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akuseyo
8 abonnés
22 critiques
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2,5
Publiée le 12 septembre 2020
Lorsque j'ai appris que l'excellent livre de Gaël Faye, avait été adapté au cinéma, j'étais content. J'ai vu la bande annonce et ça m'a donné envie de le voir. Je suis allé au cinéma aujourd'hui (séance de midi au MK2 Bibliothèque à Paris, nous étions 3 solitaires dans la salle, mais ça c'est une autre histoire, la fréquentation des salles), et j'ai été déçu. Je n'ai jamais retrouvé la puissance du récit de Gaël Faye, je ne sais pas pourquoi, mais la terreur de ces génocides tutsis massacrés par les hutus, puis l'inverse, je trouve qu'on ne la ressent pas assez dans le film. Peut-être est-ce en partie du à l'interprétation de Jean-Paul Rouve, qui quoi qu'il se passe à l'air assez détaché de la situation, alors qu'on ressent l'angoisse dans l'interprétation des enfants et de la mère. Bref plutôt déçu par le film, par contre je recommande grandement le livre.
Plutôt déçu aux vues des bonnes critiques ! vu le sujet je m'attendais à beaucoup plus d'émotions... au final ça traine en longueur malgré des bonnes prestations des acteurs. Cela donne envie de lire le.livre qui doit forcément être d'un niveau bien supérieur.
Gaby a dix ans. Il vit une enfance protégée à Bujumbura au Burundi avec Michel, son père, un entrepreneur français expatrié, Yvonne, sa mère, d’origine rwandaise et Ana, sa sœur cadette. Élève de la classe de Mme Economopoulos, il forme avec quatre camarades une bande d’amis indéfectiblement soudés. Mais cet éden enfantin va se fissurer sous le poids des événements extérieurs : le coup d’État d’octobre 1993 qui renverse le président tutsi Melchior Ndadaye et surtout le génocide au Rwanda qui va décimer la famille de Yvonne.
"Petit Pays" est la fidèle adaptation du best-seller de Gaël Faye, publié en 2016, couvert de prix et désormais au programme dans les collèges. Le film comme le roman entremêlent deux histoires : la petite et la grande. La petite : la chronique familiale d’un divorce annoncé. La grande : deux pays plongés dans la guerre civile.
Je l’avoue le rouge au front : je n’avais pas aimé le roman de Gaël Faye et n’en avais pas compris l’étonnant succès. J’ai conscience avec cet aveu honteux de me couper de 99 % de mes amis qui, au contraire de moi, ont été sensibles à sa pudeur et à sa force. Tout au plus me gagnerai-je la sympathie de leurs enfants qui se cherchaient un prétexte pour refuser de le lire ! Je lui reprochais un regard éculé – la guerre à regard d’enfant (soupirs) – un scénario trop chargé s’étendant sur un temps trop long et enfin un point de vue qui complique la compréhension à qui ne connaît pas les rebondissements de l’histoire politique burundaise. Dans un genre très similaire, je lui avais préféré "Notre-Dame du Nil" de Scholastique Mukasonga.
Les critiques que j’adressais au livre, je les adresse à l’identique au film qui en est la sage retranscription. Éric Barbier, qui fut il y a une trentaine d’années un réalisateur français plein d’avenir, est devenu un faiseur sans talent. Après avoir adapté "La Promesse de l’aube", avec Charlotte Gainsbourg et Pierre Niney, il se colle à cette adaptation-là. Que fera-t-il ensuite ? "Les Fourberies de Scapin" ? "L’Étranger" ?
L'exposition est très longue avec des dialogues assez didactiques, le génocide au Rwanda est réglé par des JT et un monologue, la dernière partie la plus émouvante porte sur ses traumatismes avec la déchéance terrible d'Yvonne, la mère (Isabelle Kabano).
Bof je reste sur ma faim ! Une histoire qui raconte ce qui s'est passé em Afrique avec une histoire de famille fictive ! Le lien entre les 2 est un peu déroutant surtout quand on ne connaît pas cette histoire du génocide du Rwanda, Je trouve ce film trop cruel et avec un manque de lien dans l'histoire de cette famille, J'ai voulu faire confiance aux votes qui étaient bons (4,1) mais je ne le comprend pas... j'ai peu été surprise mis à part cette violence horrible
Le réalisateur Eric Barbier ("Le Dernier Diamant", "La Promesse de l'aube"...) s'attaque ici à un sujet dur et fort : la guerre civile burundaise de 1993 suivie du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994. Pour retracer cette période terrible du continent africain, nous allons revivre les événements à travers le destin d'une famille installée au Burundi : le papa est français (un Jean-Paul Rouve toujours aussi bon), la maman est rwandaise d'origine Tutsi, et les enfants Gabriel et Ana vivent une enfance heureuse avant la guerre. J'ai trouvé ce film instructif concernant ce drame atroce des années 1990, je n'ai malheureusement pas été si bouleversé que cela au final, la faute à une mise en scène un peu imprécise et à une réalisation manquant totalement de piquant. Enrichissant mais un peu fade. Site CINEMADOURG.free.fr
Film réussi sur le plan historique. Il permet de toucher du doigt l’ambiance incertaine, pesante, menaçante cette période. Par contre je le trouve raté sur le plan du rythme. C’est long et brouillon. Des scènes contemplatives débarquent sans crier gare. Elles sont certes belles mais totalement déconnectées de l’esthétique et du ton du reste du film. Raté aussi sur le plan de l’émotion. L’explication tient surtout au fait que personnages, enfants comme adultes, se montrent très détachés et insouciants face à une situation clairement dramatique et dangereuse. S’en est même énervant à force. A noter au crédit, les prestations réussies des enfants, Djibril Vancoppenolle en tête.
Le fil conducteur de ce film n’est pas dans la reconstitution historique globale mais dans le regard d’un enfant, témoin des événements vus de sa cellule familiale, ne les comprenant évidemment pas et découvrant au fil du scénario seulement quelques bribes des éléments de cause à effet. Le spectateur est dans la même situation. Sauf à avoir une connaissance du sujet historique, de la région, des conflits récurrents qui la tiraillent, il n’aura pas grand-chose à quoi se raccrocher. C’est périlleux et c’est sans doute un manque car cela ne peut que conduire le spectateur peu informé à compatir certainement mais aussi peut-être se dire qu’après tout si deux ethnies du même pays, de la même langue, de la même religion, en arrivent à vouloir tour à tour s’éliminer, on n’y peut pas grand-chose. La réalité est bien plus complexe bien entendu. On notera la recherche d’un équilibre macabre en montrant les images des massacres et exactions des uns puis des autres. Et on se remémorera peut-être que près de 30 ans après, on ne sait pas trop ici en Europe ce qui s’est passé. Ou on ne veut pas trop savoir. Ce film ne permettra pas de combler.
Ce film raconte l'histoire de cette famille vivant paisiblement dans ce petit pays à coté du RWANDA, au cœur du grand continent africain. On assiste au basculement dramatique avec l'irruption de la guerre civile en 1992 et les conséquences pour cette famille. Le film est très dur et violent. Il fait ressortir aussi le coté néfaste du colonialisme dans ce pays. Personnellement, j'ai eu cependant du mal à trouver un grand intérêt au scénario de ce film qui m'a paru manquer d'ampleur.