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    Le Sommet des Dieux
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    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    270 abonnés 1 644 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2021
    C’est l’adaptation du manga éponyme de Taniguchi et Yumemakura, manga-fleuve ici intelligemment élagué et joliment animé. Sur le fond, on trouve un mélange très prenant d’enquêtes (deux menées en parallèle, qui se rejoignent), d’actions parfois bien chargées en adrénaline, de drames et de méditations aux accents existentiels (sur le besoin humain, irrépressible et obsessionnel, de se dépasser, d’aller toujours plus haut). La narration est simple et intense. Côté dessin, et plus précisément côté personnages, le réalisateur Patrick Imbert a gardé une certaine épure propre au style de Taniguchi, en l’amenant vers une ligne claire plus européenne. C’est réussi. Mais ce sont surtout les paysages montagneux qui marquent par leur beauté réaliste. Et côté animation, c’est d’une fluidité remarquable qui concourt, avec un travail du son tout aussi remarquable, à la qualité immersive du film. L’ensemble est humainement et esthétiquement fort. Sans esbroufe.
    Audrey L
    Audrey L

    642 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2021
    Le Sommet des dieux nous a donné le vertige, nous a souvent fait retenir notre souffle pour savoir si la corde allait lâcher ou non, et nous en a mis plein les yeux et les oreilles. Les dessins des montagnes sont magiques, la musique est tantôt tonique (pour ajouter du suspens lors des montées) tantôt onirique (lors des paysages incroyables), et ce que l'on a adoré, c'est la bande-son des bruitages. Dans un film qui parle finalement très peu, la musique a su laisser les bruits dialoguer avec nous, nous faire sentir l'ascension tendue sans besoin d'aucun mot, mais plutôt en mettant l'accent sur les cliquetis des mousquetons, sur les froissements de la neige sous les pas des alpinistes, sur les craquements sourds de la montagne... Ici, un petit bruit vaut mieux qu'un long discours. Cette adaptation du manga de Jiro Taniguchi (étant lui-même une adaptation du roman de Baku Yumemakura) par Patrick Imbert ne déforme en rien la puissance de la saga (on a même envie d'en savoir plus en allant faire un tour chez le libraire...), mais sait utiliser les courtes 1h30 à sa disposition pour en faire un concentré efficace. On pensait dans un premier temps que l'on allait avoir un film d'enquête qui retrace le parcours des deux alpinistes Mallory et Irvine (partis escalader l'Everest en 1924 et disparus depuis) grâce à l'appareil photo, on a donc été déstabilisé par le choix de montrer plutôt une tout autre ascension (celle que veut réaliser le découvreur de l'appareil photo), et lorsqu'on pensait que le mystère serait résolu dans la dernière minute, le générique de fin démarre, nous laissant sans réponse. En faisant un saut sur Internet dès la sortie de la séance (on veut vraiment savoir), on a mieux compris : toute cette partie de l'intrigue est pure invention, puisque l'appareil photo n'a en réalité jamais été retrouvé avec le corps de Mallory. Il était donc logique que le film ne veuille pas se risquer à donner son avis sur un mystère encore irrésolu, mais on pense qu'un petit message à la fin pour nous l'expliquer (et éviter cette recherche Internet quasi-obligatoire dès la sortie) aurait été bien agréable. Mais comment en vouloir à une œuvre aussi belle, aussi soignée, aussi prenante de A à Z (on s'est rappelé de nos vertiges dans Everest et Cliffhanger), aussi aboutie sur tous les tableaux ? Rien que la bande-son nous a convaincu de la grande intelligence de l’œuvre, une très belle surprise.
    Chris58640
    Chris58640

