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ChouX_D
58 abonnés
35 critiques
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5,0
Publiée le 19 décembre 2019
Déjà envie de le revoir, ce film fait du bien et change les idées tout en parlant de notre société, de Paris et des responsabilités des femmes au milieu de tout cela. Allez y !
Rares sont les films qui agissent ainsi comme autant de douleurs, de poids, de navrances, d'exaspérations, de lenteurs, de piétinements de tout ce qui fait le cinéma. Rares sont les films autant encensés par la critique et qui ne méritent aucun des compliments qui leur sont faits. Rares sont les films si foncièrement inutiles et désespérants. Celui-ci en est un. Fuyez braves gens ! Économisez votre temps, votre énergie, votre joie de vivre ! Ceci n'est pas un film, c'est un leurre, une absurdité, une vacuité, un néant.
Un brin d'Amélie Poulain, un zest de poudre de perlimpinpin, de l'humour, du cocasse, un mélange des genres frais et relaxant... Ce film va plaire ou déplaire, c'est quitte ou double... Avec moi la magie a fonctionné, j'ai aimé ce gentil délire digne d'un conte de fée, j'ai adoré cet esprit, cette fraîcheur, le scénario et ses rebondissements... Un film sans prétentions qui pourrait avoir un succès par répercussions.... Un jeu parfois naïf, des situations cocasses dignes d'un vaudeville ... Notre Dame est belle et tous les acteurs délicieux dans leurs rôles respectifs. Bravo et Merci pour ce moment.
stupide, superficiel, inintéressant, on cherche constamment de la cohérence, un minimum de valeur artistique ou esthétique mais rien, il y a rien, rien du tout, un film d'une stupidité désarmante
Je préfère dire, n'ai pas marché, j'ai failli sortir. Ca m'a rappelé le film En liberté avec A. HAENNEL et PIO MARMAI......Je n'ai pas ri, le scénario est trop léger, mais c'était agréable de voir la Cathédrale entière.
Bravo à Valérie Donzelli pour ce film vraiment très drôle et rafraîchissant. Je ne comprends vraiment pas les critiques assassines, j'ai beaucoup aimé le ton, l'histoire et le jeu de tous les acteurs. Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un film si amusant, et bien tenu. Et puis, revoir Notre-Dame si belle... Un très beau moment!
Il parait que dans la vie, Valérie Donzelli est une vraie bourrasque, une femme moderne qui essaie de concilier les registres professionnel et privé avec une désorganisation parfaite. Notre dame, son cinquième film, est à son image, rapide et surprenant, avec une grande fantaisie qui tente de dissimuler une profonde mélancolie. Le titre du film a à voir avec la cathédrale, pas avec l'incendie qui a eu lieu juste après la fin du tournage, mais "dame", écrit sans majuscule, renvoie aussi à un portrait de femme, incarnée par Valérie Donzelli, avec une énergie et une conviction qui rappelle le genre de rôles dans lesquels excelle une Karine Viard, par exemple. Le film est coscénarisé par Benjamin Charbit, l'un des auteurs d'En liberté! de Salvadori et l'on retrouve cette même vivacité au service d'une histoire qui tient beaucoup du réalisme magique avec quelques scènes proches du fantastique et au moins une autre qui relève du genre musical. Si on y ajoute une voix off qui sort de nulle part et son côté collage, Notre dame ne ressemble à rien d'autre qu'à un film de Valérie Donzelli avec beaucoup d'audace dans sa besace et quelques maladresses narratives pour un peu doucher l'enthousiasme. Le casting est affriolant (Deladonchamps, Scimeca, Lanners, Ledoyen, Katerine) mais la part accordée à chacun est trop chiche pour qu'on ne ressente pas une certaine frustration. Un film imparfait, donc, mais agréable à l'oeil et qui en dit beaucoup sur notre époque, notre rapport à l'art, au couple et à la réussite sociale.
Emballant ! Comme un bonbon acidulé, Valérie Donzelli nous offre une comédie rafraîchissante dont on sort avec le sourire. Sous couvert de drôlerie, elle évoque le quotidien de nombre de femmes, l'atmosphère parisienne décadente; le tout avec beaucoup de charme et d'espoir.
