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ConFucAmuS
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3,0
Publiée le 8 novembre 2021
Pourquoi lancer El Camino ? Comme ça, pour voir. Histoire de profiter de l'univers. Encore un peu, rien qu'un peu. Et j'imagine que c'est un peu la même chose pour Vince Gilligan. Bon d'accord, le créateur/scénariste/réalisateur de Breaking Bad trichait avec Better Call Saul, spin-off consacré à l'avocat magouilleur Saul Goodman. Selon ses propres dires, ce dérivé a vu le jour initialement pour continuer à travailler avec la même équipe. Cela étant dit, les aventures de Saul ont rapidement pris une nouvelle direction. Avec El Camino, Gilligan accepte malgré tout de se plier à l'exercice d'une séquelle, bien qu'elle soit spéciale à sa façon. Pour Gilligan, c'est surtout l'occasion de se faire un petit plaisir et de le partager avec les fans car ce film leur est exclusivement destiné. On pourrait le voir comme un post-scriptum à l'odyssée sanglante ayant catapulté Walter White/Jesse Pinkman dans la stratosphère. À vrai dire, je le considère plutôt comme une note de bas de page. Le long-métrage n'ajoute ni n'enlève quoi que ce soit à la mythologie. Les tribulations de Jesse ont tout d'une dernière tournée avant la fermeture du bar, de fait on ne croise presque que des lieux et personnages déjà connus. En considérant qu'on arrive rigoureusement au même terminus qu'en 2013, la légitimité de ce nota bene est hautement discutable. El Camino permet surtout de mesurer l'évolution d'un strict point de vue formel. On est ici dans un style à mi-chemin entre l'approche caméra au poing de Breaking Bad et la construction clinique de Better Call Saul. La scénographie est réglée au millimètre, les plans sont léchés, la photographie plus saturée fait merveille. Manifestement, tout le monde s'est amusé sur le tournage. Aaron Paul s'offre une sortie en bonne et due forme, et ses camarades assurent pour que la fête soit réussie. Malgré un raccord un peu limite concernant Jesse Plemmons (qui s'est épaissi en 6 ans), le comédien est une fois de plus brillant. Et tout le reste de la distribution aussi. Disons que c'est suffisant si on a envie de faire une pause nostalgique. Les 2 heures seront distrayantes mais à l'arrivée, peu de chances qu'on en garde beaucoup de souvenirs. Surtout eut égard au final de Breaking Bad, qui n'aurait pas pu conclure de meilleure façon le voyage de ses anti-héros. À vous de voir, tout en sachant que quoiqu'il arrive, *El Camino*ne laissera pas de traces dans l'univers créé en 2008.
Une suite directe à Breaking Bad consacrée à la cavale de Pinkman sous forme de chronique, avec des scènes coupées de la série faisant office de flashbacks (sans trop d’utilité), le scénario est tout de même très attendu, il n’y a pas de réel intérêt pour tout dire si ce n’est de retrouver les personnages. Mais le film reste malgré tout haletant où Gilligan réussit à nous raccrocher au tempo de la série, avec une mise en scène toujours au niveau et des moments bien sentis. Manque aussi un dénouement plus imprévisible. Scénario peut inspiré donc mais long métrage redoutablement exécuté.
Ayant adoré la série Breaking Bad (tout comme son spin off Better Call Saul), j'étais très curieux de découvrir le film El Camino, suite directe de la série. Et bien contrairement à d'autres, j'ai bien aimé ce film. Il boucle parfaitement l'histoire de Jesse Pinkman et reste dans le ton et l'esprit de la série. Vince Gilligan (showrunner des deux séries) maîtrise totalement son film (réalisation et écriture) et Aaron Paul est toujours aussi parfait dans le rôle de Jesse. El Camino s'inscrit donc parfaitement dans l'univers de Breaking Bad sans lui faire tache.
A prendre comme un super épisode uniquement consacré à Jesse. Malgré cette tentative de recul, il est vrai que l'absence de Walter cause un silence assourdissant, et que l'ensemble est un peu plat. Pourtant, j'appréciais beaucoup le personnage de Jessi, alors qu'au début, je ne l'aimais pas. J'ai quand même apprécié retrouver une ultime fois cette ambiance, cet univers, ces personnages propres à Breaking bad.
