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VOSTTL
100 abonnés
1 956 critiques
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2,5
Publiée le 24 novembre 2020
Un panier garni de bonnes intentions : magie, poésie, décalé, burlesque, fable. Mais c’est un panier trop garni et il déborde au point que les bonnes intentions ne restent que des intentions, des bulles de savon qui se dispersent. A trop disperser, le spectateur que je suis, a du mal à suivre ce récit. Sans compter cette gifle qui claque comme un running gag qui finit par être un gag lourd et vain. Il y a certainement une signification, trop subtile apparement puisque cette gifle m’est incomprise. Telle la maquette construite par Maud Crayon, « Notre Dame » s’envole comme un tapis volant sans direction aucune. Et comme cette maquette, origine du projet avorté, le film semble perdre toute signification. L’ennui gagne vite. Cependant, je n’ai pas envie d’être trop sévère, le film de Donzelli est une fable gentillette mais comme on dit : qui trop embrasse, mal étreint.
Ce film est frais et poétique. Donzelli nous offre une histoire à plusieurs lectures. On peut y trouver des notes sur la cause des femmes, le mal logement...
Une comédie légère et lunaire qui se déroule dans la plus belle ville du monde et ayant comme sujet principal Notre Dame de Paris ou plutôt son parvis, sans doute sinon la plus belle mais la plus emblématiques des cathédrales , surtout depuis son incendie... De la part de la réalisatrice et actrice il ne faut pas chercher quelque chose de très réaliste et conventionnel, sachant que la crédibilité de l'histoire n'est pas un point fort, avec un scénario qui part parfois un peu dans tous les sens, le plaisir est ailleurs, on n'aime ou on n'aime pas, mais si on adhère, tout passe très bien... Sans oublier les choix musicaux en musique classique, souvenez-vous de son film qui l'a fait connaitre au grand public et sa BO: La guerre est déclarée...
Un humour décalé, des personnages aux personnalités souvent volontairement exagérées, font que l'on passe un très bon moment devant cette comédie. On suit la vie professionnelle et sentimentale de Maud Crayon, et les deux à gérer en même temps on peut dire que ça n'est pas un long fleuve tranquille ! À voir pour se détendre et rigoler, sans de poser trop de questions, la fin n'apportant rien de particulier.
Quelques bonnes idées, noyées dans un scénario flemmard et prévisible. L'énergie de Valérie Donzelli et le charme de Virginie Ledoyen font passer la pilule, mais il faut bien avouer qu'on ne rit pas beaucoup.
Un film qui ne fonctionne pas, le jeu des acteurs je pense ... C'est joué sur le ton de la farce avec une actrice qui semble tout le temps ailleurs. Quelques bonnes idées.
Ce n'est pas une ode à Paris mais un film doux, tendre et rafraîchissant. J'ai pensé à Amélie Poulain en regardant ce film, que je n'avais pas prévu de voir (le film que j'avais prévu de regarder était complet) mais que j'ai découvert et beaucoup apprécié.
L’idée de base est excellente ( un projet architectural gagne un concours pour lequel il n’a fait l’objet d’aucune sélection ) avec un sujet qui s’éparpille ensuite entre le travail architectural, sa conception phallique et la vie de famille bien compliquée de l’héroïne qui n’est pas sans conséquence sur la vie sentimentale. A moins que ce ne soit l’inverse. Dans l’esprit des films rêveurs de Fiona Gordon et Dominique Abel, Valérie Donzelli dynamite son histoire avant d’en faire trop pour ne pas s’emberlificoter dedans . On va peut-être parler de poésie là où il n’y a que du rêve qui à force s’émousse et devient redondant. De plus sur l’interprétation survoltée de Valérie Donzelli , et celle plutôt atone de Pierre Deladonchamps, je me suis rabattu une fois encore sur le sans faute de Bouli Lanners. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Maud Crayon n’avait pas prévu que son ex-mari continuerait à squatter son appartement, elle n’avait pas prévu non plus d’être à nouveau enceinte de lui, ni de gagner le concours de l’aménagement du parvis de Notre-Dame et encore moins de retrouver son amour de jeunesse.... Bref Maud est sous pression, tout lui échappe, et ne contrôle plus grand chose de sa vie.... Sur ce scenario un peu «foutraque » sans pour autant être très original, Valérie Donzelli signe une fable sentimentale qui se voudrait légère et burlesque. Mais à force d’additionner les références, les clins d’œil au cinéma de Tati, ou de Demy ou de Truffaut,... d’évoquer les allusions à l’actualité (le dérèglement climatique, l’accueil des réfugiés, le débat religion- laïcité, la place de la femme dans la société....), de mélanger les exercices de style (séquences façon cinéma muet, ou chantée,...) elle finit par nous perdre dans une loufoquerie dont on cherche le sens et la raison et sans la magie espérée... Une vraie déception !
