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Votre avis sur Le Sommet des Dieux ?
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Ce film d’animation réalisé par Patrick Imbert en 2021 est un véritable joyau. Marqué par un graphisme de grande qualité, le scénario n’en demeure pas moins captivant. Adapté d’un manga, le récit évoque la passion d’un homme pour la haute montagne. Pour mieux conter cette obsession, l’intrigue s’appuie sur une enquête journalistique mêlant fiction et mythe réel de la disparition de l'alpiniste anglais George Mallory, mort en 1924, lors d’une expédition sur l'Everest. Les nombreux flashbacks permettent de maintenir une forte tension avec cet individu qui ne peut s’empêcher de défier des sommets inaccessibles. Bref, une œuvre esthétique d’une profondeur spirituelle vertigineuse.
Adaptation du manga éponyme de Jirō Taniguchi, César du film d’animation 2022. Les défis insensés de la haute montagne – toujours pous haut, toujours plus froid, les avalanches - et l’évocation de George Mallory disparu dans l’Everest en 1922. Un graphisme sobre et précis qui évoque l’ambiance d’un documentaire...
Le Sommet des Dieux est un très bon film ! Déjà sur la forme il excelle, son animation est divine et offre des panoramas impressionnants, avec une mise en scène qui nous fait bien ressentir le danger de l'alpinisme et un doublage français d'excellente qualité. Mais sur le fond, Le Sommet des Dieux est tout aussi réussi. L'enquête est passionnante à suivre et le message de dépassement de soi que porte le film en fait une oeuvre inspirante. Bref, un excellent film d'animation, je recommande !
Animation et musiques se mêlent pour notre plus grand plaisir dans les hauteurs des montagnes népaliennes, là où seul le souffle se fait entendre.
Un graphisme parfait au service du récit d'une quête jamais atteinte.
La montagne est à la fois superbe et terrible !
La montagne est à la fois superbe et terrible !
Le manga original de Jiro Taniguchi, véritable mine d’informations sur l’alpinisme en conditions extrêmes, est évidemment d’origine japonaise mais cette adaptation est européenne, quand bien même elle conserve avec brio l’esthétique de la bande-dessinée nippone, celle de Taniguchi ayant pour spécificité son photoréalisme et le fait d’être elle-même influencée par la ligne claire franco-belge. Reposant sur la double trame d’une enquête journalistique et d’une ascension, et sur la double disparition d’un grimpeur japonais qui s’exila au Népal après un drame, et du Britannique George Mallory, qui avait peut-être atteint le sommet de l’Everest en 1924 avant d’y disparaître, l’adaptation’ est à la fois d’une précision toute documentaire quant aux techniques, au matériel et aux pratiques de l’alpinisme de haute montagne qui y sont décrites, fidèle aux codes du récit d’aventure à l’ancienne et d’une certaine ampleur métaphysique quand il s’agit de percer le mystère de ces hommes prêts à risquer leur vie pour atteindre les premiers un sommet que d’autres atteindront à leur suite. Visuellement impressionnant, tout spécialement quand il présente des paysages de montagne, ‘Le sommet des dieux’ est une prouesse remarquable, par sa fidélité, sa réussite visuelle et sonore et la démonstration d’une capacité inédite de l’animation européenne à s’approprier fidèlement les codes de l’animation japonaise (même si le manga d’origine possédait déjà quelque chose d’hybride). Ceci dit, un minimum d’intérêt, sinon pour l’alpinisme, du moins pour la montagne, fait également partie des pré-requis nécessaires pour l’aborder. Moi qui les considère comme des anomalies, des verrues rocheuses qui, dans des pays comme l’Italie ou la France, défigurent les paysages apaisés de collines moutonnantes et de fermettes éparses , qu’il faut parfois traverser contre-coeur pour rejoindre plaines, côtes et autres endroits civilisés, c’est donc avec un certain regret que j’avoue ne pas vraiment avoir pu être de la fête.
