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gimliamideselfes
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2,5
Publiée le 3 octobre 2023
Bon... ok... il y a une recherche visuelle et je peux concevoir qu'on puisse trouver ça joli ou "original". Mais franchement ? C'est un film assourdissant, ne s'arrêtant jamais où tout va extrêmement vite, sauf lorsqu'il s'agit de faire un plan au ralenti bien racoleur où Spiderman "tombe" vers le haut (il y avait le même dans le premier film, donc là on le refait plein de fois parce que ça avait bien plu).
En fait ce qui m'agace dans le film c'est les personnages, ils n'ont pas de personnalité, leurs interactions sont inexistantes... C'est vraiment terrible. On est dans des archétypes. Miles Morales est un archétype de bon gars et il n'a rien de particulier... Il est profondément banal. C'est d'une tristesse accablante. Les conflits entre le père et sa fille, c'est vu et revu et le pire de tout c'est la romance entre spider-man et Gwen. Disons qu'à aucun moment on ne sait, on ne voit ou on ne sent qu'il se passe quelque chose entre eux. On nous le signifie bien, genre le mec il la dessine encore 1 an après dans son cahier alors qu'il l'a vu une fois (on appelle ça un Stalker et il faut demander au juge une mesure d'éloignement, c'est un malade).
Et en fait j'ai l'impression que le film c'est juste un truc pour les bandeurs de lore ou que sais-je... L'intrigue met une éternité à ce mettre en place mais on t'accable d'éléments à une vitesse folle pour te donner l'impression qu'il y a du rythme. C'est un film fatigant, il ne se passe strictement rien quasiment avant la fin (et bien sûr le film se conclut sur un cliffhanger bien chiant) et pourtant jamais il ne prend le temps de raconter proprement un truc, il faut sans arrêt tout cacher derrière des effets tape à l'oeil pour ados.
Quelle différence fondamentale entre ça et la vulgarité d'un Zack Snyder ? Ok c'est pas les mêmes références, mais il y a la même recherche de la coolitude qui est à vomir.
Bref c'est un film cool, pour gens cool, autrement dit quelque chose d'assez médiocre à destination des médiocres.
Comment on peut apprécier quelque chose qui avance aussi peu dans l'intrigue pour finalement te couper au moment où il se passe enfin un truc ? J'ai l'impression d'être pris pour un con.
En fait c'est je pense un film abrutissant comme on en fait rarement. Tu t'assoies devant ce truc, tu ne te poses aucune question, ça bouge, il y a des zoli images et voilà... le film est fini... t'es prêt à prendre ton billet pour la suite. Mais à par son style visuel (qui me laisse de marbre) il n'y a rien, pas une once d'émotion, pas un truc qui serait traité un peu différemment de d'habitude.
Bref c'est médiocre. Pas pire qu'autre chose, mais sans doute pas mieux.
Malgré la très bonne qualité de "Spider-Man : New Generation", je n'attendais pas vraiment cette suite, réalisée cette fois par Kemp Powers, Joaquim Dos Santos et Justin K. Thompson et sortie tout récemment. Effectivement, un peu lassé des Marvel et plus globalement des films de super-héros, je m'attendais à une suite assez faible ne faisant que surfer sur la nouvelle mode du multivers (qui ne touche d'ailleurs pas que le genre super-héroïque, comme nous l'a prouvé récemment "Everything Everywhere All at Once"). Mais j'avais bien tort car cette suite est tout simplement très bonne et redonne un sacré coup de peps à un genre de plus en plus en chute libre. Nous avons effectivement sous les yeux un film sacrément inventif, autant sur plan visuel que narratif. Nous retrouvons Miles Morales qui est cette fois catapulté dans le multivers où il retrouve son amie Gwen Stacy mais également de multiples versions de Spider-Man qui doivent cette fois combattre La Tache. Évidemment, un scénario comme celui-ci donne libre cours à tout un tas d'idées que le film exploite complètement. Idées que l'on aurait par exemple aimer voir dans "Doctor Strange in the Multiverse of Madness" ou dans "Spider-Man : No Way Home" mais ces films se sont malheureusement contentés du minimum syndical en faisant surtout du fan service. Mais bref, ici, nous avons donc tout un tas de versions de Spider-Man et surtout tout un tas d'univers que le film peut