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    Dark Waters
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    350 critiques spectateurs

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    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2020
    L’eau a beau être un symbole de vie et de pureté, mais l’homme et ses ambitions repoussent bien loin cette observation dorénavant. Au coeur d’un drame judiciaire et d’ordre environnemental, nous pouvions bien nous demander en quoi le réalisateur de “Loin du Paradis”, “I’m not there”, “Carol” et “Le Musée des Merveilles” pouvait bien apporter à un scandale d’une telle envergure. Pourtant, Todd Haynes a su insuffler de son style dans ce nouvel objet réaliste et immersif. Un grand travail sur les décors et accessoires afin de rendre crédible une époque pas si lointaine, années 90 et début des années 2000. La communication, les échanges d’informations, de fournitures, les démarches contre une menace naissante, tant de détails ont été brossé, car en dehors du récit, le film d’offre pas forcément plus en rigueur cinématographique. Nous restons sur une réalisation classique, mais qui n’amputera pas pour autant le message d'ordre public, qui bouleverse encore les modes de vie d’aujourd’hui et de demain.

    Et pour bien comprendre de quoi on parle, il faut savoir de qui on parle. Ici, les industries chimiques ne sont pas les héros du monde modernes, mais bien des descendants du vice et du mal. Pourtant, la majorité des institutions véhiculent de bonnes valeurs jusque dans leurs marchandises, mais il faut rappeler qu’on peut les confondre avec les consommateurs. Dans l’exemple choisi, la société DuPont a réussi un tour de force, celui d’empoisonner son voisinage et sans représailles conséquentes. Evidemment, l’usage de la paranoïa est fortement prononcé, mais le film tranche sur l’ambiguïté et nous offre dès l’introduction, telle une oeuvre codifiée du genre horrifique, le ton et la couleur glaçante d’un récit qui bouleverse. Le combat d’un seul homme devient un combat de la survie pour tous. D’une révélation à une autre ou d’une explication chimique à des exemples plus concret, les éléments rassemblent le genre humain dans le même panier et le choc est inévitable.

    Et pour soulager une nouvelle injustice, c’est l’avocat Robert Bilott (Mark Ruffalo) qui retourne sa veste et ouvre une frontière importante sur la gestion des déchets et une arnaque mondialement connue aujourd’hui. L’acteur donne donc tout ce qu’il a pour convaincre son audience et il mérite en effet notre attention, car le travail de Haynes sublime chacune de ses implications. Ses inquiétudes se transforment en tension et cette tension se métamorphose en révolution, qui avance passivement mais qui arrive à maturité, en pensant notamment aux réclamations gouvernementales sur les problématiques climatiques. Tout finit par devenir noir, avec un cynisme maîtrisé, mais qui déplace souvent le metteur en scène dans l’ombre de son intrigue qui s’exprime de lui-même. On ne ressent pas constamment sa patte mélodramatique qui l’a révélé, mais c’est avec surprise que l’ensemble fonctionne, autant dans la provocation qu’à la sensibilisation.

    Ainsi va le cinéma, qui sait aussi bien catapulter des blockbusters assourdissants que des oeuvres autour de la conspiration et qui restera longtemps dans les esprits. Mais il y avait de la place pour plus d’audace. Le film s’est alors contenté d’être un bon élève, qui surfe sur la vague de la rigueur, sans pour autant négliger une palette émotionnelle nécessaire. Des drames familiaux sont parfois expédiés dans cette marre d’idéaux, apparemment non miscibles et toxiques. Dommage que l’on n’apporte pas plus de controverse du côté de la multinationale, négligeant mais puissant. Peut-être est-ce un choix clairvoyant, révélant son immunité, même dans la passivité. Et ce sera sur cette visibilité réduite que les démarches administratives et laborieuses auront plus d’impact et de réceptivité de la part d’un citoyen lambda, qui partage sans le vouloir un destin avec ses voisins. Le thriller est judiciaire, mais il est également humain et on ne peut lui enlever cette ambition qui lui offre un temps d’écoute solennel pour qui saura éveiller sa conscience ou son âme.
    coperhead
    coperhead