Ascencion réussie ! L'ambiance de la montagne nous envoûte... Par le dessin, les décors et la musique qui est superbe ! L'histoire est belle et nous transporte dans ce domaine alpiniste, où grimper les sommets du monde semble être une essence vitale...
Les personnages seuls permettent de déceler le trait derrière l'image, l'épuré du graphisme qui laisse la place à la montagne, colossale et écrasante. Elle est sublimée par le dessin, hyperréalisme paradoxal où le pinceau embellit le réel, le brouille pour le rendre plus net. Le fil conducteur accroche le spectateur, rend Le sommet des dieux aussi magnétique que ses panneaux (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/08/03/le-sommet-des-dieux-patrick-imbert/)
"Le Sommet des Dieux"... le manga de Taniguchi m'avait transcendé et j'étais très curieux de cette adaptation animée tout en me demandant comment diable Imbert allait bien pouvoir faire pour rendre hommage à une œuvre si profonde, belle et dense. Le choix a été radical; une coupe franche d'au moins 80% du récit et des péripéties du manga ! Cela pouvait laisser craindre un film malade, une œuvre amputée, déformée, un produit frustrant. Pourtant il n'en est rien car Patrick Imbert a su aller à l'essentiel et tirer du récit sa substantifique moelle (soyons fous citons Rabelais !).
Car rarement la montagne nous a été montrée à la fois si hostile et si belle. Les scènes d'escalade y sont incroyablement intenses et prenantes. Les personnages sont dépeints en peu de traits et avec une efficacité surprenante. Leur humanité avare de paroles transparaît pourtant à chacun de leurs rares et précieux échanges. Dans cet environnement surhumain hors de toute échelle de grandeur, leur quête pourrait sembler dérisoire, leur fascination folle. Mais vaille que vaille on les suit on éprouve avec eux les mêmes souffrances. Chaque pas devient un calvaire, chaque respiration une douleur, on sombre avec eux, on est nous aussi gagnés par l'ivresse des hauteurs, on s'exalte car le sommet est là, tout proche... la mort et sa froide étreinte aussi.
Puis l'on ressort du film hanté par ces sensations et l'étrange vertige que tout cela a crée en nous. Car qui a un jour foulé de ses pieds l'un de ces sommets des dieux sera à vie habité par ces mêmes sensations, ce même vertige. Oui, ce beau film nous permet, avec justesse, d'effleurer du regard cette expérience incroyable, indicible. Une rareté et un trésor à chérir pour qui y sera sensible !
Car rarement la montagne nous a été montrée à la fois si hostile et si belle. Les scènes d'escalade y sont incroyablement intenses et prenantes. Les personnages sont dépeints en peu de traits et avec une efficacité surprenante. Leur humanité avare de paroles transparaît pourtant à chacun de leurs rares et précieux échanges. Dans cet environnement surhumain hors de toute échelle de grandeur, leur quête pourrait sembler dérisoire, leur fascination folle. Mais vaille que vaille on les suit on éprouve avec eux les mêmes souffrances. Chaque pas devient un calvaire, chaque respiration une douleur, on sombre avec eux, on est nous aussi gagnés par l'ivresse des hauteurs, on s'exalte car le sommet est là, tout proche... la mort et sa froide étreinte aussi.
Puis l'on ressort du film hanté par ces sensations et l'étrange vertige que tout cela a crée en nous. Car qui a un jour foulé de ses pieds l'un de ces sommets des dieux sera à vie habité par ces mêmes sensations, ce même vertige. Oui, ce beau film nous permet, avec justesse, d'effleurer du regard cette expérience incroyable, indicible. Une rareté et un trésor à chérir pour qui y sera sensible !
Malgré sa sortie discrète, "Le sommet des dieux" de Patrick Imbert a sut attisée ma curiosité, notamment car l'animation française est bien trop rare malgré nos nombreux talents au cœur de cette industrie et qu'elle se doit d'être soutenue.
