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    Dark Waters
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    Joséphineaucine
    Joséphineaucine

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2020
    Un film rondement mené, avec un rythme parfait, des acteurs tout en finesse. On est happés ; le combat d'une vie contre un scandale total est saisissant. Ce n'est pas tout à fait David contre Goliath comme on a pu le dire car l'avocat fait partie d'un grand groupe qui le soutient, mais sa détermination et son combat moral sont admirablement rendus par Todd Haynes.
    miketbrijou
    miketbrijou

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2020
    Un bon film américain, bien généreux et mélo dans la veine d'Erin Brokovitch en moins brillant. On ne s'ennuie pas mais quand même pas le film du siècle. L'acteur dans le rôle de l'avocat est parfait.
    Frederic S
    Frederic S

    39 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2020
    un film qui fait beaucoup réfléchir.
    un avocat qui gache sa carrière pour s attaquer à un géant de l industrie, une bataille épuisante et perdu d avance ?
    bonne prestation du duo ruffalo /hattaway
    acgaltie
    acgaltie

    5 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mars 2020
    Parfaite représentation de l'infinie difficulté à défendre le bien commun contre le système mortifère. Un système, en effet, totalement corrompu et structuré par une culture qui n'appréhende le vivant que comme stock de marchandises potentielles et poubelle pour les résidus. A propos du Téflon, le sinistre polluant mis en vedette, un chimiste-chercheur français a tenté de lancer l’alerte en 1973 avec des Amis de la Terre dont j’étais. J’avais réuni une conférence de presse pour que les informations soient divulguées et commencer une action. Les quelques journalistes qui s’étaient déplacés n’ont pas fait beaucoup d’efforts pour soutenir l’alerte et nous nous sommes tous retrouvés impuissants. L’avocat qui a affronté Dupont a eu la chance d’être à peu près soutenu. C’est exceptionnel.
    Virginie P
    Virginie P

    48 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mars 2020
    La vérité fait toujours mal surtout lorsqu'on constate une fois encore, comment, nous les petites gens somment intoxiqués (au propre comme au figuré) par les grands groupes. Là, DuPont mais ça pourrait aussi traiter de Monsanto et tant d'autres...

    Mark Ruffalo porte le film de bout en bout, un peu comme David contre Goliath et son réquisitoire est sans appel. Excellent.

    Le film peut paraître long mais cette longueur est volontairement voulu à mon sens car le réalisateur propose un film avec force de détails... bravo
    Tony N
    Tony N

    2 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2020
    Un thriller haletant tiré d'une histoire vraie. La situation du réel est dépeinte sans exagération, et la mise en scène travaillée révèle toute la situation humaine de ce scandale sanitaire.
    T-Tiff
    T-Tiff

    93 abonnés 1 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2020
    "Dark Waters" de Todd Haynes est un thriller sur un scandale sanitaire concernant le groupe chimique DuPont. Un scandale qui est parfaitement d'actualité puisque les certains procès ont eu lieu tout récemment. Il faut déjà souligner l'excellente mise en scène du réalisateur qui parvient à installer des scènes de tension et à donner une réelle dimension dramatique à son film. La prestation de Mark Ruffalo est tout particulièrement réussie, et on le sent totalement impliqué dans son rôle. La grande force du film est donc de montrer le pouvoir de certains lobbys et la nuisance de certains produits chimiques très largement répandus. Si "Dark Waters" s'étend parfois un peu trop en longueurs, c'est un très bon film à conseiller vivement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mars 2020
    Une histoire touchante d'un avocat contre des mastodontes industriels. L'histoire vrai d'un avocat encore vivant et qui a relevé un des plus gros scandale sanitaire de ce millénaire
    léo P
    léo P

