Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
1,0
Publiée le 11 octobre 2020
C’est ce qu’on appelle un navet. Dommage car les paysages sont magnifiques mais l’histoire n’est pas du tout crédible, les scènes sont décousues, c’est surjoué, bref 🤮
Un très beau film, très touchant , sur un désir de paternité dans un couple naturel infertile. La vie fera que l'homme vivra un nouvel amour pour une femme, mariée et déjà maman, dont l'union donnera naissance à un bébé. Les combats que les d'eux mènent, sans y arriver, pour se séparer dignement de leurs conjoints mutuels, sont racontés avec délicatesse et réalisme. Une belle histoire d'un couple courageux, dans le décor d'une entreprise familiale de coupe de bois, le tout au milieu des arbres du somptueux massif des Vosges. Très belle musique aussi pour accompagner ce film bouleversant sur ce sujet si douloureux du désir d'enfant dans cette époque où la loi envisage l'allongement des délais d'IVG jusqu'à neuf mois...
Scénario plein de bonheur les actrices sont merveilleuses Mélanie Doucet joue magnifiquement Louise Bourgoin excellente dans un rôle compliqué de maman c'est la vie d'aujourd'hui dans ces jeunes couples Dialogues d'actualité j'ai aimé très bon moment...
L'intrigue du film est pas mal mais le dénouement fait perdre toute crédibilité à l'histoire Vraiment dommage! [SPOILER// C'est un peu trop facile que François tue sa femme Noémie juste au moment où elle apprend pour l'enfant et la liaison, cela nous enlève l'occasion de voir comment la situation aurait évolué avec le trio et laquelle de ses femmes il aurait choisi ... D'autres incohérences dans le scénario qui décrédibilise le côté thriller de l'histoire : - Pourquoi il laisse pourrir la situation jusqu'à ce qu'elle ait un gros ventre visible Pourquoi il se grille tout seul en allant voir le bébé pendant l'apéro chez Patricia - Pourquoi les gendarmes ne l'interrogent pas directement après la mort de sa femme - Pourquoi il s'enfuit avec le bébé dans la forêt au lieu de s'enfuir carrément avec sa maîtresse //SPOILER] Par contre gros gros bémol sur les scènes de nue et d'amour qui sont beaucoup trop crues, ce n'est pas du tout un film familial!! Je n'ai pas aimé les personnages et surtout celui de François qui est d'une mollesse déconcertante, il subit sa vie de A à Z, il est incapable de prendre des décisions, à vouloir tout avoir il se retrouve sans rien..
Les forêts sont toujours photogéniques et souvent oppressantes. Et le travail du bois fascinant et dangereux, on le sait depuis Les grandes gueules. Avec L'enfant rêvé, direction le Jura, joliment filmé par Raphaël Jacoulot, et personnage essentiel du film dès lors que des événements tragiques (et romanesques) ne peuvent qu'arriver dans ces somptueux paysages. Drame en scierie, donc, au sein d'un triangle amoureux boisé où le désir d'enfant vient exacerber les tensions et les passions. Le film épouse surtout le point de vue masculin et délaisse un peu, hélas, la gent féminine, provoquant un certain déséquilibre narratif qui finit par plomber le récit vers son dénouement, franchement décevant. Certaines scènes d'explication, nécessaires et attendues, sont par ailleurs absentes, dans un scénario qui n'est pour autant pas si mal construit mais dont l'enchaînement des situations pêche tout de même par manque de fluidité. En revanche, rien à reprocher à l'interprétation, bien au contraire. Jalil Lespert donne à son personnage une lourdeur terrienne qui correspond bien au tempérament obsessionnel qui le caractérise. Match nul entre Louise Bourgoin et Mélanie Doutey, toutes les deux convaincantes dans des registres différents. Dommage simplement, en particulier pour la deuxième, qu'elles n'aient pas suffisamment de temps pour exprimer leur talent.
Très bien interprété, c'est franchement le propos que je n'ai pas apprécié, un peu malsain sur les bords, j'ai trouvé que les bords étaient vraiment trop larges. Je n'ai pas aimé.
Noémie (Mélanie Doutey) et François (Jalil Lespert) gèrent la scierie familiale et leurs employés avec réussite mais une ombre se cache derrière ce bonheur apparent : ils n'arrivent pas à avoir d'enfant. Quand Patricia (Louise Bourgoin) fait irruption dans la vie de François, tout cet équilibre va être remis en cause. Drame judiciaire sur fond de relation adultérine, ce film, malgré ses nombreuses imperfections, tient la route grâce à la superbe interprétation de ce trio d'acteurs. Jalil Lespert illumine cette oeuvre à travers ce désir de paternité qui va virer à l'obsession. Ce n'est guère novateur mais Raphaël Jacoubot insuffle à travers ces forêts du Jura une ambiance anxiogène assez délectable.
Film remarquablement bien joué par tous les acteurs. Film qui n’est pas longuet. Très beaux paysages dépaysants, on est transporté. On est pris dans l’intrigue. Moralité : On notera tout de même la lâcheté de l’homme par rapport à la femme :-) !:-)
Que d’émotions durant la projection ! Au-delà du policier à la Chabrol, j’ai été touché par la sincérité des personnages, la beauté des paysages et la mise en musique. Bravo.
Film qui va crescendo, d'une force et d'une justesse de jeu rares. Bonheur de revoir Mélanie Doutey, excellente et trop rare. Jalil Lespert et Louise Bourgoin excellents eux aussi. Un film dans lequel les silences ( et non-dits) ont un sens. D'une grande intelligence, finesse et sensibilité. Exceptionnel.
Le film n’est pas exactement ce que l’on s’attend. Tout change dans le dernier 1/4h. J’y ai vu une certaine réminiscence de W. Allen dans cette fin où l’amour ne va pas être de tout repos. Certes du coup, on a un sacré coup de fouet alors que l’on pensait se retrouver sur une histoire d’enfant qui dérape. Pas mal et de beaux décors avec cette mise en scène sombre.
Si "L’enfant rêvé" se veut comme un film sur le désir de parentalité, il ne devient vite qu’une énième variation autour de l’adultère reprenant un à un tous les poncifs éculés du sujet : le poids du secret, l’amant incapable de choisir entre sa femme et sa maîtresse… Difficile d’avoir une once d’empathie pour le personnage lâche et égoïste de Jalil Lespert.
Comme trame de départ, une histoire de couple avec son pendant : le désir d’enfant surtout ici du côté (du futur) père. Mais las, les aléas des lois naturelles feront que ça ne viendra pas. Et l’adoption, un pis-aller, est un long parcours administratif semé d’embûches et de jugements à l’emporte-pièce sur les motivations et les capacités du couple. Et pourtant, on ne pose pas toutes ces questions à un couple qui met au monde un enfant… Il est un peu dommage que le scénario n’ait pas davantage exploré cet aspect des choses, restant surtout centré sur le désir de paternité… naturelle mais contrariée (même si le cas échéant médicalement assistée). Et puis ce tableau glisse vers le drame. Avec une impression que le scénariste ne sait plus trop comment conclure son propos pour défaire le sac de nœuds familial qu’il a créé. La fin sera donc un peu vite expédiée et pas très convaincante. Le cadre naturel de cette histoire de couple, sur fond d’entreprise familiale avec ses difficultés économiques (autre aspect narratif), est agréable et reposant. Devant le grand écran, vous sentiriez presque l’odeur de la forêt et des essences du bois fraîchement coupé.