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Matis H.
24 abonnés
162 critiques
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2,0
Publiée le 12 novembre 2016
Terminer la saga des "Il était une fois en Chine" par un western, alors que le premier volet s'inspirait clairement de ce genre, c'est une façon cohérente de boucler la boucle. Malgré tout, l'inquiétude persiste à cause du decrescendo systématique d'un volet à l'autre.
Les problèmes restent les même que le cinquième volet, à savoir une écriture caricatural, avec des indiens et des chinois gentils, et des occidentaux méchants et racistes. Le film est bien loin de la nuance du premier volet. Ce manque de nuance se retrouve surtout en ce qui concerne les antagonistes, déjà très mal interprétés par des anglophones tous plus à côté de la plaque les uns que les autres, mais se révèle surtout des caricatures risibles au possible. Ensuite, il est difficile de comprendre la pertinence de toute la partie dans le camp indien avec Fei-Hung atteint d'amnésie, on est plus proche de la facilité scénaristique pour allonger le récit (à l'image de "Claws of Steel" et de son poison) que d'une quelconque intention de dire quelque chose sur le rapport entre la Chine et l'Amérique. Et c'est là le plus gros problème du long-métrage, il a tout sous la main pour avoir un vrai propos intéressant, faire un parallèle très juste entre les deux nations et leur rapport à l'occident, mais non, le tout est survolé. C'est très décevant.
Cependant, et je me surprend à le dire, Sammo Hung met en scène le long-métrage d'un manière plus classique que Tsui Hark, mais étonnamment plus lisible que l'opus précédent. Et, bien que cela s'explique par le style du film, les armes à feu nuisent vraiment au dynamisme des combats, et des chorégraphies. Le résultat est donc tout sauf désagréable, c'est même plutôt efficace, mais malheureusement sans âme.
Là où ce dernier volet réussi néanmoins à relever le niveau, c'est en ce qui concerne les personnages principaux qui redeviennent enfin attachants. Un triangle amoureux sorti de nul part vient ternir le tableau, mais se focaliser sur l'essentiel (et éviter le film choral comme cela a pu être le cas précédemment) c'est judicieux et bien plus empathique.
Maintenant, il s'agit de faire un bilan. La saga "Il était une fois en Chine" est un fresque qui aurait dû savoir s'arrêter plus tôt. Tout le talent de Tsui Hark n'a pas empêcher la mise en scène et l'écriture de dépérir un peu plus à chaque volet, et bien que le résultat ne soit jamais honteux, et que les tentatives de renouvellement démontre d'une bonne volonté palpable, le tout n'a jamais réussi à retrouver la grandeur de l'oeuvre fondatrice, s'engouffrant de plus en plus dans le divertissement pur et simple, alors que "Il était une fois en Chine" était beaucoup plus que cela. Le dernier volet suit donc ce schéma, et Hung accouche d'une oeuvre, divertissante mais sans âme, aux défauts évidents et bien loin de l'ambition originel. Une triste fin.
Très déçu par ce sixième et dernier volet de l'excellente saga il était une fois en Chine... Et c'est vraiment dommage. Alors oui, tout comme le V c'est pas non plus un navet fini, mais bon, c'est laborieux et pas très intéressant, sans compter que le tout est assez ridicule et ce qui peut passer dans un kung fu pian en Chine, avec ses personnages parfois un peu archétypaux passe difficilement au far west.
En fait tout comme le V, ça n'a rien à faire dans la saga il était une fois en Chine, alors peut-être qu'ils avaient épuisé tout ce qui pouvait se faire en Chine, pourtant vu la fin du IV il y avait sans doute mieux à faire que parler des pirates, puis des indiens et des cowboys, mais bon. Mais à ce moment là, il aurait fallu savoir s'arrêter, voire même à la fin du III, car même si j'aime autant le III que le IV on termine avec un sentiment d'accomplissement (sauf pour la romance qui n'avance que très peu).
Parce que tout ce que l'on voit là c'est du réchauffé. On a comme dans le quatre et cinq un triangle amoureux qui cette fois sort vraiment de nulle part. Les combats sont pas très originaux, on a déjà vu ce que ça donnait avec des armes à feu dans le V et c'était pas terrible et surtout comment expliquer qu'un banal brigand tienne plus de 5s face à Wong Fei Hung ? Je veux bien que tout ça soit un contrat de cinéma, mais bon...
Et puis pourquoi retourner chercher Jet Li si c'est pour lui donner des tresses et un vison sur la tête ? Les dialogues en anglais sonnent faux, les acteurs anglophones sont faux, alors peut-être que Sammo Hung parle pas anglais ou très mal, je ne sais pas, mais là c'est assez calamiteux. Et le blondinet : Billy est assez insupportable.