    214 abonnés 759 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2021
    Le réalisateur français Patrick Imbert propose avec « Le Sommet des Dieux » l’adaptation du manga éponyme, sous forme de film d’animation. Et voilà un long métrage de 90 minutes qui nous plonge immédiatement dans le monde très particulier et très fermé de l’alpinisme de très haute montagne. Sur la forme, on peut dire que le film est très soigné, très réussi : le dessin est très beau et les séquences en montagne sont aussi belles et spectaculaires qu’on pouvait l’espérer. Le film dure 1h30, il est accompagné d’une musique bien choisie et efficace et on remarque vite le soin particulier apporté au son. Spécialement dans les scènes d’escalades, qui sont évidemment légions dans le film, le son est très travaillé : le vent, la montagne qui craque, les avalanches et les chutes de pierres, les piolets qui s’enfoncent dans la roche, tout sonne fort et clair aux oreilles des spectateurs. Donc le film est beau à l’œil et beau à l’oreille. Les personnages parlent en français (c’est un film français donc pas de sous-titre) et ce ne sont pas des acteurs connus qui sont au casting voix, mais probablement des habitués du doublage : Lazare Herson-Macarel et Eric Herson-macarel pour ne parler que des deux personnages principaux. Ca ne vous dit rien ? Moi non plus mais je trouve leur travail très propre. On peut discuter longtemps su parti-pris qui a été choisi, celui de ne pas faire parler japonais des personnages japonais. Personnellement ça ne m’aurais pas posé un problème mais ce n’est pas le choix de Patrick Ibert, dont acte…Les personnages ont-ils crédibles, les scènes d’escalade aussi, les faits sont-ils avérés ou pure invention ? Je ne sais pas mais au fond, ce n’est pas le plus important. Le scénario oscille, dans la première moitié du film entre deux époques. Il y a le présent, où Fukamachi cherche l’alpiniste disparu, et le passé récent, qui raconte la jeunesse de Habu Jôji et surtout les raisons qui lui ont fait tout abandonner subitement. Cette partie là est bien sur la plus intéressante : elle met en scène un personnage pétri de qualité (courage, audace, détermination, rigueur) mais aussi de terribles défauts (égoïsme, orgueil, individualisme). Ce qui pousse Habu Jôji à aller toujours plus haut, toujours plus seul, toujours plus vite est difficilement compréhensible pour le néophyte. Patrick Imbert tente de nous faire mettre le doigt dessus, avec une certaine réussite je dois dire : dépassement de soi, amour de l’effort, de la montagne, envie de tromper la mort aussi. Le parcourt de Habu Jôji est parsemée de drames spoiler: (dont le premier, absolument terrible et malheureusement très prévisible pour le spectateur) et d’accident (le passage dans les Alpes, sur les Grandes Jorasses, est particulièrement réussi)
    . Et puis, dans sa dernière moitié les deux personnages se rencontrent enfin pour une dernière partie épique sur les pentes de l’Everest. Le sommet du monde est presque un personnage à part entière, le cercueil des alpinistes Mallory et Irvine, de dizaines d’alpinistes après eux, et peut-être le leur aussi. On croit que le suspens réside de savoir ce qu’il y a sur la pellicule, de savoir si les deux britanniques sont parvenus au sommet en 1924, 25 ans avant la date officielle (1953). Mais en réalité, cet appareil photo est un leurre : l’intérêt du film n’est pas du tout là. L’intérêt du film, son sujet au fond, c’est de tenter de comprendre ce qui pousse ces hommes et ces femmes (encore que là elles sont singulièrement absente du propos) à grimper toujours plus haut, toujours par les voies les plus difficiles, en été ou en hiver, avec ou sans oxygène, en solo ou en groupe. Le personnage de Habu Jôji est emblématique de ces gens qui regardent toujours là haut, qui escaladent comme si leur vie en dépendait. C’est d‘ailleurs ce que Patrick Imbert dessine dans son long-métrage : leur vie en dépend, rien d’autre ne compte. Ce petit monde de la très haute montagne se connait, se côtoie, ils sont rivaux et compagnons de souffrance en même temps, parfois se détestent mais se sauvent la vie, parfois s’aiment mais se sacrifient. Tout le reste, au niveau du sol, n’existe que pour grimper. Au travers du personnage de Habu Jôji, c’est le monde de la très haute montagne qui est mis en valeur par « Le Sommet des Dieux ». Le film rend hommage à leurs exploits anonymes, à leur obsession et leur souffrance : escalader non pas pour la gloire ou pour l’Histoire, mais pour l’amour du geste, presque un art. A leur image, le film de Patrick Imbert est une belle réussite, aussi beau que passionnant, aussi enchanteur que terrifiant.
    Didier C.
    Didier C.