    29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mars 2020
    Faire un film sur une affaire sociale pose éminemment plusieurs difficultés auquel le réalisateur doit faire face pour attiser l’œil du spectateur, qu’il soit familier ou non avec l’histoire. Celui-ci en produisant une œuvre cinématographique doit avoir en tête des idées artistique particulières afin d’apporter une plus-value à l’histoire en la filmant, faire ressentir des choses qui permettront non seulement aux spectateurs d’en apprendre davantage sur l’affaire en question, mais également à s’identifier aux protagonistes ressentir leurs émotions. Le nouveau film de Todd Haynes ne connaît ainsi pas vraiment un succès total par plusieurs aspects, dans cette histoire vraie qui suit l’avocat Robert Bilott d’un influent cabinet qui se charge de défendre un fermier victime d’empoisonnement d’une usine de produit chimique DuPont, qu’il a l’habitude au contraire de défendre, décimant la plupart de ses bêtes et dégradant aussi son propre état de santé. En effet malgré plusieurs aspects intéressants notamment au début du film, le récit donne plus l’impression de pouvoir être lu sans la nécessité d’être vu, ce qui pose évidemment plusieurs problèmes tout au long du récit.

    On peut cependant noter une mise en scène assez intéressante au début par le contraste dans un premier temps entre bureaux de Cincinnati et campagne de la Virginie, qui met en place le propos du film par la déconnection totale entre les deux mondes. D’un côté les bureaucrates sous une lumière jaune et chaleureuse qui contraste au temps très gris et boueux de la campagne Virginienne, avec seul Robert comme intermédiaire entre les deux. En revanche tout ça s’estompe au fur et à mesure de l’histoire où la mise en scène ne parvient pas à se réinventer, étant donné qu’à présent tout se joue entre tribunal, réunion et quelques scènes familiale, l’académisme de ce qui est montré devient quelque peu redondant et les maigres tentatives de se démarquer par des effets visuels ne parviennent pas vraiment à nous toucher personnellement autrement que par les faits en eux-mêmes. Le récit ne fonctionne au final que par le fait de suivre tout du long le même personnage, à qui on s’identifie par la performance très impressionnante de Mark Ruffalo qui de par ses mimiques et la subtilité de son jeu donne de la consistance à son rôle, en oubliant ainsi parfois les personnages secondaires peu développés.

    Le film a ainsi le mérite de vouloir s’attarder sur le principal, de toujours garder et expliquer les éléments importants de l’histoire sans s’égare, tout en donnant des éléments techniques importants qui nous garde attentif sans jamais vraiment nous perdre. Le montage très rythmé de manière à garder l’attention et la concentration du spectateur est réussi d’autant que l’on comprend globalement tout, ce qui est assez compliqué pour de telles affaires au langage très technique. Alors le réalisateur pour envenimer le récit procède à quelques artifices cinématographiques afin de montrer toute la détresse des personnages face au drame qu’ils sont en train découvrir mais, encore une fois aucune cohérence général entre les différentes thématiques n’est créé. Le lien familial du héros est en effet très superficiel, on n’apprend rien des enfants et guerre plus de la mère, le dilemme d’attaquer une usine qui emploi beaucoup chez la classe ouvrière locale n’est abordée que par un simple ralentit, sans compter le manque criant de consistance du personnage interpréter par Tim Robbins qui n’apporte littéralement aucun dynamisme à l’histoire.

    On observe ici plus un film de directeur de la photographie qui par la texture qu’il met à son image en dis plus que tout le reste. Le chef opérateur de Virgin Suicides notamment se démarque du conformisme au genre de Todd Haynes, tout est expliqué comme par une simple lecture d’un article de journal et où les cartons en bas de l’image pour à chaque fois situer le temps et l’action symbolisent son manque d’imagination. Ainsi des films comme Pentagone Papers ou encore Spotlight, avec ce même acteur principal d’ailleurs, sont beaucoup plus réussis dans leur approche de l’histoire vers le cinéma, où là avec Dark Water, le visuel filmique apporte plus qu’une simple lecture des faits, puisqu’ici, c’est plus l’incroyable et l’inimaginable qui nous captive, l’histoire elle seul nous est intéressante par ses évènements déjà produits, mais le film en lui-même par sa mise en scène ne nous émeut pas.
    Barry.L
    Barry.L

