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Nathalie P.
4 critiques
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4,5
Publiée le 29 août 2019
Duo excellent, cocasse, une bonne tranche de rigolade, des situations improbables avec une pointe de vérité... Un scénario un poil léger mais c'est pas grave !! Bref j'ai vraiment passé un très bon moment..
Michel Houellebecq est en thalassothérapie à Cabourg. Le corps malingre de l’écrivain atrabilaire est soumis au dur règlement de la cure : soins intensifs, régime à l’eau, interdiction stricte de fumer dans et même hors de l’établissement… Houellebecq rumine sa colère et croise le chemin d’un autre curiste : Gérard Depardieu, soumis aux mêmes règles que lui, mais bien décidé à les outrepasser.
Depardieu + Houellebecq. L’écrivain et l’acteur français les plus célèbres au monde. L’un est un monstre obèse, tutoyeur et bon vivant ; l’autre est dépressif jusqu’au bout des dents, enclin à des crises de mysticisme et à des fulgurances philosophiques.
En les voyant réunis à l’écran, sortes de Laurel et Hardy postmodernes, leur duo forme une évidence. Guillaume Nicloux les avait déjà fait tourner séparément. Dans "Valley of Love" pour le premier ; dans "L’Enlèvement de Michel Houellebecq" pour le second. "Thalasso" s’annonce comme la suite de ce film-là. On y retrouve l’écrivain cinq ans après son enlèvement par une bande de pied nickelés. La première scène du film – où l’on voit Houllebecq conduire un bolide à 250 khm/h sur une autoroute heureusement déserte – était la dernière de ce téléfilm diffusé en 2013 sur Arte.
La première heure du film est une pure jouissance. On y suit Houellebecq, d’abord seul, puis rejoint par Depardieu dans les couloirs du centre Thalazur de Cabourg – dont on se demande si la publicité négative qui lui est faite lui amènera des clients ou pas. On y rit volontiers devant leurs corps couverts de boue ou devant celui de Houellebecq caparaçonné dans une coque de cryogénisation – celui de Depardieu, trop gros peut-être, n’y entre pas. On les écoute discuter ensemble, sur des textes dont on s’interroge sur la part d’improvisation qu’ils contiennent. L’émotion affleure lorsque Houellebecq pleure en parlant de la mort de sa grand-mère et de la réincarnation des corps devant un Depardieu réduit à quia.
Malheureusement le film se perd dans sa dernière demi-heure. Le scénario ne pouvant se borner à filmer les deux acteurs, il se sent obligé de tisser une histoire. Pour ce faire, il convoque les acteurs de "L’Enlèvement…" qui débarquent au centre de thalasso pour demander l’aide de Houellebecq afin de retrouver leur mère disparue. L’histoire n’a aucun intérêt. La bande bruyante qui rompt l’intimité du duo n’a rien à dire. Du grand n’importe quoi qui rappelle Bertrand Blier dans ses pires heures.
Mais cette demi-heure ratée n’éclipsera pas la joie provoquée par les deux précédentes. Le duo Houellebecq-Depardieu est de ces couples inattendus, à l’alchimie pourtant évidente, dont la rencontre produit des étincelles.
Il faut prendre ce film comme une fable moderne .Les deux acteurs sont très souvent amusants on souri souvent .mais je dois dire que la fin m'a laissé très surpris
Ce choix de film fut une grosse erreur en ce qui me concerne. J'étais intéressé par la dérision de la mode bien-être, et certains passages du film sont assez drôles, mais le scénario est vraiment loufoque et pas terrible, et les conversations sont souvent au ras des pâquerettes...Houellebecq est ennuyeux à mourir et pour un soi disant intellectuel, il ne dit rien de très intelligent... En fait on apprend rien dans ce film, et en tant que divertissement, j'ai vu mieux. D'ailleurs peu de gens riaient dans la salle... Bref une ratade pseudo intellectuelle mais creuse. Des références politiques douteuses ("j'aime beaucoup Poutine").. . J'aurais dû me douter qu'il vaut mieux éviter les films avec Depardieu dorénavant.
