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orlandolove
136 abonnés
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4,0
Publiée le 8 novembre 2021
Très beau travail d'adaptation, qui synthétise les tomes du manga en conservant toute son émotion. L'animation est assez remarquable, avec des décors montagneux et des effets de lumières extrêmement soignés et réalistes, on s'y croirait.
Captivant parfois, enivrant souvent, subjuguant toujours. Une animation aux frontières de la réalité et de l'imaginaire, au service d'un récit touchant et empreint d'une profonde humanité. Salvateur et reposant par ces temps décousus.
Pas autant accroché que les critiques. L'histoire est intéressante et la galerie des personnages est de qualité. La manière dont sont dessinés les personnages ne m'a pas emballé et c'est un peu mou par moment aussi.
Une vision sublimée (?) de l'alpinisme. Pourquoi prendre autant de risque et faire autant de sacrifice? Le dessin animé permet des images et de points de vue qu'un film classique n'aurait sûrement pas autorisé. Intéressant.
Brillant et captivant, j'ai adoré! je ne connais pas le manga, mais on a là un très bon film (d'animation) sur l'alpinisme, qui rejoint "Free Solo" et "Meru" dans la lignée des grands films sur ces grands sportifs risquant leurs vies pour leur passion
Le Sommet Des Dieux est un film animation plutôt destiner à un public adulte mais qui touchera tous le monde et qui nous captive plutôt bien pour cette ascension las comme les autres. Adaptation du manga homonyme, un récit sur l'obsession des sommets et le dépassement de soi, entre onirisme et vertige, entre solitude et sacrifice. On retrouve ici toutes les qualités de l'oeuvre du maître japonais : le souffle épique, la précision des dessins, l'imbrication des trames temporelles, la manière presque cosmique dont la nature est montrée. Magnifique, étourdissant, bluffant, enthousiasmant, captivant, effrayant, rassurant. Graphisme unique. Bravo !
Peut-être que les connaisseurs du manga noteront des oublis, mais sans connaitre, le rythme se tient bien et le doublage est de qualité. Le rendu à l'écran des passages d'alpinisme est exceptionnel. On est complètement immergé dans les différentes ascensions peu de films ont aussi bien rendu la démesures de ce qu'accomplissent les alpinistes forcenés dans l'Himalaya.
Si le scénario n'est pas des plus originaux, Le sommet des Dieux nous livre une intéressante recherche d'un ascensionniste subitement disparu, et relate avec beaucoup de réalisme la quête de l'absolu qui guide nombre de ces alpinistes de l'extrême vers la mort assurée. Le style du dessin, très "ligne claire", est agréable et le réalisme de l'animation nous donne le vertige sidéral du vide à de nombreuses reprises. C'est assez grandiose pour les amateurs (non pratiquants de ce sport) de la montagne comme votre serviteur.
Totalement immersif! Ce film est une réussite avec un très beau travail sur le son. Un film à vraiment découvrir sur grand écran dans une salle de cinéma pour en mesurer toute la puissance.
Joli film d'animation pour adultes. Ce désir de grimper toujours plus haut, toujours ailleurs, de battre des records et surtout dd se surpasser est bien retranscrit. Le scénario classique sans surprise n'empêche pas le plaisir de suivre ses alpinistes !
D’abord un roman puis un manga, “Le sommet des Dieux” est maintenant un film d’animation franco-luxembourgeois de Patrick Imbert. Les 8 848 mètres du mont Everest ont été gravis en 1953 par Edmund Hillary et Tensing Norgay. Depuis, près de 5 800 alpinistes ont réussi l’ascension mais 300 candidats y ont trouvé la mort. Pourtant, en 1924, le corps de l’alpiniste George Mallory a été retrouvé à 8 390 mètres d’altitude mais nous ne savons pas s’il a atteint le sommet. Seul l’appareil photo, jamais retrouvé, pourrait répondre à la question. C’est cet appareil photo qui est au cœur de l’histoire. Le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, un alpiniste que l’on pensait disparu et qui semble tenir entre ses mains le fameux appareil photo. Le journaliste se lance alors sur les traces de Habu qui le conduira à son tour vers le sommet des dieux. Dans une animation soignée, Patrick Imbert nous offre une intrigue dense et prenante. L’odyssée est si bien menée que nous arrivons à ressentir le froid des paysages, les émotions des personnages, l’adrénaline du défi et le stress du danger. Vertigineux et à couper le souffle. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un très très beau film. Adaptation française d’un manga: le sommet des dieux est un formidable mélange. Réussite esthétique indéniable, j’ai juste trouvé curieux certains plans très épurés dans les scènes urbaines. En revanche toutes les scènes de montagnes sont un délice visuel, l’animation et le dessin raconte parfaitement cette histoire à la fois intime et universelle. Car son histoire est passionnante: qu’est ce qui pousse les hommes à grimper les plus grands sommets? À aller toujours plus vite, toujours plus haut. Cette histoire d’obsession, de quête et de sens de la vie m’a beaucoup touché bien que j’ai un rapport inexistant avec la montagne et pour cause j’ai le vertige. Et c’est peut être la plus grande réussite de ce film qui est je pense le plus beau que j’ai vu à ce jour sur l’alpinisme et qui peut parler à tout à chacun.
