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Regine C.C
38 abonnés
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4,0
Publiée le 26 septembre 2021
"Je ne me sens vivant seulement quand je grimpe" dit le personnage principal. Ce film montre l'addiction qu'il peut y avoir avoir à défier la montagne. Comme une drogue l'alpinisme aboutit à l'éveil de tous les sens, la vue , le toucher, la position de son corps, l'évaluation des distances, une vigilance extrême, sinon ce sport peut être rapidement fatal. Il y a également une dimension mystique avec la pureté de l'air, la blancheur immaculée de la neige s'opposant a la grisaille des villes. On se rapproche des Dieux. Et donc en effet une addiction qui peut conduire jusqu'à la mort.
A Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l'on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l’histoire de l’alpinisme. Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l’Everest, le 8 juin 1924 ?
C’est Patrick Imbert qui a adapté le manga de Jirô Taniguchi, lui-même inspiré du roman de l’écrivain japonais Baku Yumemakura. Le Français a écrit le scénario avec Magali Pouzol et Jean-Charles Ostorero.
Même si je ne suis pas enthousiaste que beaucoup de critiques, je trouve tout de même que c’est un très bon film d’animation
Premièrement, c’est d’un point de vue esthétique que Le Sommet des Dieux impressionne. Il y a une finesse mais surtout une élégance du trait. Ce film d’animation est un véritable spectacle pour les yeux. On y retrouve l’identité visuelle du manga avec un peu moins de détails. Cependant, c’est largement compensé par une animation impeccable. Il est appréciable que la réalisation Française ait réussi à mixer en quelque sorte le style occidental et nippon en prenant des éléments complémentaires chez chacun.
Les parties les plus excitantes vont être celles de l’alpinisme. On est là sur le cœur du sujet. Il est donc appréciable que ça en soit aussi le point fort. La retranscription des sensations de la grimpe est parfaite. On vit ces conditions difficiles et les prises de risque de ces hommes défiant le montage. J’ai adoré cette intensité sur ces passages. Surtout qu’elle est sublimée par une belle bande originale.
Cependant, malheureusement j’ai été moins captivé par le développement de l’histoire. Entre deux grimpettes, la baisse de tension est notable. Le problème va venir de la construction. On aura l'histoire du journaliste cherchant l’alpiniste, et celle-ci nous renverra régulièrement sur le parcours de ce dernier. Un changement récurrent que je n’ai pas apprécié. En effet, cela va avoir tendance à casser le rythme. De plus, je n’ai pas trouvé l’enquête journalistique très intéressante. L’histoire de Habu Joji l’est largement plus.
C’est un peu à l’image des protagonistes. Fukamachi va paraître fade à côté du tonus et de la rage de vaincre d'Habu Joji. Dans la globalité, les personnages ne sont pas forcément explorés psychologiquement, le choix ayant été fait de se consacrer sur la quête aux airs épiques. On a tout de même un beau volet philosophique sur la beauté que sont l’alpinisme et son âme spirituelle.
Film d'animation français tiré d'un manga du début des années 2000, "Le sommet des dieux" va nous plonger dans l'univers de l'alpinisme en général et dans cette course effrénée vers les records (altitude, vitesse, avec ou sans assistance respiratoire...) que se livre des dizaines de grimpeurs dans le monde depuis des décennies. Nous allons suivre plus particulièrement les investigations d'un journaliste japonais en quête d'un vieil appareil photo pouvant fournir la preuve que le premier alpiniste à avoir gravi le mythique Everest ne serait pas celui que l'on croit... Intéressant et plutôt bien réalisé, cette aventure montagnarde vaut globalement le détour visuellement, même si on ne ressort pas totalement exalté ni vraiment transporté. Un divertissement sympathique qui pourra plaire à tous les publics, mais qui ne restera pas non plus dans les mémoires bien longtemps. Honorable. Site CINEMADOURG.free.fr
Voir les paysages magnifiques des grandes Jorasses, de l'Annapurna, et "le sommet des dieux" le mont Everest en dessin animé, c'est vraiment un grand spectacle sur grand écran, le rendu est tout simplement époustouflant de réalisme et de beauté...l'histoire est captivante, les personnages sont bien jouer et un suspens est drainé tout le long du film...un hymne au courage de ces aventuriers de l'alpinisme...Présenté à Cannes qui malheureusement n'a pas trouvé sont publique (on était 3 dans la salle à 19h) injuste pour un si beau film. A Découvrir avant qu'il ne soit trop tard.
Une aventure d'alpinisme aux images simples et sublimes: pourquoi donner sa vie pour grimper, et risquer de la perdre? "Le sommet de dieux" développe tout au long du film une réponse qui prend son sens dans les derniers instants. Les irrégularités de rythme, notamment dans la dernière partie, sont facilement pardonnables à une œuvre aussi calme et esthétique. On se détend et on respire. Et ça fait du bien.