    28 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2020
    On pourra dire ce qu’on veut du devenir du cinéma américain, ce dernier est encore tout à fait capable d’exceller dans le genre du film-dossier. Ce genre de films présente un scandale avec un véritable souci de clarté, ce qui permet aux néophytes de bien comprendre le scandale en question. Et le film d’enquête gagne en puissance lorsqu’il est porté par une brillante mise en scène.

    Le film revient sur les excédents des déchets toxiques de l’entrprise chimique DuPont. En 1999, Robert Bilott, un avocat du cabinet Taft (spécialisé dans la défense des entreprises des entreprises de l’industrie chimique) reçoit la visite du fermier Wilbur Tennant, qui connaît sa grand-mère. Wilbur qui suspecte DuPont d’empoisonner ses vaches lui demande son aide. Robert va petit à petit découvrir les dégâts engendrés par l’entreprise. La lutte qui s’engage durera des années.

    Le risque du film-dossier, c’est de sacrifier le cinéma au propos, de sacrifier la réalisation à la dénonciation et à la pédagogie. Certains films d’ailleurs ont plus marqué leur temps grâce à leur sujet qu’à leur mise en scène. ‘’Les hommes du président’’ de Pakula en est le meilleur exemple : très plat visuellement, mais doté d’une pugnacité scénaristique à toute épreuve. Après tout, le fait de vouloir rendre hommage à tel ou tel affaire en adoptant un style réaliste n’est pas une raison pour ne pas expérimenter, innover, penser avec minutie une mise en scène. Mark Ruffalo, acteur et producteur du film a eu du nez en faisant confiance au très esthète Todd Haynes, lequel ne déçoit pas grâce à ses partis-pris, comme nous allons le voir. La grande force de ce ‘’Dark Waters’’, c’est d’être un film incarné, habité, hanté. ‘’Dark Waters’’ est un film qui a du coeur. Mais un coeur malade, rongé par l’obscurité. Le film fait partie de ces œuvres qui arrive, parfois avec trois fois rien à créer un malaise véritable autour des travers des sociétés capitalistes. Ici, Todd Haynes échappe aux dangereuses platitudes du film-dossier en mettant en scène ce mal caché que va peu à peu découvrir Robert. Relatant la contamination de 99 % de tous les êtres humains par le C8, Todd Haynes décide d’emprunter judicieusement quelques codes des films de genres comme les films d’horreur et de zombies. La scène d’ouverture est directement sorti des films d’horreur pour jeune public. Des adolescents décident de se baigner dans un lac de nuit. Mais une menace les guette, la caméra sous l’eau se rapproche des jeunes. En assimilant la pollution à un monstre de film d’horreur (ou à un requin), Haynes parvient dès le début à mettre le spectateur dans le bain et à l’intriguer, à lui faire prendre conscience immédiatement du danger présent. Et bien entendu, le sous-genre qu’est le film de zombies est lui aussi convoqué. Les déchets toxiques contaminent les hommes, les bêtes et provoquent de graves maladies. Personne n’est à l’abri, tout le monde peut-être contaminé. On suit donc le héros, qui plongeant dans les méandres des entreprises découvrent petit à petit les séquelles. spoiler: La figure du zombie, c’est bien évidemment aussi cette vache qui, infectée gravement par l’eau toxique attaque Robert et Wilbur
    . En un instant, une peur viscérale se réinstalle. La peur, justement est l’autre contamination du film. La crainte de voir le héros vaciller est bien là : surtout que si Robert est déterminé à faire éclater la vérité, il n’est pas sans faille non plus. Todd Haynes scrute la frayeur de Bilott qui faiblit au fur et à mesure que le film avance. Ne risque t-il pas à son tour d’être contaminé ? Tout comme ‘’J’accuse’’ de Polanski, la paranoïa est partout : Haynes comme Polanski accordent un soin maniéré, quasi-maniaque aux environnements. Les deux réalisateurs ont livré des films glaçants où la menace semble omniprésente. Todd Haynes respecte la réalité en choisissant de tourner dans les décors où l’action s’est vraiment passée. d’où cette impression fantomatique, cette sensation de mort qui plane. La froideur ne se localise pas seulement dans cette campagne américaine, mais aussi dans ces bureaux uniformes et métalliques. Une fois de plus, un réalisateur parvient à saisir superbement l’enfermement du héros dans un décor urbain. Ces bureaux étouffants où s’empilent les dossiers, où la moindre fenêtre donne sur un énième building sont aussi contaminés par ce mal. Ici, la présence de Todd Haynes s’avère décisif dans l’impact de ‘’Dark Waters’’. Le chef opérateur Ed Lachman confectionne une photographie très sombre où les lumières naturelles ne sont pas là seulement pour le réalisme mais aussi pour renforcer la peur. Mais le film convainc également grâce à son rythme. Le film n’hésite pas à se concentrer longtemps sur une période quand cela s’avère nécessaire pour la compréhension et au contraire à passer brièvement sur certaines périodes, moins utiles à la fluidité de l’intrigue. Certaines séquences, toujours dans cette optique de montrer l’horreur de l’affaire sont de pures bijoux de réalisation. Bilott se rend dans sa campagne natale pour rencontrer Tennant. spoiler: Il croise alors le regard d’une jeune fille à vélo qui lui sourit. La scène, étrange révèle sa monstruosité quand Robert plus tard dans le film se remémore cette rencontre et se rend compte que la jeune fille avait les dents atrocement noircies par l’eau polluée. La première fois, la caméra est éloignée (mais ce détail si révélateur, sans qu’il nous saute aux yeux est bien là) et la deuxième fois, la caméra fait un plan sur le visage de la fille.
    Et voilà comment en deux plans, Haynes vient de nous donner une leçon sur les différentes valeurs de plan et leurs significations. Pour autant, le film ne tombe jamais dans la facilité à multiplier les effets de manche en se complaisant dans les plans chocs sur les symptômes. Des victimes du C8 apparaissent (parfait même les victimes authentiques qui font des caméos) tels des fantômes mais Todd Haynes et les scénaristes Matthew Carnahan et Mario Correa ne jouent jamais la carte du misérabilisme. Ils ont tout bonnement le regard juste, en se focalisant sur Robert Bilott, homme capable de tenir tête face aux pressions et dans le même temps de sursauter quand on lui dit ‘’Fuck you’’.

