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ConFucAmuS
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1,5
Publiée le 18 avril 2020
Le vivre-ensemble en dépit des différences, enjoignant chacun à assumer les siennes autant que celles des autres. Une bien belle leçon de vie, dont le cinéma se fait le chantre pour la ressortir à toutes les sauces. Forte rejoint la liste (déjà conséquente), avec son héroïne potelée qui cherche à affirmer sa féminité à travers le pole-dance. Vous vous en doutez, le chemin à parcourir sera long pour elle... Le comique à tirer d'une telle histoire se fonde habituellement sur le ressors de l'insolite, avec en filigrane la critique des conventions sociales. Pour fonctionner, le film devrait donc être drôle et rythmé. Ce qui n'est absolument pas le cas de Forte. Le long-métrage de Katia Lewkowicz se montre incroyablement avare en gags. Ni l'écriture ni la mise en scène ne parviennent à déclencher le rire, même un instant. À quoi se raccrocher si l'objectif premier est manqué ? Dans une telle configuration, une durée raisonnable de 1h35 devient éprouvante puisque l'ennui mène la partie. Même le message - à priori bienveillant - passe assez mal, vu qu'il est expédié avec la finesse d'un bulldozer. Et des portes ouvertes, le film en enfonce pas mal (on peut être une femme avec des rondeurs ; féminité et vulgarité, c'est pas pareil,...). Heureusement, les comédiens s'efforcent de jouer. Ce n'est pas fascinant, certains seconds-rôles semblent ankylosés (Valérie Lemercier) mais au moins l'interprétation est assez juste (merci Bastien Ughetto). Si la gêne prédomine pendant la séance, eux n'y sont pas pour grand chose. Hélas, ils n'arrivent pas à la réduire non plus. Contentez-vous de l'affiche, j'ai envie de dire. Il vaut parfois mieux fantasmer un film pour ce qu'il pourrait être que de découvrir ce qu'il est dans les faits.
Le sujet du film était intéressant et aurait pu être très fort. Malheureusement, le film est sous exploité à tous les niveaux. La Pole Dance sert de prétexte pour l'intrigue autour, et cette discipline n'est pas assez bien mise en valeur, que ce soit dans l'écriture qui accumule les mauvais clichés plutôt que le glamour et le cadre qui filme les danseuses de façon presque pudique, en plan fixe la plupart du temps alors que tellement de possibilité de cadre dans le mouvement et de jeu de caméra était possible autour de la pole dance. Je parle surtout de spoiler: la scène finale du spectacle censée être le fruit de tout un travail sur soi et d'entraînement Pole Dance, censée exploser les barrières de la pudeur et mettre en avant un féminisme et bien être de soi qui est quand même le fil rouge du film, or Melha Bedia ne fait que "danser" et en jogging sans utiliser la Pole Dance (!!!). Donc ok les cours de Pole Dance a permis au personnage de mieux se sentir dans son corps et à prendre confiance pour réaliser la danse finale en public mais pourquoi aucune utilisation de la Pole Dance sur laquelle elle s'est entraîné depuis le début du film ?!! J'ai pas compris... La trame sur l'acceptation de soi est classique, et aucune surprise ne ressort de l'intrigue. Je ne parle pas non plus de l'arc narratif autour de l'homosexualité, qui est très maladroit et absolument pas réaliste, car mal joué et mal écrit. Le casting est plutôt bon, et le jeu plutôt naturel, mais pas forcément aidé par les dialogues un peu surfait la plupart du temps. Le problème est que le niveau des rôles secondaires sont meilleurs que les rôles principaux, Ramzy Bédia, Valérie Lemercier sont supers dans leurs personnages et sont au-dessus, mais surtout (encore une fois) Jonathan Cohen surplombe tout le monde et apporte une vraie force comique, je l'ai adoré, mais cela créer du coup un déséquilibre avec Melha Bedia qui peine à se détacher, malgré quelques tentatives de scènes émouvantes mais qui reste malgré tout très peu convaincante et crédible dans le registre. Beaucoup de frustration en regardant ce film donc, je ne dirai pas que je suis déçu car pour le coup je m'attendais à rien de plus, mais cela manque d'ambition et d'originalité alors que le thème et l'univers s'y prêtait vraiment. Dommage.
'Forte', comédie française réalisée par Katia Lewkowicz, sortie en 2020. Une petite comédie sympa avec un rôle sur mesure pour Melha Bedia, également coscénariste, dans la veine de la série "Miskina, la pauvre" diffusée en 2022. Avec aussi Valérie Lemercier, Alison Wheeler, Jonathan Cohen et Ramzy Bedia. C'est drôle, bien réalisé, ce n'est pas si nul que ça.
