J'ai longuement hésité à lui mettre un 2 mais la scène du "i love you" est hilarante ! Les chinois face à la découverte des nouvelles inventions européennes est toujours interessante, mais cet opus est moins bien que ces précédents, surtout au niveau des combats. C'est domùmage, j'attendais plus de jet li, j'espère que les 3 prochains seront impressionnants.
Troisième opus de la fresque de Tsui Hark et le coup de mou vient avec. Après deux opus culte de même qualité voici que le troiisème épisode accuse une qualité moinre, notamment par un manque d'ambition. En effet la force première du film est d'associé une histoire vraie via le personnage historique de Wong Fei-Hung, une bonne dose d'humour bonne enfant et un contexte historique entre l'anarchie chinoise et l'impérialisme occidental. Ici le contexte reste le même mais reste s'efface quelque peu pour un simple tournoi de la danse du Lion, un simple concours entre école... Peu original. Heureusement on compense avec la découverte du monde occidental, nos héros croisant la route de machines (appareil photo par exemple) et langage (la scène du "I love you") ; sympathique à défaut d'être franchement malin. Les scènes d'action sont toujours aussi inventives mais elles ne sont pas du niveau des deux premiers. Sur l'ensemble ce troisième est aussi victime de quelques baisses de régime. Néanmoins ça reste un divertissement hautement recommandable.
Après avoir adoré les deux premiers opus, même si je savais que le 3° était moins bon, j'ai quand même voulu le voir, et je dois dire que j'ai apprécié. Il faut dire qu'entendre ce thème musical : http://www.youtube.com/watch?v=WcM1IbtRMrE tout en voyant Jet Li se battre contre des mecs, sous l'oeil avisé de Tsui Hark, ça suffit pour donner quelque chose de grand. Bon après le scénario est un moins bien que dans les deux premiers, qui avaient une dimension western crépusculaire, ici moins présente, on retrouve bien sûr cette Chine en période de transition, avec un climat un peu xénophobe. Et d'ailleurs toute la dimension politique des précédents passe quasiment à la trappe, c'est réduit au strict minimum. C'est un peu dommage. Mais on retrouve les personnages, les scènes d'actions dantesques, même si je préfère celle des deux premiers. En fait le film est vraiment pas mal du tout jusqu'à la fin, où le combat final, mais semblé manquer d'inspiration. Après ça reste sympa, mais bon, je me demandais quel était l'intérêt. Malgré tout on a un putain de bon divertissement, accompagné d'un humour naïf pas forcément déplaisant, de quelques scènes assez lyriques, et surtout de scènes de combats jouissives (même si comme dit je mettrai un bémol sur la dernière). Si le film n'est donc pas parfait, ça se regarde sans déplaisir aucun, et on en redemande. La nervosité des combats, les bruitages, cette mise en scène dynamique, tout en étant lisible. Ouais c'est un bon film, mais en dessous des deux premiers.
Un peu moins réussi que les deux précédents volets, mais "Il était une fois en Chine 3 : le tournoi du Lion" s'avère tout de même un spectacle d'excellente qualité grâce notamment à ses scènes de combats très spectaculaires et à la présence du très bon Jet Li.
Toujours dirigée par un Tsui Hark producteur, scénariste et réalisateur, la saga centrée autour du personnage de Wong Fei-hung met ici en scène une épreuve entre les plus grandes écoles de Kung-Fu chinoises, créée par l'Impératrice.
Beaucoup moins impérial qu'il ne l'a été lors des deux premiers opus, Tsui Hark signe tout de même une oeuvre plutôt efficace, arrivant à nous faire tenir en haleine jusqu'à un final réussi. On peut d'abord regretter que l'aspect politique présent jusque-là soit juste survolé, mais c'est bien l'écriture de manière globale qui pèche ici, que ce soit dans l'affrontement des écoles, qui perd un peu d'intérêt plus on avance dans le récit, ou même dans les personnages, avec un aspect caricatural un peu décevant.
Pourtant, Tsui Hark démontre encore une réelle maîtrise derrière la caméra, nous permettant de nous immerger dans l'oeuvre, tandis qu'il montre un louable intérêt d'approfondir les personnages, pour mieux que l'on s'y attache. La force de ce troisième opus se trouve dans l'histoire d'amour entre les deux protagonistes, on y croit, ça participe à l'ambiance à la fois mystérieuse mais aussi romantique du film, et l'évolution du couple devient même touchante.
S'il se montre moins virtuose que dans les deux premiers opus, il est tout de même loin d'avoir perdu la main avec quelques séquences valant le détour. Plus axé vers la comédie, Le Tournoi du lion évite les lourdeurs bien que ce ne soit pas toujours transcendant de ce point de vue-là, malgré la très bonne séquence du I Love You. Comme souvent, Tsui Hark se montre plutôt bon directeur d'acteurs, Jet Li et Rosamund Kwan forment un couple alchimique, et participent à la réussite globale du film.
S'il n'atteint pas la maestria des deux premiers opus, Le Tournoi du lion n'en reste pas moins une oeuvre plutôt agréable à suivre, bénéficiant du savoir-faire de Tsui Hark et du talent des deux principaux comédiens.