complètement exploité grace à l'animation ! Déjà que le premier film avait placé la barre assez haute visuellement parlant mais ici, le film va encore plus loin en exploitant tout un tas d'univers visuels différents, nous donnant enfin l'impression d'avoir littéralement du comics filmé sous les yeux ! De plus, spoiler: nous retrouvons également certains des personnages emblématiques des précédents "Spider-Man" ou encore du Sony's Spider-Man Universe mais le film ne tombe jamais dans le piège d'en faire trop ; ce sont au contraire des références assez discrètes . Mais le film ne se limite pas qu'à ses prouesses visuelles mais développe également un très bon scénario, loin d'être manichéen comme les films de super-héros nous ont habitués. Malgré tout, on ressent quelques longueurs (notamment avec des dialogues un peu clichés) et puis il faut avouer qu'il est relativement difficile de plonger dans le film tant tout démarre très vite. Je pense d'ailleurs qu'un second visionnage est nécessaire afin de profiter pleinement de l’œuvre. Car oui, à travers sa mise en scène innovante, son animation et ses différents styles de dessins, "Spider-Man : Across the Spider-Verse" n'est plus non seulement une œuvre cinématographique mais une œuvre d'art à part entière !
Je sors de la salle avec un mal de crâne. Le film est une démonstration technique de 2h20, et sur ce plan ci, c'est une parfaite réussite. J'ai trouvé l'animation belle et dynamique, chaque arrêt sur image semble avoir été pensé par un illustrateur et la diversité du multivers a permis aux artistes de différents horizons d'allier leurs forces pour créer une superbe d.a composite.
Mais à mon humble avis, c'est trop. L'ensemble me paraît suranimé, à un rythme effréné presque sans répit pendant toute la durée du film qui se permet pourtant des longueurs. Au début du film, on se prend une claque dès les premières minutes, mais cette claque étourdissante ne cesse jamais vraiment et me donne l'impression d'un clip de 2h30. Les scènes de climax et d'action auraient eu je pense beaucoup plus d'impact si elle ne s'étaient pas noyés dans un océan de surdecoupage et d'animations grandiloquentes.
J'ai l'impression que ce film avait l'ambition de surpasser techniquement le premier et donc de mettre les bouchées doubles sur les partis pris de mixed media, d'effets visuels en tout genres et de variété des univers. C'était ambitieux et réalisé avec succès mais, je crois, au détriment de la cohesion du film dans son ensemble.
Le film ne raconte rien pour moi qui mérite 5 étoiles ou le statut de chef d'œuvre. Il me donne une impression de gâchis et je l'oublierai aussi vite.
Vraiment excellent. Difficile de passer après le premier de la trilogie, mais le succès est quand même au rendez-vous. Hâte de voir la suite !!!!!!!!!!!!
Ce nouveau film Spider-Man vient pousser les limites établies du genre super-héroïque et de l'animation en général avec différents styles d'animation. Le tout est magnifique et épique (attention à bien s'accrocher il y a beaucoup d'information à la seconde).
Hors l'animation de très bonnes qualité, on est devant un film pas spécialement bien écrit et rythmé. Le concept du film tient difficilement la route et plusieurs fois celui-ci est tordu par le film pour avancer péniblement dans son récit. Niveau musique rien de remarquable, elle fait difficilement son boulot. La fin est presque une insultes au spectateur, et les différents spiderman sont tous plus ennuyeux les uns que les autres. Mention spéciale pour l'irresponsabilité de spiderwomen en Moto et Spider Papa qui sont ou vont devenir parents mais ne remettent jamais en cause leurs utilité et la dangerosité de leurs combats dans un monde où ils emmènent leurs enfants en mission alors qu'ils y a littéralement 680 autres spiderman pour faire le boulot. C'est pas ouf mais comme c'est joli certains fermeront volontiers les yeux pour manger leurs fange.
Magnifique esthétiquement, le scénar est suffisament solide pour captiver. Mais le film a un certaine longueur. Et je pense qu'il s'adresse beaucoup aux fans de spiderman et sa quantité de versions. Que les comics baignent depuis un moment dans le multivers, pourquoi pas ? mais au ciné sur l'espace de 2 ou 3 films est ce acceptable ?
