Mon compte
    The French Dispatch
    Note moyenne
    3,3
    6549 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The French Dispatch ?

    334 critiques spectateurs

    5
    27 critiques
    4
    64 critiques
    3
    84 critiques
    2
    93 critiques
    1
    46 critiques
    0
    20 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    lmc-3
    lmc-3

    275 abonnés 464 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 octobre 2021
    Poussé par une amie tandis qu’il ne m’intéressais pas dès le départ, je commencerais par trois éléments:
    - ne me spoilez pas le film, je ne l’ai vu qu’une fois
    - vous pouvez spoiler autant que vous voulez, c’était une fois de trop
    - "the french dispatch" ou la découverte d’un nouveau synonyme d’"ennui mortel"
    ….

    Une étoile et demie de soutient pour le soin accordé dans sa construction propre plaisant un public, mais pas moi, une étoile et demi pour le vocabulaire employé, rare à notre époque, une étoile et demie pour le culot général.

    Tout bonnement pas client, aucun commentaire, ni presse, ni spectateur, ne me parle, ne m’aidant pas à écrire quoi que ce soit d’objectif: un tel format ne pouvant que diviser les foules.

    Film de genre noté uniquement par les fans du réal (dont je ne connais pas le travail) avant moi.
    Je n’ai aucun référentiel de comparaison sinon le cinéma que je connais, composé de plus d’un milliers de titres dont la grande majorité bien moins singulière.

    Ça sort des clous. Pour le meilleur selon certains, pour le pire selon d’autres.
    Une expérience, plaisante ou non, dans tous les cas, ayant au moins le mérite de ne pas durer 3h (sans même ce ressenti).
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    232 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2021
    Excellentissime ! Wes Andersen signe un film ultra bien construit, ultra poétique et ultra original. Le casting est absolument génial. Les décors, costumes et photographies sont au top. On en redemande.
    Simon L
    Simon L

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 octobre 2021
    Bravo au Wes qui signe une oeuvre absolument inouïe extrêmement cohérent et qui fourmille de créativité. Quel travail. Pour chaque plan. Quel cinéphile et quelle chance de pouvoir être contemporain de cet homme. Son style est véritablement unique. Tout ses films sont des chefs d'oeuvre car tout ses films sont faits avec les moyens du bord et tellement de sincérité, de passion et d'amour. On aime ou on n'aime pas le film ou le personnage. C'est propre à chacun. Personnellement néanmoins j'adore. Cet homme est un monstre de travail. Son succès n'est pas volé et il ne se repose jamais sur ses acquis. C'est un perfectionniste qui, c'est sur, fera des films jusqu'à son dernier souffle. Il restera à tout jamais dans l'histoire du cinéma. Qu'il continue à grandir et à nous régaler en faisant le plus de films possible.
    Laurent B.
    Laurent B.

    8 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 novembre 2021
    Le mot qui résume le mieux ce film est : diarrhée ! diarrhée verbale d'abord se traduisant par un flux ininterrompu de mots, de phrases sans aucun sens et donc sans aucun intérêt, si ce n'est de donner du texte à des acteurs visiblement désorientés et livrés à eux-mêmes. Diarrhée d'images ensuite totalement saturées de couleurs supposées être poétiques dont le seul effet sur le spectateur est le déclenchement d'une bonne migraine.
    Tout est très ennuyeux, dépourvu de sens. Bref, le pire film depuis des décennies. Mr le réalisateur, il ne suffit pas d'aligner une pléiade d'excellents acteurs pour faire un excellent film, il faut aussi du talent, et clairement, ce film démontre que vous en êtes totalement dépourvu.
    Eric D.
    Eric D.