Vraiment très drôle, mais seulement les dix premières minutes. Après, de la bouillie, intervention de quelques personnages dont le scénariste a eu du mal à trouver comment les raccorder à l'histoire, et dont le jeu est plus qu'approximatif. C'est brouillon, ça tourne en rond, pour n'aboutir nulle part. J'ai failli partir au milieu, et je me suis rendu compte en sortant que je n'étais pas le seul. Mais qu'est donc allé faire Depardieu dans cette galère ? Plus on avance dans le film, plus c'est du grand n'importe quoi. Que vient faire une pâle caricature de Stallone là au milieu ? ça apporte quoi ? Ou alors, c'est du sixième degré, et je suis passé à côté, mais je ne suis certainement pas le seul.
Depardieu fait du Depardieu, les autres font ce qu'ils peuvent dans ce scénario improbable qui ferait les beaux jours d'une émission télévisée genre l'antique Striptease ou sur Arte, tard le soir quand les enfants sont couchés, conversations diverses et variées entre potes passablement éméchés. Le tout sponsorisé par "les caves vinicoles" en fredonnant l'air de "j'ai du bon tabac dans ma tabatière..." Houellebecq pourrait remplacer Mister Bean. Il a du potentiel tragi-comique en lui. On sourit tout de même assez souvent dans cette farce de potaches déguisée en "reportage sur la Thalassothérapie" où, âmes sensibles s'abstenir, on apprend qu'il vaut mieux soigner ses dents en Hongrie, éviter les soins par Cryothérapie - les os peuvent geler chez les maigrichons et on peut y perdre son zizi. À la vie, à la mort, le cinéma évolue vers... l'infini et l'au-delà... Il y a du Tarantino dans l'air dans sa hâtive conclusion.
Voilà une bien étrange rencontre cinématographique : celle de Gérard Depardieu et de Michel Houellebecq. Peut-on imaginer personnages plus dissemblables, tant par le parcours que par le physique ? Et pourtant, s'il existe un point commun entre les deux hommes, c'est bien celui de la provocation. Une provocation qui passe entre autres par le physique : le gros, l'énorme, le pansu prêt à éclater, mais fier d'exhiber une anatomie devenue au fil des ans quasi insupportable, et le chétif, le maigrelet, fidèle à son regard désespérément vide mais qu'il cultive comme une marque de fabrique, comme un attrape-nigaud qui le ferait passer pour un simple d'esprit, lui qui est au contraire un prince (déchu) de la lucidité et de l'intelligence. Et voilà comment se construit la suite de "L'enlèvement de Michel Houellebecq", le téléfilm qu'avait manigancé Guillaume Nicloux voilà quelques années pour la chaîne Arte. Au début du film, rien ne saurait rappeler "L'enlèvement" : Gérard et Michel se rencontrent dans un centre de thalassothérapie à Cabourg ; c'est du reste ce qui constitue le meilleur du film et l'on ne peut que rire aux maladresses de Michel, l'inadapté chronique, et aux roueries des deux complices. Il y a à la fois du Buster Keaton dans le personnage de Michel et du Laurel et Hardy dans ce duo si insolite et irrésistible. Quel plaisir alors d'assister à leurs échanges sur la mort, sur Dieu et le rêve d'immortalité qui hante Houellebecq ! La suite est inégale : c'est alors que débarque l'équipe de "L'enlèvement" et que des longueurs se font sentir dans les dialogues. On sera toutefois sensible aux personnages de Dédé et Ginette qui semblent issus d'une BD ravageuse comme on savait en concocter dans les années 70. Et n'oublions pas l'apparition de Françoise Lebrun qui évoque sa participation au film de Jean Eustache, "La maman et la putain" qui représentait dans ces mêmes années 70 un modèle de liberté tant filmique que sexuelle. C'est qu'avec Guillaume Nicloux les références cinématographiques sont légion : on le voit dans ce dernier opus avec bien sûr l'omniprésence du burlesque tel que l'Amérique des années 20 le hissa à ses sommets, mais aussi à quelques détails qui relient ce film OVNI à l'histoire du septième art. Oui, Nicloux est un amoureux du cinéma - et de la littérature (son remake de "La religieuse" en témoigne) - comme il est fasciné par les personnalités hors norme telles que Depardieu... et Houellebecq, promu désormais acteur comique irrésistible.
