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Stéphane C
59 abonnés
389 critiques
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2,0
Publiée le 9 mars 2019
Un film à la réalisation médiocre (du niveau d'une série B qui a toutefois le mérite de lever le voile sur l'ampleur exacte de la catastrophe nucléaire due à l'avalanche de manquements tant au niveau de compagnie d'électricité gérant la centrale qu'au niveau de l'État japonais... 🎬
Je remercie l'Espace Saint Michel d'avoir le courage de montrer cette fiction en montrant le danger du nucléaire.Pas seulement le danger mais la vérité qui en France surtout les dirigent et le publique ne veulent pas voir les choses en face, on ne sait pas quoi faire ni avec le déchets ni en cas d'accident, 8 ans après, les japonais ne savent pas de quoi en faire avec les centrales et le gouvernement veut que la population y retourne! C'est un scandale, un affaire à tous, mais qu'on fait comme les autruches...Les débats après la séance a été très important aussi!
Le 11 mars 2011, le Japon connaît le plus important séisme de son histoire : un tremblement de terre de magnitude 9 dont l’épicentre se situe à 130 km des côtes nord-est de Honshu, l’île principale de l’archipel nippon. Le séisme et le tsunami qu’il provoque mettent hors service le système de refroidissement de la centrale nucléaire de Fukushima, située sur la côte. L’évacuation des populations est immédiatement décidée. Sans système de refroidissement, les cœurs des réacteurs nucléaires vont entrer en fusion.
À mi-chemin entre le documentaire et la fiction, le film de Futoshi Sato raconte la réaction des autorités à cette catastrophe. Il est inspiré du livre du directeur adjoint du cabinet du Premier ministre "La Crise nucléaire – Un témoignage depuis la Résidence du Premier Ministre". S’il n’utilise quasiment aucune image d’archives, il fait endosser par des acteurs professionnels le rôle des principaux protagonistes : le Premier ministre Naoto Kan, son directeur de cabinet – qui eut la lourde tâche d’informer la presse -, le directeur de l’Agence de sûreté nucléaire, le PDG de la compagnie d’électricité TEPCO…
La gestion de crise est un formidable matériel dramaturgique. Unité de lieu, unité de temps, unité d’action. Tout est combiné pour entretenir la tension. Les séries l’ont bien compris, de "West Wing" à "House of cards" en passant par Borgen ou Occupied. Aussi on s’étonne que le cinéma ne se soit pas plus souvent essayé à décortiquer la décision publique en temps de crise. J’ai beau réfléchir, je ne vois guère que "Treize jours" (2000) avec Kevin Costner sur la crise des missiles à Cuba en 1962. Pourquoi n’y a -t-il pas de films qui racontent en temps réel le 11 septembre à la Maison-Blanche ou le 7 janvier (la tuerie de Charlie Hebdo) à l’Élysée ?
Aussi est-ce avec beaucoup de gourmandise que je suis allé voir cette œuvre japonaise confidentielle sortie en mars dans une seule salle parisienne et bien vite disparue des écrans. La raison en devient vite évidente : "Fukushima, le couvercle du soleil" n’a pas les moyens de ses ambitions. Le scénario choral s’égare entre des personnages trop nombreux alors qu’il aurait dû se concentrer sur l’entourage du Premier ministre. Les scènes d’extérieur sont trop artificielles pour être crédibles. Tout se réduit vite à des réunions où des conseillers exclusivement masculins – les féministes de Politiqu’Elles pourraient à bon droit s’insurger de la sous-représentation des femmes dans les cercles décisionnels japonais – s’égosillent pour prévenir une catastrophe qu’ils sont impuissants à éviter.
Un film époustouflant, le 1er qui m’a enfin motivée à m’inscrire sur ce site pour le partager. Une réalité qui vous claque à la figure, sans aucune fausse moralisation, et en même temps un excellent film d’action, bien meilleur que la plupart des fictions que l´on peut voir par ailleurs, sauf que cette fois, c’est juste pour de vrai. Allez le voir, chiche que vous y reviendrez...
