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    Petit Pays
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    Caine78
    Caine78

    6 797 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 septembre 2020
    J'avais été déçu par le roman, mais presque par l'absurde, je me disais que sous un format cinéma, délivré du style pesant de Gaël Faye, cette histoire pourrait me plaire. Malheureusement, j'aurais presque envie de revoir à la hausse le livre tant le film pose beaucoup de problèmes. Points positifs : cela va effectivement plus vite, ne m'ennuyant jamais devant ce récit ne pouvant laisser totalement indifférent, quelques changements s'avérant plutôt bien trouvés (le fait de fusionner la maîtresse d'école et la riche madame Economopoulos en une seule personne, notamment), Jean-Paul Rouve se révélant excellent dans un rôle plus attachant (à raison) que dans le roman.Points négatifs... plus ou moins tout le reste. Certes, l'image est assez soignée, mais certains choix d'Eric Barbier sont proprement aberrants, dénaturant parfois totalement l'œuvre originelle. En plus de retirer presque les seuls moments que j'avais vraiment aimés du livre spoiler: (celui de la piscine : sacrilège!)
    , le réalisateur affadit tout, vidant presque de toute substance certaines scènes importantes, différents passages et dialogues forts à l'écrit tombant ici complètement à plat faute de mise en situation. Idem pour les personnages, certains étant réduits à de la quasi-figuration alors qu'ils étaient auparavant essentiels spoiler: (il a fallu attendre le dernier quart d'heure pour que je voie entièrement le visage d'Armand !!)
    , peu aidés par des comédiens dans le meilleur des cas inégaux : si Djibril Vancoppenolle s'en sort à peu près, Tao Monladja sombre complètement en Gino, les autres laissant souvent indifférents. Bref, si le résultat se regarde sans déplaisir, celui-ci n'apporte strictement rien au récit de Gaël Faye : moins « pénible » à suivre, mais tellement mal pensé, bancal dans son récit et ses protagonistes qu'il en devient problématique. Un vrai aveu de faiblesse.
    FaRem
    FaRem

    8 784 abonnés 9 633 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2021
    "Petit pays" est adapté du livre éponyme de Gaël Faye qui racontait toutes les épreuves qu'il avait vécues au Burundi durant son enfance. Un début d'existence que personne ne devrait avoir à vivre entre la guerre civile et le génocide. En adaptant ce livre, Eric Barbier garde le point de vue de ce petit garçon et c'est ce qui fait toute la particularité de ce film. On découvre tous ces changements dans le quotidien d'une famille au Burundi avec les enfants qui sont au centre du récit et qui vont peu à peu perdre leur innocence. Tout d'abord en voyant les problèmes entre leurs parents puis lorsque le conflit éclate. Si le réalisateur ne s'attarde pas vraiment en détail sur le conflit puisque l'on suit l'histoire à travers les yeux de l'enfant, il n'en faut pas moins pour voir une fois de plus la stupidité de l'Homme qui trouvera toujours un moyen de faire la guerre... Comme je l'ai dit, c'est assez intéressant de raconter une telle histoire à travers les yeux d'enfants, mais d'un autre côté, ça limite grandement les possibilités. Je trouve que le film passe à côté de l'essentiel. Je ne vais pas dire qu'on ne se rend pas compte qu'il se passe quelque chose de grave, ce serait mentir surtout qu'il y a quelques scènes explicites, mais ce sont des moments trop rares. Le film n'a vraiment pas la puissance émotionnelle qu'il aurait dû avoir. Si le casting s'en sort bien, le récit manque de force. Pour ma part, c'est un film qui m'a laissé sur ma faim et qui ne m'a pas touché comme je l'espérais.
    selenie
    selenie

    6 341 abonnés 6 206 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2020
    Adaptation du roman biographique, "Petit Pays" (2016) de Gaël Faye. L'histoire dans cette Histoire est raconté du point de vue de l'enfant (Gaby), à hauteur d'enfant et de son point de vue. Certe l'enfant qu'était Gaël Faye a sans aucun doute souffert mais en tant que spectateur le film ne montre pas grand chose à tel point que la crise conjugale des parents prend le pas sur la guerre et le génocide. Niveau émotion on est donc bridé par le regard d'un enfant qui ne voit pas grand chose et qui ne risque pas grand chose (enfant français bourgeois) comparé à ses compatriotes. Un film à conseiller toutefois.
    Site : Selenie
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2020
    Je ne sais pas trop quoi penser de Petit Pays, autant j'aime l'idée de faire un film sur le génocide rwandais (et ses répercutions au Burundi) du point de vue d'un enfant, ce qui induit pas mal de hors champ, l'horreur est là, on la sent, mais on ne le voit que très peu jusqu'à qu'on soit obligé d'y prendre part soi-même... autant, ben le film est long et pas bien palpitant.