    5 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2021
    Incroyable le nombre d'acteurs qui se sont précipités pour jouer dans le dernier Wes Anderson, merci, merci, merci ! Un vrai régal avec des mélanges d'époques, des incursions de bande dessinée .etc. Mention spéciale à Léa Seydoux, Mathieu Amalric, Timothée Chalamet et surtout Frances McDormand qui est toujours aussi géniale ! On en redemande !
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    185 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 octobre 2021
    Cet objet cinématographique, d'une beauté formelle glacée, ne m'a jamais invitée dans le délire du réalisateur. Je me suis morfondue d'ennui dès les premières minutes.
    La critique complète sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2021
    4 courts-métrages se passant à Ennui-sur-Blasé, ville fictive trop franchouillarde pour être vraie. Wes Anderson fait dans cet hommage à la France une kyrielles de clichés qui ravira les touristes. Si les images sont parfaites, on ne peut en dire autant d'un scénario qui n'a pas su choisir entre 4 histoires toute peu intéressantes : un artiste peintre prisonnier, les dissensions entre étudiants en mai 68, un truc qui ressemble à un polar et une visite de la ville. Bref, rien qui passionne en dehors de la photographie et des acteurs.
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    184 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2021
    Je suis vraiment fan de Wes Anderson pour son style graphique, son sens inégalable de la composition de l'image et du cadre, chaque plan est vraiment vu comme une peinture, un tableau d'art. Mais je dois avouer que cela n'a pas suffit pour ce film-ci. J'ai vraiment pas accroché au scénario, bien que l'idée de reprendre une structure par chapitres tirés du dernier numéro d'un magazine n'est pas du tout mauvaise, mais encore faut-il que les histoires de chaque chapitre soit vraiment captivante. Et je dois dire que je n'ai pas du tout accroché avec les différentes histoires racontées. Je suis pourtant habitué au style de Wes Anderson, mais j'ai trouvé que dans The French Dispatch, tout était un peu trop à l'excès. La direction artistique, au-delà de sa patte visuelle originelle et des trouvailles visuelles toujours aussi riches, partait un peu dans tous les sens avec des scènes qui alternent couleurs et noir et blanc, dessin animée etc sans comprendre réellement pourquoi. Puis j'ai trouvé le rythme assez soutenu, avec des dialogues et la voix off utilisés beaucoup trop à l'excès. Je ne suis pas du tout rentré dedans. La ville française fictive du 20e siècle illustré durant le film s'appelle Ennui-sur-Blasé. Je ne dirai quand même pas que j'étais blasé, mais clairement j'étais dans l'ennui. Ce qui m'a franchement déçu car j'attendais beaucoup de ce film.
    Côté casting, nous avons toujours cet effet de défilement de talents, avec pour certains très peu de temps d'écran. Ils sont tous très bons dans le style, et cela faisait plaisir d'avoir quelques frenchy face à des monstres d'acting américain. Par contre j'ai été un peu déçu de la prestation de Lyna Khoudri, que je n'ai pas trouvé hyper convaincante (alors que j'adore tout ce qu'elle à fait jusque là qui pour moi est un parcours sans fautes). Là je l'ai trouvé plutôt lisse dans son jeu. Mais je me dis pour sa défense, que la direction d'acting de Wes Anderson est assez particulière, avec un phrasé bien spécifique, et pour le coup, ses scènes comportaient de long plan sans cut, avec des répliques assez longues et difficiles. C'est pourquoi j'ai eu beaucoup plus l'impression qu'elle se concentrait davantage sur son texte que sur le jeu lui-même.
    Assez déçu donc de l'ensemble du scénario, un peu brouillon et mal structuré/rythmé, bien que la mise en scène soit une nouvelle fois impressionnante de précision et visuelle. Mais cela ne fait pas tout.
    Cinévore24
    Cinévore24

    349 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2021
    Arthur Howitzer Jr., le rédacteur en chef du célèbre journal "The French Dispatch", décède subitement. Pour lui rendre hommage, un choix d'articles qui ont fait la gloire du journal sont réédités pour l'occasion, avant que la rédaction ne ferme ses portes définitivement.

    Entièrement tourné à Angoulême et ses environs (qui devient ici la ville fictive d'Ennui-sur-Blasé), le nouveau film de Wes Anderson nous transporte à travers une histoire de tourisme à vélo, de peinture carcérale, de soulèvement de la jeunesse ou encore d'enlèvement aux accents culinaires.

    S'entourant à la fois de son casting habituel, tout en dévoilant une nouvelle génération d'acteurs talentueux, ce "French Dispatch" est à l'image de son réalisateur : un nouveau joyau visuel.

