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    Gloria Mundi
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    3,5
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    CatAstrophe2012
    CatAstrophe2012

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 décembre 2019
    J'ai aimé tous les autres films de R. Guédiguian. Mais franchement celui-ci est insupportable, lourd, caricatural presque ridicule. J'ai eu
    envie de fuir à chaque minute un peu plus . Après 25 minutes, plus rien n'est crédible . Tout y est , la drogue, le sexe obsédé, les malheurs à répétition , les patrons nuls, les employés tristes, L'argent qui manque, le gentil grand-père qui sort de prison Mais qui est gentil quand même et toujours si calme. Les acteurs sont tous merveilleux mais ça ne suffit pas . J'ai tenu parce que j'étais au milieu du rang. Les critiques de la presse ont-elles vu le même film où sont-elles seulement politiquement correctes ? C'est un amalgame brouillon
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 décembre 2019
    Déçue, incroyablement déçue. Je suis ce réalisateur et ses acteurs depuis des années avec toujours le même plaisir : l'amour des gens simples, les petits bonheurs, les richesses intérieures, la poésie de chacun...
    Ce soir, j emmène une amie au cinéma voir Gloria mundi, certaine de lui faire passer une bonne soirée et là de la violence, de la vulgarité, de la tristesse misérable, du noir, du terrifiant, pas un seul instant agréable sur toutes les longues minutes de passage du film... Je suis sortie atterrée, avec une amertume énorme en tête, me suis excusée auprès de ma vieille amie .
    Aller au cinéma le soir, pour moi c'est aller se faire du bien, se faire plaisir, oublier que le quotidien n'est pas toujours facile. Bref aller chercher du rêve. Effet affreusement inverse en sortant de Gloria Mundi.
    RGB95
    RGB95

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 novembre 2019
    Monsieur Guédiguian fait du Ken Loach : lister les affres de la société. En somme, rien de bien intéressant. Mais, actuellement, la mode est à la dramatisation.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Vu en avant-première à Apt, en présence de Robert Guédiguian, Gérard Meylan, du co-scénariste et du producteur (si j'ai bien compris). C'est le premier film de Guédiguian que je vois. Pourquoi n'ai-je pas vu les précédents, pourtant chaudement recommandés par Télérama ? Peu importe. La présence de RG m'a permis de saisir son propos et son engagement, c'est beaucoup.
    Le film : une analyse sociale, donc - il m'a semblé que c'est le cœur du réalisateur, son engagement. Une avalanche ahurissante de tuiles s'acharne sur une famille très dysfonctionnelle. L'analyse est plutôt bonne, l'accumulation des difficultés est à mon sens difficilement croyable. Mais elle ne nuit pas vraiment au film.
    N'eussent été les haïkus, je crois que j'aurais sombré très vite dans un écœurement doublé de gros doutes : tant de dysfonctionnements ??? Mais voilà, la poésie apporte ce respir indispensable qui éclaire le film et le rend finalement très recevable. Et puis, la présence de Gérard Meylan - que je ne connaissais pas - l'humanité de son personnage de prétendu tueur... Une merveille. Les jeunes acteurs sont absolument excellents, et rendent crédible toutes les situations qui avaient un peu tout pour ne pas l'être. Le couple Ascaride-Darroussin est plus plan-plan.
    Mais les merveilleux haïkus de Meylan...
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    767 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2019
    La petite Gloria vient au monde dans une famille (au sens large) recomposée au passé compliqué et au présent chaotique.
    Son arrivée devrait être synonyme de bonheur, cela va être plutôt l'occasion pour nous de se plonger dans le désordre affectif de toute cette fratrie.
    Portée par une distribution d'une grande justesse (Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Anaïs Demoustier), cette descente au coeur de cette tribu marseillaise possède un charme certain.
    Ce film, malgré quelques défauts, dégage une grande humanité et explore certaines vérités sur la difficulté de trouver sa place dans cette société capitaliste.
    Un moment cinéma élégant et sincère.
    Site www.cinemadourg.free.fr
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2019
    Un bon Guédiguian, avec le thème classique des solidarités familiales et sociales, souvent vacillantes dans une société où les "petites gens" se débattent, dominés par le pouvoir capitaliste et face à l'Ordre. Même si le sujet est éternel, Guédiguian le place dans un contexte politique très actuel, condamnant vigoureusement la pensée présidentielle néo-libérale.

