"L'enfant rêvé"...un couple Noémie et François tentent désespérément d'avoir un enfant, leur vie de couple est en danger quand une nouvelle famille arrive dont la femme Patricia attire grandement ce dernier...surtout quand elle tombe enceinte de lui. Bon on comprend assez vite d'où va venir le problème quand on voit la jolie Miss Bourgouin apparaître à l'écran. Donc pas de réel surprise et cela ce met vite en place pour éviter trop de longueur enfin il y en a car toute les scènes où les amants se retrouvent à poil!!! Bon on rajoute en tension le couple dont Noémie qui veut adopter, la scierie en danger etc...cela donne une tension dramatique. Et puis elle m'a fais de la peine Mlle Doutey...elle qui demandais rien à personne et faisait tout au max qu'elle pouvait... Mais perso euh sa femme se demande pas où monsieur disparaît toute ses après midi?? 1-2x ils se retrouvent pas dans des lieux très discret et dans un petit bled où tout le monde connaît tout le monde et tout ce sait...le secret est digne de la Corse. Cela reste un film moyen qui se regarde bien mais sans plus. Après reste Louise toujours aussi envoûtante et la tension où l'on peut se demander ce qui va se passer. NOTE : 5.25/10
L’Enfant rêvé a la noirceur et le romanesque des grandes œuvres de François Mauriac, au sein desquelles les personnages trouvent dans l’interaction avec autrui un corollaire à leurs frustrations : pensons au jeu de séduction sur fond de sacré mis en place dans La Chair et le sang (1920) ou à la nécessité pour l’homme de s’éprouver lui-même au contact de la gent féminine (Le Désert de l’amour, 1925). Le titre du long métrage emprunte d’ailleurs aux thématiques du romancier, quoiqu’il se plaise à les croiser avec l’errance intérieure teintée de schizophrénie des réalistes russes. En résulte une œuvre nerveuse qui se saisit de ses protagonistes comme autant de corps à observer, disséquer, étudier, comme autant de mystère à percer. Nous regretterons néanmoins que cette approche théorique glisse rapidement dans l’application de schémas et la multiplication de symboles qui alourdissent l’image – l’orgie dans la forêt amuse davantage qu’elle ne signifie. Pourtant, le réalisateur sait ménager ses retournements dramatiques : les ellipses s’avèrent fort bien maîtrisées, de même que l’écriture des dialogues trouve toujours ce subtil équilibre – si rare aujourd’hui – entre la spontanéité qu’exige le milieu (socioprofessionnel essentiellement) et la puissance d’un verbe romanesque. D’excellents acteurs achèvent de faire de L’Enfant rêvé une belle réussite, réflexion intelligente et violente sur la paternité et le désir d’enfant pour s’accomplir en père.
J’ai trouvé que c’était un bon drame même s’il y a un point noir fâcheux. Je pense au personnage principal de François. Alors si le prototype du s***** avait un visage, ça serait le sien. C’est un peu lourd à force car ils enchainent tous ce qui est possible et imaginable dans le pire. Toutes les cases sont cochées, à un point que ça devient ultra prévisible au bout d’un moment. On pense à un truc négatif, rassurez-vous, il va le faire. Même si je l’appréciais au début, Jalil Lespert va dans le sens de son personnage en faisant un peu trop dans son jeu. Heureusement, les deux femmes qui se partagent sa vie, vont venir faire l’équilibre. On connaît le talent de Mélanie Doutey, sa belle performance n’est pas une surprise. Par contre, Louise Bourgoin m’a impressionné dans ce drame. Je l’avais vue uniquement dans des comédies bonnes mais simplistes, et ce passage est donc une grande réussite. J’aime l’influence dont elles font peuvent. Certains échanges avec Jalil Lespert mettent de la tension. Dans l’ensemble, l’ambiance m’a bien plu. L’histoire est assez banale, mais bien exploitée. L’atmosphère tourne beaucoup autour de la nature entre la scierie et les grands paysages. Cela se passe à la frontière Suisse, et je dois avouer que les balades en forêt m’ont fait rêver. Je pense que ce lien fait un pont avec la volonté de l’homme à avoir un enfant un tout prix, comme un appel de son instinct animal à se reproduire.
L'enfant rêvé a de belles qualités d'interprétation (Jalil Lespert, Louise Bourgoin, Mélanie Doutey, Jean-Marie Winling), de réalisation (Raphaël Jacoulot) et de photographie (Céline Bozon) mais quelque chose cloche: lorsque François réalise enfin son rêve, il hésite... Il n'aime plus sa femme et l'entreprise familiale ne marche plus mais il hésite, longtemps... Difficile à comprendre.
Un couple dont la femme est stérile cherche à avoir un enfant. Le film se passe dans le Jura, un le couple dirige une scierie. Un couple avec enfant vient s'installer à proximité et deviennent amis. Ainsi commence un film romantique, dramatique, psychologique de bonne tenue avec une progression lente et redoutable. Les acteurs Bourgoin, Lespert et Doutey sont excellents. Un film recommandable.
