évidemment dommage, mais n'est pas Coppola ou même Boisset qui veut.
un apocalypse now au rabais nul de A a Z un scenario et des incoherences et le comble pour finir la marseillaise chanté en arabe 0,5 etoile pour l'encre et le papier
La réalisation est soignée et chaque plan n’est pas anodin. On s’attache à tous les acteurs, malgré leur violence. Comme Lyna Khoudri, bouleversante dans son rôle d’une jeune Algérienne abandonnée par les deux camps ainsi que Johan Heldenbergh, juste, dans l’interprétation du colonel, traumatisé par l’horreur de la guerre.
Pourrait beaucoup mieux faire mais enfin c'est bien de montrer l'horreur, la violence et le déshonneur de cette guerre, des deux camps (ou plus !) de cette guerre... merci à de Gaulle d'avoir tranché le noeud gordien !
Soixante ans après, la Guerre d’Algérie reste toujours un sujet sensible peu traité en France. Étant à la fois d’origine algérienne et amoureux de la France, Abdel Raouf Dafri choisit d’affronter ce passé douloureux pour tourner son premier film en tant que réalisateur (après avoir été scénariste de films comme du diptyque Mesrine de Jean-François Richet et Un Prophète de Jacques Audiard). Ayant des attaches dans les deux camps, le cinéaste a l’intelligence de montrer toute l’horreur de la guerre sans réellement prendre parti. Raouf Dafri dédie ainsi son film au peuple algérien et aux appelés français qui n’avaient rien demandé. Il réussit aussispoiler: à retranscrire intelligemment l’histoire d’Apocalypse now de Francis Ford Coppola et par conséquent celle d’Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad au conflit franco-algérien et à montrer les atrocités qui ont été commises par chacun des côtés. Servi par d’excellents comédiens (dont Olivier Gourmet), Raouf Dafri livre une histoire très prenante possédant des personnages intelligemment écrits et non unidimensionnels et traitant avec recul les rapports politiques. Avec Qu’un sang impur…, Abdel Raouf Dafri réussit brillamment son passage à la mise en scène. Espérons qu’il puisse continuer dans cette voie avec cette qualité.
A l'instar du Vietnam pour les américains, la guerre d'Algérie marquera la France (et l'Algérie) pour longtemps encore. Ce premier film bénéficie d'une mise en scène carrée, d'images splendides et d'un casting au top. Les belges Johan Heldenbergh et Olivier Gourmet sont comme toujours formidables. Linh Dan Pham, Lyna Khoudri ou Pierre Lottin (à l'opposé de son personnage des Tuches) les accompagnent avantageusement. Sans doute quelques invraisemblances et approximation mais cela ne m'a pas gêné. Un film dur, âpre, sans concession, qui ne laisse pas indifférent. Une belle surprise.
Un film qui lorgne vers le cultissime Apocalyps Now sans parvenir à frôler ce chef-d'oeuvre. En effet, si la trame fait clairement référence à ce dernier, ni le scénario, ni le jeux des acteurs ne parviennent à intéresser le spectateur. On retrouve l'idée de l'officier chargé de retrouver un autre officier (du moins son corps) en territoire hostile. Une équipe est montée et l'on suit ses périples caricaturaux qui vont de scènes sans surprises aux confessions que se livrent ces bras cassés que la guerre a broyés. Le dénouement est lui aussi décevant avec un Olivier Gourmet qui surprend dans sa façon d'interpréter l'officier recherché, comme s'il avait voulu jouer en opposition à Marlon Brando, ratant son interprétation trop surjoué à mon goût alors que je connais la qualité de cet acteur que j'apprécie beaucoup par ailleurs. Non, n'est pas Coppola qui veut.