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    Gloria Mundi
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    Marie L
    Marie L

    11 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2019
    Le film excelle par son réalisme sans fioritures et un jeu d'acteurs simple et honnête. On sent la pression tout au long du film sans savoir ce qu'il va vraiment se passer. La fin m'a semblé triste mais optimiste ; les mêmes heures ne se reproduiront peut-être pas et la petite Gloria deviendrait une femme qui réussirait plus que sa mère ? spoiler:
    roger B.
    roger B.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2019
    Un film très noir, tableau saisissant très bien construit de notre société, de la bascule dans la précarité.
    Alarach
    Alarach

    11 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 novembre 2019
    Sur le même sujet n'arrive pas à la cheville de Ken Loach. On sent trop le discours bien pensent. Ça dégouline finalement de bons sentiments qui vont nous permettre de continuer à vivre. il n'y a pas de souffle, pas d'espoir, pas de révolte, pas de discours politique, Dans le cinéma Français les riches regardent trop souvent vivre les pauvre sans bien comprendre ce qui se passe. Les actrices et acteurs sont exceptionnels.
    Nic S.
    Nic S.

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    RG voulait faire un film noir. soit. mais c'est une caricature. A Marseille, même pauvre, on a de beaux espaces qui font rêver...là, il ne nous montré que des cours sombres et sordides ou le luxe tapageur des grands commerces des terrasses du port !!! pfff !!!!
    la peinture est caricaturale et restrictive