    23 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2020
    Un réquisitoire haletant tiré d'une histoire vraie qui relate le combat d'un avocat d'affaire contre un puissant industriel responsable d'une pollution grave au téflon . Le cinéaste nous tient en haleine durant tout le film grace a de multiples séquences bien documentees de cette affaire scandaleuse etouffée par l'entreprise pendant 15 ans etgrâce a un Marc Ruffalo très convaincant .Ce dernier par d'ailleurs très engagé pour la defense de l'environnement est a l'origine de ce film dossier .
    Pauline R.
    Pauline R.

    7 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mars 2020
    Un excellent film d'investigation sur une affaire effroyable et véridique ! On se prend complètement au jeu et on suit avec grand intérêt tout le fil de l'enquête. Les acteurs sont super, le scénario bien construit. Bravo !
    Ernesto D.
    Ernesto D.

    12 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2020
    Inspiré d'une histoire , traité comme thriller politique , Dark Water est un réquisitoire sans concession contre un système , quasi-mafieux , d'empoissonnement à grande échelle par une multinationale ayant pignon sur rue et remplie de vertus difficilement critiquables : les emplois à toute une région . Et pourtant .
    Un avocat ( comme il ne doit pas en exister beaucoup sur notre belle Terre ) , dont le travail , paradoxalement , consiste a défendre les intérêts des industries chimiques , décide un matin , par le biais d'une grand-mère affectueuse et aimante , de poursuivre une multinationale pollueuse et assassine ( la firme DuPont ) dont les déchets chimiques empoisonnent le sol et les campagnes où , enfant , il jouait , rendant malades les hommes et les animaux .
    Robert Bilott ( incarné par un Mark Ruffalo remarquablement habité ) , en inspecteur Colombo 3 pièces cravate , et lui-même défenseur de l'environnement , va devenir un lanceur d’alerte malgré lui , un Robin des bois des temps modernes , à ses risques et périls . Pendant de nombreuses années , entre 1998 et 2013 , il sera la cible impitoyable des avocats cadors de la multinationale et le receptacle méprisable de toute une population locale lui reprochant ce geste risque inconsidéré de leur faire perdre leur travail .
    L'avocat , va se retrouvé seul ( pas toujours compris par son épouse et à peine suivi , du bout des lèvres , par un patron , certes compréhensif , mais gardant une certaine distance protectrice , limite lâche .
    Cet acte de rédemption , au service du plus grand nombre , sans contrepartie autre que l'amour de son prochain ( l'avocat est issu d'une famille catholique ) , sublime l’âme humaine et nous renvoie à nos propres lâchetés et nos petits conforts égoïstes , nous faisant prendre conscience que seuls l'amour et l'altruisme désintéressés ( inné ou acquis ) peuvent venir à bout de toutes les injustices et l’appât du gain facile , au détriment de la santé et de la vie des plus démunis .Todd Haynes réussit , à la perfection , ce film-dossier à la reconstitution minutieuse , au travail journalistique remarquable , à la dénonciation salvatrice , même s'il y a , parfois , un prix à payer : sa santé .
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 septembre 2020
    A vu "Dark waters" de Todd Haynes. Au fin fond de la Virginie se meurent les vaches par centaine. Un fermier pense que l'usine chimique DuPont de Nemours qui jouxte ses champs, déverse ses déchets toxiques dans la rivière dans laquelle s'abreuve son bétail. Le même fermier avec un accent au couteau monte à la ville : Cincinnati pour qu'un avocat plaide sa cause. Il s'adresse à un ami de sa grand-mère, l'avocat Robert Bilott qui exerce dans un cabinet d'affaires dont les gros clients sont des industries chimiques. Dilemme. Ce film dénonce les méfaits du Téflon que l'on trouve dans nos poêles, nos lentilles, nos dentifrices, nos moquettes... et j'en passe... Nous apprenons que 99% des américains (et que nous même probablement) en avons des résidus dans notre sang ce qui déclenche un jour où l'autre des cancers. Dans le fond ce film ressemble beaucoup à "Erin Brockovich", "Spotlight", "Pentagon papiers"... et à bien d'autres que j'ai aimé. Dans la forme c'est d'une longueur et d'une langueur monotone. Todd Haynes dont j'aime énormément "Caroll" et "Loin du Paradis" n'a pas l'air très inspiré par ce film de commande au rythme poussif. L'interprétation honorable mais bien monochrome de Mark Ruffalo n'aide pas beaucoup non plus à l'adhésion. Anne Hathaway est absolument transparente dans un rôle de "Bobonne à la maison" qui n'a rien à défendre. Le seul trouble que l'on trouve c'est celui de l'eau contaminée dans une magnifique première scène prometteuse. Le temps nous parait tellement long qu'on a le temps de compter toutes les lentilles de contact (à base de téflon) qu'on s'est enfoncées dans l'oeil, tous les tubes de dentifrice (à base de téflon) qu'on a ingurgité et recraché, et de repenser à toutes les poêles en Téflon qui ont partagées notre vie. C'est bien reconstitué, c'est extrêmement bien documenté, c'est parfaitement louable mais c'est du cinéma d'un autre époque. Photographie froide et terne volontairement, musique discrète, montage plan-plan... Bref comme une poêle en Téflon je n'ai pas adhéré. Après une cérémonie des Césars qui m'a glacé le sang, la vison de ce long métrage léthargique m'a ruiné le week end.
    Alice L
    Alice L