Après le gros succès de "Spider-Man : New Generation", une suite a forcément été mis en chantier. Et à mon plus grand bonheur, ayant beaucoup apprécié le premier volet, ce sont bien deux suites qui verront le jour pour compléter cette histoire. Voici donc la première de celles-ci avec ce "Spider-Man : Across The Spider-Verse". Reprenant le ton et l'esthétique du premier film, cet opus vient en rajouter une couche, pour proposer un résultat encore plus puissant et encore plus percutant. L'esthétique est forcément reprise du précédent volet et l'animation fonctionne donc toujours. Elle est encore très colorée et dénote beaucoup de l'animation actuelle. Malgré tout, il faut noter que celui-ci va encore plus loin que son prédécesseur dans ces délires. C'est parfois même à la limite de l'épileptique, tant le tout regorge de détails, de différentes lumières et d'une caméra extrêmement libre et mobile. Il est clair qu'il faudra plusieurs visionnages pour pouvoir apprécier tout le travail à ce niveau-là, car je suis sûr qu'il est impossible de repérer tous les détails sans mettre l'image sur pause. 5 ans après, le film va donc encore plus loin à ce niveau, mais pas seulement ! Au niveau de l'histoire, le long-métrage est encore plus ambitieux, avec des enjeux dépassants largement ceux du précédent volet. Le concept du multivers est utilisé de manière vraiment intéressante, bien loin de ce que l'on avait pu voir en version live. Chaque référence semble maîtrisée, car rien ne vient interférer avec l'histoire de base, tout est cohérent et n'est que du détail. Il n'est pas obligatoire de saisir toutes les subtilités de celles-ci pour les comprendre, elles s'intègrent parfaitement à l'histoire, et c'est tant mieux. Cela permet donc au scénario de se développer sans avoir ce fameux cahier des charges de devoir plaire absolument aux fans. Donc même si la communication du film a été faite autour de ce multivers, le long-métrage réussi parfaitement à reprendre les thématiques et le ton plus sérieux que le précédent projet avait instauré. On aura des sujets toujours aussi durs, comme la mort en tant que sujet le plus grave, et la vie d'un super-héros comme fil rouge global de l'histoire. Le film tourne énormément autour de cela, sur le fait de vivre une vie de héros, tout en continuant sa vie personnelle. Cela est illustré via deux points de vue, à savoir celui de Gwen et celui de Miles, tous deux en conflit avec leurs parents. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé cette approche, Gwen devenant un personnage bien plus important que lors du film précédent. Elle prend en épaisseur et se présente même comme le deuxième personnage principal du long-métrage à certains moments. Certaines de ces questions auront donc des réponses, d'autres devront être encore exploité lors de la troisième partie. Un parti-pris qui a clairement ses qualités et ses défauts. Cela permet non seulement de développer une histoire vraiment longue, chose qui aurait été impossible dans un seul et même film. Ainsi que de prendre vraiment son temps pour exploiter un maximum de cet univers. Mais à l'inverse, cela va quand même bloquer le film en tant que "préparation pour le troisième volet", la conclusion étant un peu frustrante dans ce sens. On termine l'œuvre en pleine action, et cela sera sûrement dur à vivre pour certains spectateurs. Mais au moins, cela donne vraiment envie de voir la suite ! Donc même si le film n'évite pas quelques longueurs, je vous recommande fortement ce second volet. C'est particulièrement bien maîtrisé et c'est une suite vraiment impressionnante. J'ai hâte de voir ce que donnera le troisième épisode ! Pour conclure, un film totalement maîtrisé.
du grand cinéma d'animation. Le film qui prouve que l'animation est bien plus que des films pour gosses. voice acting (en vo) au top, toute la blagues marchent, l'animation change constamment de style tout en restant cohérent, que sa sois dans l'esthétique ou les personnages tout colle. l'histoire est construite à la perfection et les personnages sont tous intéressant à leur propre manière. avec un fin parfaite pour installer une suite, tout est à prendre et rien est à jeter.
le film est peut-être pas au niveau du premier mais reste incroyable, plus sérieux et mature. le film et également des visuels incroyable, surtout l'univers de Gwen Stacy. un super film que je recommande beaucoup !!!!