    Gloria est ici le prénom d'une petite fille qui va fédérer les solidarités ; le vrai titre du film est "Sic transit gloria mundi", "Ainsi passe la gloire du monde", que l'on peut comprendre ainsi "Le monde aurait pu être glorieux, mais il n'a pas réussi à le rester"…

    Sylvie (A Ascaride) et Richard (JP Darroussin) tirent le diable par la queue en espérant tenir jusqu'à la retraite ; Daniel (Gérard Meylan) sort de 20 ans de prison pour meurtre et n'a pas connu Mathilda, la fille qu'il a eu avec Sylvie, ni a fortiori sa petite fille. Mathilda est insatisfaite de sa vie, alors que Aurore, sa demie-sœur et Bruno son compagnon prétendent faire partie "des premiers de cordée", par opposition aux minables qui les entourent…

    Le film est un réquisitoire direct et complet au néo-libéralisme ambiant, qui a généré la situation précaire des uns et des autres (Sylvie fait des ménages, se fait exploiter mais ne peut pas se permettre de faire grève, le jules de Mathilda est chauffeur pour Uber etc.), la stupidité, l'inculture et la suffisance d'Aurore et Bruno, à l'origine du drame, sont aussi clairement un produit de cette "culture"…

    Le cadre du film est très urbain, largement tourné dans le 3ème arrondissement de Marseille, à l'ombre imposante de la tour CMA CGM et de sa voisine, symbolisant la puissance de l'argent roi.

    Très bien joué, bien filmé, bon rythme. Un peu désespérant, comme l’est le monde...
    Iggy bebs
    Iggy bebs

    7 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    un film nécessaire dans le contexte actuel, du noirceur absolue. merci MONSIEUR ROBERT GUEDIGUIAN.
    montecristo59
    montecristo59

    39 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2019
    "Je marche sur le toit de l'enfer,
    Je regarde en bas pousser les fleurs"
    Si ma mémoire est bonne, à quelques mots près ce haïku germe dans la tête de Marcel Ortega au bout d'une parenthèse de liberté, qu'il vit dignement devant nous. (avant de choisir le retour en réclusion, pour que cesse le cycle des vies sacrifiées dont il est le spectateur). C'est très beau. C'est une des destinées ordinaires que Guédiguian dessine pour nous, loin des grandes espérances. Un beau personnage donc, cet Ortega ! Même si Gérard Meylan qui l'incarne, malgré son aura indéniable, peine parfois à égrener avec naturel les haïkus qui lui viennent à l'esprit, même si les mots d'amour qu'il dit à sa petite fille semblent parfois comme récités au landau qu'il pousse devant lui sur les quais...
    Dans la grande Marseille qui s'agite, la tribu de Jeannette peine pour ne pas sombrer, car tout fout le camp. Les humains cessent de se tenir les coudes : les anciens ne croient plus qu'on puisse encore être solidaire hors la famille, les jeunes s'ubèrisent, se précarisent ou s'accrochent au matériel, parfois frénétiquement cocaïnés, chacun pour soi. Quand ils se rêvent en "premiers de cordée" pleins aux as, à force de manquer d'empathie ils ne sont pas sympathiques, les jeunes : sinon l'amour, il leur manque au moins la tendresse, et l'espoir des lendemains qui chantent ! Le monde de Guédiguian est bien sombre et sa vision, me disait ma femme en sortant de la salle obscure, fait penser très fort à celle que développe Ken Loach dans son dernier opus. J'ai trouvé sa remarque très juste. L'accent est plus chantant et le ciel moins chargé chez Guédiguian, mais le propos est tout aussi alarmiste. Et utile, voire indispensable.
    Malheureusement, à côté de moi dans la salle une femme avait amené avec elle une gamine de huit ou dix ans, assise sur un réhausseur. La pauvrette a été choquée par deux scènes, l'une plutôt crue et l'autre assez violente. Et moi aussi, de voir que des adultes soient assez stupides pour emmener des enfants voir des films qui ne sont pas faits pour eux... C'est pourquoi, au risque de passer pour un vieux réac, je regrette qu'un comité n'ait pas déconseillé cet excellent film aux moins de treize ans. C'est le seul petit bémol que je mets à mes quatre étoiles !
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2019
    On ne pourra reprocher à Robert Guédiuian son manque de cohérence dans sa filmographie, lui qui filme depuis près de trente ans les atermoiements et les combats des classes sociales délaissées. Un cinéaste revendicatif, engagé et combattant qui s’apparente un peu à notre Ken Loach ou Mike Leigh national pour aller dans la comparaison facile mais aisément identifiable. Ses œuvres parlent de la condition humaine dans nos sociétés capitalistes à travers des portraits d’hommes et de femmes plus ou moins en lutte. Après le plus apaisé et apaisant « La Villa », très belle chronique hivernale méditerranéenne, il nous offre ici l’un de ses films les plus sombres et nihilistes avec « Gloria Mundi ». La scène inaugurale voit la naissance d’un bébé avant que ne s’affiche le titre du film. Un titre précédé des mots latins sic transit, constituant ainsi la citation latine originale dans sa totalité, et signifiant « Ainsi passe la gloire de ce monde ». Et à la vue du long-métrage, cette citation prend tout son sens et corrobore la vision désabusée du cinéaste en rapport avec le monde dans lequel nous (sur)vivons. Le constat est dur, amer et sans concessions. La sinistrose ambiante est palpable come jamais et la désillusion est partout. Les idéaux socialistes sont caduques et le capitalisme sauvage a tout rongé, rendant le monde et la société exsangues et les individus toujours plus individualistes. Car, ici, ce ne sont pas les bonnes âmes que l’on retient mais plutôt ces derniers, déshumanisés et carnassiers.