"Breaking Bad" est sans doute l'une des séries les plus marquantes de ces dernières années. Véritable modèle de psychologie et d'écriture, rarement une série n'aura autant transcendé les âges. Ceci pour dire que lorsqu'il a été proposé de faire une suite cinématographique à la série centrée sur Jesse Pinkman, on ne pouvait qu'être séduis. Surtout que l'ensemble est chapeauté par Vince Gillian, créateur de la série, donc entre de bonnes mains. Le problème est que passée la nostalgie télévisuelle, il ne reste pas grand chose de ce "El Camino". L'ensemble est même très creux et vain malgré la bonne interprétation d'Aaron Paul. Projet bâclé ou non inspiré ? Sans doute un peu des deux. On se consolera avec les nombreux flashbacks qui parsèment le film et donnent envie de se replonger dans les combines du fascinant Walter White !
Sur le papier nous montrer ce qu'il advient de l'inoubliable Jesse Pinkman après les événements de "Breaking Bad" était alléchant. Hélas le résultat est largement en deçà des attentes. "El Camino" ou la vie ennuyeuse de Jesse Pinkman par Vince Gilligan. De la part d'un scénariste aussi talentueux nous sommes en droit de s'estimer lésés.
Attention, tout n'est pas à jeter et le métrage propose de belles séquences et des cameos qui font plaisir mais qui reste relativement inutile à l'intrigue. Une intrigue qui par ailleurs, pourrait se résumé en 2 lignes.
Bref, sympathique, regardable mais absolument pas mémorable. Un sous produit indigne de l'excellente série dont il est tiré. Largement oubliable.
Avec "El Camino : un film Breaking Bad", Vince Gilligan apporte une conclusion à l'histoire de Jesse Pinkman, l'un des personnages du duo formé avec Walter White, les deux personnages emblématiques de la série "Breaking Bad". Walter White avait effectivement eu le droit à une véritable conclusion dans les derniers épisodes de la série, à contrario du personnage interprété par Aaron Paul. On peut dire que le format série correspond mieux à Vince Gilligan, que ce soit avec "Breaking Bad" donc, mais également avec "Better Call Saul". Ici, son film parlera surtout aux fans de la série, avec quelques références et clins d'œil, mais sinon il faut dire que cette histoire n'apporte pas grand-chose. On a effectivement l'impression de regarder un ultime épisode de la série, mais qui traine un peu en longueur. "El Camino : un film Breaking Bad" fonctionne malgré tout grâce à l'attachement qu'on a pour ce personnage.
Ce film nous replonge dans Breaking Bad en faisant suite à l'épisode final de la série pour nous montrer ce que devient Jesse Pinkman après avoir été libéré par Walter. On retrouve certains personnages de Breaking Bad, mais ce film n'est pas à la hauteur de la série. Il manque de rythme et d'action, le suspens est trop léger, et le scénario est trop basique. En plus, là où la série était portée par Walter White, ici Jesse Pikman n'arrive pas à porter le film. Au final, tout ce film "juste" pour voir Jesse Pinkman spoiler: récupérer de l'argent pour fuire en Alaska sous une autre identité ... bref décevant. Ce film n'a pas vraiment d'intérêt à part jouer le côté nostalgie de la série.
Si on retrouve certains tics propres à la série culte, on peut dire que ca ne fonctionne pas vraiment sur un long métrage. Et au-delà de l'aspect commercial, on peut se poser la question de la légitimité d'une telle oeuvre, pour son apport au cinéma en général où meme aux fans de la série. Laissez reposer Walter White en paix.
Je viens de terminer l'excellente série et il était intéressant de savoir dans la foulée ce qu'il était advenu de Pinkman, ce que raconte "El camino". Alors clairement ce n'est pas véritablement un film puisqu'il faut impérativement avoir vu la série pour qu'il ait un quelconque intérêt, c'est un condensé de ce qu'auraient pu être deux ou trois épisodes supplémentaires. Si l'idée a du sens même six ans après la fin de la série (même si on remarque quelques années et kilos en plus chez les différents protagonistes), ses choix de scénario ne sont pas pour moi des plus judicieux, en particulier les incessants flash-backs, qui ont du sens pour justifier certaines actions, mais qui cassent le rythme. Si par moments la tension est bien présente, la fuite désespérée de Pinkman, qui constitue le cœur du sujet, n'est pas des plus prenante. Alors si "El camino" ferme proprement un arc narratif laissé ouvert de façon un peu négligente par la série, il ne constitue pas un indispensable à voir.
Pas facile de faire une suite à une série qui se terminait de la meilleure des façons, surtout Breaking Bad, série qui a révolutionné le genre. La fibre nostalgique revient et ça fait plaisir de voir Jesse Pinkman devenir le centre du scénario et de lui donner cette chance. Un thriller musclé et efficace, un peu lent parfois. Pas indispensable mais un bon moment quand même.
