Derniers Avis sur Après demain

Demain était génial, le récit de la réalisation de celui-ci est intéressant mais il manque de nouveaux exemples de gestes écocitoyens. Il reste néanmoins un film docu passionnant pour peu qu'on s'intéresse à la protection de notre planète.

Une suite regrettable et maladroite.
Alors que Demain nous offrait un souffle d'espoir nouveau, Après-demain nous (re)plonge dans le doute pré-Demain. Vous me suivez ?
L'idée d'avoir un débat constant entre deux présentateurs (Mélanie Laurent devait avoir mieux à faire ?), d'une part "pessimiste" et de l'autre optimiste, ne mène finalement qu'à une finalité très instable.
On laisse tomber le sort de la planète et de l'humanité ou pas ?
"Demain" (le film) a-t-il donc été exécuté par celui-ci ?
Tristesse.

Demain avait cartonné, Après demain patine et part dans tous les sens sans accrocher le spectateur ni lui apporter de nouvelles pistes d'espoir. Eclectique, ce faux docu-reportage passe sans transition des initiatives locales en impasse (on peut apprendre de ses erreurs, mais encore faut-il chercher à comprendre ce qui s'est passé) directement au discours de la maire de Paris ou de patron de Danone. La cause est bonne, mais la causerie verbeuse et démoralisante. Dommage pour les tièdes à convaincre, à l'opposé les militants purs et durs ne seront pas atteints. Cinéma - mars 2019

Ce deuxième opus présente les résultats des initiatives filmées dans le premier opus et en dresse un bilan parfois positif, parfois négatif, souvent mitigé. Ces initiatives isolées sont souvent insuffisantes pour résoudre le problème du réchauffement climatique et de la pollution, mais si tout le monde s’y met, on pourrait obtenir des résultats beaucoup plus importants. Intéressant même s’il n’est pas aussi charismatique que « Demain ».

C'est la cata... Les images sont laides, la narration est bidon (commentaire du type : gnagnagna) et surtout montrer Danone comme un exemple d'entreprise vertueuse, c'est honteux...
On ne peut pas enlever l'aspect positif de montrer des actions positives, mais c'est fait dans des conditions tellement nulles que ça n'a aucun intérêt.

C'est après Demain, et c'est du réchauffé. Ça continue l'histoire sans vraiment la rendre plus forte, et surtout moins percutante. Le scepticisme permanent de la co-réalisatrice nous éloigne de ce qui a fait l'enthousiasme du premier volet. Mais ça reste une vitrine des possibles inspirante et motivante

Au début de la séance, je me dis : quel est le but recherché par ce film ? Puis au fur et à mesure du déroulement, j'ai l'impression d'avoir à faire à une auto-critique du premier Demain (je ne crois pas me tromper) - qui pour moi était un chef d’œuvre documentaire.

Plus le film avance, et plus je suis déçu par les différentes séquences et la façon d'aborder les thèmes qui ont fait le succès du premier du nom. Que vient faire Danone dans ce film, et comment peut-on faire éloge - sans le vouloir peut-être - d'une multinationale de ce type ? Que vient faire Hidalgo, ou Nicolas Hulot qui, on l'a bien compris, n'ont aucun pouvoir pour changer quoi que ce soit ?

Où sont les vrais acteurs de l'après-système, les radicaux libres comme Damien Dekarz, Chaillot Barnabé etc ... qui font sans aucun doute partie de ceux qui ont le plus d'influence sur la véritable transition écologique dont notre temps a tant besoin ? Où sont les petites gens qui plantent des forêts comestibles, des forêts jardins, qui font de la véritable autonomie alimentaire, énergétique ?

Un autre point me semble très important à souligner : On ne parle dans ce film que des grandes métropoles, des grandes villes. Qui représente le monde rural ? L'avenir de la biodiversité se trouve-t-il sur le toit des grands magasins des mégalopoles ? C'est une bien triste image. Il y a, en France, en terme de surface, suffisamment d'espace pour que nous vivions tous en harmonie avec notre terre mère.

Ce film m'amène à me demander : La transition risquerait-elle de devenir une fin en soi dans l'esprit des gens ? Je crois que l'on oublie que la transition est - comme son nom l'indique - une étape. Elle doit permettre d'amortir l'effondrement de notre système qui arrive à vive allure, et non permettre au système de continuer encore un peu plus en douceur. La transition, c'est désengorger les villes, aller planter des arbres, arbustes vivaces etc de ses mains nues et non via des moteurs de recherche qui le font à notre place. La transition ce n'est pas acheter des smartphones éthiques, c'est arrêter d'acheter des smartphones tout court.

Je mets 2 sur 5. Je ne m'attendais pas à la qualité de "Demain", mais j'ai tout de même été grandement déçu.

Franchement l’auto-congratulation au début est franchement lourde.
Après ça reprend les mêmes thèmes en explorant les lieux où les expériences qui se sont développées mais c’est pas plus passionnant

Après avoir vu "Demain", et ce nouveau documentaire en avant-première à Bordeaux, j'en sors tout autant émerveillée et pleine d'énergie que la première création de Cyril Dion et Mélanie Laurent - et de tout ceux qui les accompagnent.

Et ce n'est pas sans raison.
A titre personnel, je me suis sentie part de ce film : j'ai changé d'orientation après avoir vu "Demain", dans une période où je me recherchais, bourrée d'énergie et incapable de savoir où la mettre. Comment. Ni pour qui et pour quoi. Ce premier documentaire a été un véritable guide pour moi, et de pouvoir constater que je n'étais pas seule offre une énergie nouvelle.

Ce second documentaire n'est pas une suite à proprement parlé ; mais il est la suite logique de ce pour quoi "Demain" avait été fait.
Et si montrer l'impact de leur documentaire pouvait justement en provoquer un nouveau ?
C'est ce que j'ai pu comprendre, du moins.

Chercher les actions mutuelles et collectives qui se sont lancés et qui perdurent, comprendre pourquoi d'autres ont perdus leur énergie, leur élan, c'est coupler ces deux aspects en un pour faire meilleur à l'avenir ; ce documentaire est un peu comme une auto-critique, et de manière parfaitement objective.

Je n'aurais donc qu'une chose à dire : que vous ayez vu "Demain", ou non, "Après demain" s'il n'offre pas les solutions vues dans le premier documentaire offre cependant la constatation positive que oui, l'oeuvre cinématographique peut avoir un impact inimaginable sur la vie des spectateurs. Que l'impact soit seulement mental, ou actif.