Film d'animation à l'esthétique superbe qui entre dans le quotidien des alpinistes de l'extrême. Divertissement intéressant qui aborde le danger inhérent à cette activité. Une belle plongée dans les profondeurs glacées de la montagne.
Le Sommet des dieux nous a donné le vertige, nous a souvent fait retenir notre souffle pour savoir si la corde allait lâcher ou non, et nous en a mis plein les yeux et les oreilles. Les dessins des montagnes sont magiques, la musique est tantôt tonique (pour ajouter du suspens lors des montées) tantôt onirique (lors des paysages incroyables), et ce que l'on a adoré, c'est la bande-son des bruitages. Dans un film qui parle finalement très peu, la musique a su laisser les bruits dialoguer avec nous, nous faire sentir l'ascension tendue sans besoin d'aucun mot, mais plutôt en mettant l'accent sur les cliquetis des mousquetons, sur les froissements de la neige sous les pas des alpinistes, sur les craquements sourds de la montagne... Ici, un petit bruit vaut mieux qu'un long discours. Cette adaptation du manga de Jiro Taniguchi (étant lui-même une adaptation du roman de Baku Yumemakura) par Patrick Imbert ne déforme en rien la puissance de la saga (on a même envie d'en savoir plus en allant faire un tour chez le libraire...), mais sait utiliser les courtes 1h30 à sa disposition pour en faire un concentré efficace. On pensait dans un premier temps que l'on allait avoir un film d'enquête qui retrace le parcours des deux alpinistes Mallory et Irvine (partis escalader l'Everest en 1924 et disparus depuis) grâce à l'appareil photo, on a donc été déstabilisé par le choix de montrer plutôt une tout autre ascension (celle que veut réaliser le découvreur de l'appareil photo), et lorsqu'on pensait que le mystère serait résolu dans la dernière minute, le générique de fin démarre, nous laissant sans réponse. En faisant un saut sur Internet dès la sortie de la séance (on veut vraiment savoir), on a mieux compris : toute cette partie de l'intrigue est pure invention, puisque l'appareil photo n'a en réalité jamais été retrouvé avec le corps de Mallory. Il était donc logique que le film ne veuille pas se risquer à donner son avis sur un mystère encore irrésolu, mais on pense qu'un petit message à la fin pour nous l'expliquer (et éviter cette recherche Internet quasi-obligatoire dès la sortie) aurait été bien agréable. Mais comment en vouloir à une œuvre aussi belle, aussi soignée, aussi prenante de A à Z (on s'est rappelé de nos vertiges dans Everest et Cliffhanger), aussi aboutie sur tous les tableaux ? Rien que la bande-son nous a convaincu de la grande intelligence de l’œuvre, une très belle surprise.
N’ayant eu aucune lecture sur l’œuvre originale dont s’inspire Patrick Imbert ( le manga éponyme de Jiro Taniguch ) je me plonge dans ce film d’animation totalement vierge de cet univers montagneux qu’il met en scène de façon prodigieuse. Dans une habile combinaison du passé et du présent, le réalisateur bien aidée par ses scénaristes , Magali Pouzol et Jean-Charles Ostorero, reprend l’histoire de la première conquête de l’Everest à ce jour resté sans certitude. George Mallory et Andrew Irvine qui l’auraient effectuée en Juin 1924 ne sont jamais revenus et seul leur appareil photo pourrait témoigner en leur faveur. C’est au tour de cette pièce à conviction que le récit prend forme sur un fond exceptionnel de réalisme et d’intensité . L’histoire est forte, elle est poignante et le dessin exprime la vigueur hallucinante de l’aventure et de sa réalisation graphique. Elle consacre encore un peu plus aujourd’hui l’école française du cinéma d’animation. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com