Disons-le d’emblée, ce film n’est pas très bien joué mais son sujet est passionnant. Boycotté dans les salles japonaises, « Fukushima, le couvercle du Soleil » nous replonge au cœur de la catastrophe de Fukushima qui s’est produite le 11 mars 2011. C’est à cette date que surgissait la plus grave catastrophe nucléaire du XXIème siècle où un tsunami dévora les côtes et plusieurs explosions se produisirent à la centrale. Futoshi Sato tente de reconstituer le plus fidèlement les faits dans un thriller haletant. On est sidéré face à la panique des dirigeants et du gouvernement, des erreurs techniques et du manque d’anticipation. « Fukushima, le couvercle du Soleil » est très bien documenté et aurait mérité davantage d’efforts dans la mise en scène. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Très bien. Je n ai pas les connaissances pour savoir si cette fiction est plus ou moins proche de la réalité. Je n ai pas de raison de douter de ce que raconte le film.
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Ce n est pas anodin. Dans quelques mois, l ex premier ministre kan, celui de l époque se présente contre edo celui en poste. J ai cru comprendre qu edo envisageait l équivalent japonais de la dissolution de l Assemblée nationale afin d atteindre les 75% lui permettant de changer l Assemblée nationale. Edo base sa politique sur l économie, la réouverture de la 30aine de centrales nucléaires encore fermées et kan sur la sortie du nucléaire.
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Ce film peut donc être fidèle à la réalité et un rétablissement de la réalité des faits de l époque. Mais il peut aussi être un film partisan pro kan pour le remettre en selle politique. Je ne connais pas les événements de Fukushima, je ne peux donc pas savoir quelle est sa fiabilité. Sans connaître, il me semble à l intuition que le film est plus proche du rétablissement de la réalité - et donc en conséquence explication sur la vérité d un homme et sur son changement de positionnement politique.
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Mon avis est donc basé sur cette interprétation.
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Je pense qu il y a trop de personnages, nous n arrivons pas à les situer les uns par rapport aux autres, leurs relations. Le film dénonce des faits passionnants. Peut-on être certain qu en situation de crise, en cas de grave incident nucléaire, les mêmes phénomènes ne se reproduiraient pas en France ? D autant plus que l histoire nous a relevé quelques scandales qui ne laissent pas imaginer que nous serions plus vertueux. Le parking du stade de guegnon.
Un film captivant de bout en bout et qui nous interpelle. C'est avec effroi que l'on découvre la faiblesse du politique face à la toute puissance du lobby nucléaire. À voir absolument!
FUKUSHIMA le couvercle du soleil ,spoiler: un film pudique et beau sur une catastrophe terrible .sans sensationnel , au cœur de l'humain et des enjeux contradictoires liés à l'industrie nucléaire .
Ce film montre avec brio plusieurs choses: - 'une série d'accidents suite à un séIsme majeur à répétition dans la centrale construite sur une zone hautement sismique, et un danger allant creshendo: l'arrêt du système de refroidissements, 1 puis 2 explosions une zone d'expulsion de la population qui croit avec le danger de 10 km à 30 puis70, enfin avec l'endommagement du réacteur 4 il y a risque que tous les réacteurs explosent ainsi que les piscines d'entrepôt des combustibles usés, exposant la population de Tokyo à la radioactivité et une zone d'exclusion impossible de 250km. La centrale semble comme un monstre que l'on a réveillé et qu'on ne peut maitriser. C'est le hasard qui sauve partiellement la situation quant l'eau de mer pénètre par une brèche dans le réacteur 4 et donc le refroidit. L'angoisse dans le film est palpable, prend à la gorge, on pourrait croire que échappant de peu à un désastre national, le Japon tourne le dos au nucléaire, mais 1an 1/2 plus tard, une nouvelle centrale est en activité toujours sur la même zone sismique! - Le danger du risque radioactif requiert une fiabilité à 100°/° mais ce n'est pas le cas, l'erreur humaine est en cause aussi bien à Tchernobyl où l'absence de communication entre 2 salles techniques entraina l'erreur, et à Fukushima, quand le cabinet de crise décida de démarrer le système électrique du circuit de refroidissement avec un générateur externe, il y avait incompatibilité avec les prises électriques de la centrale -Enfin, certes les causes d'arrêt du système de refroidissement sont diverses, mais c'est lui qui est en cause dans les 2 grands accidents majeurs du nucléaire civile et on ne sait y remédier donc le même scénario tôt ou tard se reproduira, surtout s'il concerne les piscines qui n'ont pas d'enceinte de confinement contrairement aux réacteurs . Le film se termine avec cette sensation de monstre tapit dans l'ombre qui vous guette.