    Wes Anderson pousse toujours plus loin les possibilités que peut lui offrir le cinéma, en remplissant l'image autant qu'il peut tout en tentant de rester le plus clair possible dans ce qu'il veut montrer.
    Mélange de décors réels et de décors récrées entièrement en studios, de couleurs et de noir & blanc, de format 4/3 et de format cinémascope, combinant les arts du cinéma, du théâtre, mais aussi de la bande dessinée, le metteur en scène et son impressionnante équipe technique nous gratifie (une nouvelle fois) d'une œuvre plastiquement dingue, méticuleuse, ou rien n'est laissé au hasard et tout ce qu'on peut voir à l'écran a sa place et son importance.

    Hommage direct au cinéma français (qu'Anderson a toujours admiré) où sont convoqués les films de Tati, de Renoir ou encore de la Nouvelle Vague, ce nouveau récit est riche visuellement (sans aucun doute son film le plus poussé à ce niveau-là), mais également verbalement. Entre voix directes et voix-off, les informations qu'on nous communique, les faits qu'on nous raconte se déroulent à un rythme souvent (un peu trop) frénétique, si bien qu'on ne peut pas toujours pleinement profiter de chaque plan qui s'offre à nous.

    Et très vite, un choix est à faire : doit-on regarder le film, où le lire/l'écouter ? Admirer les images ou suivre les sous-titres ?

    Car ce travail d'orfèvre, cette mise en scène ciselée au détail près, c'est à la fois la force/la particularité de ce film, mais aussi, quelque part, sa limite : submergé d'images (qui ressemblent à des tableaux) et d'informations en continu, nous voilà presque un peu frustré de n'avoir pas eu le temps de profiter pleinement de ce qui était à l'écran et d'être passé à côté de certaines choses.

    On est à la fois émerveillé et désarçonné devant ce spectacle visuel et foisonnant où chaque plan équivaut à une idée de mise en scène et se déroulant à un rythme effréné, dans le fond comme dans la forme. Ce "French Dispatch", de par sa richesse et son inventivité disproportionnées, nous fait parfois passer un peu à côté de ce qu'on nous raconte, tellement on est happé par ce qu'on veut nous montrer.

