The French Dispatch
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335 critiques spectateurs

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Artriste
Artriste

133 abonnés 2 095 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 septembre 2022
Comédie dramatique écrite et réalisée par Wes Anderson qui signe là son dixième long-métrage, The French Dispatch est à l'image de son créateur et au niveau de son talent. L'histoire nous fait suivre le rédacteur en chef d'un journal américain possédant une antenne en France, qui va subitement mourir, ce qui selon son souhait va suspendre la publication de ce dernier après avoir publié un dernier numéro d'adieu comportant trois articles ainsi qu'une nécrologie. Ce scénario nous fait donc vivre ces trois récits qui apportent chacun leur lot de folie. C'est très plaisant et même captivant à regarder de bout en bout pendant environ une heure quarante, grâce à son visuel et son ton amusant et décalé, mettant en avant de nombreux personnages hauts en couleur, interprétés par un casting généreux. On retrouve en effet à la distribution Benicio Del Toro, Adrien Brody, Frances McDormand, Bill Murray, Owen Wilson, Willem Dafoe, Eward Norton, Christoph Waltz, Léa Seydoux, Timothée Chalamet ou encore Mathieu Amalric. Tous ces noms sont impressionnants et pourtant ce ne sont qu'une partie des comédiens. Beaucoup d'autres sont aussi présents. Forcément avec tous ces acteurs, leur présence à l'écran est plus ou moins importante mais c'est un plaisir de voir tous ces visages. D'autant plus qu'ils interprètent des rôles loufoques donnant lieu à des échanges savoureux, notamment grâce aux répliques délicieuses teintées d'humour. L'ensemble est brillamment réalisé par Wes Anderson qui nous offre une grande variété dans sa mise en scène très riche, puisqu'il joue avec les formats, les couleurs, la lumière et les décors, ce qui donne constamment beaucoup de vie à ses plans qui sont autant de tableaux. Tout cela est sublimé par le travail de reconstitution et la jolie photographie, rendant une esthétique unique. Ces superbes images sont en plus accompagnées par une b.o. particulièrement agréable signée Alexandre Desplat, mettant entre autre à l'honneur la variété française. Tout cela s'achève sur une fin satisfaisante venant mettre un terme à The French Dispatch, qui au final s'avère être une œuvre pleine de qualités, méritant amplement d'être découverte.
zoupeurman
zoupeurman

13 abonnés 328 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 29 octobre 2021
Un film original très beau et très bien réalisé avec un casting et une bande originale impeccable. Mais... on reste quand même avec ce sentiment d'ennui et cette indifférence qu'on a presque honte de ressentir tant il n'y a rien à reprocher à ce film.
René Philibert
René Philibert

21 abonnés 76 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 23 décembre 2021
Tous les ingrédients des films de Wes Anderson y sont mais la recette ne prend pas. Les film est bancal et n'arrive pas à la cheville de The Grand Budapest Hotel. Grosse déception.
Theo
Theo

23 abonnés 942 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 8 juin 2024
"The French Dispatch" de Wes Anderson, son dixième long-métrage, est une œuvre cinématographique qui incarne son style distinctif et son amour pour les récits visuels complexes. Plongée dans une ville fictive appelée Ennui-sur-Blasé, évoquant le Paris des années 50-60, cette comédie dramatique mêle esthétisme méticuleux et narration inventive.

Le film se compose de plusieurs tableaux, chacun représentant un article publié dans l'édition finale du journal éponyme, suite à la mort du rédacteur en chef, Arthur Howitzer Jr. (Bill Murray). Le premier segment, avec Herbsaint Sazerac (Owen Wilson), nous entraîne dans une visite à vélo de la ville, capturant son essence nostalgique avec une touche d'humour désinvolte.

Le deuxième tableau, "Le chef-d'œuvre en béton", est particulièrement captivant avec Benicio del Toro dans le rôle d'un artiste incarcéré, Moses Rosenthaler, dont l'œuvre est remarquée par un marchand d'art (Adrien Brody). La dynamique entre ces personnages est riche, mais le récit souffre d'une lenteur qui peut parfois diluer l'impact dramatique.