    En clair, pas de soleil à l’horizon, ni même d’éclaircies dans le cinéma du plus marseillais des réalisateurs. Mais le fond est traité avec un tel réalisme social, certes sombre, mais jamais misérabiliste ni versé dans l’excès de pleurnicheries, que cela force le respect. Le ton est noir, la vie vécue par les personnages ne brille pas par sa gaieté, ils ne portent pas tous des valeurs morales à saluer et les événements malheureux qui s’enchaînent sont peut-être un peu nombreux (on appelle ça la loi des séries) mais c’est la direction voulue par le cinéaste. Il l’assume néanmoins royalement et de bout en bout et cette direction porte parfaitement sa vision des choses, sur son versant certes le plus pessimiste. Guédiguian est toujours entouré de sa bande de comédiens fétiches, une bande de cinéma qu’on a rarement vu aussi pérenne, soudée et fidèle sur le temps. Des acteurs et actrices magnifiques qui lui donnent tout et campent encore une distribution impeccable et d’une homogénéité inébranlable.



    On a encore le droit à des moments de grâce comme cette discussion en pleine nuit entre un mari qui s’avoue jaloux et une compagne qui se veut rassurante (sublimes Darroussin et Ascaride) ou cette balade dans Marseille d’un homme emprisonné depuis des années qui redécouvre la liberté (la force tranquille de Gérard Meylan). Et puis ces deux jeunes couples et leurs vies parfaitement rendues qui met en opposition égoïsme et vénalité contre sens de la débrouille et honnêteté synthétisent parfaitement la vision dichotomique du cinéaste. Mais cette fois, la morale qui ressort de ces caractères et comportements contraires est tout sauf reluisante. Cette chronique de la misère ordinaire souffre peut-être d’un manque de fil conducteur bien défini mais on ne voit pas pour autant le temps passer et la beauté du geste fait le reste dans « Gloria Mundi », un film plein de rage contenue. C’est une tragédie ordinaire et contemporaine qui ne vous marque pas forcément de suite mais infuse à la sortie de la salle. Du bel ouvrage et un cinéma devenu bien trop rare.



