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    Le Sommet des Dieux
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    196 critiques spectateurs

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    Acidus
    Acidus

    728 abonnés 3 714 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 août 2024
    N'ayant pas lu le manga de Jiro Taniguchi, je ne peux émettre un avis sur la fidélité de cette version animé. Cela ne m'empêche pas de trouver ce film d'animation sublime à plus d'un titre.

    Impeccable formellement, "Le Sommet des dieux" est un délice visuel et sonore. Le dessins restitue bien l'ambiance montagnarde et véhicule les émotions ressentis par les personnages. On ne peut que se sentir immerger dans cet enfer blanc aux côté de ces alpinistes en quête de sensations fortes.
    Film d'animation intense et passionnant d'un bout à l'autre. Je ne peux que le conseiller.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 164 abonnés 5 164 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2023
    C'est le côté spectaculaire qui m'a enthousiasmé. La deuxième partie du film donc.
    Au final on se fiche de l'appareil photo, on est bluffé par la performance. Il arrive même en DA à nous mettre en haleine et à nous faire ressentir la souffrance et la difficulté prodigieuse d'un tel exploit.
    Beaucoup de ces alpinistes de l'extrême racontent qu'ils ont un besoin viscéral de se mettre en danger pour surpasser leur volonté et sublimer leur vie.
    Le début est trop bavard et trop trivial du coup. Mais ce n'est pas grave.
    Yetcha
    Yetcha

    887 abonnés 4 401 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Un superbe hommage au manga du regretté Jirô Taniguchi que j'ai eu la chance de croiser sur un salon il y a plusieurs années. certes son graphisme ciselé et si doux manque, mais la volonté d'apporter la même magie au travers d'un certain réalisme teinté de romance fonctionne à merveille et on passe un superbe moment avec des paysages splendides et une histoire bien adaptée.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    532 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2021
    En adaptant rien de moins que l'icône Jiro Taniguchi, Patrick Imbert se retrouve face à un sacré défi. L'artiste a touché ce statut par sa singularité dans le paysage, qu'il concerne son coup de crayon ou sa plume. Comme il le dit lui-même, Taniguchi se sent plus proche de la bande dessinée européenne (la fameuse ligne claire) que de ses compatriotes japonais. Cela se ressent dans la finesse du trait, une épure qu'on serait tenté de qualifier de "réaliste", qui épouse idéalement les récits intimistes, faits d'errances naturalistes et d'odyssées élégiaques. On croirait ses œuvres difficiles à aborder alors qu'elles sont tout aussi accessibles que n'importe quel Shonen par exemple. Allez donc adapter un tel matériau sans altérer le supplément d'âme insufflé par son géniteur.
    Le Sommet des dieux réussit à condenser un récit conséquent (5 volumes) et à le faire tenir en 95 minutes. Une performance impressionnante qui incite à ne pas tenir trop rigueur de certaines omissions (l'aspect journalistique, sèchement abandonné). Au niveau de design et des animations, c'est tout bonnement prodigieux. Bon nombre de plans (souvent larges) vous laissent la mâchoire pendante. Fidèle à la "vision" de Taniguchi, les environnements deviennent rapidement personnages au même tire que les êtres de chairs que nous suivons tandis qu'ils déambulent dans leurs quêtes. Les moments de contemplation n'empiètent jamais sur le récit, et même s'ils le faisaient qui pour s'en plaindre vu leur grande beauté. Il faut également récompenser la partie sonore, terriblement enivrante, je pense à la musique signée Amine Bouhafa mais également ces effets permettant d'immerger le spectateur au plus près de cette difficile ascension. Enfin, remercions également le fantastique travail sur le doublage de très haute tenue (en particulier Damien Boisseau ainsi qu'Éric et Lazare Herson-Macarel).
    Si vous conservez les yeux au secs à l'issue de la séance, quelque chose me dit que vous n'en sortirez pas sans avoir une boule dans la gorge et l'esprit chamboulé par cet émerveillement graphique. Il est vrai que ce cet état pourra s'accompagner d'une frustration à l'idée que certains bouts manquent. Néanmoins, Le Sommet des dieux et ses héros en lutte avec leurs obsessions, leur soif de vie ou leur mal-être résonnent encore longtemps dans la tête. Avec une foule d'images et de sensations.
    Cinememories
    Cinememories

