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    Gloria Mundi
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    3,5
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    169 critiques spectateurs

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    ManoCornuta
    ManoCornuta

    274 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2024
    Ça tranche un peu avec les souvenirs que j'avais des films de Guédiguian que j'ai pu voir, où le fond d'humanité émergeait souvent au milieu des difficultés, sans se laisser aller à un pessimisme trop poussé. Ici, ce n'est pas la même histoire: servi par sa troupe de fidèles qu'il sait toujours habilement utiliser, il déroule un propos singulièrement noir sur la société actuelle et sur les petites gens pas forcément dénuées de toutes les bassesses. Assez lent et contemplatif dans un premier temps, l'intrigue se complexifie ensuite (sans doute trop d'ailleurs) pour aboutir dans cette impasse longtemps pressentie, mais qui ne manque pas d'interloquer par sa justification qui me semble un peu hâtive et bancale. De beaux numéros d'acteurs cependant.
    Agnes L.
    Agnes L.

    166 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2024
    Film qui dépeint la dure vie des membres de sept adultes d'une famille recomposée à Marseille. Des thèmes sociaux comme la précarité, la sortie de prison, la mise à pied sont illustrés mais aussi d'autres problématiques comme l'insécurité ou l'adultère. Tout cela renvoie une image plutôt déprimante de la société. A tel point que le scénario finit par donner l'impression d'un excès car le sort s'acharne un peu trop sur ces couples.
    VOSTTL
    VOSTTL

    96 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 novembre 2020
    Je ne vais pas m’attarder, en ce qui me concerne, c’est bien la première fois que Robert Guédiguian me brosse des personnages dont je me moque éperdument ! Certains m’indiffèrent, d’autres me sont totalement antipathiques. Je ne trouve aucune grâce aucune circonstance atténuante ! Je précise bien les personnages et non les acteurs. Est-ce voulu en raison du thème de l’ubérisation, de l’ultra libéralisme lesquels conduisent à des comportements égoïstes ? Désagréables ? Dans ce cas, c’est réussi et devrais saluer ce « Gloria Mundi ». Je doute. J’ai aussi comme un sentiment que le réalisateur finit par trop se répéter. J’ai connu Robert Guédiguian plus malin, plus subtil dans les portraits de ses personnages et leurs situations. « Gloria Mundi » a des traits grossiers. Je préfère de loin le traitement de l’ubérisation vu par Ken Loach dans « Sorry we missed you », nettement plus émouvant et attachant même si sa conclusion est terrifiante de pessimisme. « Gloria Mundi » est un pessimisme taillé à la serpe. Déception.
    Vincenzo M.
    Vincenzo M.

    42 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2020
    Quel film! Sur les vrai gens, tellement humain, tellement ancré dans la réalité.
    Toujours se Gros casting qui accompagne les film de guediguian et je me regale de les retrouver. Film très sombre qui relate la réalité que nous vivons, ça change su monde optimiste que nous livre Guediguan dans ses précédents films. Tres bon film. A voir.
    momo M.
    momo M.

    40 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2019
    Un film de Guédiguian particulièrement pessimiste et sans espoir. La jeune génération est le reflet de ce monde où la solidarité n'existe plus. Même Marseille n'est pas filmée comme d'habitude chez Guediguian, pas d'Estaque ensoleillée mais une Marseille pleine de travaux et de bâtiments industriels. Cependant quelque chose cloche dans ce film, le personnage d'Ariane Ascaride n'est pas crédible. Alors que le mari est chauffeur de bus, pourquoi est-elle obligée de faire des ménages de nuit avec des collègues immigrés bien plus déclassés qu'elle ? Collègues dont d'ailleurs elle n'est pas solidaire lorsqu'ils décident de se mettre en grève. La voir laver les chiottes avec un brushing impeccable est assez ridicule.
    Dommage car tout le reste est crédible. Comme Ken Loach le thème de l'ubérisation du travail y est traité ainsi que la soif de réussite de quelques jeunes prêts à marcher sur les autres pour y arriver. Le film qui commence par une naissance et qui devrait être un film d'espoir nous emmène vers une triste société et la petite Gloria n'a pas un avenir bien rose devant elle.
    Didier C.
    Didier C.

