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    The Green Knight
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    110 critiques spectateurs

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    Arthur Guezou
    Arthur Guezou

    159 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2022
    Très bien, j'ai découvert le style du réalisateur avec un onirisme et un symbolisme remarquable. Il y a des plans vraiment magnifiques et une colorimétrie très bien travaillé. Parfois, certains détails sont kitch ou too much mais ce n'est pas dérangeant. D'ailleurs, en ce moment, les films médiévaux tentent de coller avec des musiques rocks et énergiques, ce qui est pas ouf, et là le film fait un retour aux musiques celtes, lentes et poétiques. Autres léger défaut, parfois les acteurs ont pas un super niveau.
    Je recommande fortement cette légende arthurienne méconnue qui sort du protagoniste principal et qui se concentre sur un autre chevalier.
    everyday f.
    everyday f.

    11 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 janvier 2022
    Ce film n'a ni queue ni tête du grand n'importe quoi sans aucun rythme et d'une lenteur soporifique
    Victor A.
    Victor A.

    64 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    Assez déçu par ce nouveau film de David Lowery que j'attendais avec impatience. Malgré une plastique merveilleuse (comme toujours avec Lowery), je ne suis tout simplement jamais rentré totalement dans le récit qui m'a paru très vite long et vain. La prestation de Dev Patelest à souligner mais au final j'ai un peu de mal avec le message assez flou du film.
    Melkyor49
    Melkyor49

    15 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 janvier 2022
    Quel film pompeux et prétentieux !
    S'attaquer à ce récit initiatique du mythe arthurien était une bonne idée. Encore aurait-il fallu qu'elle soit concrétisée avec talent ; ce dont David Lowery semble avoir voulu pallier l'absence par une profusion d'effets de style.
    Raté !
    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 115 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 janvier 2022
    David Lowery est un réalisateur que je connais très peu, n’ayant vu que son remake de Eliott le dragon (et ne l’ayant pas apprécié!). Mais The Green Knight a pas mal fait parler de lui car Lowery reste un réalisateur qui a pas mal de fans, et sa non-distribution au cinéma a offusqué beaucoup de monde au vu du potentiel du film. Ça a été suffisant pour attirer mon attention et que je souhaite me lancer dans The Green Knight. Malheureusement, j’ai vraiment détesté. C’est simple : je ne trouve aucune qualité à ce film. Les personnages sont creux et plats, tout comme les dialogues. Il n’y a quasiment pas d’action donc ce n’est pas ça qui rattrape le film. Et si je m’attendais à voir un film au moins beau et poétique visuellement, je n’ai même pas trouvé ça beau : c’est très grisâtre et seuls quelques plans ont su attirer mon attention. Bref, rien ne m’a accroché, je trouve que c’est un film vide de toute émotion et devant lequel je me suis ennuyé tout du long. Ce n’est vraiment pas ma tasse de thé.
    Monpseudoestformidable
    Monpseudoestformidable

    20 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 avril 2024
    Onirisme et symbolique de supermarché pour cette bouse from outer space, ras le bol que les Martiens déversent leurs ordures sur terre.
    traversay1
    traversay1