Qu'est ce que ça fait du bien ! Cela fait longtemps que nous n'avions pas vu une comédie fraiche, légère, qui fait sourire, puis rire, aux éclats ! Alors oui c'est fantaisiste, et cela ne plaira peut être pas aux plus cartésiens d'entre nous, et alors ? Un super film pour les vacances de Noël. Merci Valérie Donzelli !
Maud Crayon (Valérie Donzelli aussi à l'aise devant la caméra que derrière) est une maman solo. Provinciale montée à Paris, elle y a rencontré le père de ses deux enfants, un adulescent immature (Thomas Scimeca). Elle s'en est séparée, tout en continuant à l'accueillir de temps en temps sous son toit et dans son lit. Et elle apprend qu'elle attend de lui un troisième enfant. Architecte DPLG, elle travaille dans un cabinet dirigé par un patron tyrannique (Samir Guesmi à contre-emploi) mais peut compter sur l'amitié de son collègue (Bouli Lanners lui aussi à contre-emploi dans le rôle d'un employé timide). Par un incroyable concours de circonstances, Maud Crayon emporte le concours de la ville de Paris pour la réhabilitation du parvis de Notre-Dame. Un journaliste (Pierre Deladonchamps charmant et charmeur) va l'aider à affronter les médias qui bientôt se déchaînent contre son projet disruptif.
On adore Valérie Donzelli, son charme, son humour parfois loufoque, parfois fantastique, la délicatesse très contemporaine du regard qu'elle porte sur les gens et les choses. C'est un acte de foi qu'il faut poser au début du film, une condition sine qua non à sa réception. Mais c'est une condition qui n'est pas si difficile à réunir : on voit mal comment on pourrait ne pas adorer Valérie Donzelli.
Valérie Donzelli a creusé un sillon bien à elle dans le cinéma français. Elle a commencé sa carrière comme actrice sous la direction de Gilles Marchand, d'Anne Fontaine ou de Guillaume Nicloux, avant de réaliser des films auto-fictionnels. "La Reine des pommes" racontait les chagrins d'amour d'une trentenaire. "La guerre est déclarée", sans doute l'un des meilleurs films français de la décennie, le combat d'un jeune couple contre la leucémie de leur enfant. "Main dans la main" l'amour fusionnel entre un miroitier de province et la directrice de l'école de danse de l'Opéra Garnier. À chaque fois le rôle masculin principal des films de Valérie Donzelli était interprété par Jérémie Elkaïm, son compagnon à la ville et le père de ses deux enfants dont elle s'est depuis séparée.
Après l'échec injuste de "Marguerite & Julien", Valérie Donzelli revient devant la caméra et tourne sans Jérémie Elkaïm - même si le rôle interprété par Thomas Scimema et son phrasé dans la dernière scène rappellent inexorablement le grand absent parti refaire sa vie avec Anaïs Demoustier.
Valérie Donzelli réalise une comédie incroyablement attachante, qui louche du côté de la BD, mettant en scène le Paris d'avant l'incendie de Notre-Dame. Les relations humaines n'y sont pas toujours bienveillantes (les claques cinglent, les jurons fusent) ; mais la ville est belle.
L'héroïne célibattante inspirera à tous les spectateurs une immédiate sympathie : elle ploie sous la même charge mentale qui nous écrase tous mais sait la gérer avec la désinvolture gracieuse des vraies Parisiennes au cœur d'artichaut. Et puis, surtout, "Notre dame" est drôle. Très drôle. On n'avait plus autant ri devant la scène de présentation du projet architectural de Maud Crayon et les réactions outragées qu'il suscitera le lendemain dans la presse.
"Notre dame" est si attachant qu'on en excuse les erreurs. C'est que Valérie Donzelli s'essaie à tous les genres avec un inégal succès : présentation 3D, film muet à cartons, comédie musicale… Tout ne fonctionne pas. Mais, on l'aura compris à la lecture de cette critique partiale et subjective, tout lui est pardonné.