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    Gloria Mundi
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    3,5
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    169 critiques spectateurs

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    Paul F.
    Paul F.

    12 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2019
    Ce dernier film de Robert Guédigiuan nous surprend autant par ses coups de grâce que par sa dureté. Première remarque qui saute aux yeux, et elle est de taille, le choix des acteurs, tous parfaitement à leur place. J’ai adoré Anaïs Demoustier et Lola Naymark, dans des rôles borderline qui leur vont à merveille. Ariane Ascaride est stupéfiante dans sa confrontation avec les grévistes. On est vite embarqué dans les histoires des uns et des autres, une famille qui se voudrait normal, mais qui butte sur ses propres vérités et sur la vie en général. Tout au long de la séance on se dit que c’est un film noir qui se voudrait réparateur et à chaque fois on est rattrapé par la réalité. 4 étoiles
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2019
    Un bon Guédiguian, avec le thème classique des solidarités familiales et sociales, souvent vacillantes dans une société où les "petites gens" se débattent, dominés par le pouvoir capitaliste et face à l'Ordre. Même si le sujet est éternel, Guédiguian le place dans un contexte politique très actuel, condamnant vigoureusement la pensée présidentielle néo-libérale.

    Gloria est ici le prénom d'une petite fille qui va fédérer les solidarités ; le vrai titre du film est "Sic transit gloria mundi", "Ainsi passe la gloire du monde", que l'on peut comprendre ainsi "Le monde aurait pu être glorieux, mais il n'a pas réussi à le rester"…

    Sylvie (A Ascaride) et Richard (JP Darroussin) tirent le diable par la queue en espérant tenir jusqu'à la retraite ; Daniel (Gérard Meylan) sort de 20 ans de prison pour meurtre et n'a pas connu Mathilda, la fille qu'il a eu avec Sylvie, ni a fortiori sa petite fille. Mathilda est insatisfaite de sa vie, alors que Aurore, sa demie-sœur et Bruno son compagnon prétendent faire partie "des premiers de cordée", par opposition aux minables qui les entourent…

    Le film est un réquisitoire direct et complet au néo-libéralisme ambiant, qui a généré la situation précaire des uns et des autres (Sylvie fait des ménages, se fait exploiter mais ne peut pas se permettre de faire grève, le jules de Mathilda est chauffeur pour Uber etc.), la stupidité, l'inculture et la suffisance d'Aurore et Bruno, à l'origine du drame, sont aussi clairement un produit de cette "culture"…

    Le cadre du film est très urbain, largement tourné dans le 3ème arrondissement de Marseille, à l'ombre imposante de la tour CMA CGM et de sa voisine, symbolisant la puissance de l'argent roi.

    Très bien joué, bien filmé, bon rythme. Un peu désespérant, comme l’est le monde...
    sararemi
    sararemi

    6 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2019
    J'ai adoré ce film. Oui il est réaliste de cette société actuelle, mais je ne le trouve pas pessimiste du tout. J'ai retrouvé avec plaisir tous ces merveilleux acteurs que l'on voit trop rarement à mon goût. Merci pour ce délicieux moment. A bientôt j'espère.
    montecristo59
    montecristo59

    39 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2019
    "Je marche sur le toit de l'enfer,
    Je regarde en bas pousser les fleurs"
    Si ma mémoire est bonne, à quelques mots près ce haïku germe dans la tête de Marcel Ortega au bout d'une parenthèse de liberté, qu'il vit dignement devant nous. (avant de choisir le retour en réclusion, pour que cesse le cycle des vies sacrifiées dont il est le spectateur). C'est très beau. C'est une des destinées ordinaires que Guédiguian dessine pour nous, loin des grandes espérances. Un beau personnage donc, cet Ortega ! Même si Gérard Meylan qui l'incarne, malgré son aura indéniable, peine parfois à égrener avec naturel les haïkus qui lui viennent à l'esprit, même si les mots d'amour qu'il dit à sa petite fille semblent parfois comme récités au landau qu'il pousse devant lui sur les quais...
    Dans la grande Marseille qui s'agite, la tribu de Jeannette peine pour ne pas sombrer, car tout fout le camp. Les humains cessent de se tenir les coudes : les anciens ne croient plus qu'on puisse encore être solidaire hors la famille, les jeunes s'ubèrisent, se précarisent ou s'accrochent au matériel, parfois frénétiquement cocaïnés, chacun pour soi. Quand ils se rêvent en "premiers de cordée" pleins aux as, à force de manquer d'empathie ils ne sont pas sympathiques, les jeunes : sinon l'amour, il leur manque au moins la tendresse, et l'espoir des lendemains qui chantent ! Le monde de Guédiguian est bien sombre et sa vision, me disait ma femme en sortant de la salle obscure, fait penser très fort à celle que développe Ken Loach dans son dernier opus. J'ai trouvé sa remarque très juste. L'accent est plus chantant et le ciel moins chargé chez Guédiguian, mais le propos est tout aussi alarmiste. Et utile, voire indispensable.
    Malheureusement, à côté de moi dans la salle une femme avait amené avec elle une gamine de huit ou dix ans, assise sur un réhausseur. La pauvrette a été choquée par deux scènes, l'une plutôt crue et l'autre assez violente. Et moi aussi, de voir que des adultes soient assez stupides pour emmener des enfants voir des films qui ne sont pas faits pour eux... C'est pourquoi, au risque de passer pour un vieux réac, je regrette qu'un comité n'ait pas déconseillé cet excellent film aux moins de treize ans. C'est le seul petit bémol que je mets à mes quatre étoiles !
    Philippe Delbos 83
    Philippe Delbos 83