    C'est un film très scolaire, ça manque cruellement d'idées de mise en scène et à ce que j'ai pu lire c'était très fidèle au bouquin (que je n'ai pas lu), me laissant penser qu'en fait Eric Barbier n'a juste pas d'idées et se contente d'être un artisan sans grand talent.

    Sans grand talent car j'ai vraiment l'impression qu'il n'a pas su diriger ses acteurs, qu'il n'a pas sur s'emparer des moments forts du récit et passer sous silence ou écourter le reste. On se retrouve donc à l'arrivée on a un film bancal et un peu pénible (c'est peut-être parce que l'auteur du bouquin co-signe le scénario et qu'il n'a pas osé se trahir).

    Bon déjà je suppose que si on ne connaît rien à la situation rwandaise dans les années 90 il va être difficile de suivre les différentes répercutions, représailles et de bien suivre les enjeux politiques et géopolitiques (par exemple on n'explique pas pourquoi il y a des réfugiés tutsis depuis les années 60 au Burundi, comme ça peut être le cas pour la mère du héros). Je suppose que c'est le problème de se placer à hauteur d'enfant, forcément on n'accède pas au même niveau de lecture des événements.

    Mais malheureusement on n'accède pas non plus à l'émotion de ce que c'est que de vivre ces massacres du point de vue d'un gamin. Je trouve qu'on passe bien vite d'un jour à l'autre, qu'on ne s'attarde pas sur grand chose et que ça nuit vraiment au niveau de l'immersion. Par exemple l'oncle du héros se marie au Rwanda, mais on n'insiste pas vraiment sur le mariage et donc forcément lorsque l'on apprend le sort de sa famille rwandaise ça n'a quasiment aucun impact.

    En fait plutôt que de vouloir faire rentrer des chroniques bourrées de petites anecdotes plus ou moins intéressantes, plus ou moins vraisemblables, ce qui peut fonctionner par écrit, il aurait fallu se concentrer sur une période plus resserrée, sur un ou deux événements marquants permettant qu'on aime les personnages et qu'on puisse comprendre le désarroi du gamin qui apprend leur décès.

    Le film manque également d'un vrai regard d'enfant, horrifié, émerveillé, j'ai trouvé ça vraiment sage. Pour donner un exemple ses amis jouent un pistolet le héros refuse de participer, mais on ne sait jamais vraiment pourquoi lui ça ne lui plaît pas, on n'épouse même pas réellement son point de vue. Nous spectateurs on sait qu'il ne faut pas jouer avec une arme, mais lui, comment il le sait ? c'est un gamin.

    Quant aux moments de paix, à part une séquence que je trouve convenue et peu origine avec une balançoire il n'y en a pas beaucoup, or au niveau de la dramaturgie ça aide pour montrer ce que le héros perd, ça aide à créer un attachement envers les amis du héros. Là, clairement je m'en fous d'eux.

    Et en fait, dans le genre : film sur les horreurs de la guerre avec un père qui tente d'en protéger ses gamins, je trouve La Guerre des mondes de Spielberg bien plus abouti. Alors oui, c'est pas basé sur de faits réels, mais on aurait pu imaginer un traitement similaire avec le point de vue d'un adulte...

    Mais là le film hésite trop sur ce qu'il veut faire et finalement ne dit pas grand chose et n'émeut guère. C'est gentillet, avec une séquence finale qui se veut horrible, mais qui arrive juste à être pénible et laide à vouloir jouer la frénésie, là où le silence aurait pu la rendre glaçante.