    Le genre de film qui méritera un futur revisionnage pour pouvoir pleinement saisir ces différentes histoires, ces différents témoignages, et ce qu'il y a derrière ceux-ci.
    Mais pour le moment, me voilà un peu comme un gosse dans un TGV : j'en ai pris plein les yeux visuellement (et à ce point-là, c'est assez rare de nos jours), mais je suis aussi passé à côté de certains éléments tellement le train va vite.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2021
    "The French Dispatch" a reçu un accueil mitigé lors de sa présentation au festival de Cannes : certains critiques ont notamment décrit un film inégal, formellement abouti mais dépourvu de fil directeur. Le film de Wes Anderson a en effet de quoi dérouter, il est certainement le moins narratif de son auteur et celui qui réfléchit le plus sur la singularité de cet art formaliste. Passé un prologue sympathique sans être emballant, le premier segment illustre le déploiement de la mise en scène d'Anderson – laquelle n'a jamais semblé aussi précise (on ne sait parfois plus quoi regarder à l'écran, tant les détails abondent) et libre – qui s'interroge sur sa condition d'artiste à travers le personnage de Moses Rosenthaler, psychopathe assumé et artiste torturé, dont la capacité de création est maintenue grâce à sa muse Simone (qui est aussi gardienne de prison). Cette dernière est à la fois contrôlante et contrôlée, sujet et objet, et c'est par ce double mouvement que Moses va pouvoir être inspiré : ce rapport dit beaucoup de l'amour que porte Anderson à ses acteurs et de la nécessité qu'il a de se projeter en eux pour se lancer dans un processus créatif. Par ailleurs, Moses finit par proposer une œuvre radicale, murale et par extension invendable, une image très solitaire et loin de toute logique marchande qui renvoie à l'idée du cinéma d'Anderson, qui se veut ici plus complexe et donc moins populaire. Si cette première partie ne donne pas une image très précise du métier de journaliste (un des principaux thèmes du film), le deuxième segment nous plonge dans une ambiance faisant écho à mai 68 où une journaliste se trouve au milieu du chaos (jusqu'à coucher avec le meneur de cette révolution, le jeune Zeffirelli). C'est dans ce mouvement central que le film saisit le mieux la solitude du métier de journaliste et la tension entre combat pour la liberté et moment où l'amour est au centre des préoccupations, le tout dans un mélange d'humour à froid très sophistiqué et lyrisme fulgurant, à l'image de ce plan éblouissant sur les deux amants qui filent dans la nuit sur une moto. Car outre les innombrables trouvailles formelles (splitscreens, ralentis, etc), c'est pour la première fois avec ce degré de puissance qu'Anderson injecte autant de romantisme, lequel culmine dans ce qui apparait peut-être comme le plus beau plan du film, soit le moment où le personnage de Saoirse Ronan s'approche d'un trou de serrure pour que l'enfant kidnappé se trouvant derrière voit son œil : l'image qui était alors en noir et blanc s'estompe provisoirement pour laisser éclater la couleur et la beauté de cet iris. Dans ce troisième segment, les liens avec la création et le journalisme sont moins évidents, l'histoire étant plus narrative et plus ludique. Reste que l'on suit avec plaisir cette opposition entre flics et malfaiteurs, dont le face-à-face s'exprime pleinement dans une course-poursuite animée totalement entrainante. Si le film met souvent en scène des personnages esseulés, il conclut avec l'idée selon laquelle le journalisme est aussi une aventure collective, un temple de solidarité où un texte ne s'écrit que grâce à une chaîne d'individus reliés entre eux. En somme, "The French Dispatch" est tout sauf un film décousu, il crée au contraire un trajet où les thématiques se tissent et se déploient, et à travers lesquelles la mise en scène s'affine et se réinvente ; et alors qu'on guettait une légère perte d'inspiration, Wes Anderson trouve ici le moyen idéal pour renouveler son cinéma en faisant respirer ses célèbres marques formelles.
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    83 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2021
    THE FRENCH DISPATCH est le nouveau film de Wes Anderson, un réalisateur à l’univers reconnaissable au premier regard et si particulier. Les fans, dont je fais partie, retrouveront ce qu’ils aiment chez lui.
    La mise en scène stylisée et ultra léchée, avec des plans magnifiques, pensés dans le moindre détail. On retrouve son obsession pour la symétrie, le côté rétro avec les costumes, les décors, et des couleurs pastelles (même si ici une grande partie est en noir et blanc).
    On a le droit à ces personnages désaxés et maladroits
    Et puis il y a cet humour, avec son côté décalé, burlesque, très cartoon (voir bande dessinée avec ces nombreux plans fixes), jusque dans les décors avec leur côté « carton-pâte ».
    Visuellement c’est somptueux, bourré d’idées et il se dégage cette ambiance si particulière au réalisateur qui fonctionne toujours.

    Le film est divisé en trois parties indépendantes, et comme c’est souvent le cas avec les films à sketches, ils sont inégaux. Mais surtout, le fait de ne pas avoir le temps de développer ses personnages et ses enjeux (c’est pourtant souvent une des qualités du cinéma de Wes Anderson), et bien le film perd énormément en émotion et en profondeur. Pire, cette succession de sketches, fait que l’on n’est moins emporté par l’histoire, et je dois avouer, que malgré les qualités de l’œuvre, j’ai parfois trouvé le temps long (ironique, quand on sait que le réalisateur à choisit comme lieu à son histoire la ville fictive d’Ennui-sur-blasé…)

    On a le droit à un casting fou avec une trentaine d’acteurs et actrices issus du gratin hollywoodien et français. C’est simple, je n’ai pas souvenir d’avoir déjà vu un casting aussi impressionnant. Mais là aussi, le souci est qu’à cumuler ses personnages, il ne prend pas le temps de les approfondir, certains faisant juste de la figuration. Et là encore l’émotion que les personnages dégagent en pâtit. Le film arrive tout de même à offrir quelques beaux moments, comme ce segment avec Benicio Del Toro et Léa Seydoux qui est certainement la meilleure partie du film.