    dommage, Mr Guédiguian , je crois que ( à mes yeux ) vous avez perdu ce qui faisait le petit plus d'âme de vos films d'antan....
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2019
    Robert Guédiguian, ses acteurs fétiches (dont son épouse), Marseille, une problématique sociale… on sait à quoi s’attendre. Une histoire de gens de peu, de liens familiaux, de solidarité et de ses limites car aujourd’hui c’est devenu`comme ça. Tableau qui tranche avec les vues que le réalisateur militant introduit habituellement dans ses thèmes de prédilection. Est-ce spolier que de dire que le message est cette fois sombre ?
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    Un film qui commence par ce qu’il y a de plus beau au monde en même temps que de plus imprégné d’espoir, puisqu’il s’agit d’un accouchement, et qui s’achève dans la violence et l’enfermement, voilà ce que propose le nouveau long-métrage de Robert Guédiguian. Il y a beaucoup d’amertume, c’est sûr, dans ce que le cinéaste nous fait voir, mais il y a aussi comme une nostalgie, un regret d’un monde qui n’avait certes rien d’idyllique, mais qui laissait place à la générosité, au partage, à la fraternité, à la solidarité. Aujourd’hui, semble nous dire Guédiguian, tout s’est dégradé pour donner la part belle à l’égoïsme, au chacun pour soi. Même les plages musicales du film, même les splendides compositions de Ravel qui le ponctuent, ne peuvent pas y changer grand-chose.
    Ce constat est d’autant plus affligeant qu’il est tempéré par quelques-uns des personnages. Mais ce sont ceux qui sont les plus âgés qui, précisément, sont capables de grands élans de générosité, voire de bonté. Les plus jeunes, eux, donnent le sentiment de ne plus pouvoir vivre autrement que dans l’endurcissement, comme s’ils n’avaient plus de cœur. Daniel (Gérard Meylan), qui sort de trente années de réclusion et qui revient à Marseille, tout heureux de voir Gloria, sa petite-fille, tout en retrouvant Sylvie (Ariane Ascaride), son ex-femme dont le nouveau compagnon se nomme Richard (Jean-Pierre Darroussin) : ces trois-là, malgré les duretés de la vie et les boulots mal payés, ont encore le cœur sur la main, en particulier dès qu’il s’agit de leurs proches.
    Mais qu’en est-il de la génération suivante ? Le constat que fait Robert Guédiguian semble sans appel. A des degrés divers, tous sont contraints de se débrouiller comme ils peuvent dans une société de plus en plus divisée, uberisée, une société qui se moque de la solidarité, même lorsqu’il s’agit des membres d’une même famille. « On est des moins que rien ! », s’écrie Mathilda (Anaïs Demoustier), la mère de Gloria obligée de survivre grâce à un petit boulot précaire, et son cri résonne dans le vide. Les malheurs survenant en cascade, Nicolas (Robinson Stévenin), son mari, qui est devenu chauffeur uber dans l’espoir de mieux gagner sa vie, s’est fait agresser et se trouve dans l’incapacité de conduire.
    Trouveront-ils un appui, voire un secours, du côté d’Aurore (Lola Naymark), la demi-sœur de Mathilda, et de Bruno (Grégoire Leprince-Ringuet), son compagnon ? Mathilda a de bonnes raisons de l’espérer, mais, malheureusement, ces deux-là, et particulièrement Bruno, se moquent comme d’une guigne de toutes les formes de solidarité ou de compassion. Bruno, qui dirige un magasin d’articles d’occasion, ne songe qu’à profiter de l’argent des plus pauvres obligés de lui vendre à bas prix leurs maigres biens. Son incroyable cynisme, son mépris d’autrui et, en particulier, de ceux qu’il considère comme des « minables », n’ont pas de limite, pas même celle de ses ébats intimes avec Aurore dont il est capable de tirer profit, si c’est possible.
    Heureusement, encore une fois, il reste les plus âgés, Richard et Sylvie, toujours prêts à rendre service. Et Daniel, le sortant de prison, qui réinvente le monde en composant des haïkus, Daniel qui est capable de tous les sacrifices si nécessaire… Grâce à ces trois-là, le film de Guédiguian n’est pas totalement désespéré.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    Rapports de force plutôt que luttes des classes, soumission et compromission, je n’ai jamais connu Robert Guédiguian aussi désespéré dans cette vision du monde où le noir et le pessimisme s’accoquinent pour le créditer d’un avenir emblématique. Si le monde adulte tente ici de préserver une sérénité à toute épreuve, un amour familial de tous les instants, on voit l’humanité se déchirer sous les coups de rabots d’un système économique en pleine déconfiture. La naissance d’un bébé est une illusion pour ce bonheur qui s’effiloche et auquel pourtant chacun tente de se raccrocher dans un sauve qui peut cruel et désordonné. Les comédiens sont exceptionnels dans l’interprétation de cette comédie humaine qui peut rebuter, certes, mais bien réelle et surtout prémonitoire d’enjeux qui ne sont pas encore tous sur la table de nos négociations à venir.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    Guédiguian est fidèle à son univers et propose ici un portrait désabusé sur le manque de solidarité entre les membres du prolétariat. La mise en scène est toujours aussi fluide et les acteurs convaincants. Mais on pourra regretter le manichéisme ambiant et une démarche trop démonstrative qui atténuent la force du film.
    Iggy bebs
    Iggy bebs

    7 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    un film nécessaire dans le contexte actuel, du noirceur absolue. merci MONSIEUR ROBERT GUEDIGUIAN.
    Tarik Over
    Tarik Over

    87 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    Ce film se regarde dans un contexte. Dans la lignée des films sociaux qui, avec d'autres, comme "les misérables" de Ladj Ly ou "Sorry We Missed You", de Ken Loach dépeignent une vie de plus en plus lourde, et ou la libéralisation, l'uberisation et la violence sociale étouffent. un film brillant ;
    RGB95
    RGB95