    Et un peu tout est comme ça, trop rapide, perdant son rythme en voulant aller trop vite pour tout montrer. Sauf qu'on n'a pas besoin de tout montrer et de revenir sur chaque détail du roman.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 876 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2020
    Comme devant chaque adaptation littéraire, le ressenti devant Petit pays sera différent selon que l'on a lu ou non le roman d'origine. Le livre de Gaël Gaye, publié en 2016, valait tout autant que par ce qu'il racontait que par son style; tendre, chatoyant et velouté. Le Burundi ne fait pas vraiment partie des pays africains qu'il est assez aisé de situer étant donné sa taille réduite, équivalente à 1/20e de la France, ou encore de 1/80e de celle de la République démocratique du Congo, l'un de ses voisins avec la Tanzanie et le Rwanda. Quant à la guerre civile, qui a ensanglanté le Burundi de 1993 à 2001, et dont les cendres sont loin d'être froides, elle n'est connue que par ceux qui s'intéressent de près à l'actualité de cet ancien protectorat belge. Alors oui, le film est fidèle au livre, dans ses grandes lignes, rendant plutôt bien ce temps de l'innocence enfantine à Bujumbura, avant la violence, avec le chapardage de mangues, les moments d'amitié et la découverte de la littérature. Mais la mise en scène, sage et illustrative, se révèle moins efficace dès lors que la tension monte et que le danger rôde. Comme dans La promesse de l'aube, son précédent long-métrage, Eric Barbier ne démérite pas mais ne parvient pas à se hisser au niveau de l'ouvrage qu'il retranscrit à l'écran. Rien de honteux là-dedans, surtout si le public du film qui ne connaît pas encore la prose de Gaël Faye se décide à la découvrir après la projection. Plaisir garanti.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2020
    Beaucoup se souviennent de ces années 90 où plusieurs génocides ont eu lieu. Des génocides que les médias relayaient constamment à la télévision, images terribles et choquantes à l’appui. Il y a eu celui dans les Balkans mais également le génocide Rwandais qui avait également des conséquences similaires sur le petit pays voisin, le Burundi. En adaptant le roman éponyme et autobiographique de Gaël Faye, qui a vécu ces événements durant son enfance, Éric Barbier frappe fort et dans le mille. Mais surtout il offre de la lumière à un pan de l’histoire rarement vu au cinéma. Il part donc d’un matériau en or qu’il adapte avec une grande réussite. Loin de son très décevant et ennuyant précédent film, « La Promesse de l’aube », il nous cueille dès les premières images avec ce récit à hauteur d’enfant (et qui le restera tout le long du film, respectant le point de vue du roman). « Petit pays » est à la fois magnifique de beauté et déchirant de douleur et constitue une expérience cinématographique forte et intense.



    Si au début du film on est plus dans un récit initiatique qui narre l’enfance d’un petit garçon métis dans un pays africain en période de post-colonisation, une partie que Barbier sait rendre à la fois intéressante et touchante, la suite bascule crescendo dans l’horreur. Mais le cinéaste parvient à nous retourner le bide en suggérant plus qu’en montrant hormis une scène sur la fin très dure (peut-être trop en rapport au reste du film mais elle a le mérite d’interpeller et d’avoir été vécue). La tension monte subrepticement et nous empoigne durablement à tel point qu’on sort de la salle complètement retourné. Le film tient sur un fil ténu mélangeant la grande Histoire à la petite. L’équilibre est parfois limite mais il se tient et le film ne bascule jamais dans un problème de cohérence narrative. « Petit pays » reste un film fort et maîtrisé de bout en bout, un film qui a le mérite de nous rappeler aux horreurs déjà oubliées pour la plupart qui ont tué des millions de gens dans l’indifférence totale pour rien d’autre qu’une différence d’ethnie. La fin se repose sur une ellipse un peu brutale mais cela n’enlève rien au brio de ce drame bouleversant.