Adapté de feu Jirō Taniguchi, dont c'est déjà la deuxième adaptation d'une de ses œuvres par la France après "Quartier Lointain", "Le sommet des dieux" prend pour base une histoire de mcguffin façon "Citizen Kane" pour nous emmener dans une expérience sensorielle ayant pour but de nous faire ressentir l'expérience de l'alpinisme, et de nous proposer de comprendre pourquoi des gens sont prêts à risquer leur vie pour cette discipline. Une base solide, tant je dois bien avouer que l'alpinisme fait partie de ces pratiques avec lesquelles j'ai une lourde distance émotionnelle.
De mon côté, ça marche : entre la beauté des panoramas, le rythme lent qui nous fait apprécier la pratique, et le sous-texte de l'histoire qui nous propose une approche pour comprendre, l'alpinisme révèle toutes ses lettres de noblesses de manière parfaitement vulgarisée au cours du film : ce défi où ne veut pas attaquer la nature, mais la défier, en dépassant notre condition pour s'offrir une bouffée de vie en jouant avec la mort. Tout ça marche bien, tout ça se comprend facilement.
L'animation est très propre, rien à dire que ce côté-là, et même si ce n'est pas le type d'animation que je préfère, je salue le travail sur les couleurs, sur les transitions (certains étants particulièrement efficaces), où encore sur le ressenti d'une telle épreuve qui nous plonge vraiment dedans.
Bien que très classique, la "Citizen Kane Story" fonctionne très bien également, et j'ai pris du plaisir à reconstituer avec le héros le puzzle d'une vie. Mon principal problème, hors le fait que j'ai aimé l'histoire sans qu'elle ne me transcende, c'est sur le choix de la langue.
Bien que je comprenne que ce soit un choix, je trouve ça un peu sale d'avoir pensé le film d'abord par le prisme d'une version française et non-japonaise. Déjà, parce que tout se passe dans les régions asiatiques, et quand l'accent jambon-beurre de Damien Boisseau me dit que son personnage s'appelle Fukamachi, pardon, mais ça me fait tiquer. Je ne dis pas qu'il ne fallait pas faire une vf, mais j'aurais préféré pour l'immersion qu'on mette la priorité sur une version japonaise, surtout à une époque et c'est là mon deuxième point, où le public même très jeune est habitué à consommer la langue japonaise à l'oreille, et ce ne sont pas les bons chiffres de "Demon Slayer" qui me diront le contraire.
Malgré ce lourd problème, je reconnais sans souci au film un certain talent pour tout ce qui touche à l'immersion et au dépaysement, notamment par le choix de représenter les montagnes dans un style proche de la peinture qui rappelera Le "Voyageur contemplant une mer de nuages" de Caspar David Friedrich. "Le Sommet des Dieux" n'était pas le voyage le plus fort de mon année 2021, mais je suis content de l'avoir vécu, je suis content de l'avoir ressenti.
Adapté de feu Jirō Taniguchi, dont c'est déjà la deuxième adaptation d'une de ses œuvres par la France après "Quartier Lointain", "Le sommet des dieux" prend pour base une histoire de mcguffin façon "Citizen Kane" pour nous emmener dans une expérience sensorielle ayant pour but de nous faire ressentir l'expérience de l'alpinisme, et de nous proposer de comprendre pourquoi des gens sont prêts à risquer leur vie pour cette discipline. Une base solide, tant je dois bien avouer que l'alpinisme fait partie de ces pratiques avec lesquelles j'ai une lourde distance émotionnelle.
De mon côté, ça marche : entre la beauté des panoramas, le rythme lent qui nous fait apprécier la pratique, et le sous-texte de l'histoire qui nous propose une approche pour comprendre, l'alpinisme révèle toutes ses lettres de noblesses de manière parfaitement vulgarisée au cours du film : ce défi où ne veut pas attaquer la nature, mais la défier, en dépassant notre condition pour s'offrir une bouffée de vie en jouant avec la mort. Tout ça marche bien, tout ça se comprend facilement.
