le film est plus sociale que polar, l'environnement,le milieu des chauffeurs Uber sans papiers ressemble a une docu fiction.la romance est moins réelle et sens la tragédie rapidement...
Un film de toute beauté, qui s'inscrit dans la lignée des polars noirs allant de la fatalité à l'Espoir étouffé par la violence d'un monde ultra libéral et violent La photographie est magnifique, elle propose un clair-obscur qui appuie le suspense et qui sublime l’atmosphère anxiogène du film. Quant aux deux acteurs, il jouent avec beaucoup de justesse et de sensibilité . C'est un premier film réussi accompagné d'une bande son originale et réjouissante !
Après avoir réalisé plusieurs documentaires et quatre courts-métrages de fiction, dont "Entre Les lignes", en sélection pour les Césars 2020, Frédéric Farrucci se lance dans son premier long-métrage avec "La nuit venue". Présenté très récemment au Champs-Elysées Film Festival, exceptionnellement visible gratuitement en ligne du fait du COVID-19, ce film s’est vu décerner le Prix du Public du meilleur long métrage français. C"La nuit venue" a pour intérêt principal de s’intéresser à la mafia chinoise de Paris, un milieu peu souvent présent dans le cinéma français. L’histoire d’amour entre un chauffeur de VTC immigré clandestin et une strip-teaseuse n’est pas sans intérêt même si elle s’avère plus banale. En fait, en matière de déception, on regrette surtout la grande médiocrité de la musique proposée dans le film.
Le charismatique comédien non professionnel chinois Guand Huo se révèle à nous dans le rôle d’un immigré sans papier venu vivre en France. Pour survivre, il prend un poste de chauffeur de VTC à Paris, sous la houlette de la mafia chinoise. Bien qu’il soit DJ de métier, il doit multiplier les heures de conduites pour éponger ses dettes. Une nuit, il fait la connaissance d’une troublante jeune femme dans sa voiture. Celle jouée par Camélia Jordana est intriguée par cet homme qui ne parle pas. Au fur et à mesure qu’elle le prend comme chauffeur, une amitié et une attirance de plus en plus forte les portent quitte à pousser l’homme à enfreindre les règles du milieu. “La nuit venue” est une histoire romantique ancrée dans un film noir. On ne sait pas grand chose de nos personnages, mais la tristesse sur leurs visages suffit à nous toucher et à nous transporter avec eux jusqu’au bout de la nuit. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
"La Nuit venue" raconte l'histoire d'un chauffeur de VTC sans-papiers et criblé de dettes qui tente d'échapper à sa vie misérable. Alors qu'il rencontre une travailleuse de la nuit, l'espoir de sortir la tête de l'eau s'éloigne brusquement, jusqu'à la fuite ultime...Porté par un jeune acteur prometteur (Guang Huo), une musique électro enivrante et des plans bien pensés, ce film au scénario light se regarde comme une oeuvre de musée (à voir absolument sur grand-écran donc !).
Ce film est un très bon premier film. On y ressent beaucoup de tensions de la part du personnage principal et de la tentation envers cette fille (incarné encore une fois brillamment par Camélia Jordana). La musique est bonne. Le scénario plutôt simple, mais solide. L'acting est bon. Ça reste un bon film. On y découvre aussi un aspect de notre société trop peu exploité au cinéma !
Paris, la nuit. Toutes les existences de ceux qui y travaillent sont grises. Exploitation, esclavage moderne de la main d’œuvre et des corps. La nuit venue, premier long-métrage de Frédéric Farrucci, séduit par son atmosphère noire et sa description de lieux sordides animés, rarement de bonnes intentions. Les arpèges élégants et entêtants de Rone composent une bande son originale qui, avec les néons scintillants, donne des allures de poésie urbaine au film. Las, le scénario, classique et ténu, n'est pas à la hauteur de son élévation esthétique (qui n'est quand même pas à la hauteur d'un Wong Kar-wai, soit dit en passant). L'histoire est romantique en diable mais trop convenue, tellement on a vu et revu sur les écrans, au moins depuis les années 30, ces chroniques de deux amoureux pris au piège qui n'ont d'espoir que dans la fuite, si tant est que leur projet ne soit pas une pure utopie. L'arrière-plan social du héros (charismatique Guang Ho) est assez étoffé même si certaines zones de son passé sont volontairement laissées dans l'ombre. Pour la jeune femme (excellente Camélia Jordana), rien ou presque n'est révélé sur ce qui l'a amené là où elle se trouve. On peut s'en passer, bien sûr, et se laisser entraîner dans la fascination de l'ambiance nocturne mais les seconds rôles sont trop schématiques, formant ce petit peuple de la nuit que, il est vrai, on n'a pas si souvent l'habitude de côtoyer au cinéma.
C'est le premier long-métrage de ce réalisateur français qui a aussi participé à l'écriture du scénario de ce film que j'ai trouvé de bonne qualité. Le film raconte l'histoire d'un jeune immigré chinois qui est chauffeur de VTC sous l'emprise de la maffia chinoise à Paris de nos jours et qui doit, comme d'autres, s'acquitter d'une dette. Il vit parallèlement une histoire d'amour avec une jeune call-girl aussi « paumée » et solitaire que lui. La réalisation est superbe tant sur le plan technique qu'au niveau cinématographique. On a l'occasion de découvrir de belles prises de vue d'un Paris nocturne et également de voir un côté moins connu de cette ville la nuit avec tous les trafics divers et variés. Le réalisateur nous décrit bien le système de fonctionnement de cette maffia chinoise avec les VTC qui révèle un véritable esclavage moderne et impitoyable. C'est un film noir très réussi avec aussi une excellente bande-son.