"Corrections sur un manifeste", le troisième segment, nous présente Frances McDormand dans le rôle de Lucinda Krementz, une journaliste prise dans une révolte étudiante. La relation entre Krementz et le jeune révolutionnaire Zeffirelli (Timothée Chalamet) ajoute une profondeur romantique et conflictuelle, bien que certains moments semblent trop stylisés pour maintenir l'authenticité.

Le dernier tableau, "La salle à manger privée du commissaire de police", avec Jeffrey Wright, offre une combinaison unique de suspense et de gastronomie. Le chef Nescaffier (Steve Park) joue un rôle crucial dans une opération de sauvetage, apportant une dimension presque burlesque à l'intrigue. Cette section brille par son originalité, mais peut paraître déconnectée des autres segments en termes de ton.

Anderson excelle dans la création d'univers visuels luxuriants, avec une attention minutieuse aux détails et une palette de couleurs vibrante. Les décors et les costumes, par Adam Stockhausen et Milena Canonero, respectivement, sont des chefs-d'œuvre en eux-mêmes, enrichissant chaque scène d'un caractère distinct. La photographie de Robert Yeoman capture magnifiquement l'esthétique rétro et fantasque de l'époque.

Cependant, malgré ces points forts, "The French Dispatch" pêche par sa structure narrative fragmentée. L'enchaînement des segments, bien que chacun soit intéressant à sa manière, donne une impression de collage plus que de cohérence narrative. Le film, bien que visuellement splendide, manque parfois de substance émotionnelle et peut laisser les spectateurs ressentir une certaine distance par rapport aux personnages.

La musique d'Alexandre Desplat soutient le film avec une élégance discrète, ajoutant à l'ambiance générale sans jamais prendre le dessus. Les performances des acteurs, de Bill Murray à Frances McDormand, sont solides, apportant chacun leur propre nuance à cette mosaïque complexe.

En conclusion, "The French Dispatch" est une célébration du style unique de Wes Anderson, regorgeant de moments visuels mémorables et de dialogues pleins d'esprit. Cependant, la fragmentation de l'histoire et certaines longueurs narratives empêchent le film de s'élever au rang des chefs-d'œuvre du réalisateur. Pour les amateurs d'Anderson, c'est une pièce essentielle de sa filmographie, bien que ne se hissant pas parmi ses œuvres les plus abouties.
gimliamideselfes
gimliamideselfes

3 159 abonnés 3 979 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 19 décembre 2021
J'ai l'impression d'avoir été un peu assommé par ce film... et dès le début ! ça ne pardonne pas.
On a un film extrêmement bavard, qui ne s'arrête pas un seul instant de causer, sans jamais laisser une seule seconde répit à son spectateur. Il abuse des détails, des récits enchâssés, tant et si bien qu'à chaque segment du film il faut parfois plusieurs minutes pour bien cerner quels vont en être les enjeux.

Après chaque segment est plutôt sympathique, ça se suit sans déplaisir, et surtout Wes Anderson dévoile dans chacun d'eux toute l'étendue de son talent de metteur en scène. Disons qu'on a sans doute le film de 2021 le plus tape à l’œil dans sa réalisation, mais aussi celle qui est la plus audacieuse et marquante. Il y a une idée à chaque plan, c'est vraiment un pur régal à regarder. Disons que ça fait du bien de voir quelque chose d'aussi singulier, qui ose aller beaucoup trop loin dans son parti pris. On va dire que ça change des films timides peinant à exploiter leur concept.

Malheureusement, là où Wes Anderson arrive habituellement à me toucher avec ses personnages, ses situations, je suis resté totalement en dehors. Je n'ai pas été touché par ce défilé de stars, qui se font vraiment plaisir et qui sont toutes fraîches et drôles, mais qui peinent à susciter une émotion chez moi. Et plus que le rythme éreintant du film, c'est là pour moi le vrai bémol que je mettrais à The French Dispatch : je suis resté froid devant tout ça. C'est sans doute lié au fait qu'on soit un peu perdu, qu'on ne voit pas trop où tout ça peut bien mener et que finalement chaque segment est assez court, alors que je suis sûr qu'il y avait moyen d'en tirer beaucoup plus, surtout celui avec Chalamet et Khoudri (la fille de Gagarine).