    On peut noter cependant quelques petites faiblesses. Surprenamment (il est vrai que le scénario n’est pas de lui), Todd Haynes rate le personnage féminin Sarah Bilott. Les scénaristes, de peur qu’on les accuse de ne pas s’intéresser à la femme de Robert multiplient excessivement les séquences où elle est présente. Or, Sarah était une femme délaissée par Robert, lequel était uniquement obnubilé par son affaire. On a donc les inévitables scènes clichés du genre où la femme se plaint que son mari est en train de sacrifier son couple. En plus de gâcher le rythme, elles n’apportent pas grand-chose à l’atmosphère si poisseuse du film (aucune chaleur, aucune froideur : le ton de ces scènes est des plus anodins). Pas la faute d’Anne Hathaway qui, elle, apporte de l’émotion à son personnage ; juste que l’ambiance dans ses scènes est trop banale. Autre point qui est discutable : ne pas entendre la défense de DuPont. A ce titre, difficile d’avoir une opinion tranchée sur cette question. Comme on l’a vu, le but des auteurs du film n’est pas seulement de rendre compte de l’affaire, mais aussi de créer un mystère autour d’une atmosphère très délétère, mortelle. Et le mystère ne risquait-il pas de disparaître en fumée si l’on voyait le point de vue de DuPont ? D’un autre côté, l’idée de voir les coupables face à leurs propres responsabilités a quelque chose de très séduisant : voir ce que est l’homme est capable d'accomplir pour toujours faire plus de profit. Reste que le grand film sur un scandale écologique où l’on voit le point de vue à la fois des enquêteurs, des victimes et aussi (et surtout) des responsables n’est pas encore là. Car plus que les victimes et les enquêteurs, ceux sont bien les responsables qui déclenchent la tempête, et méritent ainsi d’autant plus de temps à l’écran qu’ils permettent de comprendre la noirceur de l’esprit humain.