    Barbier et ses scénaristes ont le bon goût de rendre le contexte politique compréhensible par tous et de vulgariser les tensions entre les deux ethnies sans être trop vague mais pas trop explicite non plus, préférant se concentrer sur les conséquences qu’ont ces bouleversements au Burundi sur l’enfance de Gaby. Jean-Paul Rouve est très présent mais reste à l’écart le point de vue de l’enfant restant toujours prédominant. A ce propos, le jeune Djibril Vancoppenolle est parfait dans ce rôle, prouvant encore que les enfants acteurs peuvent parfois être meilleurs que leurs collègues adultes et c’est la même chose pour les autres enfants du casting. Plusieurs moments du long-métrage sont particulièrement émouvants quand d’autres se révèlent plus attachants. La mise en scène de Barbier est sublime sans être trop voyante. En tout cas elle respire le cinéma à chaque plan et il nous gratifie de quelques images somptueuses, certes gratuites mais agréables à l’œil. « Petit pays » est une claque qui nous interpelle et nous touche. Du bon et du grand cinéma qui fait du mal et du bien à la fois et qui ne laisse pas indifférent. Bravo!



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    ffred
    ffred

    1 728 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2020
    La lecture du roman de Gaël Faye (inspiré de sa propre histoire) ne m'avait pas spécialement emballé. Je n'avais pas réussi à m'attacher aux personnages, je trouvai que le tout manquait d'émotion malgré un propos très fort. Je me méfiais donc du film, ayant moyennement aimé La promesse de l'aube, mais plutôt apprécié les deux précédents films d'Eric Barbier. Contre toute attente, et chose très rare, j'ai préféré le film au livre. J'ai trouvé cela très bien adapté, le récit est rendu plus fort, plus puissant, plus prenant aussi. Savant mélange entre les faits historiques et l'histoire familiale intime, tout en gardant aussi la guerre hors champ. Une belle émotion accompagne le tout et je me suis bien, cette fois, attaché aux personnages. Techniquement, c'est aussi très réussi, mise en scène solide, belles images, belle interprétation (d'un casting quais amateur, à part Jean-Paul Rouve). Au final, une adaptation réussie pour un film fort et donc une belle surprise.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2020
    Gaby a dix ans. Il vit une enfance protégée à Bujumbura au Burundi avec Michel, son père, un entrepreneur français expatrié, Yvonne, sa mère, d’origine rwandaise et Ana, sa sœur cadette. Élève de la classe de Mme Economopoulos, il forme avec quatre camarades une bande d’amis indéfectiblement soudés. Mais cet éden enfantin va se fissurer sous le poids des événements extérieurs : le coup d’État d’octobre 1993 qui renverse le président tutsi Melchior Ndadaye et surtout le génocide au Rwanda qui va décimer la famille de Yvonne.

    "Petit Pays" est la fidèle adaptation du best-seller de Gaël Faye, publié en 2016, couvert de prix et désormais au programme dans les collèges. Le film comme le roman entremêlent deux histoires : la petite et la grande.
    La petite : la chronique familiale d’un divorce annoncé. La grande : deux pays plongés dans la guerre civile.

    Je l’avoue le rouge au front : je n’avais pas aimé le roman de Gaël Faye et n’en avais pas compris l’étonnant succès. J’ai conscience avec cet aveu honteux de me couper de 99 % de mes amis qui, au contraire de moi, ont été sensibles à sa pudeur et à sa force. Tout au plus me gagnerai-je la sympathie de leurs enfants qui se cherchaient un prétexte pour refuser de le lire !
    Je lui reprochais un regard éculé – la guerre à regard d’enfant (soupirs) – un scénario trop chargé s’étendant sur un temps trop long et enfin un point de vue qui complique la compréhension à qui ne connaît pas les rebondissements de l’histoire politique burundaise. Dans un genre très similaire, je lui avais préféré "Notre-Dame du Nil" de Scholastique Mukasonga.

    Les critiques que j’adressais au livre, je les adresse à l’identique au film qui en est la sage retranscription. Éric Barbier, qui fut il y a une trentaine d’années un réalisateur français plein d’avenir, est devenu un faiseur sans talent. Après avoir adapté "La Promesse de l’aube", avec Charlotte Gainsbourg et Pierre Niney, il se colle à cette adaptation-là. Que fera-t-il ensuite ? "Les Fourberies de Scapin" ? "L’Étranger" ?
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2020
    “Petit Pays” est l’adaptation du roman de Gaël Faye, chanteur, compositeur et écrivain franco-rwandais qui a dû fuir son pays natal à l’âge de treize ans à cause de la guerre civile et du génocide des Tutsis au Rwanda. Outre la présence de Jean-Paule Rouve et des jeunes comédiens au casting, Eric Barbier a souhaité réaliser un film authentique en recrutant de véritables rescapés du génocide pour interpréter les protagonistes de l’histoire. “Petit Pays” suit le quotidien de Gabriel, un garçon de dix ans au début des années 90 à Bujumbura. Nous découvrons son enfance heureuse et insouciante jusqu’au basculement du pays dans la guerre civile de 1993 qui va ainsi marquer la fin de son innocence. Malheureusement, le film tombe souvent dans le piège de l’émotion facile et la mise en scène accumule les bonnes intentions avec maladresse. “Petit Pays” vaut malgré tout pour son témoignage de l’Histoire.
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    lionelb30
    lionelb30