    5 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Après Ken Loach, notre société, mourante, dans ses dernières convulsions est décrite dans cet extraordinaire film de Robert Guediguian. Cette fois-ci, c'est en France, que l'ubérisation tue, viole. Comme chez Ken Loach, l'ubérisation du chauffeur passe par son attaque en règle. Ici, il ne s'agit même pas de voler, mais de blesser, pour empêcher cette marche inexorable, pour empêcher le chauffeur uber de rouler. Les individus sont à terre et continue de faire naître des enfants, avec le destin de plus en plus probable de devenir à leur tour esclaves. Ce que refusait l'ado de «sorry we missed you», le bébé, petite fille de «Gloria Mundi» ne pourra pas y échapper, comme le constate Daniel (Gérard Meylan) avant de se reprendre à rêver... Tout est tragique, tout est filmé dans un réalisme qui n'a rien à feu le cinéma italien. D'ailleurs, la performance d'Ariane Ascaride qui rappelle celle de Sophia Loren dans «une journée particulière» a été récompensée au festival de Venise. La décomposition de la société arrive quand les femmes doivent se soumettre, sans le dire. Encore plus violent que la prostitution occasionnelle des générations passées pour survivre. Il faut coucher pour avoir peut-être un poste. Le smartphone permet lui aussi une nouvelle forme de prostitution virtuelle pour ceux qui veulent travailler plus pour gagner plus. Le commerce se fait sur la misère des gens. Ce que certains appellent le recyclage, anciennement Mont de Piété. Les termes sont plus propre. La réalité plus sale. Celui qui a un peu d'argent impose son prix à celui qui n'en a pas, comme dans «la loi du marché» de Stéphane Brizé, mais en plus barbare. L'argent permet même d'exiger que la femme voilée ôte son voile. Discours totalement inversé du discours ambiant : l'irrespect, l'agression n'est pas de mettre un voile, mais de l'ôter. Guediguian dénonce aussi notre ethnocentrisme. Notre société n'a plus rien de supérieure. Elle est juste entrain d'agoniser. La femme fait toujours des ménages sur des bateaux dans les conditions décrites dans «Le quai de Ouisteham» de Florence Aubenas. Et le «premier de cordée», disciple affiché de Emmanuel Macron, détruit les gens, réduit les femmes en esclavage et laisse crever les hommes. Toujours comme dans le film de Ken Loach, c'est ici le chauffeur de bus qui voit son salaire dépendre du bon vouloir des policiers qui, cette fois, le ramènent à lui même, dans l'effet miroir fait par l'ado dans le film de Loach. Derrière un scénario d'autant plus palpitant que Guediguian prend son temps d'installer les personnages, se cache (à peine) une description systématique de la catastrophe sociétale que nous vivons. Ce film est ouvertement une dénonciation de la guerre déclanchée par Emmanuel Macron, - représentant du libéralisme qui rend esclave et de l'ubérasation - et le parti «En Marche» contre les pauvres, et des ravages qu'elle fait auprès d'une proportion de la population de plus en plus grande. Jusqu'où y perderons-nous notre dignité ? Sommes-nous encore en état de réagir pour stopper cette folie ? Le film est pessimiste. Très. Le seul élément rassurant est en dehors du film : en France, il nous reste un cinéma politique remarquable. 'Ils' n'ont pas réussi à le détruire. Jusqu'à quand ?
    Cinecine
    Cinecine