    Bref,
    Est-ce que c’est un bon film : OUI, visuellement très riche, plein d’inventivité, d’énergie et d’humour…
    Est-ce que j’ai été déçu : OUI, car c’est à mon sens une œuvre mineure du réalisateur qui nous a souvent habitué à de Grands films.

    https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
    ChouX_D
    ChouX_D

    61 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2021
    Quelle déception, et pourtant quel grand réalisateur... On s'ennuie énormément, l'histoire n'a pas souvent de sens, on s'y perd entre les histoires et le lien entre elles. Triste de devoir écrire ces mots, mais la mayonnaise n'a pas du tout pris !
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    920 abonnés 439 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2021
    Après une sacrée lancée qualitative, The French Dispatch fait un peu objet de pas en arrière


    attention, on tient encore une fois un film à la fabrication méticuleuse dont seul Anderson a le secret : clairement on est face à un travail d'orfèvre dans le choix des cadrages, la direction des acteurs et surtout une direction artistique aux ptits oignons qui sent bon la baguette de pain et la bicyclette (ça sent encore l'Oscar pour Stockhausen)


    Mais le souci vient de la structure quasi anthologique du récit (calquée sur la structure d'un journal avec nécrologie, articles, etc) avec évidemment une qualité variable suivant les mini-histoires


    Toute la 1e partie est vraiment bonne, avec cette présentation du journal et d'Ennui-sur-Blasé (petite ville pittoresque de la France du XXe).

    S'ensuivent ensuite 3 gros morceaux : l'un en prison avec Benicio Del Toro, Adrien Brody et Léa Seydoux (le meilleur), un autre dans un contexte de révolte étudiante (Timothée Chalamet et Frances McDormand excellents) et le dernier auprès de la police dans une cocasse histoire d'enlèvement (Jeffrey Wright porte tout ce segment).


    Très verbeux, avec des belles idées à intervalles réguliers (dont un chouette passage animé comme dans une BD franco-belge), ce récit éclaté manque d'un soupçon de liant et de fibre émotionnelle (chose pourtant présente dans des films comme The Grand Budapest Hotel, l'Ile aux Chiens, Moonrise Kingdom...).


    Le cast est exemplaire (les centraux comme les cameos de luxe), et ça reste un chouette Wes Anderson
    Gudule
    Gudule

    4 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 décembre 2021
    Alors, waouh ! La claque !
    Ce film est juste un ovni au milieu de tous les films qui sortent en ce moment et qui n'arrivent même pas à la cheville de ce chef d'œuvre.
    Mais quelle originalité, quelle imagination, Wes Anderson est un puits inépuisable d'idées fantastiques.
    Ce film repose avant tout sur sa mise en scène, qui est littéralement délirante, mélangeant noir et blanc et couleur. Chaque plan est un véritable tableau notamment avec ces couleurs vives. Le noir et blanc ne gâche nullement tout cela, avec un jeu mathématique sur ces couleurs, ces formes géométriques...
    La mise en scène aussi est faite sur des petits détails, Wes Anderson pense à tout. Les immeubles, les maisons, font preuve d'un véritable génie du réalisateur.
    L'originalité se situe aussi dans la forme du film, qui est créé comme un véritable journal avec un parallèle entre la vie du journaliste et ce qu'il raconte.
    Le style de Wes se met aussi dans le jeu des acteurs, avec un jeu très robotique mais subtil qui permet de ressentir les émotions.
    Le scénario est bien ficelé, bien préparé à l'avance et ça se voit mais ce n'est pas gênant, et cela permet de faire rentrer le spectateur dans le délire du réalisateur et on a l'impression d'être les invités privilégiés d'une fête loufoque et somptueuse, avec des dialogues poétiques qui ne s'arrêtent pas. En effet, dans ce film ils n'arrêtent pas de parler mais cela sublime encore plus la magnificence du film.
    La musique, composée par le génial français Alexandre Desplat, finalise ce chef d'œuvre par ses sonorités simples et magiques.
    Comme dit Guillaume Gallienne, ce film est un objet incroyable à contempler et à ne jamais oublier. Ce film est une œuvre absolument magique.
    Bravo Wes Anderson, continuez à nous faire rêver.
    PS. La distribution évidemment !

    Je conseille ce film à partir de 12 ans
    20/20
    Herve Antonetti
    Herve Antonetti

    4 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 octobre 2021
    Avec autant de moyen et une belle brochette de bons acteurs ,j'ai du mal à comprendre comment un réalisateur puisse réaliser un film totalement accablant de noirceur et d'ennui, Comme d'autres spectateurs dans la salle de projection,
    je suis sorti avant la fin.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top