    484 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    Du roman de Baku Yumemakura à au manga adapté de ce dernier, l’œuvre de Jirô Taniguchi reste une pièce maîtresse de cet élan poétique et spirituelle, où les hommes font face à leurs démons et leur destinée. L’animateur Patrick Imbert (Le Grand Méchant Renard et autres contes) en a repris les commandes, pour que l’on puisse enfin coucher à l’écran les méandres des héros tragiques, qui constituent tout le récit, à mi-chemin entre le fictif et les faits réels. Secondé par la scénariste Magali Pouzol (Funan), le cinéaste parvient à joindre les deux bouts du langage animé, celui que possède le trait lisse européen et celui qui détaille les expressions faciales japonaises. Dans le milieu, parfois méconnu, de l’alpinisme, on recense des noms et des épreuves, dont l’ultime repose au sommet de l’Everest. Il s’agit là d’une quête personnelle, au-delà des plus hautes cimes du monde, là où l’inconnu et la solitude semblent dominer.

    Dans un malin jonglage entre la documentation du reporter Fukamachi et les ascensions du grimpeur prometteur Habu, on nous rencarde évidemment dans la chaîne de l’Himalaya. Mais si l’on s’arrêtait à ce genre de constat, ce serait trahir le matériau de base et ses valeurs. Le réalisateur en extirpe la pleine puissance dans un visuel implacable, qui flirte entre l’authenticité du mouvement et du cadre. Il nous emmène dans des lieux, où les frissons convergent, au bout d’une corde, cette ligne de survie, qu’il convient d’entretenir et de respecter. C’est au détour de l’expertise d’Habu que l’on se surprend à grimper à ses côtés, qu’il le veuille ou non. Ajoutons à cela une maîtrise et un sens du timing impeccable du son et de la musique d’Amine Bouhafa, l’expérience sensorielle prend une nouvelle dimension, dès lors que l’on change de plateau, que l’on change d’air ou d’environnement.

    Le spectacle tient ses promesses en ce sens et nous invite également à développer une réflexion sur les personnages que l’on retient de l’œuvre d’origine. L’homme et son équipement, l’homme et sa passion ou l’homme et ses ambitions ? On s’interroge de tout part sur la nécessité d’atteindre ce pic, qui trotte déjà dans la tête d’enquêteurs et d’historiens. L’un des premiers aventuriers disparus, Mallory et Irvine, laissent penser qu’il y a une vérité cachée et qui viendrait remodeler le vertige que l’on nous fait vivre. Être le premier à fouler le sommet ou être le dernier à rendre hommage à ces âmes intrépides. De ce fait, Habu fascine d’autant plus que la face nord de l’Everest fascine. Le rapport d’échelle déstabilise, mais c’est avec cette communion dans les ascensions qu’on en viendrait à y resonger encore et encore, car l’on ne souhaite que se dépasse, jusqu’à épuisement des ressources et des défis.

    L’expérience qu’est « Le Sommet des Dieux » emmène ainsi les spectateurs au fond de leur siège, comme au plus haut sommet de l’animation. Nous restons donc là, pensif, immergé et éblouis par un panorama qui appelle nos sens à se développer, le temps d’une ascension vertigineuse que nous offre Imbert et son équipe. Si la thématique de la pseudo crise existentielle pourrait toutefois en rebuter plus d’un, il faudrait avant tout y avoir goûté pour se convaincre et rejeter tout nihilisme, évoqué à tort. On ne nous projette pas simplement le squelette de la culpabilité et d’une foi remarquable en l’espoir et la chair. C’est un moment de cinéma qui ne manque pas de se révéler limpide, pourvu que l’on reste bien sanglé.
    Ti Nou
    Ti Nou

    503 abonnés 3 502 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2022
    En adaptant le célèbre manga de Taniguchi, Patrick Imbert s’attache surtout à l’aventure humaine et reste très proche de ses personnages, avec peu de plans larges, au point qu’il en oublie un peu l’environnement et les décors comme s’il craignait de faire du grand spectacle. C’est dommage.
    moket
    moket

    533 abonnés 4 338 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 août 2022
    Les films qui traitent des prouesses himalayennes sont légion et souvent spectaculaires. Mais il aura fallu attendre un film d'animation pour s'approcher de ce que devaient être ces expéditions en termes de réalisme et de psychologie des alpinistes. Un formidable voyage.
    Hotinhere
    Hotinhere