Après le succès surprise du premier opus, Miles Morales et Gwen Stacy faisaient enfin leurs retours sur grand écran pour Spider-Man : Across the Spider-Verse. J'ai longtemps regretté d'être passé à côté du visionnage en salles du premier volet tant ce fut une claque visuelle et une mine d'or d'idées lumineuses en terme de mise en scène. Près de cinq ans plus tard, voilà l'occasion de me rattraper ! On retrouve dans ce second film tous ce qui faisait l'essence du précédent à savoir une esthétique visuelle qui tabasse 95% des films d'animation récents. Cette patte graphique très inspirée des comics est encore une fois assumée et agréable tout en apportant des designs originaux à ce second opus comme celui de La Tâche qui fait un excellent antagoniste ou celui du spoiler: Vautour italien qui nous ramène inéluctablement à une esthétique picturale venue tout droit de peinture du XVIème siècle. Spider-Man : Across The Spider-Verse voit le multivers comme une opportunité à la pluralité des styles graphiques. On a même le droit à spoiler: des prises en live-action avec entre autres ce caméo de Donald Glover qui est assez drôle. De plus, ce sont les décors, bâtis de manière à traduire les états mentaux des personnages, qui font la force de cette saga. Je garde en mémoire les dialogues entre Gwen et son père avec ces champs contrechamps qui se transforment discrètement à chaque plan. Quand Gwen spoiler: parle de ce qu'elle ressent à son père, on a le droit à un décorspoiler: bleuté absolument sublime où les murs pleurent littéralement. Au-delà de la proposition graphique, les personnages disposent tous de conflits internes difficiles à gérer : Miles doute de son choix de devenir un héros au détriment de sa vie étudiante, Gwen est tiraillée spoiler: entre ses émotions et sa mission sacrée, les parents de Miles se demandent ce qu'ils spoiler: ont raté dans l'éducation de leur fils ... Ces tiraillements dont les protagonistes sont victimes permet en tant que spectateur de nous identifier que nous soyons parent, jeune adulte, adolescent ou enfant qui vient simplement voir un film d'animation. Pour rester sur les personnages, le Spider-Punk qui remplace au pied levé le Peter Parker d'Into the Spider-Verse comme ressort comique est mon gros coup de coeur. Sa comparaison entre spoiler: le capitalisme et le canva causé par Miles ainsi que sa réplique spoiler: face à l'enfant de Peter (Tu ch*** sur le système, j'apprécie ça) sont hilarantes. Toujours sur l'aspect humoristique, le traitement des références à la licence Spider-Man marchent bien avec notamment spoiler: la brève séquence chez le psychologue. Certains pourront reprocher au long-métrage une orgie de héros, mais je trouve que ça correspond à l'atmosphère très coloré et au montage haché du film. Par ailleurs, on ne se contente pas de rester à la surface des univers comme on pouvait avoir dans Doctor Strange in The Multivers of Madness. Spider-Man : Across the Spider-Verse nous propose un véritable périple multiversel, une confrontation des cultures d'un point du vue visuel ou auditif que ce soit dans le QG des Spider-Heroes ou à spoiler: Mumbattan , lieu absolument saisissant. Quand on voit que les aventures animées de Miles Morales sont de telles bijoux, on se demande vraiment comment les retrouvailles entre les trois Spider-Men en live-action ont pu être si mal mises en scène. Enfin bref, j'ai hâte de découvrir spoiler: des prises en live-action avec entre autres ce caméo de Donald Glover0 et les personnages qui y séjournent. Rendez-vous en mars 2024 !