    18 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2021
    Ici tout est vertigineux : les péripéties, les paysages comme les questionnements existentiels. D'une très grande beauté.
    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 709 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2021
    Ça faisait un moment que je n'avais pas vu un vrai film d'animation. Comme souvent, ils sony hyper surcôtés mais bon c'est le jeu. La bande annonce m'avait bien donné envie et au final c'est correct sans être exceptionnel. Alors oui, esthétiquement c'est très réussi, y a pas de débat. Le message du film est sympa également mais après ? Pas grand chose à se mettre sous la dent. On s'ennuie assez fermement, c'est répétitif et si vous n'êtes pas fan d'alpinisme, vous allez vite décrocher. Avertissement aux parents qui veulent y emmener leurs enfants, je vous le déconseille. Il y en avaient à ma séance mais ce n'est pas vraiment adapté à ce jeune public. Pour résumé, mi figue mi raisin. 11/20.
    KOLIO
    KOLIO

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    Des images de toute beauté, une réalisation remarquable, des personnages en profondeur... un formidable moment de cinéma d'animation. Vu avec mon fils de 12 ans qui n'avait pas connaissance du sujet et qui l'a trouvé très bien et étonné ... car certains passages ne font pas dans la dentelle...
    xilua
    xilua

    2 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2021
    Vertigineux, embarqué par la beauté fascinante des sommets et l'engagement définitif des alpinistes. A voir et pour les inconditionnels à lire en manga.
    BigT
    BigT

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2021
    Quel plaisir de voir un film d'animation français si bien réussi ! Patrick Imbert et son équipe signent ici une magnifique adaptation en couleur du manga d'origine (en noir et blanc je crois). Les dessins et surtout ceux de paysages sont à couper le souffle. La musique est judicieusement discrète, sans grandiloquence et qui souligne efficacement la solitude face à l'immensité gelée de la montagne. Ajoutez à cela de belles réflexions sur le sens de la vie de ces hommes et sii l'on peut reprocher au film d'être trop court, cela n'empêche de vivre un grand moment de cinéma.
    Un film à voir donc
    Laurent Peiser
    Laurent Peiser

    22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    un très grand manga français ! une immense démonstration de la maîtrise du genre. des images magnifiques, une animation parfaitement maîtrisée et une adaptation finalement très fidèle à l'esprit du livre. RESPECT
    Domnique T
    Domnique T

    67 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2021
    Le graphisme est tellement réaliste que l'on oublie vite que l'on regarde un dessin animé ! L'ambiance d’alpinisme des années 80 et 90 est terriblement bien retranscrite. L’histoire (vraie) du secret de Mallory cède la place à la trajectoire personnelle d’un « fou de la grimpe » japonais. L’ascension, même si elle peu crédible dans les détails, restitue très bien les peurs et les angoisses… Avec un scenario un peu plus « épais », cela aurait frisé la perfection !
    Dd2
    Dd2

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2021
    Si l'on met 5 étoiles selon le site, c'est que l'on trouve que le film un est "chef d'œuvre". Alors oui. Patrick Imbert nous offre un chef d'œuvre pour deux raisons essentielles. D’une part, il s'agit d'un film captivant qui magnifie des km2 de blanc. D’autre part, il a réalisé une œuvre d’art. Patrick Imbert - et tous ceux qui ont participé à ce film - sont des artistes.

    Le moment de la tempête est absolument troublant, il capte vos sens et vos émotions. Vous vous confondez pendant quelques instants avec les éléments d’une nature terrifiante et fascinante. Vous vivez une expérience unique. Ce n’est pas un film que pour les yeux, c’est un film pour tout le corps.
    M_wombat
    M_wombat

    20 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2021
    Un graphisme fabuleux avec des images de montagnes magnifiques. Une belle adaptation d'un manga par des français sur le sens de l'effort....
    Leandre H
    Leandre H

    8 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2021
    Ce film semble traversé de part en part par un souffle haletant, un rythme tout en tension qui constitue sa plus grande force. Le montage et les mouvements (numériques) de caméra sont extrêmement bien ficelés, et marquent bien le contraste entre la tranquillité et le confort de la vie "au sol'; et l'instabilité, le défi de la grimpe. La composition en témoigne : des plans larges et fluides révèlent souvent un décor somptueux tout en longueur, ou tout en verticalité; et au contraire des inserts rapprochés nous surprennent dans l'urgence des dangers. La musique originale d'Amine Bouhafa, en phase avec la narration, est exceptionnelle. Je regrette tout de même un manque de crédibilité quand au personnage de Fukamachi : alors que rien dans le film ne laisse supposer qu'il ai un jour fait une ascension, cela n'est pas gênant pour qu'il fasse un bon bout du chemin vers l'Everest, sans grande difficulté technique !