    562 abonnés 4 973 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2022
    “Grimper, c’est la seule façon de me sentir vivant, alors je le fais”
    Un film d’animation en haute altitude vertigineux, à la fois prenant, très bien foutu et mystique, interrogeant sur la quête existentielle et obsessionnelle des alpinistes gravitant au péril de leur vie vers les sommets les plus inaccessibles.
    César du meilleur film d'animation.
    norman06
    norman06

    348 abonnés 1 667 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 janvier 2022
    Somptueux long métrage, au récit passionnant et au graphisme à la fois élaboré et sobre. Si vous ne devez voir qu'un film d'animation cette année, c'est celui-ci.
    dahbou
    dahbou

    206 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2023
    Superbe adaptation du manga du même nom, le Sommet des dieux est une vraie réussite technique et épique qui réussit parfaitement á retransmettre cette lutte contre les éléments virant á la folie.
    Direct-actu.fr
    Direct-actu.fr

    236 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2023
    Un film d'une grande beauté qui ne laisse pas indifférent. Une animation magnifique et sensible !
    J'ai été touché par la construction de ce film dédié des gens amoureux d'une passion les menant à un dépassement de soi permanent.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    189 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2022
    L'adaptation du manga éponyme est une excellente réussite. On se sent avec eux dans les montagnes et dans cette quête de toujours grimper plus haut. L'animation est très réussie et les montagnes, vertigineuses, semblent tellement réelles, tout comme les dangers qui entourent les personnages. Le film est très poétique et montre la détermination d'un homme à accomplir ses rêves. Un César largement mérité.
    Chris58640
    Chris58640

    213 abonnés 759 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2021
    Le réalisateur français Patrick Imbert propose avec « Le Sommet des Dieux » l’adaptation du manga éponyme, sous forme de film d’animation. Et voilà un long métrage de 90 minutes qui nous plonge immédiatement dans le monde très particulier et très fermé de l’alpinisme de très haute montagne. Sur la forme, on peut dire que le film est très soigné, très réussi : le dessin est très beau et les séquences en montagne sont aussi belles et spectaculaires qu’on pouvait l’espérer. Le film dure 1h30, il est accompagné d’une musique bien choisie et efficace et on remarque vite le soin particulier apporté au son. Spécialement dans les scènes d’escalades, qui sont évidemment légions dans le film, le son est très travaillé : le vent, la montagne qui craque, les avalanches et les chutes de pierres, les piolets qui s’enfoncent dans la roche, tout sonne fort et clair aux oreilles des spectateurs. Donc le film est beau à l’œil et beau à l’oreille. Les personnages parlent en français (c’est un film français donc pas de sous-titre) et ce ne sont pas des acteurs connus qui sont au casting voix, mais probablement des habitués du doublage : Lazare Herson-Macarel et Eric Herson-macarel pour ne parler que des deux personnages principaux. Ca ne vous dit rien ? Moi non plus mais je trouve leur travail très propre. On peut discuter longtemps su parti-pris qui a été choisi, celui de ne pas faire parler japonais des personnages japonais. Personnellement ça ne m’aurais pas posé un problème mais ce n’est pas le choix de Patrick Ibert, dont acte…Les personnages ont-ils crédibles, les scènes d’escalade aussi, les faits sont-ils avérés ou pure invention ? Je ne sais pas mais au fond, ce n’est pas le plus important. Le scénario oscille, dans la première moitié du film entre deux époques. Il y a le présent, où Fukamachi cherche l’alpiniste disparu, et le passé récent, qui raconte la jeunesse de Habu Jôji et surtout les raisons qui lui ont fait tout abandonner subitement. Cette partie là est bien sur la plus intéressante : elle met en scène un personnage pétri de qualité (courage, audace, détermination, rigueur) mais aussi de terribles défauts (égoïsme, orgueil, individualisme). Ce qui pousse Habu Jôji à aller toujours plus haut, toujours plus seul, toujours plus vite est difficilement compréhensible pour le néophyte. Patrick Imbert tente de nous faire mettre le doigt dessus, avec une certaine réussite je dois dire : dépassement de soi, amour de l’effort, de la montagne, envie de tromper la mort aussi. Le parcourt de Habu Jôji est parsemée de drames spoiler: (dont le premier, absolument terrible et malheureusement très prévisible pour le spectateur) et d’accident (le passage dans les Alpes, sur les Grandes Jorasses, est particulièrement réussi)
    . Et puis, dans sa dernière moitié les deux personnages se rencontrent enfin pour une dernière partie épique sur les pentes de l’Everest. Le sommet du monde est presque un personnage à part entière, le cercueil des alpinistes Mallory et Irvine, de dizaines d’alpinistes après eux, et peut-être le leur aussi. On croit que le suspens réside de savoir ce qu’il y a sur la pellicule, de savoir si les deux britanniques sont parvenus au sommet en 1924, 25 ans avant la date officielle (1953). Mais en réalité, cet appareil photo est un leurre : l’intérêt du film n’est pas du tout là. L’intérêt du film, son sujet au fond, c’est de tenter de comprendre ce qui pousse ces hommes et ces femmes (encore que là elles sont singulièrement absente du propos) à grimper toujours plus haut, toujours par les voies les plus difficiles, en été ou en hiver, avec ou sans oxygène, en solo ou en groupe. Le personnage de Habu Jôji est emblématique de ces gens qui regardent toujours là haut, qui escaladent comme si leur vie en dépendait. C’est d‘ailleurs ce que Patrick Imbert dessine dans son long-métrage : leur vie en dépend, rien d’autre ne compte. Ce petit monde de la très haute montagne se connait, se côtoie, ils sont rivaux et compagnons de souffrance en même temps, parfois se détestent mais se sauvent la vie, parfois s’aiment mais se sacrifient. Tout le reste, au niveau du sol, n’existe que pour grimper. Au travers du personnage de Habu Jôji, c’est le monde de la très haute montagne qui est mis en valeur par « Le Sommet des Dieux ». Le film rend hommage à leurs exploits anonymes, à leur obsession et leur souffrance : escalader non pas pour la gloire ou pour l’Histoire, mais pour l’amour du geste, presque un art. A leur image, le film de Patrick Imbert est une belle réussite, aussi beau que passionnant, aussi enchanteur que terrifiant.
    bobmorane63
    bobmorane63

