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    Dark Waters
    Note moyenne
    4,1
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    350 critiques spectateurs

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    lovesong
    lovesong

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2020
    Indispensable ! Un film de dénonciation politique assez classique mais tellement efficace. Le scandale est terrible et méritait le talent de Todd Haynes pour être dénoncé au monde entier, plus de 20 ans après les premiers articles de presse. J'y ai emmené ma fille de 13 ans qui était aussi bouleversée que moi en sortant. Indispensable !
    Morgane G.
    Morgane G.

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 mars 2020
    Ce film est lent, ennuyant et plat. Je suis étonnée de la note de 4,1. J’ai eu l’impression de revoir la même scène en boucle pendant 3h. Certes, le film informe sur un scandale sanitaire; mais pour en dire autant, une vidéo YouTube de 3 minutes aurait suffit. C’était convenu, sans surprises et assez superficiel.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 mars 2020
    Un film coup de poing qui reflète très bien les différentes étapes par lesquelles un homme engagé dans un combat peut passer, et qui, résonne vraiment dans la société d'aujourd'hui- opposition de la course au profit face au respect des Hommes et de l'environnement/risque du PFOA.
    Les acteurs sont très émouvants et jouent chacun un rôle particulier pour illustrer les différentes facettes du héros (sa femme, pour souligner combien ce combat dévore le héros dans sa vie quotidienne et familiale, l'agriculteur qui vient reconnecter Rob à ses racines sous toutes ses formes (son origine, ses valeurs) et son patron).
    Il y a des répliques choc et marquantes comme lorsque la femme défend son mari et exprime " ce pour quoi il se bat, ses valeurs, je ne sais pas ce que c'est mais ce n'est pas l'échec"
    Olivier J.
    Olivier J.

    6 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 mars 2020
    Excellent sujet maltraité par une réalisation niaise 100% usa. Profondément ennuyeux et vraiment pas haletant.
    Pauline R.
    Pauline R.

    7 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mars 2020
    Un excellent film d'investigation sur une affaire effroyable et véridique ! On se prend complètement au jeu et on suit avec grand intérêt tout le fil de l'enquête. Les acteurs sont super, le scénario bien construit. Bravo !
    Nicole M
    Nicole M

    12 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2020
    Très bon film qui par sa lenteur met en avant la longueur de cette enquête /procès, mais quellle enquête !!! S'attaquer au géant Dupont de Nemours ....
    Ça donne envie de jeter ses poêles en rentrant chez soi
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mars 2020
    Tout le monde devrait voir ce film. C'est un sujet réel dont tout le monde doit être au courant.
    De plus, c'est joué à la perfection, réalise à la perfection, prenant, et plein de suspense.
    montecristo59
    montecristo59

    39 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mars 2020
    Todd Haynes signe un film aussi efficace que soigné, classique dans son genre pour ce qui concerne le scénario, avec un M.Ruffalo très investi et remarquable. Il égale voire surclasse en impact des réussites du genre comme "Irin Brockovich" ou "Promise Land" par exemple, et il a ceci d'utile qu'il nous informe sur un combat mené jusqu'à ce jour encore par l'avocat qu'incarne Ruffalo (Robert Bilott). Qu'on se le dise si on a besoin d'investir dans une batterie de casserole car DuPont en a traîné plus d'une, et son célèbre téflon continue malheureusement de sévir !
    S'il peuvent aider le grand public à ne pas prendre pour argent comptant les sornettes toxiques des publicitaires et des industriels, Haynes, Ruffalo et tous leurs comparses n'auront pas perdu leur temps. Bravo !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 mars 2020
    J'aime :
    une similitude avec "Le cas richard jewell" dans le sens ou se sont des individualités face a des gouvernements et
    autres, un beau message d'espoir.
    un appel a une prise de conscience pour l’écologie, l'environnement et notre propre futur
    un enchaînement de retournement de situations bien ficelé

    j'aime pas :
    pauvres vaches...
    pauvre de nous
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mars 2020
    tres bon film pas de super heros ni d effet speciaux juste une personne qui se pas contre des personne au dessus des lois
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mars 2020
    Un excellent film qui en dit long sur le monde dans lequel on vit et de ces sociétés pour qui la fin justifie tous les moyens. D'où l'importance de l’impartialité de l'état et des fonctionnaires pour servir de contre pouvoir aux citoyens et limiter les dérives de notre système. Bravo à cet avocat courageux et son boss, et félicitations à ce talentueux réalisateur !
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2020
    De 1999 à nos jours, le combat de l'avocat  Robert Billot pour prouver la responsabilité d'une usine DuPond dans la pollution des terres et des eaux et la contamination de la  population en Virginie.