    3 579 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2022
    Vous avez le bonjour d'Arthur et de sa cour, et plus particulièrement du chevalier Gauvain, dans l'adaptation d'un roman en vers de la fin du XIVe siècle, le genre de défi qui n'effraie pas David Lowery, un véritable auteur qui se soucie peu de diviser son public. Qu'est-ce qui fait que l'on a été subjugué par A Ghost Story et que l'on reste de marbre devant The Green Knight ? Question de sensibilité et de moment, peut-être, peu importe. Le film ne serait-il pas trop sérieux et chargé de symboles indéchiffrables, à moins d'être un exégète du cycle arthurien, et n'aurait-il pas gagné à conserver un esprit ludique, notamment en son dénouement infidèle à l’œuvre originelle ? Formellement, c'est beau, incontestablement, merci aux paysages irlandais, mais sur le fond, cette aventure manque un peu d'épices avec ses effets numériques trop présents et parfois gratuits (tiens, un renard qui cause, un hommage à Lars Von Trier ?). Gauvain, la tête sur les épaules (hum), ne ressort pas grandi de cette histoire et, franchement, Dev Patel ne semble pas non plus convaincu de l'intérêt de ce voyage initiatique et de son affrontement avec le géant vert. Au contraire de Alicia Vikander qui semble parfaitement à son aise dans l'univers médiéval. Pour être honnête, le ressenti aurait sans doute été autre avec une projection sur grand écran mais le constat est le même pour n'importe quel film de cinéma. Quoi qu'il en soit, David Lowery continuera vraisemblablement à enchaîner les projets personnels, à sa convenance et sans se préoccuper de l'accueil des spectateurs, et il n'y a pas de raison objective de douter qu'il puisse encore nous surprendre, agréablement, dans le futur.
    Audrey L
    Audrey L

    639 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 janvier 2022
    Avec son délire glauque d'acceptation de mort à tout prix (Ghost Story, le retour... Remettez-nous une boîte de Xanax, please), David Lowery a massacré un récit arthurien pourtant si joli à l'origine... Évidemment, la photographie est stupéfiante, les cadrages des plans en jettent et la composition visuelle des décors nous en met constamment plein la vue. Mais dans ce bel emballage, que trouve-t-on ? Rien, ou presque. Admettons l'audace de proposer un Gauvain typé indien, puisque Dev Patel est agréable dans ce rôle, donc cette liberté-ci sur le récit ne nous a pas dérangé le moins du monde (au contraire, cela change des films en costumes habituels avec une Cour de cachets d'aspirines, ou d'acteurs abonnés aux rôles du genre). Admettons aussi le soin apporté aux trucages et maquillage du Chevalier Vert (l'homme-arbre). Et attaquons à présent dans le lard ce film qui essaie de nous aveugler avec sa belle photographie : on a pleuré de désespoir sur la bande-son du film (oscillant entre des coups de pioches et une musique geignarde...), on a trouvé le rythme plus que lent (soporifique) et certains plans interminables (prenez la scène de la spoiler: sortie du village où l'on voit Gauvain sur son cheval, marchant pendant de longues minutes
    ... Infernal), on a même cru perdre nos yeux quand le caméraman se mange une branche à 1h48 de film et que la scène n'est pas retournée (alors que cela gâche tout...) et on a juré copieusement en voyant la fin du conte complètement massacrée. On avait une belle fin morale dans le récit arthurien : spoiler: le Chevalier Vert donne trois coups non létaux à Gauvain pour s'assurer de sa résignation à payer sa dette et surtout pour le punir d'avoir cocufié son ami le Lord Bertilak...qui se cache sous les formes du Chevalier Vert, normalement, et les deux amis se réconcilient
    . Valeurs d'honnêteté, de paiement d'une faute commise, pardon... Oubliez. Oubliez toutes ces belles morales et ce final qu'on aurait adoré voir à l'écran. Lowery préfère rester dans son obsession dépressive et terminer le film spoiler: sans aucune morale : le héros meurt froidement, comme promis (aucune surprise), et ne répare aucune faute puisque le Lord et le Chevalier Vert ne sont pas une seule et même personne ici
    . Une fin qui est vraiment décevante et donne envie de confier ce beau conte à un autre réalisateur, qui n'essaiera pas de nous aveugler avec sa photo pour massacrer l'histoire en douce.
    Cinememories
    Cinememories

    483 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    Après un bref détour à la maison Disney (Peter et Elliott le dragon), et surtout après nous avoir submergé de mélancolie, à goût de tarte et de larmes avec son « A Ghost Story », David Lowery s’embarque sans une odyssée, proche de l’errance de ses précédents sujets d’étude. Le cinéaste apporte ainsi une nouvelle variation d’un des poèmes de Pearl Poet, « Sire Gauvain et le Chevalier vert », où la légende Arthurienne prend l’apparence d’une aventure dans la psyché d’un héros, qui ne semble pas encore à l’aise au bord de la table ronde. Mieux que ça, on étudie, avec pratiquement la même distance que le fantôme de Casey Affleck, la malédiction qui le touche et qui le condamne à s’élever, afin de résoudre sa destinée.