    165 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2020
    Todd Haynes signe un nouveau chef d'œuvre bouleversant porté par l'interprétation magistrale de Mark Ruffalo
    𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈
    𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈

    142 abonnés 1 143 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 février 2020
    Ce film présente un beau sujet assez intéressant mais son rythme anéanti tout le film. C'est vraiment dommage. Le casting est assez décevant de la par de ces acteurs, qui sont pourtant généralement bons dans leurs rôles. Cette affaire aurait pu être captivante si l'histoire avait été mouvementée.
    jamesgray33
    jamesgray33

    28 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 février 2020
    Todd Haynes fait ce quil peut mais cest un film peu convaincant. Et Ruffalo est étonnamment mauvais. On ne croit pas à son jeu trop appuyé et non naturel.
    jclgro
    jclgro

    14 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 février 2020
    Ce film qui suit un avocat qui s'attaque à Dupont de Nemours pour l'affaire du Teflon est juste soporifique !

    3 bons acteurs très mal employés. Mark Ruffalo (Hulk) a même produit ce film très ennuyeux.

    Il y a eu des dizaines de films sur quelqu'un qui s'attaque à une grosse industrie pour dénoncer des pollutions mais celui est peut-être un des plus mauvais.
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    25 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 janvier 2021
    Mark Ruffalo se prend pour Julia Roberts. En quoi en regardant ce film, on se dit que nous sommes dans un grand moment du cinéma ? Soyons sérieux ! Avec Erin Brockovich, Steven Soderbergh avait déjà tout dit, et fait le grand film contemporain sur ce thème. Dark waters n'apporte rien de plus. Todd Haynes s'inspire de ce qui a déjà été fait. Le réalisateur est allé jusqu'à attribué des rôles aux protagonistes de l'affaire, mais attendez, si on se souvient bien, Erin Brockovich elle-même jouait dans le film de Steven Soderbergh. Todd Haynes n'a rien inventé. En plus le film de Todd Haynes est rétrograde puisque de l'héroïne (et quelle formidable héroïne !) interprétée par Julia Roberts, on passe au héros traditionnel masculin avec à ses côtés, le rôle désastreux de l'épouse et mère de famille. Alors bien sûr c'est peut-être le portrait fidèle de la réalité et de la composition des rôles dans la société américaine de l'époque, mais on est dans le cinéma, et je veux que le cinéma m'élève. Le film de Soderbergh était une ode au féminisme et à l'écologie. Toujours précurseur et visionnaire Steven Soderbergh (on ne rappellera pas l'extraordinaire film Contagion). Là, Dark waters apparaît comme un téléfilm qui se laisse voir, faute de mieux. Mark Ruffalo fait son numéro, et Anne Hathaway n'est pas crédible dans son rôle d'une Desperate Housewive. Le film prend l'eau, et on boit la tasse !
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2020