Il y a des films qu’on a presque honte de ne pas apprécier ou, en tout cas, pas autant que la majorité du public et de la critique professionnelle. Cette suite du génial « Spider-Man, New Generation », qui rebattait les cartes du cinéma d’animation avec brio, sincérité et humilité et une fidélité incroyable aux comics, en fait assurément partie. A l’instar du multi-primé aux Oscars - et un peu partout ailleurs - « Everything, Everywhere, All At Aonce » - qu’on avait copieusement détesté sans pour autant nier son originalité, son inventivité et son jeu d’acteurs. Mais aussi, et de manière encore plus symptomatique, « Top Gun, Maverick », qu’on avait tout gentiment apprécié comme un bon divertissement mais pas au point d’en faire un pataquès comme un peu partout. C’est de nouveau le cas ici. Et c’est exactement le même problème que le film oscarisé des Daniel qui parle aussi de multivers. En investissant ce domaine très à la mode de la science-fiction, propice à toutes les folies (maîtrisées ou non), appelé le spiderverse ici, les réalisateurs nous perdent par excès.
En effet, tout va trop vite, du montage à l’histoire en passant par le nombre de personnages qu’on a à peine le temps de cerner. « Spider-Man, accross the Spiderverse » pêche par excès, notamment via son rythme épileptique et éreintant. Et comme le film des Daniel, il dure plus de deux heures et quinze minutes, ce qui fatiguera les moins téméraires à suivre ce type de cadence cinématographique. Un groupe dans lequel on se positionne clairement. Et c’est dommage tant le film recèle d’idées narratives et visuelles à la minute. Mais tempo et montage confondent ici vitesse et précipitation et le grand huit finit par nous perdre et lasser. On en prend tellement plein la vue et l’intrigue allant tellement à la vitesse de la lumière qu’on a l’impression de louper des choses et que cela frôle la limite du digeste à regarder. Il n'y a qu’à voir cette fin qui n’en finit plus de finir et loupe conséquemment son cliffangher final. Le trop-plein par lassitude en somme.
Si on enlève cette tare qui gâche un peu la fête d’une suite qu’on attendait avec une grande impatience et qui nous déçoit donc un peu, « Spider-Man, accross the Spiderverse » reste tout de même une sacrée claque technique au niveau de l’animation, de la forme et du visuel. On a carrément l’impression jouissive et jamais vue (hormis dans son prédécesseur) de voir un comics prendre réellement forme par le prisme du septième art. L’animation ici est clairement révolutionnaire et on voit que les créateurs ont pris leur temps après le premier pour nous livrer quelque chose d’inédit et de renversant dans tous les sens du terme. L’Oscar du meilleur film d’animation est déjà dans leur poche!
Les couleurs, les textures, les variations, les reliefs ou encore l’animation en elle-même sont transcendantales et impressionnantes. On ne va pas donner d’exemple. En fait, allez si, quand même : la poursuite de tous les Spider-Man après Miles Morales est dantesque. Tout comme les séquences dans Mumbattan. Bref, rien que pour cela, il faut aller le voir mais dommage que la forme soit entachée quelque peu par ce rythme frénétique à tous niveaux. La deuxième partie rattrapera cela, on l’espère, car on sort de là salle un peu sonné, conscient d’avoir vu quelque chose de magistral niveau animation mais qui nous a complètement perdu en cours de route à plusieurs reprises. Encore une fois comme « Everything, Everywhere, All at Once ». Une coincidence au final pas si improbable que ca!
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Certains films demandent une attention de chaque instant. Spider-Man : Across the Spider-Verse est de ceux-là ! En effet, le film de Kemp Powers, Joaquim Dos Santos et Justin K. Thompson possède un rythme tellement frénétique qu’il est facilement possible de décrocher à un moment ou à un autre et de le trouver parfois dur à suivre d’autant plus si on ne se rappelle plus bien de Spider-Man : New Generation ou si on ne connait pas particulièrement l’univers de l’Homme-araignée. Il faut vraiment s’accrocher pour tout suivre mais le scénario arrive malgré tout à nous retrouver pour nous offrir une fin qui tient réellement en haleine et donne envie de voir le troisième volet et il est difficile de nier la maestria visuelle offerte par le film, le travail impressionnant de montage, la qualité exceptionnelle du graphisme et l’imagination constante dont il fait preuve. Ainsi, même s’il n’est pas obligatoirement toujours aisé à comprendre à la première vision (il semble assez évident que le plaisir soit plus grand lors des revisionnages), Spider-Man : Across the Spider-verse est une œuvre visuellement impressionnante qui devrait plaire aux aficionados de comics et les faire trépigner d’impatience en attendant Spider-Man : Beyond The Spider-Verse.