    Nous découvrons Dev Patel, campant un Gauvain qui est loin d’être vêtu d’honneur et d’un amour courtois, donc loin de l’idéal que l’on pourrait se faire du héros. C’est un neveu du Roi Arthur (Sean Harris), dépassé par la légende qu’on lui associe. Il s’agit d’une façon subtile et romanesque d’explorer ce regard fiévreux, d’un homme qui cherche avant tout à se persuader qu’il doit troquer sa lâcheté contre le titre chevaleresque qu’il convoite. Le désir possède son esprit et son âme mutilé, par l’appel d’un chevalier vert, mystérieuse figure christique sachant sa soudaine apparition le jour de Noël, et messager de la nature, qui succédera toujours à l’humanité. Un défi, voire un jeu, est lancé. Le temps est donc compté pour Gauvain, contraint de subir le même sort qu’à ce martyr mystique. Il file alors droit vers son lieu de rendez-vous et de châtiment, un an plus tard, pour tenir des promesses qui révéleront bien plus de failles qu’il n’en avait, en quittant une cité de Camelot ténébreuse.

    Mais il n’est pas question de confondre l’environnement avec le lugubre, car Lowery capte des images bien plus rayonnantes que prévu, tout cela afin de mieux contraster avec la noirceur que dégage un Gauvain qui boîte, qui piétine et qui hésite. À la traversée d’une forêt de toutes les épreuves morales, partagées entre l’honneur et le devoir, il se fait désarmer puis recueillir par des créatures, qui choisiront de l’accompagner ou de le hanter. Tout cela entre dans un bloc d’épreuves, propice afin de justifier la quête initiatique de toutes les tentations. Il possède un fardeau aussi lourd et tranchant qu’une hache, mais possède toutefois une âme forte et humaine, sur qui l’on pourra superposer la poésie qui transcende son aventure. Sa rencontre avec un hôte qui donne le bon change, le Lord Bertilak (Joel Edgerton), bouleversera alors une bonne partie de son périple, la veille de son paroxysme. La Lady de ces lieux, dont Alicia Vikander interprète le rôle avec envoûtement, en plus de campé la conquête du héros avant son départ, Essel, apporte également une nouvelle couche de réflexion, sans oublier l’enjeu vital qui préoccupe l’avenir de Gauvain.

    Notons toutefois que le réalisateur s’amuse à plonger certaines figures dans l’anonymat et que seuls les admirateurs des vers d’origine auront pied, dans l’identification des tous les personnages. Pourtant, c’est avec une grande sagesse et une charge émotionnelle que Lowery renvoie avec une double intensité sur son dénouement, que « The Green Knight » s’arrache une folle ambiguïté et une magnifique leçon de courage. Il serait futile de pomper l’allégresse d’un poème sans en retenir l’expérience du voyage. Et c’est ce que le réalisateur privilégie, au détriment de l’histoire et de noms qu’il efface, pour que l’on entre en symbiose avec un espoir de triomphe pour la nature humaine.
    Arthur Levain
    Arthur Levain

    4 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 décembre 2021
    Adaptation d'un roman de chevalerie de la fin du la fin du XIVe siècle, tourné intégralement en Irlande. L'idée serait venue au réalisateur alors qu'il décorait son jardin d'un diorama Willow.

    Si quelque inventivité aurait pu aider le film a sembler moins long (et chiant, du coup), certaines modifications de l'histoire originelle en changent le sens (...) et l'ambiguïté volontairement amenée finissent de gâcher un ensemble initialement intéressant.
    Un beau raté, somme toute.