    Un scandale sanitaire, des citoyens lésés et un groupe industriel spécialisé en produits chimiques sont au centre de ce film d’investigation soigné et édifiant qui rentre dans la plus pure tradition du David contre Goliath incarné en film. On pense aux récents et très réussis « Spotlight » et « Pentagon Papers » mais, au vu de la teneur de l’affaire avec un empoisonnement d’une population par l’eau, c’est bien sûr vers « Erin Brockovich » que notre esprit se tourne en premier lieu. Si « Dark Waters » n’a pas la fougue et le côté original de ce dernier, il s’en approche qualitativement. On est cependant étonné de voir un metteur en scène tel que Todd Haynes à la barre d’un long-métrage abordant un sujet et un genre comme celui du film d’enquête à charge, lui qui est plus habitués aux somptueux mélodrames à l’ancienne comme « Carol » ou « Loin du Paradis ». D’ailleurs, s’il n’est pas manchot dans sa mise en scène ici, il n’atteint pas le sublime de ses derniers films et son style habituel semble totalement absent, comme effacé par le sujet.



    L’image terne et les tons froids alternant les bleus glacés et les verts d’eau collent parfaitement au propos mais on sent l’artiste qu’est Haynes se ranger formellement derrière son histoire et ne pas tenter d’y imposer son style. C’est un peu dommage mais cela n’empêche pas le film d’être prenant et réussi en dépit de sa forme et de son déroulé, tous deux classiques et attendus. Cette histoire vraie met en exergue la notion d’héroïsme et de courage et il est admirable de voir comment cet avocat s’est battu au détriment de sa famille pour faire obtenir gain de cause aux habitants de Parkersburg. L’abnégation de Mark Ruffalo dans le rôle est exemplaire et on sent son investissement dans ce projet duquel il est également producteur. A contrario, hormis une ou deux scènes, le rôle d’Anne Hathaway en épouse compatissante mais délaissée est ingrat et il est étonnant qu’elle l’ait accepté, celle-ci n’ayant ici pas grand-chose à défendre. En effet, le scénario se concentrant peu sur les conséquences néfastes de cette bataille sur la famille de l’avocat, cela restant très satellite à l’aspect central et l’enquête.



    Cette affaire tentaculaire et complexe est toutefois parfaitement vulgarisée ici et la manière dont elle est présentée pour les spectateurs est, dans les grandes lignes, exemplaire. Pour ce genre de sujet à priori pas très agréable et facile d’accès c’est tout à fait admirable. Le récit nous captive durant les deux heures même si les preuves recherchées par cet avocat se résument à une enquête sur de la paperasserie, des échanges entre personnes de droit et des joutes de tribunaux. Haynes se concentre à l’essentiel et parvient à rendre ce type de séquences peu avenantes plutôt passionnantes, c’est une gageure. Quant à la charge contre l’entreprise Du Pont et tout ce qu’elle représente, elle a le bon goût d’être fine et bien amenée. Les révélations de l’enquête et les encarts explicatifs de la fin se suffisant à eux-mêmes. « Dark Waters », en plus d’être un divertissement (certes sérieux) et d’être divertissant, se mue alors également en film nécessaire qui fait réfléchir et bouger les consciences. Le genre de chose qui est ces temps de crise incertains et opaques n’est pas de refus pour réveiller les populations.