Episode le plus faible de la trilogie de Tsui Hark et dernière collaboration entre celui ci et Jet Li, "Le tournoi du loin" reste un bon film de kung fu malgré tout. Beaucoup plus orienté comédie, cet opus met de côté le côté "histoire" qui est pourtant le coeur de cette épopée. C'est tout de même présent, Tsui Hark continue de pointer la chine du doigt et dénonce la perte des traditions, et le manque d'unité du pays que Jet Li, alias docteur Wong va rappeller à tout le monde. De même les combats sont moins inspirés et on sent l'essoufflement de la saga. Le tournoi est grotesque même s'il est amusant puisqu'il s'agit d'un binôme dans un dragon qui doit s'emparer du trophée. L'histoire d'amour entre Jet Li et sa tante/nièce/cousine éloigné ou je ne sais quoi est ici au coeur de l'intrigue transformant l'épopée historique en comédie gentillette et bonne enfant ( humour chinois ). Si on regrette cette orientation, on en ressort pas mécontent du tout.
Un ton en-dessous du premier, qui reste définitivement le meilleur de la série. Mais c'est Tsui Hark derrière la caméra et ça se voit. Les images sont splendides, la fin du film très réussie. Le côté historique est sympa, tout comme la petite romance entre les personnages de Jet Li et Rosamund Kwan. Bref que du bonheur pour les amateurs du genre...
Moyennement séduit il y a quelques années par les deux premiers opus déjà signés Tsui Hark (qui réalisera en tout quatre des six volets de la saga), jai eu loccasion de découvrir "Il était une fois en Chine III - Le tournoi du Lion". Quelle agréable surprise puisquil sagit dun spectacle chatoyant. Alors que les étrangers affluent de toutes parts en Chine, limpératrice Cixi décide dorganiser un tournoi afin de désigner un nouveau lion roi. Cest dans ce contexte à la fois festif et tendu (pour cause de rivalité entre bandes) que Wong Fei-hung arrive. Elément presque inhérent au genre désormais, les figures improbables exécutées ici savèrent étonnantes et dune grande inventivité (voir la démonstration de Pied-Bot). Si les chorégraphies nous en mettent fréquemment plein la vue, on appréciera aussi un humour très présent (avec par exemple dans la version en cantonais un passage vraiment drôle où Siu-chun initie ses compatriotes à langlais). Lun des meilleurs films hongkongais de kung-fu fou que jaie vus.
Avec ce troisième volet, ma crainte de voir la saga opérer un decrescendo tend à se confirmer. Alors que les deux premiers films étaient d'excellente qualité, les symptômes présents dans le second épisode sont ici cause d'un échec sur nombre de points.
Car en effet, ce qui semblait être une simple baisse de régime dans le long-métrage précédent s'accentue dangereusement dans celui-ci.
Le défaut majeur du film étant son aspect politique, qui n'est que survolé et peine à démontrer la moindre ambition de la part du metteur en scène tant sa mise en image est plate. Alors tout n'est pas à jeter certes, je retiendrais surtout ce passage disant que c'est l'Homme qui doit évoluer et non pas la technologie à sa disposition. De plus il est compréhensible que Tsui Hark est souhaité accoucher d'un long-métrage plus intime que les précédents, mais il aurait dû alors concentrer toute son attention sur ce point au lieu de délivrer un contenu aussi pauvre qui rappelle de se manifester tous les quarts d'heure pour que le spectateur se souvienne de sa présence.
Mais malheureusement l'aspect politique n'est qu'un détail d'un problème d'écriture global. Car même le récit en lui-même, tournant autour de l'affrontement entre différentes écoles, , est tout sauf passionnant. Un manque d'intérêt qui n'est pas aidé par le côté très caricatural, voir grotesque, de l'antagoniste.
Du point de vu de la mise en scène, le cinéaste offre un résultat décevant. Tout comme le second volet, rien de honteux n'est à souligner, mais la majesté et la virtuosité du début de la saga ont disparu. Tsui Hark fait donc preuve d'une efficacité indéniable mais peine à magnifier son long-métrage.
Toutefois, et comme dit précédemment, on sent l'envie de Tsui Hark de creuser l'intimité de ses personnages, et, sur ce point, le film trouve sa plus grand qualité. En effet, le film développe enfin l'histoire d'amour, et c'est très réussi. En réalité tout sonne vrai dans cette relation, on y croit à ce couple car il est fondamentalement simple et beau. Certes aucune de leur scène n'atteint le lyrisme du premier volet dans lequel Rosamund Kwan caresse l'ombre de Jet Li, mais les voir évoluer est réellement sympathique et sauve en partie le film.
Ce troisième volet de la saga des "Il était une fois en Chine" déçoit donc, par son aspect politique survolé, mais plus globalement d'une écriture faiblarde, ainsi que d'un metteur en scène qui, bien qu'efficace dans les scènes d'action, semble avoir perdu de sa virtuosité. Toutefois le long-métrage ne tombe jamais dans des poncifs trop handicapants et développe une intimité des plus maitrisée et touchante.
Alors cette fois on touche le fond. Une ribenbelle de Bioman avec des slogans à deux balles (merci les supers doublages). Une série qui s'essoufle, des scènes mal filmées, trop de gestes peu crédibles, une histoire ne carton. Des confusions au niveau du doublage entre tante et petite nièce qui n'arrangent rien. A zapper.