J'avais lu les 5 mangas du Sommet des dieux il y a 4 ans. En comparaison le manga est plus approfondi et le caractère du "hero" principale plus sombre, dur et alerte. Pour le film je trouve que la musique et les détails du dessin apporte autant et donne plus de profondeur et de solitude aux deux personnages principaux. Les Japonnais ont beaucoup de respect envers les animations Française et les Français des fasciné de cette cultures Nihon (Japonaise) qui fait de nous les plus grand lecteur de mangas au monde après le Nihon. cette fascination et ce respect réciproque nous apporte parfois ce genre de bijou qui touche notre sensibilité et surtout pour celui-ci lorsque des personnes comme moi aime s'isoler sur les sommets, ce qu'il se passe la haut est inexplicable, un aimant vers les cimes, un aimant vers les sommets des dieux.
Un magnifique film d'animation ! L'impression de voir des photos, notamment lors des vues larges de la montagne. Magnifique bande son également. Film intense et sensible.
LE SOMMET DES DIEUX (2021): En 1953, Sir Edmund Hillary, alpiniste néo-zélandais, accompagné de son sherpa Tensing Norgay, seront les premiers hommes à atteindre le sommet de l'Everest, toit du monde de 8848 mètres. Bien avant eux, d'autres alpinistes auront tenté leur chance. Tous seront descendus sans avoir réussi, ou ne seront jamais revenus. Le journaliste photographe Fukamachi sera intrigué par un appareil photo datant de 1920 retrouvé sur les hauteurs de cette montagne. Un objet ayant appartenu à un alpiniste disparu dans ces années là et qui s'était lui aussi lancé dans cette conquête enivrante. Fukamachi se posera cette question: Sir Edmund Hillary, est-il vraiment le premier homme à avoir conquis ce fameux sommet? Le journaliste mènera l'enquête. Ce film d'animation nous plongera directement dans la passion de la montagne. Une montagne bien vivante par un climat constamment changeant. Un sommet qui attirera comme un aimant Habu, un alpiniste chevronné et mystérieux. Ce dessin animé se regardera comme un vrai film. Un travaille sur les personnalités tellement abouti que l'on oubliera le tracé des dessins (des acteurs en chaire et en os n'auraient pas mieux joué). Des paysages d'une grande beauté, identiques à des photos dessinées. Un scénario construit sur les lois de la montagne qui n'omettra pas de nous communiquer l'enthousiasme de ces grimpeurs de l'extrême. Un film d'animation adulte où l'on s'aventurera dans des espaces dangereux et vertigineux. Un paradis blanc sur Terre qui devrait plaire à tous les amoureux du dessin et de la montagne.
Mitigé sur la qualitée du film : D'un côté, on a une retranscription de la narration relativement bonne, ainsi qu'une bonne retranscription des émotions véhiculées par le titre, montrant que même dans les situations les plus humaines et réalistes, on peut reseentir des émotions forte, notamment la peur. Mais d'un autre côté, on a une direction artistique juste mauvaise qu'on retrouve dans d'autres productions françaises comme la série Lastman par exemple, avec un problème de cohérence entre les différents plans sur l'image entre les personnage/objets et le décors ; quand ça commence à se répêter, ce n'est plus une volonté artistique particulière mais un problème de réalisation ou un compromis entre les animateurs et le producteur, je ne vois que ça. Ça avait déjà été soulevé dans le premier trailer, mais c’est en regardant le film que l’on s’en attriste. Malgré les qualités du jeu des comédiens de doublages, de la réalisation des plans biens trouvés et bien fidèle au manga, je ne peut pas mettre une quatrième étoile a cause d’un défaut de DA pareil, faut que ça s’arrête.
Réussite totale. Amateur du manga, j'avais beaucoup d'attente pour cette adaptation et ces attentes ont été dépassées. L'animation est bluffante de qualité, mention spéciale au décors qui pourraient aisément passer pour des photos tant ils sont de qualité. La musique et le sound design viennent ajouter une réelle dimension au milieu montagnard. L'intrigue de l’œuvre originale est adapté intelligemment au format d'un long métrage, et parvient en 90 minutes a retranscrire la fresque d'aventure du manga. Ce film mérite largement d’être vu.
Un superbe film, les décors et l'animation sont magnifiques. Taniguchi serait fier de voir une adaptation si bien réussie. Il faut aller le voir très vite dans les salles de cinéma!
Superbe adaptation mais avant tout super film, animation ou pas. C est beau à couper le souffle mais aussi plein d émotion et les scènes d actions sont intenses !!!
Un reporter japonais recherche un alpiniste japonais disparu pour éclaircir un mystère dans l'histoire de cette discipline: l'animation est belle, les scènes d'ascension prenantes mais la relation entre ses deux personnages et la fin ne m'ont pas ému énormément.