Breaking Bad reste une des plus intenses séries que j'ai pu voir jusqu'à maintenant. C'était il y a déjà 7 ans. De son démarrage jusqu'à sa conclusion, elle m'avait véritablement pris aux tripes grâce à son histoire mais aussi et surtout grâce à l'épaisseur et l'évolution de ses personnages. La formidable conclusion m'avait laissé un peu orphelin de Jesse et Walter, ce duo improbable de dealers, mais aussi de plusieurs seconds rôles tout aussi travaillés et charismatiques. Et brusquement, un jour, Netflix annonça un film ! Je ne pouvais m'empêcher, comme beaucoup je pense, de redouter ce El Camino tristement affublé de son : un film Breaking Bad qui ne semble être qu'un atout commercial aguicheur. Il y a eu une certaine excitation bien sûr, difficile de résister à l'appel du pied, surtout lorsqu'il s'agit encore de celui de Vince Gilligan, mais il y a aussi la peur de s'asseoir devant cette suite qui n'a visiblement aucun intérêt tant la série formait un tout maîtrisé et cohérent, se suffisant largement à elle même.
Pourtant, en entamant ces deux heures, je ne tarde pas à retrouver mes repères malgré le temps passé. Skinny Pete, Badger, cet ordure placide de Todd ou le magnifiquement inexpressif Mike sont autant de sollicitations savoureuses et nostalgiques qui viennent titiller ma mémoire affective. Tous ces bons vieux amis que je n'aimerais en aucun cas voir débarquer à la maison accompagne le retour du fils prodigue quasiment là où je l'avais abandonné, dans une fin ouverte qui laissait mon esprit tracer le chemin que je voulais pour l'acolyte brisé de Walter White. Ainsi, ce film était-il vraiment nécessaire ? Indiscutablement, non ! Mais appréciable ? Oui. Et heureusement.
L'esprit de la série transpire dès les premières minutes mais à une vitesse à laquelle je dois m'habituer. Ici, le temps est compressé mais heureusement, chaque scène, chaque rebondissement se fait l'écho des soixante-deux épisodes précédents, que ce soit dans une discussion sur la rive d'une rivière en passant par la recherche désespérée d'un magot convoité jusque dans des paysages désertiques ocres et orange digne d'une ambiance de western, genre qui finira même par pointer le bout de son canon pour venir me rattraper plus tard dans un lieu improbable. Et ce retour au Nouveau-Mexique se fait qui plus est en jouant perpétuellement avec mes certitudes. D'un côté, un principe de va et vient entre passé et présent m'invite malicieusement à prendre les devant pour mieux me prendre à revers. Ce qui est déjà arrivé se superpose à la situation actuelle de Jesse et me pousse à anticiper la manière dont les choses se sont passées, transformant chaque flash-back en occasion à saisir pour la survie du personnage. De l'autre, son indissociable malchance qui l'a fait passer de partenaire à souffre-douleur voir exutoire me fait perpétuellement craindre pour son entreprise de la dernière chance, ce qui vient indéniablement pimenter les enjeux et installer une tension habilement basée sur le fait que je sois en terrain connu.
Toutes ses choses rendent ce El Camino plaisant de bout en bout sans pour autant en faire une nécessité. Fort du travail déjà accompli, ce prolongement direct de l'intrigue sonne comme une conclusion méritée pour un personnage écorché vif que la série n'aura pas épargné. C'est un peu comme si Vince Gilligan exprimait des remords à avoir ainsi abandonné son personnage il y a quelques années, comme si finalement, après tant de temps, il se décidait à lui rendre justice, à lui donner ce qu'il lui revient de droit en lui offrant une fin digne de son chemin de croix.
Vince Gilligan voulait faire plaisir aux fans de la série et clore quelques portes encore ouvertes, on pouvait craindre le pire tant la série est exceptionnelle mais il ne dénature en rien son "bébé". C'est simple, lent et sans trop de surprise, le tout agrémenté par des flash-back qui nous permettent de revoir avec plaisir les héros de la série, du Breaking Bad pur jus en somme. A réserver exclusivement aux amateurs de la série.
El Camino constitue l'épilogue de l'histoire de Jesse Pinkman. Un épilogue dispensable tant il se passe peu de choses à l'écran. Le rythme est lent, mais là où Breaking Bad travaillait son ambiance et ses personnages, El Camino fait tout un cran en-dessous. Un moyen de revoir quelques personnages clés de la série, mais qui n'apportent vraiment aucune valeur à l'histoire qui nous est contée. Une petite déception signée Netflix, qui, décidément, est loin de faire de la qualité en termes de longs métrages.