C'est un bon film, j'ai passé un bon moment. C'est assez drôle, léger et plein de vie. Le film s’essouffle un peu en deuxième partie. Valérie Donzelli filme la déconstruction contemporaine à l’œuvre : les couples sont séparés, les enfants sont promenés entre les errements de leurs parents (même si le papa est toujours dans la vie sentimentale du personnage principal : ils sont séparés, mais aussi ils n'y arrivent pas vraiment). Elle semble défendre cette folie douce contemporaine, alors qu'elle me laisse perplexe, n'étant pas certain que c'est une voie de vie bonne.
Bon , j'avoue, mes 4 étoiles , c'est un peu influencé par les 3 autres films français vus depuis mercredi! Rendez-vous chez les Malawas ( James Huth et Sylvie Testud, quand même!) , puis La Sainte Famille ( long récit d'une "saga" familiale dont on se contrefout rapidement) , films qui m'ont presque convaincu que mon trentenaire de fils avait raison de dénigrer le cinéma français. Le troisième était nippo-français ou franco-japonais, cochez la case que vous souhaitez : La vérité de Hirokazu Kore-eda , qui m'a enchanté, mais est-il vraiment français? Je l'imagine mal aux césars, ou alors ils auront favorablement évolué! Bref, je souhaitais me rincer les yeux et ce film, même si je n'ai jamais été tenté par sa réalisatrice qui me semblait trop nombriliste ( là je suis de complète mauvaise foi, j'adore Woody Allen), me semblait parfait pour cela. Et divine surprise , c'est un ravissement! C'est bien interprété, les personnages secondaires sont tout sauf secondaires, il y a des effets scénaristiques surprenants, une vraie liberté de ton, une moquerie gentillette mais réelle de notre société, mélangée à l'actu prochaine des élections municipales. Bref , un vrai moment de bonheur!
Je n’ai pas du tout apprécié ce film. À aucun moment je ne suis rentré dedans. J’ai été surpris par l’univers dans lequel évolue Maud. Ce monde met en exergue les problèmes de notre société. Un ciblage souvent bien senti sur le fond. Le problème reste plus sur la forme. C’est réaliste, tout en étant dans une couche fantastique vue la forme avec laquelle se matérialise cela. Un équilibre qui n’est pas toujours judicieux même s’il est vrai que sur certaines scènes c’est assez brillant. Malheureusement, elles restent à mes yeux une minorité sur l’ensemble du film. D’autant plus que l’histoire est assez simpliste et ne met pas en avant ce côté décalé. Je me suis pas mal ennuyé. Ce qui est dommage car au début, je sentais du potentiel mais la morosité l’a emportée. Il faut dire que je n’ai pas trouvé la prestation de Valérie Donzelli mémorable. Elle n’est pas toujours juste dans son jeu. Tout tourne autour d’elle, et elle n’arrive pas à donner du caractère à son film. C’est d’ailleurs regrettable que les autres personnages ne soient pas plus mis en avant car leur jeu est bon. Par exemple, on peut citer Thomas Scimeca, Bouli Lanners, Philippe Katerine ou encore Virginie Ledoyen. Il aurait vraiment fallu leur laisser plus de place.
comédie pétillante , les tribulations de Maud Crayon , sa vie d'architecture avec son projet de parvis de Notre-Dame dame , sa vie sentimentale compliquée , sa famille , un moment de bonheur.
C'est une histoire de genre fantastique; une comédie et une petite réflexion sur l'importance de ce qui nous tient réellement à cœur, réussite personnelle ou professionnelle, car au bout du compte tout se bouscule chez Maud Crayon, et l'on a peine à savoir comment l'héroïne va se sortir de ses situations, ses imbroglios sentimentaux et professionnels, tant elle est à la fois actrice et spectatrice de sa vie sur des situations cocasses qu'elle ne fait qu'initier avant qu'elles lui échappent pour mieux se rire d'elle et la déstabiliser... L'ensemble est loufoque, comique, mais les bases elles sont bien réelles, c'est le propre du genre fantastique... A voir sans chercher à se raccrocher à la réalité pour sourire et rire de bon cœur et aussi pour la sagesse qui se dégage de la conclusion du film.
J'avoue que je suis un peu déçue de ce film, au début ça part bien, c'est plutôt rigolo mais ensuite j'étais focalisé sur la robe de l'actrice principale–tout le long elle porte la même robe - enceinte ou pas enceinte… Ensuite, le scénario devient Beaucoup trop improbable, ça ressemble à une comédie musicale, un conte mais il y a trop d'hystérie pour moi, et le jeu des acteurs est très inégal–le patron est très mauvais, la mairesse et l'avocate catastrophiques ... Il y a des jolies images de Paris et encore… Quelques effets spéciaux sympa, et j'oubliais, beaucoup trop de musique de fond même si j'adore le classique, ça ne remplit pas un film.... La réalisatrice qui est aussi l'actrice principale s'en donne à cœur joie mais au bout d'un moment on n'en peut plus de la voir dans tous les plans, ( et avec cette robe affreuse !)on a besoin d'autres choses. Le personnage de Virginie Ledoyen et sans intérêt est pas crédible du tout L'amour de jeunesse incarné par Pierre Delalonchamp est totalement insipide J'ai un peu rigolé parce que j'étais avec une amie très bon public mais toute seule je me demande si je serais resté jusqu'à la fin