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    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2020
    Un paysan de Virginie-Occidentale convainc un avocat d’affaires, d’ordinaire défenseur et conseiller de l’industrie chimique, d’attaquer et demander des comptes à un géant industriel qui manifestement pollue et menace par ses rejets la santé de tout ce qui est vivant. Réticent au début du fait de son statut, l’avocat qui a laissé un peu de son enfance bucolique dans ce coin-là finit par prendre fait et cause, non sans quelques effets collatéraux sur lui-même, sa famille, sa notoriété, sa place au sein du cabinet auquel il est associé. Le point de départ écologique et économique (la firme est le premier employeur alentour) nous amènera donc à suivre un combat judiciaire. Il ne suffit pas d’avoir raison, il faut encore déjouer les traquenards juridiques de l’adversaire et avoir les moyens financiers de lui résister. Occasion de la dénonciation de situations où affaires, économie, politique, organismes publics de contrôle, se mêlent. Lorsque l’industriel est par ailleurs le principal acteur et intervenant d’une commission chargée d’évaluer la toxicité de ses rejets, il va sans dire que, définissant ainsi lui-même la dose acceptable, il va se laisser une marge confortable qui lui servira d’alibi. Mais il n’est pas dit qu’aux Etats Unis d’Amérique, le faible ne puisse pas quand même finalement gagner contre le fort. Ce n’est pas un scénario de fiction mais l’adaptation de faits réels. Et ça rappelle des affaires qu’on connait ici. Un film dans l’air du temps. C’est devenu un genre cinématographique.
    ned123
    ned123

    157 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2020
    J'ai vu un film... qui fait froid dans le dos... Et qui nous montre le cynisme dans lequel nous vivons... Que se passera-t-il lorsque les lanceurs d'alerte se seront tus ? La société est empoisonnée par les produits chimiques (ici le Téflon), le mensonge et la duplicité. Voilà la thèse du film... Et c'est tellement angoissant. Ce thriller est un choc cinématographique... Les lumières, le jeu des comédiens, les décors naturels, les bureaux impersonnels, les tensions sur la durée nous montre un monde fait d'arrogance et de mensonge. Que cet avocat, interprété par Mark Ruffalo fait chaud au coeur... Il met tout en balance pour que la justice soit rendue... Qu'il soit remercié pour son engagement... Il nous sert un plat empoisonné qui fait la fortune de certains et donne la mort à d'autres... Mais un jour, ils seront rattrapés, non ? Alors pourquoi ce désastre se poursuit ? Par quel miracle de mauvaise foi cela continue-t-il ? La malhonnêteté des entreprises est soulignée, la collaboration des scientifiques est mise en avant, la complicité des représentants des pouvoirs publics est réelle... Comment cela pourra-t-il changer ? En tout cas un grand film, porté avec le coeur qui mériterait de toucher à la rationalité des dirigeants...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 février 2020
    excellent film qui nous ouvre les yeux sur la façon dont nous sommes gouvernés et la réalité du système judiciaire. Face à des monstres industriels qui n'ont d'autres leitmotiv que celui de gagner toujours plus d'argent, nous ne sommes que des pauvres cobayes, tels des rats ou des singes de laboratoires ! malheureusement, combien d'avocats seraient prêts à passer autant d'années pour un tel combat ? tel est le fossé entre la fiction et la réalité...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2020
    Étonnant de retrouver Todd Haynes dans ce registre très classique de film-enquête, bien éloigné des sillons originaux qu'il a pu creuser dans Safe, I'm Not There… Bien éloigné aussi des mélos qu'il affectionne (Loin du Paradis, Carol…). Mais pourquoi pas. Engagé par Mark Ruffalo, acteur principal et coproducteur ici, il donne naissance à un film solidement charpenté, orchestré et interprété. Efficace sans être pour autant "haletant, fascinant, bouleversant", comme l'annonce l'affiche, ou comme pouvait l'être, dans ce registre, Révélations, de Michael Mann. Dark Waters délivre un contenu attendu, entre désir de justice, façon David contre Goliath, et préoccupation environnementale. Un film de genre honnête et intéressant sur le fond, proche thématiquement d'Erin Brockovich, de Steven Soderbergh. Mais un film peu mémorable sur la forme.
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