    1 abonné 17 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Une grande déception après tant de virtuosité et le souvenir de "Marius et Jeannette". Un scénario trash de chez ringard ; Ariane Ascaride, Jean-Pierre Daroussin, Gérard Meylan et Robinson Stévenin sont à leur aise, les autres s'accrochent aux branches. Le seul argument salvateur, c'est le sourire de Gloria, mais de là à en faire un argument commercial ... ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Excellent scénario, et le film mérite sa nomination. La comédienne fait ressortir les émotions nécessaires pour apprécier pleinement ce film.
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Dans une carrière un peu en dents de scie, du meilleur (Marius et Jeannette, La villa, Le promeneur du Champ de Mars) au pire (L'armée du crime, Une histoire de fou), voilà, pour moi, le meilleur film de Robert Guédiguian. Une mise en scène magnifique et parfaitement maitrisée pour un scénario tragique, ni tire-larme ni complaisant ni manichéen, au service d'un drame social et familial poignant et déchirant. D'entrée on s'attache à (presque) tous les personnages de cette famille simple et ordinaire qui a bien du mal à joindre les deux bouts. Le tout est fait avec un tact et une tendresse infinie, enrobé dans une certaine poésie, tout en restant très terre à terre. Des scènes fortes, d'autres plus intimes ou mélancoliques, pour dépeindre un terrible quotidien. Le réalisateur retrouve sa troupe habituelle d'acteurs. Sa femme Ariane Ascaride en tête, très bien comme toujours, mais de là à lui attribuer le prix d'interprétation au dernier festival de Venise...Darroussin est comme toujours savoureux, Anaïs Demoustier et Lola Naymark (à claquer) sont toutes les deux très biens en sœurs ennemies. On pense beaucoup au récent Sorry we missed you de Ken Loach. Des deux côtés de la Manche je trouve que les films se font écho. En plein dans l'actualité, Gloria Mundi est un coup de poing autant qu'un coup de cœur. Un constat déprimant et pessimiste sur la société actuelle pour un film d'une grande justesse, intense, fort et profondément humain dont on ne sort pas indemne. Une vraie tragédie grecque pour l'un des meilleurs films français de l'année. Magnifique et bouleversant.
    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Un film sur la Némésis, cette déesse de la justice qui renvoie chacun à son infortune, inéluctablement. Faites le plein de bonne humeur avant d'aller le voir. Où allez y pour choper une bonne déprime. C'est selon.
    Ensuite, malgré les acteurs, Gloria Mundi peine à convaincre complètement.
    À part le bébé, Gloria, ce film laisse passer trop peu de lumière.
    Sylvain P
    Sylvain P

    336 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Le premier film de droite de Robert Guédiguian est également son moins bon. Les personnages sont des caricatures grotesques et antipathiques, l'histoire consiste en une accumulation de faits divers. Même les acteurs, pourtant tous géniaux, sont laissés à leurs improvisations.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    Osons le dire de but en blanc : "Gloria Mundi" est raté. Pourtant la critique est unanime, des "Cahiers du Cinéma" à "L’Humanité" (évidemment), en passant par "Elle", "Marianne" et "Les Inrocks". Le film a fait un triomphe à la Mostra de Venise où Ariane Ascaride s’est vu décerner le Prix de la meilleure actrice. Seul émet une vois dissidente "Le Figaro" – ce qui serait plutôt de nature à accréditer l’idée d’une partialité suspecte du grand quotidien de droite pour cet inlassable porte-voix de la cause prolétarienne.

    Il ne s’agit ici de critiquer ni l’homme ni l’œuvre . Un homme dont la saine colère contre les injustices de notre monde force l’admiration. Une œuvre qui compte vingt-et-un film en près de quarante ans, dont un immense succès populaire ("Marius et Jeannette" en 1997) et plusieurs grandes réussites (ma préférence va aux "Neiges du Kilimandjaro" qui m’avait ému aux larmes fin 2011).

    Comme Ken Loach, Robert Guédiguian vieillit. Et, comme Ken Loach dont j’ai dit ici tout le mal que je pensais de son dernier film, il vieillit mal. Je lui en avais déjà fait le reproche fin 2017 à la sortie de "La Villa". Les mêmes défauts sont toujours là. Pire, ils sont amplifiés.

    À commencer par le scénario. Regardez la bande-annonce. On y voit un bébé, Gloria, sa mère Mathilda (Anaïs Demoustier en rage contre l’injustice du monde), son père Nicolas (Robinson Stévenin, victime naïve des sirènes de l’ubérisation), sa grand-mère Sylvie (Ariane Ascaride qui nettoie les WC des ferry-boats en pull cachemire avec un brushing impeccable), sa tante (Lola Naymark, cagole égoïste qui se ridiculise dans une sextape embarrassante) et le mari de celle-ci (Grégoire Leprince-Ringuet, « premier de cordée » carburant à la coke et au stupre). Élevée par son beau-père Richard (Jean-Pierre Darroussin, un bloc d’humanité généreuse), Mathilda n’a pas connu son père biologique Daniel (Gérard Meylan, sorte de Jean Valjean amateur de haïkus) qui revient à Marseille après avoir purgé une longue peine de prison juste à temps pour donner à Gloria l’amour paternel qu’il n’a pas su manifester à sa fille.

