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    Petit Pays
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    199 critiques spectateurs

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    SB88
    SB88

    25 abonnés 1 177 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2023
    Plus un témoignage qu'un film. L'atmosphère et l'insouciance du début sont bien retranscrites même si c'est un peu long. Sur le Rwanda, il y a déjà eu tant de films marquants que celui-ci est un peu en-dessous car très (trop) centré côté histoire. J'aurais préféré plus de point de vue politique, du pourquoi et du comment car c'est quand même ce qui peut éviter que ça se reproduise. Et aussi un peu de narration car c'est tiré d'un livre.
    3,6/5
    Ufuk K
    Ufuk K

    522 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2020
    "Petit Pays" adapté du roman autobiographique de Gael Faye ( prix Goncourt des lycéens en 2016) est une œuvre utile. En effet l'histoire revient sur le génocide de la communauté des Tutsis dans les années 1990 avec des séquences qui marque l'esprit et qui sont parfois déchirante surtout que l'histoire est vu du point de vue d'un enfant , dommage que parfois le scénario soit décousu car l'ensemble est un véritable plaidoyer contre l'absurdité de la guerre.
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2021
    Petit Pays est l'adaptation du roman de Gael Faye, non autobiographique mais librement inspiré de son expérience, qui traduit bien toute l'horreur du génocide rwandais et ougandais, avec le regard naïf d'un enfant qui va grandir d'un coup, n'aura plus l'étincelle de vie et d'espoir dans les yeux face à son pays mis à feu et à sang pour une histoire d'appartenance ethnique. Ces peuples se ressemblent (même couleur de peau), ont une culture qui a tout à gagner à être partagée, et l'on ne comprend pas, tristes d'être si rêveurs, pourquoi une telle boucherie est advenue. On est un peu cet enfant qui résume si bien toute l'absurdité de la violence en cette question : "Papa, c'est quoi la différence entre Hutu et Tutsi ?" et le père, malin, de répondre : "Leur nez", on n'aurait pas mieux dit. On est tout aussi tristes face au personnage de la mère, qu'un passage passé sous silence (certainement une détention cauchemardesque et torture) a réduit à la folie pure... Même si la mise en scène, longue à la détente (on s'ennuie un peu), amoindrie parfois l'impact des images, on en retient un cours d'Histoire souvent méconnu en France (surtout si vous faites partie, comme nous, de la génération trop jeune pour l'avoir vue à la télévision), un casting intéressant (les jeunes s'en sortent bien, Jean-Paul Rouve en retrait assure tout de même un service correct dans le registre dramatique, dans lequel il pourrait briller facilement, on le devine) et une fin en explosion de violence qui fait mal au cœur tant pour la victime que pour le bourreau forcé. D'autant plus si l'on ne connaît pas ce conflit, Petit Pays nous l'apprend en même temps qu'au petit garçon, et la leçon cruelle rend bien tristes les rêveurs qu'on est...
    elriad
    elriad