    Haynes propose un film dossier dans la tradition du cinéma politique américain. Sans atteindre la verve d'une Erin Brochovitch ou l'intensité Des hommes du président, Dark Waters fait le job en contant de façon claire les tenants et aboutissants du duel, les enjeux économiques privés et étatiques, la lenteur de la justice et les vies broyées.

    Le film, porté par Mark Ruffalo tout en accablement, tient un bon rythme jusqu'au dernier tiers où il marque le pas ne trouvant pas l'astuce narrative pour conter les années d'attente et manquant du romanesque auquel Haynes nous avait habitué dans ses précédentes œuvres. 
    Sancrierart.
    tonton29
    tonton29

    23 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2020
    Un film qui nous rappelle un constat simple : les industries, quelles qu'elles soient, cherchent à maximiser leurs profits avec une minimisation des couts/risques (règles économique et financière de base) sachant que toutes les données utilisées sont considérer comme immatérielles et insensibles (données non quantifiables et subjectives) Ce film est mené comme un thriller en montrant l'évolution des mœurs vis à vis des progrès (sciences, technologies...) et la perception temporelle selon les acteurs en présence : une grosse entreprise peut repousser dans le temps les actions alors que les hommes ont une durée d'action plus courte. Le cas pose aussi le problème de la dépendance économique des acteurs en jeu : les habitants d'une ville, d'une région, prisonniers de la manne financière (emplois) même si cette entreprise détruit pour des générations la manne financière future (la base du débat écologique qui demande de penser à nos descendants au lieu de juste prnsrg à nous) Le film est construit sur un canevas classique sans surprise mais nous emporté malgré tout dans les méandres des complications économiques et judiciaires au pays du billet roi. C'est maîtrisé sans grandiloquence, on ressent le stress monté par rapport à certains enjeux, une empathie avec certains pendant qu'on comprend le désarroi et le rejet des autres qui se retrouvent "piégés" par l'action en justice sans chercher à comprendre que le but final est l'intérêt général et non pas un intérêt financier ou personnel. David contre Goliath.
    PierroLeo
    PierroLeo

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2020
    Thématique juridique et environnementale.
    Mark Ruffalo, producteur et acteur principal démontre ici son engagement qu'il a également dans la vie de tous les jours pour préserver la planète
    Globalement bien traité, même si cela manque de rebondissements dans l'intrigue (script reprenant exactement la réalité je suppose).
    Chris58640
    Chris58640