Ce qui fait que oui, j'ai ri par moments, et de bon cœur, mais clairement ce n'est pas un film qui m'a marqué et je l'oublierai assez vite, me souviendrait peut-être juste que visuellement c'était fou (j'adore le passage en dessin animé, avec cet aspect BD, c'est absolument délicieux, ou bien ces passages du noir et blanc à la couleur, dès que celle-ci devient importante).

C'est peut-être trop vain pour moi.
Mais j'ai passé un moment agréable malgré tout... assommant, mais agréable...
Herve Antonetti
Herve Antonetti

4 abonnés 34 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 30 octobre 2021
Avec autant de moyen et une belle brochette de bons acteurs ,j'ai du mal à comprendre comment un réalisateur puisse réaliser un film totalement accablant de noirceur et d'ennui, Comme d'autres spectateurs dans la salle de projection,
je suis sorti avant la fin.
Thierry-Gautier
Thierry-Gautier

48 abonnés 149 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 29 octobre 2021
Des références partout. Merci Wes pour Quai des orfèvres mais un style unique, vivant et coloré. L art de raconter des histoires !
Pierre L.
Pierre L.

39 abonnés 117 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 4 décembre 2021
Je n’ai pas du tout accroché. Je me suis ennuyé avec ce film rapidement dès le début.j ai trouvé le scénario pauvre, pas captivant.
PLR
PLR

483 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 1 novembre 2021
Eh ben… Rarement vu film aussi soporifique. Idéal pour une petite sieste qui sera favorisée par la voix off qui narre l’histoire en accompagnement des images et du spectateur. Les histoires au pluriel, puisqu'il s’agit de passer d'un récit ou reportage à l'autre comme en parcourant un magazine. Sur le fond, y a-t-il quelque chose présentant un réel intérêt cinématographique là-dedans ? De l’ironie, de la moquerie, de l’exagération vue de l’Amérique sur les Français et la France des années juste un peu avant 1970 ? Sans doute mais peut-être faut-il être du cru, de l’autre côté de l’Atlantique, pour saisir tout ça ? Il reste dans cette mise en scène le décor kitsch et les situations un tant soit peu loufoques, à condition d’arriver à les saisir. J’en baille encore… C’était en compétition à Cannes pour la Palme d’Or. Non mais, sérieux ? Bon, il ne pas eue, c’est heureux. A décharge, la salle est bien remplie lors de la séance en ce premier weekend (prolongé) de sortie nationale. Les spectateurs auront-ils aimé ? Moi pas !
Alasky
Alasky

377 abonnés 3 642 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 4 janvier 2022
Alors certes le casting est grandiose, certes, la mise en scène est superbe, certes l'univers du réalisateur est fascinant... Mais les films qui misent tout sur l'esthétique, bof, pas ma tasse de thé. L'histoire est sans queue ni tête, c'est navrant, en gros il s'agit juste une vitrine de "stars" et de couleurs.
Cinememories
Cinememories

495 abonnés 1 494 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 28 octobre 2021
De la symétrie parfaite, du déplacement horizontal et vertical, de la couleur pastel à une composition aux mille détails, du narrateur en voix-off et une teinture donc il en a la maîtrise… on ne s’y trompe pas, c’est Wes Anderson. Attendu à Cannes, attendu à chaque exposition, l’artiste Texan ne manque pas d’idées et de nuances, afin de fortifier son décor à la maison de poupée et d’accentuer la diction des dialogues. L’occasion de hurler sa passion pour la France et de rendre hommage au célèbre magazine New Yorker est à saisir, en trouvant refuge à Angoulême. Ce n’est donc pas étonnant de le retrouver là, dans une aura cosmopolite et donc le casting étoilé chamboule de nouveau la hiérarchie hollywoodienne. Il sait mettre en avant ses comédiens, toujours au service du récit et au service du format, qu’il continue de renouveler.