    Tout est dit, avec une économie admirable, en une minute trente. Tout est dilué, avec du fil très blanc, des coutures épaisses, une lourdeur pachydermique, des rebondissements prévisibles, durant les cent-sept minutes que dure le film. spoiler: La fin de "Gloria Mundi" est inutilement tragique. Un crime accidentel sera commis. Je vous laisse deviner qui en sera la victime, qui en sera l’auteur et qui acceptera, dans un ultime sacrifice, d’en assumer la responsabilité. Ce n’est pas très difficile.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    Guediguian et sa bande d'acteurs que j aime beaucoup au demeurant tombent un peu trop dans le misérabilisme et ses films commencent un peu à tourner en rond.... c'est dommage mais la poésie n'est pas au rendez vous
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    .
    Ce n’est pas un simple hasard si, à quelques semaines d’intervalle, Ken Loach et Robert Guédiguian nous livrent un diagnostic similaire sur l’état du monde, et constatent amèrement le triomphe de l’ultralibéralisme avec la réussite individuelle pour seul horizon, et la destruction des dernières solidarités, y compris au sein de l’ultime refuge que constitue la cellule familiale. Mais autant Sorry We Missed You m’avait profondément interpellé, autant Gloria Mundi m’a infiniment ennuyé…Le vingt et unième film de Guédiguian est sans doute l’un des plus sombres et des plus pessimistes de sa filmographie et en devient profondément indigeste…Daniel (Gérard Meyland) sort de prison et retourne à Marseille. Il découvre une famille recomposée qui lutte pour rester debout. Il rencontre également sa petite-fille Gloria, dont la naissance fait l’objet de la scène d’ouverture du film, parenthèse hors du temps et seul moment de pureté d’un récit d’une rare violence et d’une rare noirceur…, Certes Il s’agit alors de savoir si la cellule familiale, à priori dernière forteresse contre la détérioration des rapports humains, est en mesure de résister face aux épreuves de la vie et pour ce cinéaste militant de comprendre comment tout ce qu’un siècle de luttes ouvrières avait réussi à faire entrer dans la conscience des hommes, en un mot la nécessité du partage, vole en éclat , pour instituer la volonté de chacun de posséder ce que les autres possèdent. Mais à vouloir épingler avec ostentation l’individualisme d’une époque il sombre dans un misérabilisme désespérant.,. et ceci ne permet pas au spectateur de croire à cette famille recomposée dans laquelle passions et rivalités s’emmêlent subrepticement, où les personnages sont plus marqués par leur absurdité que par leur lutte désespérée pour s’en sortir… …. Et même le jeu tout en sobriété d’Ariane Ascaride, récompensée par la Mostra de Venise, sonne faux. Quant à Marseille, le port d’attache du cinéaste, il n’y apparaît plus sous le jour rayonnant d’autrefois, mais comme une ville froide aux perspectives bouchées, où les hautes tours, tels des miradors vitrifiés, surplombent avec arrogance les quartiers lépreux, laissés à l’abandon…image plus désenchantée que jamais …Et ne parlons pas de la musique de Michel Petrossian, elle devient vite horripilante, à moins que ce ne soit le film dans son ensemble…
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Une chronique sociale d'un naturalisme que Emile Zola n'aurait pas renié. Des thèmes , bien servis par la qualité du scénario et le jeu des acteurs, traités avec justesse. Précarité sociale, évanouissement des valeurs du travail lui même ou disparition de ses valeurs morales , dilution des solidarités, familiales ou sociales, laxité des relations familiales.
    Des maux actuels affectant les générations actuelles, que les générations antérieures (parents ou grands-parents dans le film) peinent à juguler.
    On pourrait regretter peut-être un ton grandiloquent de G. Meylan et JP. Darroussin, dans des rôles par ailleurs difficiles.
    Un film courageux et sincère qui nous réconcilie avec le cinéma.
    Marie-Blanche D
    Marie-Blanche D

    3 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Bien rythmé, ambiance pesante à souhait mais réaliste. Les acteurs sont parfaits : attendrissants ou irritants ils remplissent bien leur rôle. Cependant un peu long.
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