    Le réalisme est cependant poussé à l'extrême dans ce film d'animation : les visages sont fidèles aux caractéristiques ethniques des népalais, japonais, etc et on s'éloigne de la représentation formatée du manga original. Les décors, au contraire des personnages, ne sont pas cernés d'un contour noir, et prennent l'allure de fresques colorées rappelant celles dont Rémi Chayé a le secret (Calamity, Tout en Haut du Monde) : ça fait respirer l'image . La nature est magistrale, dans ce camaïeu de blanc et de bleu : face à l'immensité des montagnes de roche et de glace, l'homme devient minuscule. La ville, elle, se veut aux antipodes : bruyante, multicolore, géométrique. Des montagnes de fer et de béton le dominent ici également.

    Ainsi l'ascension de la montagne devient la révolte de l'alpiniste contre sa propre insignifiance. C'est l'anihilation du "moi", pour tendre vers l’absolu des sommets de la nature. Le film en rend compte avec finesse : peu de mot sont nécessaires, et l'image parle d'elle-même. Les grimpeurs sont souvent des solitaires de toute manière : pas de grand déballage d'émotions ici, seulement l'obsession d'y arriver. Là réside une poésie qui ne dit pas son nom. spoiler: Comme l'écrira Habu, c'est pour se sentir vivre qu'il flirte avec le vide.


    Ainsi le film dresse le portrait de passionnés en quête d’un exploit sportif, qui devient par la force du film, un prétexte à la philosophie : pourquoi vouloir dépasser ses limites ? quelle est la logique à tout cela ?
    La soif des sommets, toujours inassouvie, est ainsi assez justement évoquée dans le film : "le sommet, une étape". Une fois arrivé en haut, il ne reste plus qu’à viser la prochaine cime...
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    532 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2021
    En adaptant rien de moins que l'icône Jiro Taniguchi, Patrick Imbert se retrouve face à un sacré défi. L'artiste a touché ce statut par sa singularité dans le paysage, qu'il concerne son coup de crayon ou sa plume. Comme il le dit lui-même, Taniguchi se sent plus proche de la bande dessinée européenne (la fameuse ligne claire) que de ses compatriotes japonais. Cela se ressent dans la finesse du trait, une épure qu'on serait tenté de qualifier de "réaliste", qui épouse idéalement les récits intimistes, faits d'errances naturalistes et d'odyssées élégiaques. On croirait ses œuvres difficiles à aborder alors qu'elles sont tout aussi accessibles que n'importe quel Shonen par exemple. Allez donc adapter un tel matériau sans altérer le supplément d'âme insufflé par son géniteur.
    Le Sommet des dieux réussit à condenser un récit conséquent (5 volumes) et à le faire tenir en 95 minutes. Une performance impressionnante qui incite à ne pas tenir trop rigueur de certaines omissions (l'aspect journalistique, sèchement abandonné). Au niveau de design et des animations, c'est tout bonnement prodigieux. Bon nombre de plans (souvent larges) vous laissent la mâchoire pendante. Fidèle à la "vision" de Taniguchi, les environnements deviennent rapidement personnages au même tire que les êtres de chairs que nous suivons tandis qu'ils déambulent dans leurs quêtes. Les moments de contemplation n'empiètent jamais sur le récit, et même s'ils le faisaient qui pour s'en plaindre vu leur grande beauté. Il faut également récompenser la partie sonore, terriblement enivrante, je pense à la musique signée Amine Bouhafa mais également ces effets permettant d'immerger le spectateur au plus près de cette difficile ascension. Enfin, remercions également le fantastique travail sur le doublage de très haute tenue (en particulier Damien Boisseau ainsi qu'Éric et Lazare Herson-Macarel).
    Si vous conservez les yeux au secs à l'issue de la séance, quelque chose me dit que vous n'en sortirez pas sans avoir une boule dans la gorge et l'esprit chamboulé par cet émerveillement graphique. Il est vrai que ce cet état pourra s'accompagner d'une frustration à l'idée que certains bouts manquent. Néanmoins, Le Sommet des dieux et ses héros en lutte avec leurs obsessions, leur soif de vie ou leur mal-être résonnent encore longtemps dans la tête. Avec une foule d'images et de sensations.
    romain p.
    romain p.

    7 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2021
    Les animations japonaises ne m'enchantent pas particulièrement, mais je dois reconnaître que cette version est assez impressionnante à plusieurs égards. Certains fulgurances d'animation qui confinent à l'art abstrait, une histoire rondement menée et captivante, entre autres. Bien que certains passages sont un peu lourds en particulier à la fin, avec quelques écarts moralisants assez pénibles, globalement l'oeuvre mérite vraiment le déplacement. Certains paysages de montagnes sont d'un réalisme bluffant, et les dégradés de couleur sont parfaitement réussis... comme le film !
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