C’est ma copine qui a insisté pour qu’on le regarde, ce premier film de Melha Bedia dont elle est l’héroïne. L’actrice doit en être très fière, et à juste titre d’ailleurs car son jeu est vraiment très bon, elle a su sublimer des textes bien pauvres, exprimer ses émotions avec talent et rendre pas mal de situations bien plus drôles qu’elles ne l’auraient dû l’être. En général les acteurs ont rendu une copie propre, là n’est pas le problème, ils font le boulot pour la plupart. C’est surtout au niveau du script que ça cloche, l’écriture n’est certainement pas au niveau, un scénario brouillon, qui va un peu dans tous les sens, avec un fil conducteur peu évocateur, qui traite pourtant d’un sujet intéressant, l’acceptation de soi, l’expression de sa féminité. C’est sensé tourner autour du pole dance, mais l’on se rend finalement compte que c’était anodin en fait, son impact n’est pas si évident que ça, ni son instruction d’ailleurs. Ce n’est pas forcément cela qui a aidé Nawel à progresser dans sa conception de la féminité, ce ne sont pas les rencontres qu’elle a faites (ou pas) au sein des lieux de formation qui l’ont aidées non plus, ce n’était pas clair dans le film en tous cas. Même artistiquement parlant, on n’a pas eu droit au plaisir des yeux d’assister à un beau spectacle de pole dance d’une professionnelle. Que ce soient les quelques situations comiques, les dialogues, ou les réactions peu justifiées des personnages, il y a là bien des défaillances. Bon j’ai réussi malgré tout à le regarder jusqu’au bout, que ne faudrait-il pas faire pour être en couple, n’est-ce pas ?
J'ai fait l'erreur de me laisser convaincre par une promo plutôt bien faite et par la bonhommie de l'actrice principale. Au final ce film est un navet complet. Navrant.
Le confinement a permis à certains de pas perdre 10€ au cinéma pour voir ce long métrage signé Malaise TV diffusé sur Amazon. C’est mal joué, les blagues sont aussi lourdes que les clichés sur clichés qui s’enchaînent. On se demande si les auteurs ont vraiment rigolé au moins une fois en relisant le scénario et quel âge ont ils... Quant à la sœur de Ramzy, ça devient aussi gonflant que redondant ce bonnet et cette grossophilie assumée supposément drôle mais qui devient gênante... L’étoile c’est pour la présence de Valérie Lemercier sinon c’était 0,5
Je ne sais pas si je dois blamer le confinement ou ma petite soeur pour regarder ce genre de film qui sont aussi bien écrit et réalisé qu'un épisode de camping paradis. Le scénario a dû être écrit en 5min entre deux verres à saint germain. Je ne sais pas qui a eu la bonne idée de financer ça. C'est du "déjà vu" milles fois que ce soit dans le monde télévisuel français ou américain. On est dans l'histoire qui représente une réalité aussi proche que celle de star wars. Puis je pensais que ça allait au moins tenir sa promesse d'une morale comme quoi il faut aller au dela du physique, mais apparemment non, car même la fin ne raconte rien :spoiler: Faire un film sur assumer son corps et conclure avec une danse où elle n'a même pas fait l'effort de tenter quelques chose de sexy à moins que twerker soit lié au monde de la barre érotique ...
Non seulement ça propose un scénario bidon avec une tentative de conclure une morale qui n'est pas assumée, et une histoire d'amour totalement irréaliste. Dire que france 2 et 3 propose de bien meilleur telefilm que ça.
Le film est incroyablement mauvais. C'est vraiment triste de rater autant un film. Jamais drôle, jamais intéressant. Bref a effacer de toutes les mémoires des victimes ayant subi cela.
Vu en avant premiere : Super ! Elle a trouvé le moyen de s'éclater, de s'affirmer, de se réaliser dans une pratique sportive un peu " border line ". A sa façon.... Peut-être une piste pour les plus jeunes qui ont des problèmes d'image... !
Drôle et touchant ! Le fait que Melha Bedia soit passé par "les chemins de traverse" pour que son film "aille dans le salon des gens", étant donner la non-sortie ciné à cause du Covid ! Merci Amazone Prime!
Le récit est vraiment bien. Avoir confiance en soit, et par l'exercice de pole-dance, retrouver la part de féminité que Nour a perdu. Et avec l'aide de Valérie Le Mercier qui ne la lâchera pas. Nour va y parvenir à force de persévérance et de sacrifices.
Dirigée par Katia Lewkowicz, cette comédie dans l'air du temps, fait preuve d'un bon esprit et d'une certaine psychologie. Elle nous délivre des dialogues cashs, des scènes craquantes et criantes de vérité. Au casting, Melha Bedia déborde de naturel dans le rôle principal, bien entourée par une pétillante Alison Wheeler et la toujours excellente Valérie Lemercier qui "réussit son chalenge".
Une belle petite histoire sans originalité mais qui est efficace pour se vider la tête et plonger facilement dans le film. L'actrice principale joue plutôt bien, elle est rigolote :) Valérie Lemercier ainsi que Alison Wheeler m'on également bien fait rire. J'ai passé un bon moment à suivre ce petit scénario.
Film drôle vu en avant-première au cinéma de Mondeville en présence de Melha et de Katia. Nous avons passé un bon moment rempli de d'instant croustillant et rempli d'humour. Un film à voir pour passer un bon moment.