Histoire banale acteurs principaux parfois limités,dans les dialogues j ai l impression D assister à un suicide cinématographique tellement le sujet est mal traité, le vin est mis à L honneur et la thalassothérapie mal critiquée bref soirée cinéma pourrie!!!!!
Fabriqué Nicloux ni vis (oui, on ne s'en lasse pas ) avec ses dialogues bricolés, ses digressions philosophico-mystico-religieuses bancales, son humour pince-sans-rire boiteux, Thalasso est un chef d'oeuvre de loufoquerie - dont on se demande parfois si elle est volontaire - et qui intronise Michel Houellebecq en tant que meilleur acteur comique français actuel face à un Gérard Depardieu admiratif
Un bon debut de film amusant avec Houellebecq tres bien suivi d'une belle brochette et de 'gueule ' d'acteur. La deuxieme partie est moins bonne et fait retomber le bon debut. Film atypique qui ne plaira pas a tout le monde.
Si Guillaume Nicloux avait simplement choisi de poser sa caméra et d'écouter le dialogue entre Houellebecq et Depardieu, il y avait déjà matière à un documentaire roboratif. Les échanges entre ces deux monstres jouisseurs ont bien lieu mais le cinéaste a voulu y ajouter une intrigue pas vraiment passionnante malgré son côté pittoresque et court-circuite un peu son intérêt majeur. Avec ou sans peignoirs, la confrontation entre l'acteur et le romancier a pourtant tout du bain de jouvence avec des conversations qui frôlent l'absurde, tutoient la mélancolie et frôlent même parfois l'émotion. Ce duo à la Laurel et Hardy est souvent crû mais les deux chenapans, dont on ne sait si leurs mots sont improvisés ou écrits, en profitent pour jouer sur leurs images, ne craignant pas la caricature et y apportant quelques nuances qui les rend ô combien humains et en définitive fragiles, jusqu'à s'interroger sur l'existence de Dieu. A côté de leur prestation, la partie "fictive" et vaguement à suspense en souffre évidemment, même si l'apparition d'un faux Stallone et une ambiance quasi fantastique donnent des attraits nouveaux à cette Thalasso. Le mot d'OFNI est galvaudé mais il est difficile de qualifier autrement cet exercice de style qui n'en manque finalement pas, malgré quelques scories.
Ce film qui ne figure pour ainsi dire pas dans la liste des films à voir dans les différents quotidiens ou hebdomadaires n'est finalement pas si mal. Bon, ce n'est pas un chef-d'oeuvre. L'intrigue est simplette et l'intérêt réside dans la physionomie et les dialogues des deux acteurs Houellebecq et Depardieu qui s'exhibent sans complexe. On pourrait regretter que la fin de l'histoire finisse en queue de poisson ce qui nous laisse sur notre faim.
quel ennui !! Je suis resté jusqu’à la fin en espérant un sursaut final. Hélas rien L’histoire est complètement debile et sans intérêt. Les dialogues sont nuls. Comment Depardieu a t il pu se fourvoyer dans un tel film
Quelle deception.....Aucun intéret pour lk scenario, et le jeu des acteurs est d'une très très grande platitude. Quant au ventre monstrueux de Depardieu, il est un élément simplement repulsif , la provoc ça va un moment mais il faut quand même qu'elle ait un sens .