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stans007
23 abonnés
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3,5
Publiée le 11 mars 2023
Ariane Ascaride dans ce qu’elle affectionne : Marseille, le social, J-Pierre Darroussin… Un film efficace et intelligent, dur avec des scènes très fortes : le vol de vêtements et surtout l’inauguration. Cocorico ! Le cinéma français est encore capable de qualité malgré ses petits budgets !
Un pur navet , rien ne va . Absolument rien. L’histoire, les acteurs , le décor , les dialogues, les faux accents marseillais, le titre , quel ennui , ça a été insupportable. Quand au scènes de drogues et de porno amateur , on se demande ce que ça vient foutre là. Nul de chez nul.
Il y avait tous les ingrédients pour faire un bon film. Je n'ai pas le malaise de certains critiques amateurs ici ; sans doute parce qu'issu d'un monde du grand écart entre classe populaire inférieure et classe moyenne intermédiaire. Par contre, ma critique tend vers une évaluation comparable. En effet, hormis la mère-grand-mère, on a du mal à comprendre comment on peut donner une image aussi négative des classes populaires, mêmes prolétaires à travers tous ces personnages cumulant à tous moult défauts, des plus stupides (conduire un bus en téléphonant) au plus débridés (tuer un homme car il avoue avoir couché avec sa femme), au plus déplorable (coucher avec son beau-frère pendant des mois, pour un poste, tout en réduisant son compagnon). Cela donne une image catastrophique, caricaturale, quasi surréaliste auprès des classes supérieures. Cette famille cumule presque tous les poncifs du genre. Pour la forme, je suis réceptif à ce type d'ambiance moite, même avec une fin si dramatique. Mais, on dirait que l'auteur, le scénariste, est devenu, avec le temps plutôt hors sol, et dépeint l'image qu'il se fait de ce milieu, à l'aune des faits divers d'aujourd'hui, et de reportages biaisant la réalité par le petit trou de la lorgnette. Dommage, j'avais autre chose à voir ce soir, de bien plus en phase avec le réel possible.
Je regarde les films de Guedigian pour me calmer et prendre de la hauteur. Avec celui-ci, j’ai peur de tomber de trop haut. Tout y est tragique et sublime ou inversement.
Gloria Mundi est le film le plus déchirant, le plus émouvant de Guédiguian, son chef-d'œuvre digne d'une tragédie grecque. J'écris cette mince critique plus de trois ans après l'avoir vu, car je ne m'en suis jamais remis.
Ce film de Guedignan mérite selon moi 4 étoiles. Encore Marseille, et encore Ascaride et Cie. mais l'histoire est magnifique. Les personnages sont beaux et vrais et on vit cette histoire de façon fluide et simple. On ne voit pas beaucoup la mer, sauf à une ou deux reprises mais on la sent: elle est toujours là. Il y a bien sur le volet social du film: les difficultés voire la misère, les violences et une dénonciation de notre modèle économique. Mais c'est du beau cinéma!
J'ai longtemps craint que ce film ne souffre du même défaut que le précédent film de Guédiguian, La villa, à savoir une scénario trop touffu, mélangeant trop de fils narratifs. Mais la fin du film, ici, résout l'ensemble et emporte mon adhésion. Ascaride, Meylan et Darroussin, absolument géniaux, encore humains ; la génération suivante dont même la vie intime est détruite, gangrenée par le capitalisme - avant certaines épreuves. Et la petite Gloria, peut-être un espoir. Le tout sans aucun discours apparent, appuyé ; simplement en sous-texte d'une histoire qui relève autant de la tragédie grecque que du (très rare) bon mélodrame. Bref, du très bon Guédiguian.
Comme toujours avec les films de Guediguian, l'histoire à hauteur d'Hommes résonne dans un quotidien social. Les acteurs sont au rendez-vous mais le film demeure très classique.
A Marseille on s'éclate pas tous les jours, les sardines qui bouchaient le vieux port ont l'air de s'être envolées. L'atterrissage est dur dur pour la bande à Guédiguian, il faudrait voir peut-être du côté de Ken Loach, ce vieux militant aurait de quoi leur remonter le moral, en tout cas moi je vais reprendre un peu de "la part des anges", à tout prendre je réfère les brumes de Glasgow. Et pourtant il y avait de quoi faire un joli film avec la petite Gloria, une prochaine fois peut-être …
Un film poignant sur bien des points. Sombre évidemment par son sujet social mais également par les tensions et les relations familiales dures. Au milieu l'ex-mari, solaire, avec des années lumières de recul sur la vie. Lui sait que c'est Gloria qui éclaire le monde mais les protagonistes sont englués dans une boue du quotidien. C'est profondément émouvant et terrible
Le Ken Loach ou encore Marcel Pagnol du pauvre continue dans ses contes sur les misérables de notre époque. Moins mauvais que le grotesque La Villa ce film n'évite malheureusement sketchs et caricatures remplis de poncifs sociaux et bien pensants. Lourd, très lourd.
Daniel sort de prison après avoir purgé une peine de 20 ans; Sylvie, son ex-femme, le prévient qu'il est grand père, Gloria vient de naître...
Nouveau film du cinéaste engagé Robert Guédiguian , Gloria Mundi est un film relativement sombre et pessimiste sur deux générations, la plus jeune, celle qui fait le capitalisme dans ses pires travers: mépris, individualisme, trahisons, et la génération des aînés, leurs illusions perdues et leur rêves envolés.
C'est du cinéma vérité sans concession ou l'art de filmer la vie quotidienne des "sans-grade" mais le style Guédiguian fait de poésie laisse place à une atmosphère lourde et désillusionnée.
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Malgré la prestation honorable du casting, le film ne parvient pas à la hauteur de ses prétentions. Il se veut être un tableau social, mais le tout relève du caricatural. Le pauvre y est sans foi ni loi, méchant dès qu'il peut l'être. il est surtout victime du moindre coup de malchance qui peut lui arriver. Bien sûr, le seul qui parvient à sortir la tête de l'eau financièrement est le "premier de cordée" qui écrase toutes les personnes qui croisent son chemin. En parlant de chemin, passez le votre.