    440 abonnés 1 868 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2021
    il est toujours délicat d'être fidèle à une œuvre littéraire et la plupart du temps décevant pour ceux qui l'ont lue, et qui ne retrouvent l'émotion et le pouvoir de l'imaginaire des mots. "Petit Pays" nous rappelle combien le génocide des Tutsis par les Hutus fut dramatique, et la position trouble de la France pour le moins gênante. Le récit parfois elliptique est maladroit dans la dramaturgie et le scénario, mais il reste à l'arrivée une œuvre forte, vue au travers du regard d'un petit garçon et de sa sœur, témoins innocents d'un conflit absurde et cruel.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2020
    Je crois que Eric Barbier n’a rien voulu laisser passer de la portée littéraire de son adoption et qu’en étirant son propos il tenait à donner une exemplarité totale à sa démarche de cinéaste. L’ensemble du film est parfaitement honorable, mais une vingtaine de minutes en moins, quelques scènes répétitives coupées, auraient donné une véritable dynamique à ce drame historique dont on ne connait pas encore totalement les tenants et les aboutissants. Pour évoquer le génocide rwandais il reprend la trame familiale du père français et de la mère rwandaise, figures vivantes du conflit qui va bientôt opposer Tutsis et Hutus, entre Burundi et Rwanda. A travers les yeux du garçon , c’est tout le drame qui se déploie, toute son injustice, son aveuglement, sa cruauté. Le réalisateur n’en laisse rien passer et en fait peut-être un peu trop dans cette mise en scène devenue guerrière et répétitive. Tout le casting est à saluer (Jean Paul Rouve, Isabelle Kabano, Veronika Varga,… ) avec une priorité fondamentale pour le jeune Djibril Vancoppenolle, présence incroyable et sa petite sœur tout aussi spontanée Dayla De Medina.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2020
    En 2016, Gaël Faye, connu jusqu’alors comme artiste interprète, notamment de rap, signait avec Petit Pays, un premier roman magnifique...consacré par le Goncourt des lycéens, et bien autres distinctions et traduit en près de 40 langues... Le chant de l'enfance, de l’insouciance, murmurait à nos oreilles, Gaël Faye écrit comme il chante : ses mots résonnent, scandent un amour sans borne pour son pays, tentent de panser des plaies à jamais ouvertes et nous content avec talent l'histoire d'un peuple meurtri... Quand l'innocence, la joie de vivre de l'enfance s'efface d'un coup devant la barbarie des hommes….J’avais particulièrement aimé le livre, son style tendre, chatoyant…et comme devant chaque adaptation littéraire j’appréhendais un peu la mise en images… d’autant que Gaël Faye reconnaissait dans une interview que c’est en voyant le film qu’il a mesuré la violence de son livre…le film réactivait des souvenirs en lui, pas nécessairement des souvenirs affreux., mais Il lui était difficile de voir son texte reconstruit d’une autre manière à travers le cinéma. Même si la violence était déjà présente dans son livre, et dans sa vie, au cinéma, cela devient très frontal. C’est la première impression que j’ai ressenti en fin de séance, l’impression de prendre une énorme gifle que je n’avais pas ressentie à la lecture du livre , ne réalisant pas dans le récit à la première personne de Gaël Faye, d’une guerre qui restait à hauteur d’enfant, toute l’ampleur de l’horreur jusqu’à ce paroxysme final où le réalisateur met le jeune héros dans l’obligation de prendre parti… Finalement le film reste fidèle au livre, montre l’Afrique dans sa complexité, la beauté de ces paysages…et il donne envie de relire le livre….et d’en prendre un autre, d’Histoire celui là pour essayer de comprendre ces guerres et ces génocides dont les cendres sont loin d’être froides…
    Joyeux
    Joyeux

    104 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2020
    Si vous avez lu le roman de Gaël Faye, il est probable que vous soyez déçu•e. Bien que le scénario soit fidèle à l'ouvrage et le film plutôt bien maîtrisé (malgré un côté récité dans le jeu de certain•e•s acteur•rice•s débutant•e•s), on peine à retrouver la poésie et la complexité des sentiments qui traversent Gabriel. On est constamment à l'extérieur du personnage et le tout procure une sorte d'exotisation du propos qui ne rend pas hommage au récit à la première personne de l'écrivain.
    Ciné2909
    Ciné2909

    72 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2020
    A l’origine, Petit pays est un roman écrit par Gaël Faye qui s’est inspiré de sa propre expérience. Le cinéma avait déjà évoqué ce génocide avec Hotel Rwanda mais le récit proposé ici est différent puisque vécu en grande partie depuis un pays voisin, le Burundi. C’est à travers le regard candide de Gaby qu’on assiste à l’embrasement de la situation jusqu’à l’instauration d’une effroyable guerre civile. A travers sa réalisation, Eric Barbier parvient à nous plonger dans le quotidien du pays et à frapper de plein fouet le spectateur au fur et à mesure que la violence s’installe. Le film brille aussi par la performance des acteurs et en particulier celle des jeunes Dayla De Medina & Djibril Vancoppenolle qui se montrent époustouflants. A découvrir !
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    79 abonnés 834 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2021
    Les films sur des sujets historiques aussi graves ont souvent tendance à se laisser emporter par les faits mêmes, négligeant un peu le travail sur l'intrigue. Petit Pays n'échappe pas à la règle, et si Gael Faye dépeint avec beaucoup de tendresse et de justesse, autobiographie oblige, le génocide, l'ensemble pèche un peu par une intrigue un peu molle qui ne parvient jamais à emporter totalement l'adhésion.
    David B.
    David B.