    191 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2021
    Excellente adaptation d'un manga Japonais par un réalisateur nommé Patrick Imbert et une équipe qui l'entoure qui est Française !!
    "Le sommet des dieux" est une oeuvre ou l'on vit l'intensité de grimper en Alpinisme des montagnes dont le summum est le pic de l'Everest, le sommet d'après l'histoire très peu arrivé selon les rumeurs. Le film raconte l'histoire de deux personnages, l'un photographe qui enquète sur l'expédition dans le passé de deux aventuriers disparus dont l'un a des clichés est introuvable, l'autre grimpeur des montagnes qui vit avec le fantome d'un jeune coéquipier tombé mort dans les falaises. Ils vont se croiser pour une rencontre a défis extrèmes . Long métrage d'animation que j'ai beaucoup aimé et qui m'a captivé. Il y a de fortes sensations dans la mise en scène animée et un récit touchant. Les images d'animation sont très bien faites et par des Français comme quoi la culture de chez nous est riche en diversité qualitatif. Je le recommande petits et grands.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    170 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    En 2015, L’Étreinte du serpent de Ciro Guerra est resté à l'affiche pendant des semaines et donnait lieu à des critiques enthousiastes des internautes. Intrigué par la ferveur autour du film d'un cinéaste inconnu traitant d'un sujet qui ne m'intéresse pas le moins du monde (la découverte de l'Amazonie), j'avais eu la curiosité d'aller le voir. Et ce fut un choc : l'un des plus grands films de ces 10 dernières années ! J'espérais la même chose avec Le Sommet des dieux, qui reste semaine après semaine à l'affiche et atteint près de 4,5/5 sur Allociné. Certes, c'est très bien. Le scénario est bien conçu, la mise en scène est très belle, la musique également, le propos est intéressant. Mais cela ne restera pas gravé dans ma mémoire. On pressent dans les premières minutes le désir du cinéaste de donner une ampleur métaphysique à cette confrontation avec la montagne, mais cette ambition semble progressivement s'effacer. Le film retombe alors dans la description extrêmement bien menée d'une aventure himalayenne contemporaine. C'est sans doute dommage. [Pour l'anecdote, je fus aussi surpris de découvrir un film en français, alors que cela ressemble comme deux gouttes d'eau à de l'animation japonaise et que tous les personnages sont japonais]
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