    210 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2020
    « Dark Waters » n’est pas un film glamour, facile d’accès et séduisant, ni sur le fond, ni dans sa forme. En fait, dans sa forme, il est presque tout le contraire d’un « Erin Brockovich » qui traite pourtant d’un sujet quasi similaire. Ici, pas d’humour, pas de héros exubérant ni de paysages éclatants de Californie. Todd Haynes livre un long métrage de presque 2h10 sur un sujet complexe, mélange de formules chimiques et de jargon juridique, qui met en scène des personnages humbles, besogneux sous un ciel de Virginie perpétuellement maussade. Haynes filme l’Amérique des petits patelins de ce qui est (déjà un peu) le Sud, une petite ville qui ne doit sa prospérité qu’à l’immense usine chimique DuPont qui la fait vivre et finance tout : de l’école à l’urbanisme, du Centre Culturel à la Bibliothèque. La photographie est volontairement éteinte, la musique est volontairement en sourdine (sauf qu’on entend un peu de country par moment, forcément), le film s’étire comme un chewing gum jusqu’à paraitre long comme un jour de pluie. Mais je pense que c’est fait exprès, pour montrer combien le combat de Bilott est lent et difficile, à l’image de ces dates qui défilent imparablement en bas de l’écran, de 1998 à 2015. Certes, Haynes aurait pu choisir une autre voie que la voie chronologique avec les sempiternelles dates en bas d’écran, il aurait pu offrir un montage plus dynamique, oser quelques flash back à l’image de sa scène d’ouverture. Mais il a choisi clairement la voie didactique, et ne se permet que quelques effets de suspens spoiler: (la scène de la voiture par exemple, qui fonctionne sur la seule paranoïa de l’avocat transmise du spectateur) et une poignée de scènes fortes, comme celle de l’interrogatoire du PdG de DuPont, laissé KO debout par un avocat isolé alors qu’il lui-même est venu avec une armada de conseillers.
    Ce parti pris de la sobriété, voire même d’une certaine austérité chez Todd Haynes et d’autant plus louable qu’il va probablement laisser quelques spectateurs en route. Ceux à qui on a vendu ce film comme un thriller vont déchanter un peu, c’est certain. Mais moi je n’ai aucun problème avec cette démarche qui veut qu’un réalisateur d’efface derrière son sujet, surtout si le sujet est grave ou complexe, et ici il est les deux à la fois. Le film est produit par Mark Ruffalo et il incarne lui-même Robert Bilott. C’est un de mes acteurs chouchou, je lui trouve un charisme et un talent fou depuis des années, depuis bien avant « Shutter Island ». Bob Bilott, c’est l’anti Erin Brockovich, c’est un avocat d’affaire, il n’est pas flamboyant, il n’est pas charismatique, il n’a pas une éloquence hors du commun, c’est un besogneux, qui ne paye pas de mine mais dont la détermination est en acier trempé. Ruffalo est parfait dans ce rôle en apparence ingrat, lui aussi d’une certaine façon s’efface derrière son personnage, et là encore un parti pris que je peux comprendre. Anne Hathaway fait le job (et pourtant, je ne suis pas très fan d’habitude) et c’est un vrai plaisir de revoir Tim Robbins à l’écran, acteur désormais un peu trop rare à mon gout. Son rôle est intéressant d’ailleurs, c’est l’associé principal du cabinet, le chef de Bilott en quelque sorte, spoiler: et on s’attend à ce que rapidement, il lui mette la pression pour le stopper, voire qu’il le licencie. Et bien pas du tout, si la pression de DuPont se fait ressentir sur le cabinet, on a l’impression qu’il en absorbe une grande partie, et qu’il mène un peu ce combat de « David contre Goliath » par procuration, sans jamais le formuler
    : c’est un rôle intéressant pour le formidable comédien qu’est Tim Robbins. La première chose à dire sur le scénario, c’est qu’il raconte une histoire bien réelle et qui dure toujours, avec les vrais patronymes, avec même quelques personnages bien réels au casting, comme on le comprend au générique de fin. C’est une adaptation, pas celle d’un livre mais celle d’un article du New York Times. Ce n’est sans doute pas la première fois mais c’est quand même assez rare pour être souligné. L’entreprise DuPont (dont le vrai nom est DuPont de Nemours, un nom bien français) est un pilier de la chimie mondiale en 1998, et elle l’est encore en 2020. Le scénario montre, le plus clairement possible, qu’elle a caché la dangerosité d’un composant sciemment, pendant des décennies, un composant à qui elle a donné une sorte de nom de code. Ce composé, le monde entier le connait sous un autre nom et lorsque le mot est lâché enfin, dans le film, il est impossible de rester parfaitement serein sur son siège. Sans pathos, de la façon la plus intelligible possible (étant donné le sujet), la scénario montre le combat d’un avocat seul devant une entreprise tentaculaire, qui a des relais au niveau fédéral, qui finance des villes entières autour de ses usines, qui emploi des milliers d’américains. Elle leur donne du travail, les paye bien, finance leur éducation, leur santé, leur loisirs, et les empoisonne. C’est un combat qui semble perdu d’avance spoiler: et d’une certaine manière il l’est : ne vous attendez pas à un happy end salvateur, ce sera une fin plus amère que douce.
    Bilott met en danger sa carrière, son mariage, sa santé, sa sécurité financière pour un combat spoiler: qu’il ne peut véritablement gagner, au fond il le sait, et il sait que DuPont le sait.
    Mais le courage, parfois, c’est d’y aller quand même, sans chercher la gloire ou l’argent, faire ce qui est juste et défendre ceux que personne ne défend. « Dark Waters » montre bien qu’un avocat, aux USA, c’est souvent un profiteur qui court derrière les ambulances, mais « souvent » n’est pas « toujours ». Si l’on accepte de faire un petit effort pour aller voir ce film un peu froid, un peu long, un peu austère, alors on ne regrette pas sa séance, on n’a pas l’impression d’avoir perdu son temps, pas du tout ! « Dark Waters » mériterait d’avoir le même succès public qu’ « Erin Brockovich » en son temps, et DuPont le mériterait aussi d’ailleurs, ça ne lui ferait pas de mal, même si je ne suis pas certaine que cela changerait quelque chose. Le cinéma ne change pas la vie, ça se saurait…
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