    44 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2021
    De l'innocence à la plus horrible des tragédies, c'est beaucoup suggéré, aurait mérité plus d'explications et un rythme moins lent...
    Sarlé J.
    Sarlé J.

    28 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2020
    N'ayant pas lu le livre, ce fut une véritable découverte.
    Le thème de l'enfance est abordé avec beaucoup d'innocence. Un enfant est le même partout dans le monde, peu importe le contexte.
    Et le contexte... Ce film traite à la fois de l'histoire de ce petit pays et l'histoire d'un enfant. C'est drôle, triste, et choquant, mais tellement réel.
    Gregory S
    Gregory S

    27 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2021
    Beaucoup moins fort que le livre, je trouve qu'on ressent bien moins l'absurdité de la guerre, de cette guerre et l'amitié entre enfants qui va éclater avec ce génocide, n'est pas trop mise en avant mais ça reste un film à voir notamment pour sa dernière demi heure assez émouvante. Mais j'encourage tout le monde à lire ce petit livre concernant ce grand pays (qui n'est pas le Rwanda mais le Burundi dans cette histoire).
    Michel D.
    Michel D.

    5 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2020
    Eric Barbier a réalisé un film excellent. On prend conscience des événements dramatiques qui se sont déroulés en 1993 et 1994 au Burundi. Le coup d’État au Burundi qui met le pays à feu et à sang et le début du génocide des Tutsis au Rwanda. Les drames , qui donne l’impression que le film est plus brutal que le livre, bien que la majorité des scènes violentes soient extraites du roman : le coup d’État, la nuit de peur avec sa soeur, les coups de feu, la violence des gangs, le lynchage.
    Djibril Vancoppenolle, qui joue Gaby, Delya De Medina, qui joue Ana et Tao Monladja, qui incarne Gino, les enfants du film sont
    Excellent.
    Jean-Paul Rouve que j'adore, fidèle à lui même, sensible et juste est formidable.
    Isabelle kabano qui joue la mère d'Ana et Gaby est impressionnante dans son jeu de femme brisée. J'avais envie de la tuer pour ce qu'elle fait vivre la nuit à sa petite fille Ana, désolé à l'avance pour ma réaction à l'actrice Isabelle Kabano.
    Un film excellent a découvrir au moins une fois mais qui ne me donne l'envie de le revoir une deuxième fois.
    Pour les amateurs de films dramatique et sensible.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    416 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    Malgré l’honnêteté et la sincérité du projet, dont celle d’avoir volontiers mis de côté Jean-Paul Rouve, nom le plus bankable du projet pour se consacrer aux jeunes et formidables interprètes, on regrette ainsi plusieurs passages, dont sa conclusion, traînant en longueur et semblant définitivement couper net les envies d’envol d’un récit aussi lourd qu’impressionnant.
    Stephenballade
    Stephenballade