Le quatrième long-métrage de Raphaël Jacoulot, sorti en 2020, constitue une déception tant la trame contient les ingrédients d’un potentiel bon film dramatique. Malheureusement, entre une direction d’acteurs désastreuse et un scénario sans originalité, ce long-métrage s’apparente davantage à un téléfilm. On peine à croire à cette histoire d’adultère au sein d’un couple qui ne parvient pas à avoir d’enfant. Si les deux actrices principales (Louise Bourgoin et Mélanie Doutey) sont convenables, Jalil Lespert ne dégage quant à lui aucune émotion. Ce qui est dommage car il est au cœur de cette intrigue en étant à la fois incapable de quitter son épouse et impuissant face à sa nouvelle paternité. Bref, une œuvre banale.
Sujet intéressant et traité de façon originale puisque le désir irrépressible est plutôt du côté masculin dans le film. Les paysages sont splendides. Les acteurs bons. Alors qu'est-ce qu'il manque pour y croire vraiment ?
Deux belles actrices (Doutey et Bouirgoin) donnent la réplique à un héros fade et peu charismatique, peu empathique et auquel il est difficile de s'identifier. Le film est lent (ce n'est pas toujours un défaut) et long, et d'autant plus long qu'on a compris dès le début qu'il se finirait mal. Comme on a tout compris dès le début, on s'ennuie ferme !
Le sujet du film aurait pu être intérressant, mais l'histoire ressemble à un banal fait divers, les dialogues sont pauvres et sans interêt,L'histoire ne tient pas debout, le scénario est invraissemblable et mal écrit .Les personnages mauvais sont bien que les comédiens soient bons. La forêt est filmée par un drône qui survole les arbres comme dans beaucoup de films en ce moment, rien d'original. La musique du film est affreuse et sinistre! Plus que la paternité évoquée dans ce film , c'est plutôt un film sur le mensonge, la lâcheté et le manque de respect de son conjoint par égoisme.
Bref un banal et sordide fait divers sans aucun suspens ,une téléfilm à voir à la télé un soir de semaine.
Vu le 29/11/2021. Que dire sur ce film qui reprend une histoire déjà vu dans d'autres films? Le gros point noir de ce film c’est le personnage joué par Jalil Lespert (François) mais aussi l'acteur lui-même. Je n'ai pas aimé du tout sa prestation, je trouve que ce gars ne dégage rien, on a envie de le claquer toutes les deux minutes. Le gars dit par exemple que "adopter c’est pas avoir un enfant", sympa pour les milliers de gosses qui aimeraient avoir une famille. Le problème c’est quoi, ne pas avoir donné son sperme? Ce personnage est un pur égoïste en plus d’être un dangereux psychopate. Il demande par exemple à sa maitresse jouée par Louise Bourgoin (Patricia) de partir avec lui et de vivre à trois avec leur enfant mais Patricia a déjà deux filles, on en fait quoi? elles perdent leur mère? c’est ça être un père aimant qui prendra soin de ses enfants? arracher la mère à deux autres enfants par égoïsme personnel? Et puis sérieux, quand t'as une femme comme Noémie (jouée par Mélanie Doutey), je suis désolé mais tu vas pas coucher avec Patricia, c’est juste impensable. Mélanie est vraiment remarquable dans ce film, elle est pétillante, toujours de bonne humeur elle sacrifie son héritage pour permettre à son demeuré de mari de continuer à exercer dans sa scierie. Franchement, c’est triste la fin qu'elle a et sombrement injuste. J'ai toujours eu une grande admiration pour cette actrice qui dégage une force, une joie, en plsu d'etre jolie La fin du film n'est que trop tendre pour François, j'aurai préféré que ça finisse plus mal, l'autre malade il kidnappe son fils à sa mère pour l'emmener voir les arbres, non mais sérieux, tu vas le nourrir comment le gosse, avec des feuilles et de la terre? Le film dans l'ensemble reste assez bon grâce à la prestation des deux actrices principales et à celle aussi de Jean-Marie Winling (Claude) dont on pourra reprocher de pas avoir mis assez de claques à son fils, ça lui aurait peut-etre permis d’être moins con...
Après Antoinette dans les Cévennes, Les apparences, le thème de l'infidélité semble être très à la mode en ce moment. Ce film est assez dérangeant, peut-être parce loin de condamner les 2 amants, on voudrait que leur histoire marche. Après plusieurs années d'essais infructueux pour avoir un enfant, puis embarqué dans un parcous d'adoption qu'il ne souhaite pas vraiment et une rencontre avec une mère de famille qui vient s'installer dans la région, un mari sombre dans l'infidélité. Une cascade d'évènements vont s'enchaîner: grossesse de la maîtresse, difficultés financières de l'entreprise familiale, achat de la moitié des parts de la société par sa femme. Bref, une accumulation d'évènements quen'arrivera pas à gérer le mari qui vont expliqué un épilogue tragique. En fait, il n'y a pas de vrai surprise, on s'attend à cette conclusion. Il y a quelques scènes un peu trop osées mais globalement, c'est bien fait et interprété à merveille.
Il manque quelque chose pour faire de ce film un film de cinéma ( réussi ) ... Le Jura est certes magnifique et l'histoire est singulière mais quelque chose cloche ... On est parfois mal à l'aise alors qu'on ne le devrait pas . Les acteurs font leur job mais le personnage de François est à la fois touchant et détestable - j'ai du mal avec le de jeu de Jalil Lespert . Mélanie Doutey se débrouille plutôt bien mais Louise Bourgoin ( superbe ) est celle qui tire réellement son épingle du jeu. Dommage parce qu'il y avait de quoi faire bien mieux .