L'animation est très propre, rien à dire que ce côté-là, et même si ce n'est pas le type d'animation que je préfère, je salue le travail sur les couleurs, sur les transitions (certains étants particulièrement efficaces), où encore sur le ressenti d'une telle épreuve qui nous plonge vraiment dedans.
Bien que très classique, la "Citizen Kane Story" fonctionne très bien également, et j'ai pris du plaisir à reconstituer avec le héros le puzzle d'une vie. Mon principal problème, hors le fait que j'ai aimé l'histoire sans qu'elle ne me transcende, c'est sur le choix de la langue.
Bien que je comprenne que ce soit un choix, je trouve ça un peu sale d'avoir pensé le film d'abord par le prisme d'une version française et non-japonaise. Déjà, parce que tout se passe dans les régions asiatiques, et quand l'accent jambon-beurre de Damien Boisseau me dit que son personnage s'appelle Fukamachi, pardon, mais ça me fait tiquer. Je ne dis pas qu'il ne fallait pas faire une vf, mais j'aurais préféré pour l'immersion qu'on mette la priorité sur une version japonaise, surtout à une époque et c'est là mon deuxième point, où le public même très jeune est habitué à consommer la langue japonaise à l'oreille, et ce ne sont pas les bons chiffres de "Demon Slayer" qui me diront le contraire.
Malgré ce lourd problème, je reconnais sans souci au film un certain talent pour tout ce qui touche à l'immersion et au dépaysement, notamment par le choix de représenter les montagnes dans un style proche de la peinture qui rappelera Le "Voyageur contemplant une mer de nuages" de Caspar David Friedrich. "Le Sommet des Dieux" n'était pas le voyage le plus fort de mon année 2021, mais je suis content de l'avoir vécu, je suis content de l'avoir ressenti.
Un petit bijou sur la montagne ; des dessins superbes, des personnages attachants et une belle histoire. Je recommande sans modération pour qui aime la montagne et ses legendes. Ou pas.
Un trés bon film d' animation ( Déssin animé) d' aprés un manga Japonais ( Bande dessinée Japonaise) , sur l' alpinisme en haute montagne .
Bien que ça soit , d' aprés un manga Japonais , ce film d' animation n' est pas violent , aucune scène de violence ( contrairement à certains autres mangas ) .
De superbes graphismes avec de magnifiques paysages de montagnes enneigées , du suspens intense et de l' émotion .
Bien que ça soit , d' aprés un manga Japonais , ce film d' animation n' est pas violent , aucune scène de violence ( contrairement à certains autres mangas ) .
De superbes graphismes avec de magnifiques paysages de montagnes enneigées , du suspens intense et de l' émotion .
Un sommet d'animation! Prenant, vibrant, et extrèmement bien mis en scène. Découvert dans le festival Telerama, le film touche juste à tous les points.
Film beau et profond sur fond de la pratique extrême de l'alpinisme. L'animation est magnifique. L'histoire est habitée par des personnages austères, ce qui peut paraître un peu monolithique. Mais ce n'est qu'une question de goût.
Ce film vous plonge donc dans la vie de deux hommes ,un journaliste qui s'ennuie avec ses photos d'alpinistes et un ancien alpiniste déchu.2 hommes inconnus l'un de l'autre ,mais une chose les unis : un appareil photo.La grande Force de ce film est ce sentiment qu'on apprend avec le journaliste à mieux connaître cet alpiniste possesseur de l'appareil photo,et découvrir que c'est bien plus complexe,dense comme histoire.Les personnages se construisent petit à petit dans une course d'un voyage dans le temps jusqu'au présent dure qui va les mettre à l'épreuve.On est avalé dans le suspense comme par le magnifique travail des décors ,avec ces montages gigantesques où nos héros sont rien.Ce film nous invite à découvrir l'histoire de ces hommes au milieu des montagnes ,et de la question "Pourquoi Faire ça ?" et par introspection avec le silence des monts comprendre leurs émotions.Un film d'une excellente qualité , il aura participé à l'excellence de l'animation française.
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