    402 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2020
    Avant même de rentrer en salles, je me voyais dire dans cet avis que « "Petit pays" est un grand film ». Bien que j’aurai aimé amener une telle affirmation, je dois me résoudre à affirmer que ce n’est pas tout à fait le cas. Ce n’est pas que le film ne soit pas bon, au contraire ! Simplement au vu de ce cette histoire qui nous est racontée ici, j’attendais plus de force dans le récit. En effet, j’aurai vu davantage de puissance émotionnelle, plus de matière visant à choquer le spectateur, quelque chose à la limite du supportable, voire pourquoi pas de carrément insupportable. Et pourtant… Oui, et pourtant il y a bien un avertissement adressé au jeune public par rapport à un petit nombre de scènes pouvant heurter leur sensibilité. C’est vrai, il y en a quelques-unes, même si la plupart d’entre elles sont plus dans la suggestion des violences perpétrées au cours de cet épouvantable épisode de génocide. Cependant je dois reconnaître un fort pouvoir d’informations relatives au sujet. Bien sûr, on a tous entendu parler de ces pires exactions dont l’être humain est malheureusement capable ayant eu lieu au Rwanda jusqu’en dehors de ses frontières. Nous avons tous été choqués par certaines images, encore que les médias se sont montrés relativement light sur ces fameuses images. Et en plus il faut être honnête, entendre parler de choses qui se passent loin de chez nous nous touchent beaucoup moins que si ça se passait à l’intérieur même de notre pays, sans même parler des événements qui se passent sur notre pas de porte. Je n’émettrai pas d’avis sur la qualité d’adaptation du roman autobiographique de Gaël Faye, tout simplement parce que je ne fais pas partie du million de lecteurs. Aussi je serai incapable de dire si les scénaristes (Eric Barbier, également réalisateur, et Jean-Paul Rouve) ont pris le choix d’occulter les scènes d’une grande violence. Il n’y a guère qu’eux qui sauraient nous le dire sans oublier l’écrivain bien entendu puisque lui-même a assisté en partie au tournage, ou ceux qui ont eu le courage de lire ce livre. Dans tous les cas, "Petit pays" s’attarde sur une famille prise malgré elle dans la tourmente. On vit donc cette période à la fois de l’intérieur et de l’extérieur. Je m’explique : bien que le spectateur se voit embarqué dans l’intimité de cette famille constituée d’une rwandaise et d’un français avec leurs deux enfants (ça c’est pour le côté intérieur), on ne fait qu’entendre la plupart du temps les coups de feu (ça c’est pour le côté extérieur). Autrement dit, le spectateur est mis au même niveau que les personnages principaux. Ce qui nous permet par ailleurs de constater en même temps qu’eux les inquiétantes conséquences de cette folie humaine, jusque dans ses moments les plus tragiques. L’avantage de ce point de vue réside en le fait que cela permet au spectateur de mieux mesurer l’ampleur du désastre, un désastre qui se dessinait déjà dans les plus hautes sphères politiques, encore que le film ne s’attarde pas vraiment sur les faits de guerre civile mais plutôt sur ce qu’elle engendre : les cadavres parsemés ici et là, la pression subie de plus en plus constante, la peur qui s’ancre de plus en plus profondément dans les tripes de la population pour ne plus la lâcher et envahir son âme jusqu’à, pour certains, en faire perdre la raison. De ce point de vue-là, le ressenti de tous ces sentiments est très bien rendu. Et s’il est bien rendu, c’est parce que l’interprétation des acteurs est remarquable. Même au sein des apprentis comédiens qui pour la plupart d’entre eux n’avaient encore jamais tourné un film. Bien sûr, on retiendra la prestation de Jean-Paul Rouve qui parvient vraiment à beaucoup mieux exprimer ses talents dans ce registre que dans des rôles de comédie parfois contestables (pour ne pas dire ridicules) au niveau artistique. Mais on retiendra surtout la prestation d’Isabelle Kabano dans la peau de cette rwandaise exilée au Burundi, auréolée de cette scène du contrôle de papiers au cours duquel tout peut basculer grâce à la mise en place d’une tension plus que palpable. On retiendra aussi la prestation de Djibril Vancoppenolle, lui qui a la lourde tâche d’occuper le plus souvent le devant de la scène, mais aussi celle de Dayla de Medina car c’est bien elle qui m’a fait le plus craquer tant son personnage Ana est mignon tout plein.
    Je parlais de moments de tension. Oui, il y en a, et la musique lancinante de Renaud Barbier y est pour beaucoup aussi. Seulement des fois, c’est un coup d’épée dans l’eau. Par ces artifices de mise en scène doublée de musique, on laisse présager au spectateur qu’il va se passer quelque chose de grave, de choquant... et puis rien. C’est dommage, mais est-ce une façon de jouer avec les nerfs du spectateur et de mieux le surprendre plus tard ? Sans doute que oui, et j’aurai qualifié cette façon de faire comme une immense qualité si j’étais sorti de la salle choqué, estomaqué. Donc oui, au vu du sujet (bien que n’ayant pas vu la bande-annonce ni lu le synopsis comme à mon habitude avant de me rendre en salle), je m’attendais à quelque chose de plus poignant, de plus scandaleux, à quelque chose qui réveille en vous le sentiment de révolte. Un peu comme l’avaient fait, pour en citer deux, le retentissant "Mississippi burning", ou plus récemment "Va, vis et deviens", du moins dans sa première demi-heure. Après le film n’en reste pas moins intéressant pour les raisons évoquées plus haut. Assurément un bon film, solide, mais qui manque (cruellement) de poigne.
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