    18 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2023
    Dès la première image, on perçoit la gravité et l'intensité : un être humain naît, et c'est déjà un mélodrame. Ici, les individus semblent tous perdre pied, assommés par la vulgarité libérale qui nous entoure. Les plus vieux ont perdus leur idéaux. Les plus jeunes semblent ne jamais en avoir eu. Et le centre commercial devient le lieu pour promener bébé...
    Paradoxalement, seul un homme prisonnier semble libre, comme préservé de la vacuité de notre monde.
    Un film poétique et sombre, entre réalisme et conte philosophique. En cela, c'est un film hésitant, mais porteur d'une grande force. Un manifeste de la fragilité.
    Matthias T.
    Matthias T.

    44 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2020
    Film très touchant, fort et humain. Guédiguian n'a rien perdu de sa justesse, et montre toute la dureté du monde du travail dans une Marseille qu'on avait rarement vue ainsi au cinéma. "Gloria Mundi" n'en contient pas moins de purs moments de grâce et de poésie. Gérard Meylan est bouleversant.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2024
    Sur la forme, Robert Guédiguian montre qu’il est un cinéaste, par ses qualités de montage et de choix des plans. Sur le fond, ce « Gloria Mundi » se situe dans la ligne des opus précédents du cinéaste. La description de la condition sociale des humbles de notre société, toujours dans sa ville de prédilection, est à nouveau présente, avec un accent plus marqué sur la précarité. Et la ligne amorcée avec « Les neiges du Kilimandjaro », qui consiste en un glissement des solutions sociales vers des solutions individuelles s’amplifie, de façon un peu lourde ici (surtout par rapport à la finesse et l’émotion caractérisant le film précité), avec le positionnement de Sylvie face aux partisans de la grève et la symbolique Christique du sacrifice de Daniel. Estimable sans être convaincant.
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2019
    Robert Guédiguian retrouve ses acteurs fétiches pour une chronique familiale bien sombre. Il est question de précarité, de trahison, bref d'une vision de la famille dans toute sa noirceur. Au milieu de cela, il y a Jean-Pierre Darroussin et Ariane Ascaride qui apportent un peu de bienveillance dans leur rôle de parents et grand-parents. Le réalisateur dénonce la précarité des emplois dans notre société et situe la petite Gloria (le film commence par sa naissance) dans un monde de requins. Un film fort sur la dénonciation des valeurs matérielles gangrénant les relations, le tout avec une façon de filmer Marseille qui transpire l'amour et la mélancolie. J'ai beaucoup aimé.
    Clément R
    Clément R

    15 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2020
    Une critique sociale de la société actuelle ; toujours plus tournée vers l'individualisme et les trahisons. Les acteurs les plus chevronnés sauvent le film. Les personnages ne sont malheureusement pas attachants (mis à part meylan) et comme le rythme est lent, on passe un peu à côté ...
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 991 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mai 2021
    Le Ken Loach ou encore Marcel Pagnol du pauvre continue dans ses contes sur les misérables de notre époque. Moins mauvais que le grotesque La Villa ce film n'évite malheureusement sketchs et caricatures remplis de poncifs sociaux et bien pensants. Lourd, très lourd.
    Daeriss W.
    Daeriss W.