    446 abonnés 2 605 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2020
    La guerre civile vu a travers un jeune adolescent au burundi et rwanda. Dommage que cette rivalité entre ethnie ne soit pas très clair a la vision de ce film. Film inégal mais sujet fort.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    779 abonnés 1 531 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2021
    Le réalisateur Eric Barbier ("Le Dernier Diamant", "La Promesse de l'aube"...) s'attaque ici à un sujet dur et fort : la guerre civile burundaise de 1993 suivie du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994.
    Pour retracer cette période terrible du continent africain, nous allons revivre les événements à travers le destin d'une famille installée au Burundi : le papa est français (un Jean-Paul Rouve toujours aussi bon), la maman est rwandaise d'origine Tutsi, et les enfants Gabriel et Ana vivent une enfance heureuse avant la guerre.
    J'ai trouvé ce film instructif concernant ce drame atroce des années 1990, je n'ai malheureusement pas été si bouleversé que cela au final, la faute à une mise en scène un peu imprécise et à une réalisation manquant totalement de piquant.
    Enrichissant mais un peu fade.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    bsalvert
    bsalvert

    418 abonnés 3 596 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juin 2024
    Une claque que ce film qui nous plonge dans cette purge ethnique vu par un enfant. Impressionnant. A ne pas rater.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    416 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    Malgré l’honnêteté et la sincérité du projet, dont celle d’avoir volontiers mis de côté Jean-Paul Rouve, nom le plus bankable du projet pour se consacrer aux jeunes et formidables interprètes, on regrette ainsi plusieurs passages, dont sa conclusion, traînant en longueur et semblant définitivement couper net les envies d’envol d’un récit aussi lourd qu’impressionnant.
    Ufuk K
    Ufuk K

    522 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2020
    "Petit Pays" adapté du roman autobiographique de Gael Faye ( prix Goncourt des lycéens en 2016) est une œuvre utile. En effet l'histoire revient sur le génocide de la communauté des Tutsis dans les années 1990 avec des séquences qui marque l'esprit et qui sont parfois déchirante surtout que l'histoire est vu du point de vue d'un enfant , dommage que parfois le scénario soit décousu car l'ensemble est un véritable plaidoyer contre l'absurdité de la guerre.
    Stephenballade
    Stephenballade