Bon chose pas mal on a viré tous les élèves à part Club Foot, qui offre le seul combat à peu près potable du film contre Wong Fei-Hung.
Toute l'histoire d'amnésie, de quiproquo ça me fatigue tant c'est inutile et tiré par les cheveux.
Je ne vois pas en quoi c'est intéressant... Et je trouve ça totalement dommage de faire n'importe quoi avec une saga aussi prestigieuse, tourner les personnages en ridicule comme ça pendant des plombes...
Au moins j'ai fini la saga, mais triste final. Je m'attendais à tellement mieux, surtout que c'est Sammo Hung, sauf que c'est totalement impersonnel comme film, ça ne ressemble pas à un de ses films, ça ne ressemble pas à du il était une fois en Chine, c'est juste un bordel impersonnel, peu captivant, accumulant les clichés sur l'ouest américain saupoudré d'un petit message de tolérance. Il était une fois en Chine disait toujours quelque chose sur la Chine, là avec les travailleurs chinois il y avait moyen de faire quelque chose d'intéressant de plus ambigüe. Même le V arrivait à dire quelque chose sur la Chine, là rien... On a juste un délire idiot.
Tout ça pue quand même le manque d'ambition. Et si je comprends l'envie de Tsui Hark (enfin je suppose que l'idée vient de lui, j'en sais rien) d'aller projeter son héros en Amérique et de jouer avec les codes du western, il y a un moment où il faut bien faire les choses, là c'est pas possible. Parce que oui, j'aurai bien aimé voir Wong Fei-Hung venir libérer une petit ville d'un odieux Maire, c'est pas l'idée en elle-même qui est mauvaise, mais ces caricatures qu'on nous balance au visage et cette incapacité à faire le spectacle c'est assez désolant.
Conclusion vraiment pas terrible.
Je note juste le dernier sourire de Wong Fei-Hung qui vient d'apprendre l'importance de mentir à une femme pour préserver une relation...
Moins bon que le 1et le 2, malgré que l'action de ce dernier volet se déroule au USA,ce film est très axé sur la comedie,les combats sont moins spectaculaires,et le méchant du film manque cruellement de charisme.
Pour ma part, je le trouve beaucoup plus réussi que le IV ET V qui étaient très décevant. Ce n'est pas le long-métrage du siècle mais il réuni tous les ingrédients qui en font un bon films. Reste que que pour l'histoire du Dr wong il faudra repasser, il s'agit plus d'un spin off; Tant mieux que cette belle saga s'achève sur cette belle note avant qu'ils n'aient eu l'idée de réaliser Dr Wong au cirque.
Dans ce sixième volet de la saga Il était une fois en Chine, Jet Li reprend son rôle de Wong Fei-hung et c’est Sammo Hung qui s’installe derrière la caméra, pour un résultat convenable mais pas inoubliable.
Pour son ultime volet la saga moderne sur Wong Fei-hung se déracine, comme tous ces chinois qui un jour sexpatrièrent en Amérique Après de bons et loyaux services durant deux aventures, Chiu Man-cheuk rend à Jet Li le rôle qui le révéla. "Il était une fois en Chine VI - Dr Wong en Amérique" divertit (même assez efficacement dans le dernier tiers) mais ne parvient jamais à se hisser au niveau dintérêt requis pour être pris au sérieux. Wong Fei-hung, sa fiancée tante Yee ainsi que Pied-Bot se rendent au Texas pour visiter la clinique Po Chi Lam montée par So. Le prétexte pour porter à lécran ce projet est si léger que même les personnages le concèdent au détour dun dialogue justifiant leur odyssée ! Car périlleux ce voyage savèrera, assaillis par des indiens avant larrivée quils seront. La reconstitution ne possède guère de crédibilité, quà cela ne tienne nous spectateurs sommes là pour nous amuser (uniquement et malheureusement). Les grandes lignes sont posées : les natifs américains chassés de leurs terres et menacés dextermination, les chinois cantonnés dans un quartier et préposés à des métiers limités (mineurs, blanchisseurs ). On verse cependant vite dans une impression persistante de caricature. Un chinois karatéka et un yankee flingueur dans une comédie daction au Far-West, ça rappelle furieusement les futurs "Shanghaï Kid" (qui ne sont dailleurs franchement pas mieux !). Autre petit regret : lhumour sintègre encore moins bien que dans les précédents opus. On en sourit certes mais il a parfois tendance à ralentir lintrigue. Sans valoir à elles seules le déplacement, les peu nombreuses chorégraphies martiales sont satisfaisantes. A loccasion du dépaysement, le superbe thème musical de la série subit quelques variations qui fonctionnent relativement bien. Sachevant sur les deux moins bons films, lépopée cinématographique "Once Upon a Time in China" connaît donc en 1997 une terne fin, fort loin de laboutissement auquel elle aurait pu prétendre.