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    Dudule13320
    Dudule13320

    3 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    On va voir les films de Guediguian en sachant très bien ce qu’on va y trouver. Ce n’est pas la grosse berta du Cinéma.
    Juste un regard social sur la vie, Marseille comme on l’aime, et puis nos chers acteurs : Darroussin, Ascaride, Meylan.
    Pour ne pas spoiler, on ne va pas dévoiler les sujets traités, mais ce sont ceux de l’époque actuelle. La vie à petit moyens. Les emmerdes. L’entraide. Les bons et les cons. Les ouvriers et les nantis. Une fin qui ne clôt pas le sujet.
    Juste une réserve : Ariane Ascaride est un peu trop belle pour le rôle qu’elle joue, mais cela ne gêne pas vraiment, et c’est sûrement voulu.
    Serge V
    Serge V

    84 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 décembre 2019
    gloria mundi est un film déprimant , tout est noir , Marseille n ' est plus une ville magnifique comme je la connais , on n ' y voit que ses côtés sombres qui existent mais comme dans toutes villes , les personnages! les anciens ,Ariane Ascaride , Jean-Pierre Darroussin , Gérard Meylan , sont les seuls personnages positifs , les jeunes montrent un visage détestable , prises de drogue , vulgarité , tromperies ( le seul intéressant est le chauffeur de uber ! ) Robert Guédiguian a fait du Guédiguian mais il va trop loin !
    mic404
    mic404

    12 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    Ce film est un chef-d'œuvre de sensibilité. Nous sommes dans un milieu défavorisé et une famille recomposée dont un condamné à la prison va faire la connaissance. D'un côté sa fille cynique mariée a un profiteur arriviste, de l'autre sa belle-fille qui ne veut pas l'accueillir mais qui rencontre de gros soucis d'argent. C'est une belle histoire d'amour et de solidarité ou l'ex taulard va se sacrifier pour sauver le mari de sa belle-fille : un dénouement christique qui explique sans doute la présence des crucifixions dans les habitations des divers protagonistes de l'histoire.
    Paul F.
    Paul F.

    12 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2019
    Ce dernier film de Robert Guédigiuan nous surprend autant par ses coups de grâce que par sa dureté. Première remarque qui saute aux yeux, et elle est de taille, le choix des acteurs, tous parfaitement à leur place. J’ai adoré Anaïs Demoustier et Lola Naymark, dans des rôles borderline qui leur vont à merveille. Ariane Ascaride est stupéfiante dans sa confrontation avec les grévistes. On est vite embarqué dans les histoires des uns et des autres, une famille qui se voudrait normal, mais qui butte sur ses propres vérités et sur la vie en général. Tout au long de la séance on se dit que c’est un film noir qui se voudrait réparateur et à chaque fois on est rattrapé par la réalité. 4 étoiles
    roger B.
    roger B.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2019
    Un film très noir, tableau saisissant très bien construit de notre société, de la bascule dans la précarité.
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Dans une carrière un peu en dents de scie, du meilleur (Marius et Jeannette, La villa, Le promeneur du Champ de Mars) au pire (L'armée du crime, Une histoire de fou), voilà, pour moi, le meilleur film de Robert Guédiguian. Une mise en scène magnifique et parfaitement maitrisée pour un scénario tragique, ni tire-larme ni complaisant ni manichéen, au service d'un drame social et familial poignant et déchirant. D'entrée on s'attache à (presque) tous les personnages de cette famille simple et ordinaire qui a bien du mal à joindre les deux bouts. Le tout est fait avec un tact et une tendresse infinie, enrobé dans une certaine poésie, tout en restant très terre à terre. Des scènes fortes, d'autres plus intimes ou mélancoliques, pour dépeindre un terrible quotidien. Le réalisateur retrouve sa troupe habituelle d'acteurs. Sa femme Ariane Ascaride en tête, très bien comme toujours, mais de là à lui attribuer le prix d'interprétation au dernier festival de Venise...Darroussin est comme toujours savoureux, Anaïs Demoustier et Lola Naymark (à claquer) sont toutes les deux très biens en sœurs ennemies. On pense beaucoup au récent Sorry we missed you de Ken Loach. Des deux côtés de la Manche je trouve que les films se font écho. En plein dans l'actualité, Gloria Mundi est un coup de poing autant qu'un coup de cœur. Un constat déprimant et pessimiste sur la société actuelle pour un film d'une grande justesse, intense, fort et profondément humain dont on ne sort pas indemne. Une vraie tragédie grecque pour l'un des meilleurs films français de l'année. Magnifique et bouleversant.
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