    402 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2020
    Avant même de rentrer en salles, je me voyais dire dans cet avis que « "Petit pays" est un grand film ». Bien que j’aurai aimé amener une telle affirmation, je dois me résoudre à affirmer que ce n’est pas tout à fait le cas. Ce n’est pas que le film ne soit pas bon, au contraire ! Simplement au vu de ce cette histoire qui nous est racontée ici, j’attendais plus de force dans le récit. En effet, j’aurai vu davantage de puissance émotionnelle, plus de matière visant à choquer le spectateur, quelque chose à la limite du supportable, voire pourquoi pas de carrément insupportable. Et pourtant… Oui, et pourtant il y a bien un avertissement adressé au jeune public par rapport à un petit nombre de scènes pouvant heurter leur sensibilité. C’est vrai, il y en a quelques-unes, même si la plupart d’entre elles sont plus dans la suggestion des violences perpétrées au cours de cet épouvantable épisode de génocide. Cependant je dois reconnaître un fort pouvoir d’informations relatives au sujet. Bien sûr, on a tous entendu parler de ces pires exactions dont l’être humain est malheureusement capable ayant eu lieu au Rwanda jusqu’en dehors de ses frontières. Nous avons tous été choqués par certaines images, encore que les médias se sont montrés relativement light sur ces fameuses images. Et en plus il faut être honnête, entendre parler de choses qui se passent loin de chez nous nous touchent beaucoup moins que si ça se passait à l’intérieur même de notre pays, sans même parler des événements qui se passent sur notre pas de porte. Je n’émettrai pas d’avis sur la qualité d’adaptation du roman autobiographique de Gaël Faye, tout simplement parce que je ne fais pas partie du million de lecteurs. Aussi je serai incapable de dire si les scénaristes (Eric Barbier, également réalisateur, et Jean-Paul Rouve) ont pris le choix d’occulter les scènes d’une grande violence. Il n’y a guère qu’eux qui sauraient nous le dire sans oublier l’écrivain bien entendu puisque lui-même a assisté en partie au tournage, ou ceux qui ont eu le courage de lire ce livre. Dans tous les cas, "Petit pays" s’attarde sur une famille prise malgré elle dans la tourmente. On vit donc cette période à la fois de l’intérieur et de l’extérieur. Je m’explique : bien que le spectateur se voit embarqué dans l’intimité de cette famille constituée d’une rwandaise et d’un français avec leurs deux enfants (ça c’est pour le côté intérieur), on ne fait qu’entendre la plupart du temps les coups de feu (ça c’est pour le côté extérieur). Autrement dit, le spectateur est mis au même niveau que les personnages principaux. Ce qui nous permet par ailleurs de constater en même temps qu’eux les inquiétantes conséquences de cette folie humaine, jusque dans ses moments les plus tragiques. L’avantage de ce point de vue réside en le fait que cela permet au spectateur de mieux mesurer l’ampleur du désastre, un désastre qui se dessinait déjà dans les plus hautes sphères politiques, encore que le film ne s’attarde pas vraiment sur les faits de guerre civile mais plutôt sur ce qu’elle engendre : les cadavres parsemés ici et là, la pression subie de plus en plus constante, la peur qui s’ancre de plus en plus profondément dans les tripes de la population pour ne plus la lâcher et envahir son âme jusqu’à, pour certains, en faire perdre la raison. De ce point de vue-là, le ressenti de tous ces sentiments est très bien rendu. Et s’il est bien rendu, c’est parce que l’interprétation des acteurs est remarquable. Même au sein des apprentis comédiens qui pour la plupart d’entre eux n’avaient encore jamais tourné un film. Bien sûr, on retiendra la prestation de Jean-Paul Rouve qui parvient vraiment à beaucoup mieux exprimer ses talents dans ce registre que dans des rôles de comédie parfois contestables (pour ne pas dire ridicules) au niveau artistique. Mais on retiendra surtout la prestation d’Isabelle Kabano dans la peau de cette rwandaise exilée au Burundi, auréolée de cette scène du contrôle de papiers au cours duquel tout peut basculer grâce à la mise en place d’une tension plus que palpable. On retiendra aussi la prestation de Djibril Vancoppenolle, lui qui a la lourde tâche d’occuper le plus souvent le devant de la scène, mais aussi celle de Dayla de Medina car c’est bien elle qui m’a fait le plus craquer tant son personnage Ana est mignon tout plein.
    Je parlais de moments de tension. Oui, il y en a, et la musique lancinante de Renaud Barbier y est pour beaucoup aussi. Seulement des fois, c’est un coup d’épée dans l’eau. Par ces artifices de mise en scène doublée de musique, on laisse présager au spectateur qu’il va se passer quelque chose de grave, de choquant... et puis rien. C’est dommage, mais est-ce une façon de jouer avec les nerfs du spectateur et de mieux le surprendre plus tard ? Sans doute que oui, et j’aurai qualifié cette façon de faire comme une immense qualité si j’étais sorti de la salle choqué, estomaqué. Donc oui, au vu du sujet (bien que n’ayant pas vu la bande-annonce ni lu le synopsis comme à mon habitude avant de me rendre en salle), je m’attendais à quelque chose de plus poignant, de plus scandaleux, à quelque chose qui réveille en vous le sentiment de révolte. Un peu comme l’avaient fait, pour en citer deux, le retentissant "Mississippi burning", ou plus récemment "Va, vis et deviens", du moins dans sa première demi-heure. Après le film n’en reste pas moins intéressant pour les raisons évoquées plus haut. Assurément un bon film, solide, mais qui manque (cruellement) de poigne.
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