    Ambiance/atmosphère réussie et immersive.
    Esthétiquement soigné.
    Quelques anachronismes et choix parfois étrange de costumes.
    Interprétation du passable au médiocre.
    Musique parfois agaçante.
    Intertitres inutiles.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 335 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 décembre 2021
    Mythe. Nom masculin.
    Sens premier. « Récit relatant des faits imaginaires mettant en scène des êtres représentant symboliquement des forces physiques, des généralités d'ordre philosophique, métaphysique ou social. »

    Par analogie.« Construction de l'esprit, fruit de l'imagination, n'ayant aucun lien avec la réalité, mais qui donne confiance et incite à l'action. »

    Familier. « Chose rare, ou si rarement rencontrée, qu'on pourrait supposer qu'elle n'existe pas. »

    Quelque soit la définition choisie, tout me renvoie à ce qu’est ce « The Green Knight. »
    Un mythe. Un vrai.
    …Et je crois que c’est au fond ce qui me plait le plus en lui.

    J’aime ce film parce qu’il a un récit à proposer ; parce qu’il a un imaginaire à offrir ; parce qu’il appelle à questionner le réel et les actes quand bien même s’agit-il là d’une pure œuvre de fiction s’ancrant dans un univers fantasmé.
    Et puis surtout, si j’aime tant ce « The Green Knight » c’est aussi parce qu’il est une chose rare : une œuvre de pur cinéma comme moi je les aime tant…
    …un cinéma qui entend parler et faire voyager par les sens.
    Parce qu’à bien tout prendre, ils sont effectivement bien peu ces cinéastes qui se risquent encore aujourd’hui sur le chemin du conte et de la fable, sur le terrain de la création, de l’imagination...
    ...Et surtout ils sont bien peu ceux qui osent encore y faire quelque-chose de peu conventionnel.

    Alors certes, une fois est-on arrivé au bout de ces 2h10 qu’on est en droit de trouver l’exercice classique dans son fond et basique dans son propos.
    Rien de neuf à bien tout prendre… (…quoi que, on va très vite en reparler.)
    Mais c’est justement la force du conte que de savoir s’ancrer dans une sorte de gestuelle connue de tous, et cela dans l’espoir justement de parvenir à s’inscrire dans une sorte de continuum intemporel qui traverse les siècles et semble dépasser son propre discours.
    Or il y a clairement de ça dans « The Green Knight ».
    On sent l’envie de renouer avec la grandeur d’un cinéma d’antan. Ce cinéma qui produit de l’image dans le but d’enrichir l’imaginaire de celui qui le voit.

    En cela « The Green Knight » s’ancre clairement dans la droite lignée d’un « Excalibur » de John Boorman.
    On sent même qu’il cherche à profiter des quarante ans écoulés depuis pour repousser encore plus loin les limites, notamment celles permises par le numérique.
    Et si le film n’excelle pas à ce sujet dans la technique, il a néanmoins de quoi pleinement satisfaire dans l’usage qui en est fait.
    Car contrairement aux grosses productions qui se plaisent à jouer de la débauche et de la démontre – au point de tout montrer sous toutes les coutures et faisant ainsi perdre au spectateur tout marge d’imagination – « The Green Knight » a cette intelligence de savoir maintenir ça et là brumes et contrejours, tout en ne se désolidarisant pas de nombreux décors et effets visuels bien physiques.
    A ce jeu d’équilibriste-là la réalisation de David Lowery ne sera pas sans rappeler celle du Guillermo Del Toro de « Pacific Rim », mais surtout celui du bien plus majestueux « Labyrinthe de Pan ».