Mais n’arriverait-on pas déjà à bout de souffle de son art, celui qui nous prend aux tripes ? Il ne reste plus qu’une balade, que l’on connaît asse bien à présent. Soit nous finissons par nous en lasser, soit la surcharge esthétique ponctuelle de ses trois rubriques disperse leur pertinence et leur attention. Difficile donc, d’appréhender cette dernière œuvre, qui empoigne l’insolite et les beaux-arts par la peau du cou, non sans finesse et c’est bien ce qui atténuera la déception qui en découle. Ce que le cinéaste parvient à coucher sur l’écran prend la forme d’une lecture intrigante des valeurs de la rédaction, au sein de la French Dispatch. Le propos est cohérent avec son ambition, de même que ses personnages, qui ornent à tour de rôle les thématiques obstinant le réalisateur, à savoir la famille, l’amitié et l’amour. Tout cela passe par le prisme d’un développement individuel, qu’il a su transposer à merveille dans ses œuvres précédentes, comme « Moonrise Kingdom », « The Grand Budapest Hotel », « la Famille Tenenbaum », « Rushmore » et « Fantastic Mr. Fox ».

Il est donc dommage de voir ses propos sociaux et sa mise en scène se retourner contre lui. À force d’avoir poussé tous les curseurs à fond, plusieurs pistes nous détournent maladroitement du sujet, à l’image d’une narration qui s’éparpille. Les références se succèdent sans que l’on ne se pose sur le cœur du peintre meurtrier, des étudiants désenchaînés ou sur une formule gastronomique ludique. L’ensemble devient alors mécanique et ôte cette âme chaleureuse qu’on appréciait d'accompagner contre vents et marées. Quant à l’humour, il transpire dans ses tirades et a du mal à éveiller nos émotions. Pourtant, il y a de la matière qui profite à l’œuvre, comme un segment animé qui sort du lot et qui rappelle fièrement ces planches et vignettes franco-belges que l’on dévorait sans modération. Mais encore une fois, ça peine à se décoller de l’écran.

Ainsi, nous nous situons dans cette même vivacité avec « The French Dispatch », qui souffre d’une maladie d’amour sincère, mais qui empiète sur ce qui fait l’essence du cinéma d’Anderson. L’équilibre n’est donc pas tenu, faute d’excès. Ce qui est ironique, étant donné que les événements prennent place dans la modeste ville d’Ennui-sur-blasé, car au bout du chemin, c’est un squelette qu’on nous refourgue, froid et lisse. Dommage que le ressenti se tourne davantage sur l’anecdote que sur la portée symbolique et éternelle du fondateur du magazine et de ses fauves.
tupper
tupper

144 abonnés 1 413 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 31 octobre 2021
Plutôt client des réalisations de Wes Anderson , la il m’a totalement perdu en poussant trop loin les curseurs qui font son originalité et son intérêt habituellement lorsqu’ils restent maîtrisés. Il en ressort un film sans cohérence, sans enjeu identifiable, totalement décousu et finalement sans intérêt sauf celui de la contemplation d’une réalisation toujours aussi minutieuse et originale.
Cinephille
Cinephille

162 abonnés 628 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 1 novembre 2021
Peut-être suis-je devenue insensible à l’univers de Wes Anderson. Toujours est-il que ce film m’est apparu comme une succession de cameos et d’effets visuels en tous genres, plus que comme un film avec un scenario et une continuité. La longueur du générique correspond bien à ce qui m’est apparu comme un très long catalogue ou une bande-demo. Grosse déception donc. C’est le premier film de Wes Anderson qui me laisse totalement sur ma faim.
octopus_fr2002
octopus_fr2002

85 abonnés 161 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 30 octobre 2021
Je souscris totalement à l'avis de ninideslaux. Bavard, foutraque, très ennuyeux. Esthétique soignée. Que cela m'a paru long!
Edgar B
Edgar B

79 abonnés 70 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 15 mars 2022
Cette fois si c'est raté M Wes Anderson. D'un ennui abyssale, baveux, sans émotions, et très prétentieux.
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