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Votre avis sur L'Insoumise ?
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Une Parisienne épouse un prince arabe, ce qui provoquera des amours bien tumultueuses… Voilà pour le pitch de ce film muet de Howard Hawks qui m’aura tout de même un peu déçu. L’histoire de cette Insoumise est certes osée mais malheureusement la mise en scène de Hawks est assez ennuyeuse et la photographie n’est pas de grande qualité. Reste une grosse satisfaction, celle concernant la performance de la belle Greta Nissen qui propose beaucoup d’émotions à travers son personnage de femme battante et qui est prêt à tout pour rester libre.
traversay1
Fazil, jeune prince arabe, séduit et épouse Fabienne, petite française libérée. Choc des cultures et tête de la susdite quand elle découvre la harem du susnommé. Pas le meilleur muet de Hawks qui cède à l'orientalisme Fazil et aux images d'Epinal (qui est à l'est, comme chacun sait). Dispensable.
Vous ne pourrez pas èchapper au charme de « l'insoumise » surtout que ce muet de 1928 a ètè rèalisè par « the artist » : Howard Hawks! Alors action pour l'un des derniers films muets du cinèaste qui dirige ici Charles Farrell (interprète idèal de Frank Borzage) et Greta Nissen dont le parlant a brisè dèfinitivement sa carrière! L'Arabie, èpargnèe par le temps! Ses mystèrieuses tribus respectent encore les coutumes de leurs ancêtres! Ici, l'amour est possession, si une femme ne se plie pas aux dèsirs de l'homme, il ne sert à rien de l'avoir! Un rècit très simple, mais qu'illumine la beautè de l'èmouvante Greta Nissen! Certes, un aspect inattendu de Hawks, mais on peut se laisser sèduire par le côtè exotique de l'histoire où le ton du film est finalement pessimiste! A dècouvrir par le biais du cinèma de minuit...
Si le film avait été réalisé par le même Howard Hawks dix ans plus tard, il est fort à parier que l'histoire à partir de la même idée de départ aurait été différente. La belle parisienne chic au caractère trempé aurait été aussi inconsciemment amoureuse mais par contre l'arabe aux principes archaïques quant aux droits des femmes aurait été bien forcé de se faire porter par l'ouragan.
Mais voilà, on est encore en 1928. Le cinéma muet commençait à agoniser mais existait toujours. Et on n'a pas le droit à un choc des cultures détonant. A la place, on a un mélodrame où un arabe, dont le portrait est très caricatural malgré quelques timides tentatives de nuances, est amoureux d'une parisienne mais ne peut pas changer. On a donc un mélodrame destiné à faire pleurer dans les chaumières.
Ça se laisse regarder. D'autant plus que l'actrice norvégienne Greta Nissen, qui comme le cinéma muet vivait ses derniers instants de gloire, est très agréable à regarder. Mais franchement, j'aurais préféré que ce soit le Howard Hawks de 1938 qui réalise ce Howard Hawks de 1928.
Mais voilà, on est encore en 1928. Le cinéma muet commençait à agoniser mais existait toujours. Et on n'a pas le droit à un choc des cultures détonant. A la place, on a un mélodrame où un arabe, dont le portrait est très caricatural malgré quelques timides tentatives de nuances, est amoureux d'une parisienne mais ne peut pas changer. On a donc un mélodrame destiné à faire pleurer dans les chaumières.
Ça se laisse regarder. D'autant plus que l'actrice norvégienne Greta Nissen, qui comme le cinéma muet vivait ses derniers instants de gloire, est très agréable à regarder. Mais franchement, j'aurais préféré que ce soit le Howard Hawks de 1938 qui réalise ce Howard Hawks de 1928.
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