    D’ailleurs, cet art de l’estompe et de la texture, Lowery sait aussi le transposer dans sa narration.
    Tout n’est pas su et tout n’est pas dit.
    Le récit avance sans savoir où mais tout en sentant qu’il va bien quelque-part…
    …Une sensation qu’avait déjà su générer en moi le précédent film de l’auteur : « A Ghost Story. »

    Alors certes, on pourra malgré tout reprocher à Lowery de ne pas avoir su toucher une certaine forme d’absolu dans sa démarche.
    Il arrive en effet parfois qu’il mette un peu trop de lyrisme dans sa forme tout comme il lui arrivera à un moment de délivrer un peu trop d’éléments de décryptage sur sa démarche au point que ça en évente en partie son charme mystique...

    spoiler: Par exemple l’explication cryptique donnée par Alicia Vikander avant de laisser aller Gauvain rejoindre le chevalier vert se révèle assez au fond assez limpide. Le vert dont elle parle y est trop assimilable à la nature quand le rouge peut être plus spontanément associé au désir de toute puissance de l’Humain. Dès lors la quête de Gauvain / Dev Patel devient-elle trop limpide au point d’apparaitre comme presque simpliste : à rechercher la gloire et la renommée, à se laisser tourner la tête par le désir d’immortalité symbolisés à la fois par le portrait et le ceinturon de tissu, à prendre l’aide apportée sans reconnaissance et à ne la donner qu’en la monnayant contre une réciprocité, l’humain s’engage sur un chemin d’une vie damnée qui, non seulement l’éloignera de ce qui était susceptible de lui apporter un vrai plaisir et une vraie félicité, tout en n’empêchant pas de se retrouver confronté face à ce qu’il cherchait pourtant à éviter : la mortalité, le destin ordinaire et l’oubli. Sitôt le code est-il donné – trop tôt qui plus est – que la magie a moins opéré sur moi, comme lors d’un tour de magie trop vite compris.


    Néanmoins ces quelques reproches que je fais relèvent clairement du chipotage, tant j’apprécie en contrepartie de constater à quel point la démarche qui anime ce ***The Green Knight*** se révèle au final totalement cohérente et pertinente.
    C’est juste que je ne peux m’empêcher de sentir une certaine frustration à voir une œuvre aussi audacieuse être capable de s’approcher si près d’une certaine perfection de forme et de fond sans parvenir pour autant à l’atteindre pleinement…
    …Et c’est un brin rageant.

    Malgré tout – et à bien tout considérer – cela ne retire finalement pas grand-chose au grand bien que je pense de ce « The Green Knight »…
    Car ce film est l’expression d’un cinéma trop rare, trop généreux et trop sublimé pour que je ne puisse pas m’y retrouver ; pour que je puisse pas m’enthousiasmer…
    …Pour que je ne puisse pas y voir là un mythe somptueux dans sa plus pure expression.

    D’ailleurs, comme tout bon mythe, « The Green Knight » est clairement le genre de film que je me reverrai certainement dans un an, dans dix ans voire même dans vingt, sans que j’ai le sentiment qu’il n’ait perdu quoi que ce soit de sa dimension intemporelle.
    Peut-être même qu’à l’avenir on saura le découvrir comme on découvre encore aujourd’hui un « Excalibur » ou un « Labyrinthe de Pan », c’est-à-dire comme une œuvre magique parce que singulière : touchante parce que maitrisée : marquante parce qu’osée.