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 novembre 2019
    Monsieur Guédiguian fait du Ken Loach : lister les affres de la société. En somme, rien de bien intéressant. Mais, actuellement, la mode est à la dramatisation.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2019
    Gloria Mundi est sans nul doute l'un des films les plus sombres et les moins porteurs d'espoir de Guédiguian. On y voit même le personnage le plus antipathique de toute sa filmographie, incarné avec un talent certain et convaincant par Grégoire Leprince-Ringuet. Nous sommes bien en terrain connu, dans la bonne ville de Marseille, mais l'heure n'est guère à l'optimisme en cette époque cruelle où les valeurs de solidarité et d'entraide, si présentes dans le cinéma de Guédiguian, volent en éclat, notamment pour la nouvelle génération, comme laminées par l'égoïsme et l'arrivisme forcené du modèle libéral. Le cinéaste surfe sur les vagues de l'amer dans un film qui raconte comme toujours la société via une famille cette fois-ci très disparate dans les comportements. Au sein celle-ci sur laquelle se concentre Gloria Mundi, tous les membres ressortent pétris d'une grande ambigüité, les plus anciens semblant désabusés et peu enclins au militantisme d'hier, à l'exception de celui qui sort de prison, amateur de haïkus, innocent à l'opposé des autres et qui a l'air d'un ange immaculé. Un film noir comme le désespoir mais tout aussi passionnant et remarquablement construit que la quasi totalité des longs-métrages de Guédiguian.
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2019
    Tout comme "Sorry We Missed You", le dernier film de Ken Loach, son jumeau britannique, "Gloria Mundi", le dernier film de Guédiguian, est un film très pessimiste. Tout comme Ken Loach, Guédiguian nous montre un monde économique de plus en plus inhumain, dans lequel il n'y a plus de lutte des classes mais une lutte, individualiste, à l'intérieur d'une des classes, celle des gens qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts. Des gens qui sont arrivés au point d'oublier toute solidarité, voire d'enfoncer leurs congénères pour essayer de s'en sortir. Dans les deux films, c'est au travers des répercussions du néo-libéralisme sur une famille que se fait l'analyse de leurs réalisateurs. Une famille beaucoup plus nombreuse chez Guédiguian que chez Loach, mais, dans les deux films, cette famille a du mal à résister, à rester soudée. Dans les deux films, le phénomène de l'auto-entreprenariat style Uber est fustigé, avec cette fausse impression donnée à des travailleurs d'une liberté retrouvée. Dans "Gloria Mundi", on a même droit à un événement qui montre le degré de pessimisme de son réalisateur : le personnage interprété par Ariane Ascaride refuse avec force de faire grève aux côtés de ses collègues immigrés. Une première dans sa carrière ! Par ailleurs, Guédiguian nous fait de nouveau visiter Marseille, mais ce n'est plus le quartier de l'Estaque qui est mis en valeur, mais un mélange de vieux quartiers populaires et du quartier de la Joliette, devenu un quartier d'affaires sous le nom d'Euroméditerranée. On retrouve toute la "famille" de Guédiguian dans "Gloria Mundi" : le dramaturge Serge Valletti, qui en est à sa 3ème participation à l'écriture d'un scénario avec le réalisateur, le Directeur de la photographie Pierre Milon, le monteur Bernard Sasia et, bien sûr, toute la troupe de comédien.ne.s : Ariane Ascaride (Prix d'interprétation à Venise pour son interprétation dans ce film), Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan, Anaïs Demoustier, Robinson Stévenin, Lola Naymark et Grégoire Leprince-Ringuet.
    meunier h.
    meunier h.

    7 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Je ne m'attendais pas à un film aussi noir et dur.... Le titre, lumineux et plein d'espoir, qui renvoie à la naissance d'une jolie petite fille est d'une ironie cruelle et sombre... Car le monde entourant Gloria est tout sauf glorieux... Pauvre, miséreux, violent, sale...
    Darroussin, Ascaride et le superbe G. Meylan apportent un peu d'humanité et de douceur dans ce monde brutal... Un regard mélancolique qui s'allume face au minois adorable et innocent d'un bébé....
    Joel J
    Joel J

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2019
    Je l'ai vu en avant première avec l'équipe du film ,
    Accrochez vous , La chute d'une famille recomposée avec les difficultés sociales , amoureuses , le soutiens de la famille orchestrée par la maman ....
    Cela commence plutôt bien , du moins les premières images. Et la chute , grèves , mensonges , Abandons , tendresse , le pardon .... et le sacrifice


    Du grand Guédiguian et ascaride et rombinson. Stevenin'


    A voir en plus les images de Marseille sont toujours aussi belles ,,,, bon film
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