    Todd Haynes, plus habitué ces dernières années au romantisme surprend ici avec une œuvre entièrement consacré à l’obscurité et à l’horreur. Il décrit notamment un mal omniprésent dans nos sociétés, le C8 se trouvant partout. Un film de dénonciation qui montre encore que le cinéma américain peut toujours avoir une belle gueule tout en étant intelligent.
    Nico H.
    Nico H.

    16 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2020
    L'histoire est édifiante, et on ressort mi agacé mi écœuré de la salle, plus que jamais convaincu que les "mechants" d'aujourd'hui ne sont pas les dictateurs ou les fanatiques, mais bien les quelques riches industriels qui gouvernent un monde où l'argent fait la loi. Reste que le film peine à maintenir son intérêt de bout en bout, hésitant parfois à jouer la surenchère et les rebondissements, préférant une approche plus tranquille, à l'image du héros, avocat qui se battra toute sa vie juste par conviction. A voir.
    Christ77
    Christ77

    12 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mars 2020
    Quel plaisir de revoir Tim Robins à l'écran! Un film qui dérange et qui déroute tant l'histoire fait peur. Un peu long par moment mais on reste accroché à l'histoire. Les acteurs sont bons. Belle mise en scène. À voir et à retenir !!
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2020
    Pas dingue sur le plan cinématographique, Dark Waters a le mérite d’être didactique sur le système des lobbies et de la justice (ou plutôt l’injustice) américain. Mark Ruffalo incarne brillamment cet avocat banal déterminé contre ce système mais aussi dépassé et usé par lui.
    eleonora
    eleonora

    18 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2020
    Ce biopic dénonce le scandale d'un produit chimique utilisé à grande échelle ( notamment dans les poêles )par la société DuPont aux Etats -Unis.On suit l'enquête minutieuse de l'avocat , qui débute dans la ferme où de nombreux animaux meurent en raison de l'eau polluée.On est presque dans le documentaire tant le film colle à la réalité.Il reste peu de place pour la fiction et les relations de couple; Anne Hathaway fait hélas de la figuration.Mark Ruffalo est omniprésent et dégage une force tranquille inébranlable.On retrouve avec plaisir Tim Robbins mais dans un petit rôle.Film de facture classique qui se laisse suivre avec plaisir.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    182 abonnés 2 268 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2020
    Le Cinéma, ce n’est pas que du divertissement, c’est aussi profiter de ce média pour informer sur la face la moins reluisante de certaines grandes entreprises à travers des faits divers réels et des procès passés.
    La mise en scène aurait gagné à être un peu moins académique et un peu plus inventive mais le principal n’est pas là : le film démontre bien que les habitants des communes « sponsorisées » par DuPont ou les salariés de l’entreprise n’ont pas l’objectivité nécessaire pour accepter que certains s’élèvent contre celle-ci.
    On pense forcément à « Erin Brockovich, seule contre tous » (2000) mais l’humour en moins, car ici cela ne prête pas à sourire et encore moins à rire. On pense aussi beaucoup au combat d’Irène Frachon contre le laboratoire Servier dans « La Fille de Brest » (2016). « Dark Waters » est le film-dossier de ce début d’année…
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