    …En tout cas voilà bien là le genre de rareté dont je ne me lasserai pas.
    Merci donc à David Lowery pour avoir su rajouter un peu de mythe à notre triste cinéma.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    530 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2021
    À l'origine, un simple poème. Issue des légendes arthuriennes, ce qui lui assure une attention décuplée chez quiconque à soif de récits chevaleresques ou allégoriques. Pile ce que cherchait le réalisateur David Lowery, qu'on attendait pas franchement sur ce terrain. Cette manie de se mettre des œillères, A Ghost Story était l'exemple parfait d'un canevas tangible (le deuil) bouleversé par un concept de mise en scène qui l'amenait vers une forme plus abstraite, spirituelle. Avec The Green Knight Lowery infiltre l'anatomie d'un conte initiatique dont il va s'échiner à redessiner les courbes.
    Tant qu'il se trouve dans la citadelle près de ses modèles, les chevaliers de la table ronde, Gauvain occupe un cadre étriqué aux couleurs livides, en opposition avec ce que le folklore laissait imaginer. Sitôt que l'aspirant suzerain met un pied hors de Camelot, Lowery déploie grands angles et courtes focales, chaque photogramme convergent vers l'idée d'un homme ramené à sa juste taille face à l'immensité de la nature. Contemplatif, le long-métrage l'est. Pas dans l'idée de lenteur auquel on associe le terme mais bien à ce regard attentif par rapport à ce qui est montré. Presque toutes les scènes sont fournies en plan iconiques, jeux sur les éclairages, ou d'artifices symbolique (les panoramiques renvoyant à l'écoulement du temps). Le film a parfois du mal à éviter le zèle (notamment chez Bertilak) y compris sur la bande originale magnifique mais presque étouffante, on ne peut lui ôter sa grande réussite à créer un vrai univers avec trois fois rien. Comme toutes les fables dignes de ce nom, celle-ci renvoie à la ruine vers laquelle s'acheminent inexorablement (?) les hommes de bonne volonté pour peu qu'ils se laissent mener par leur envie. Un propos sombre, violent qui prend un sens démesuré dans un final onirique et majestueux. Et comme toutes les fables dignes de ce nom, on en ressort avec certaines questions dont nous serons les seuls à choisir les réponses.
    selenie
    selenie

    6 256 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2021
    L'intention de David Lowery est à l'évidence de coller au plus près au texte originel, mais pourtant il change la fin ce qui en retire toute l'ironie et l'humour, choisissant un drame plus classique et finalement moins surprenant. En effet, la fin originel se termine sur un ton moqueur et presque potache alors que le réalisateur-scénariste modifie cette fin pour une morale plus frontale sur une certaine idée de la chevalerie. L' esthétisme est soigné et est un merveilleux est un écrin bien luxueux pour une histoire qui a tendance à ennuyer. En effet, les épreuves que doit affronter Gauvain manquent d'intensité et de danger, on pourrait même sire assez inoffensives mais le pire se sont les incohérences ou les actions dont on ne comprend pas les tenants et aboutissants ; par exemple on se demande qui est vraiment le Renard ?! Pourquoi le couple royal est malade et de quoi ?! Les géants ont-ils une signification ?! La mère de Gauvain est-elle vraiment la soeur de Arthur ?! Pourquoi l'amoureuse de Gauvain est la même femme que la femme du seigneur chasseur ?!... Finalement il faut attendre la toute fin pour comprendre et se dire "ok tout ça pour ça". Dommage, car David Lowery avait un matériau de base qui méritait lieux (peut-être aurait-il fallu assumer la "vraie" fin). Un film où le fond patauge un peu mais qui surnage grâce à la forme, c'est déjà ça.
    Site : Selenie
    Tchid
    Tchid

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 novembre 2021
    Honnêtement, de toute ma vie, je n'ai jamais vu de film aussi mauvais autant dans les longueurs épouvantables que dans le scénario.

    Un film que je conseille à ceux qui veulent perdre leur temps.
    Jojo70
    Jojo70

    7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 novembre 2021
    David Lowery en est le réalisateur, le scénariste, et s'est occupé aussi du montage. Il en a sans doute trop fait. Est-ce le résultat d'un burn out ? En tout cas, avec ce film, il a explosé en vol. Un scénario abracadabrantesque qui n'a ni queue ni tête (décapitée), et qui ne respecte même pas le poème d'origine. Il faut qu'il arrête le crack... Qu'est-ce que Dev Patel est venu faire dans cette galère ? Besoin d'argent ? Il est pourtant déjà millionnaire (Slumdog). Incompréhensible. Il était sans doute lui aussi sous l'effet de substances illicites quand il a signé pour ce film. Des longueurs à dormir debout, des scènes qui s'enchaînent sans fil conducteur. Beaucoup de têtes décapitées pour un résultat très, très décevant. Un seul intérêt : ce film démontre une nouvelle fois (mais est-ce un scoop ?) que l'Irlande est le pays qui symbolise le mieux, le mystère, la magie, la poésie par la beauté de ses paysages.
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