    19 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2020
    Regard cruel sur la société d'aujourd'hui, mais assez manichéen et prévisible. Gloria reste dans l'ombre bien qu'elle soit le centre autour duquel se cristallise la solidarité des anciens, alors que les jeunes, voyant leur monde factice s'écrouler , ne pensent qu'à eux. La mère qui combat au quotidien afin de maintenir sa famille à flot, aider de son époux mais qui voit autour d'elle son monde s'effriter Triste constat.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 510 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2022
    Ce film de Guedignan mérite selon moi 4 étoiles. Encore Marseille, et encore Ascaride et Cie. mais l'histoire est magnifique. Les personnages sont beaux et vrais et on vit cette histoire de façon fluide et simple. On ne voit pas beaucoup la mer, sauf à une ou deux reprises mais on la sent: elle est toujours là. Il y a bien sur le volet social du film: les difficultés voire la misère, les violences et une dénonciation de notre modèle économique. Mais c'est du beau cinéma!
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2020
    Gloria Mundi brosse le portrait d’une ville et de vies ségréguées dans lesquelles dépérissent les liens de solidarité, dans lesquelles triomphent la solitude et les conflits de classes sociales. L’arrivée de l’enfant, la petite Gloria que tout le monde trouve très belle, constitue l’élément perturbateur qui déclenche le mécanisme tragique ; sa naissance raccorde les personnages aux lois de la réalité, le cinéaste choisissant de filmer l’accouchement de façon frontale, loin des conventions de bienséance. Les membres de la famille Benar, mis à l’épreuve, révèlent leurs tares ; nous les suivons dans leur intimité souvent synonyme d’adultère ou de haine à l’égard d’autrui. Pourtant, ce processus de dévoilement est porté par une musique religieuse qui confère à l’ensemble une sacralité, une dimension quasi christique : c’est au spectacle de la passion – au sens étymologique de souffrance – que nous assistons, pourvus de la focalisation d’un membre d’abord extérieur à la famille puis rattaché à elle, la focalisation du grand-père, en somme, figure de mystère et de sagesse. Gloria Mundi révise la représentation euphorique de l’arrivée du nouveau-né : elle ne signifie plus nouveau départ, mais pierre accrochée au cou de ceux qui en sont responsables. Car donner la vie devient une erreur, une responsabilité irresponsable dans une société orpheline qui se détache des modèles de vie défendus par les générations les plus âgées pour s’engouffrer dans le plaisir sans lendemain, la réussite matérielle au détriment des autres – Bruno et Aurore sont à la tête d’une boutique de rachat, « Tout Cash » –, le mépris de ses semblables au nom du profit. Le film saisit une urgence, mieux donne à vivre un état d’urgence permanent : les travailleurs sont dévalorisés et exploités, ils n’aiment pas ces gestes qu’ils répètent à longueur de journée et évoluent dans une Marseille défigurée, en travaux, assaillie par le tourisme, surveillée par l’armée, gangrenée par la violence et la misère. C’est un cri de révolte noire et pessimiste, un reflet terrifiant et anxiogène de notre société contemporaine qui transforme les liens du sang et de la famille en malédiction dont on sort que par la mort ou la prison.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    354 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2020
    Même s’il ne pas m’a pas beaucoup exalté, le résultat n’est pas si mal. On comprend la peinture qu’a voulue nous livrer Robert Guédiguian. Ce qui est primordial ici est le fond. La construction de l’histoire n’a rien de fou et ne sert qu’à mettre en avant la thématique. À travers ce drame, j’ai vu une tirade de la misère humaine. Pas forcément dans le sens pauvreté, même si c’est la classe moyenne basse, mais aussi dans d’autre aspects. On a certes ceux qui ne se sortent sorte pas et qui, étouffé par la pression, font les mauvais choix. Leur fond est bon mais leurs décisions le sont moins. Par contre en parallèle, il y a ceux qui n’ont aucune morale pour avancer. L’aigreur et l’individualisme sont mis en avant dans le seul objectif de réussite. Entre ceux qui ne peuvent pas aller plus haut et ceux qui ne veulent pas les aider, on dépeint un triste portrait de l’être humain. Mais heureusement tout ce marasme, il y a les plus anciens qui pensent à protéger les plus jeunes. Comme un souffle d’espoir venant des grandes générations qu’il faut prendre pour exemple. Les acteurs sont d’ailleurs excellents chacun dans de leur rôle. Ils vont bonifier ce qu’on voit. Ariane Ascaride a même obtenu, à juste titre, la Coupe Volpi de la Meilleure actrice au Festival de Venise. Jean-Pierre Darroussin, égal à lui-même, nous régale. Quant à Anaïs Demoustier, son personnage a le don d’agacer mais ce qu’on lui demande. Mon coup de cœur est pour Grégoire Leprince-Ringuet dont la performance est géniale. Malheureusement, l’ensemble manque un peu d’émotion en comparaison à d’autre films du même style.

    GLORIA MUNDI peut se voir sans problème mais ne laissera pas un souvenir indélébile.
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