Avis : The Green Knight - Page 7

Certes, c'est très beau. Mais ça l'aurait été tout autant avec une demi-heure de pauses et silences en moins. Vraiment trop de longueurs à mon goût.

Un film longtemps repoussé dans le monde pour finalement arriver sur nos plateformes de streaming début 2022! Une légende arthurienne reprise au cinéma qui paraissait plutôt intéressante à première vue mais le film est plutôt oubliable.

Les points positifs :

Commençons par le début, ce plan séquence qui se rapproche doucement du personnage, avec un son qui nous tient en haleine! Puis sa tête prend feu et dès le début du film, on nous montre la puissance des effets spéciaux!

Le film est assez contemplatif dans certaines scènes, notamment la scène quand il part avec son cheval sur la petite route de campagne qui doit durer 5 minutes mais vraiment on prend notre temps et on peut voir quelques passages comme celui-ci qui nous montre des errances de personnages.

Les costumes, les maquillages et les prothèses sont splendides! Tout le masque de Green Knight et son costume qui s'intègre parfaitement dans son environnement! Les costumes sont très soignés également et nous montre vraiment des couleurs importantes : le vert, le rouge ou encore le doré que l'on retrouver à plusieurs endroits notament sur la couronne en soleil qui reprend nos arts mérovingiens!

Le point le plus soigné pour moi est la colorimétrie de ce film qui est juste exceptionnelle! On peut voir dans le plan quand la reine lit la lettre du Green Knight, on voit la lumière devenir de plus en plus verdâtre; la scène dans le lac ou on a tout un spot de couleur qui vient du dessus du lac nous donner une lumière d'un rouge puissant qui nous oppresse ou encore la scène dans la forêt, quand Gawai arrive près de la chapelle, toute cette lumière jaune dans la forêt, ce plan qui est juste magnifique

Le cercle est beaucoup repris dans ce film et on voit que très rarement des formes cubiques ou rectangulaires, c'est surtout des arrondis et des cercles, vestige de l'art de cette époque.

Au début du film, le fait que le Green Knight ne parle pas directement mais qu'il parle via une personne annexe, cela nous fait tout de suite comprendre le personnage.

Pour vraiment nous faire pensé au côté moyenâgeux et arthurien du film, ce sont toujours des plans avec très peu de lumière en intérieur, beaucoup dans l'ombre ou dans le noir complet.

Un petit plus, c'est la calligraphie gothique aux annonces de chapitres qui est très belle mais pas assez compréhensible!

Le plan sur la Dame qui nous fait tout un monologue sur la signification et l'utilisation de la couleur verte que je trouve très intéressante pour moi.

Le plan de fin sans paroles où on voit Gawai vraiment pensif sans que le spectateur sache ce qu'il s'est passé chez le Green Knight. Néanmoins, je trouve ça très intéressant le plan qui nous révèle ce qui s'est vraiment passé.

Le truc totalement WTF c'est le plan ou Gawai embrasse celui qui le reçoit, on se demande ce que ça fout la et cela nous introduit potentiellement la sexualité de Gawai?
N.B. : Apparement ce serait une référence à la légende, il aurait su que Gawai aurait embrasse sa fille et c'est donc son "cadeau" à lui offrir.

Les points négatifs :

Le plan de début ou Gawai accepte de porter le coup et le mec lui demande quand même, au Green Knight, de lui porter un coup alors que Gawai à bien compris les termes du combat, on dirait un peu qu'il se défile.

On voit, en tout et pour tout, une seule apparition de Barry Keoghan??? Est-ce normal???

Comme je disais plus haut, quelques fois ces plans très sombres nous empêchent de bien voir la scène et de la regarder pleinement.

Petit détail mais le renard apparaît en mode random, on ne sait absolument rien de lui mais il est là.

La pseudo-relation/plan cul entre la Dame et Gawain qui est mais pathétique, on se demande ce qu'elle fait la si ce n'est que pour insérer une scène de sexe.

Un point un peu flou, c'est la fin quand il abandonne sa femme pendant l'accouchement et du coup son gamin avec?? Pour faire quoi? Aller se marier avec une inconnue? C'est quoi le délire!

Le film comporte énormément de longueurs et je ne parle pas des errances de personnages ou encore des plans séquences. C'est vraiment ce qui m'a entre autre fait retirer autant de point.

je l'ai attendu, je l'ai trop attendu? sans doute... ok ce n'était pas aussi gigantesque que je le rêvais, mais ça reste d'une beauté, ça reste visuellement d'une beauté qui est stupéfiante. adapté une poésie du XIVème siècle c'est un défi et un défi réussi… Dev Patel joue à la perfection, la mise en scène du gigantesque David Lowery est incroyable (voyez "A Ghost Story"). autant je suis sorti du premier visionnage mitigé, mais en le revoyant je suis plus qu'ébloui tant le film est rempli de messages, de poésie et de choses souvent implicites difficilement percevables en un seul visionnage. bref "The Green Knight" c'est brillant bien qu'il y ai je pense quelques petites chose à revoir au niveau du montage (surtout dans la première demi-heure du film)

un casting qui donne envie, un début prometteur, mais après...... creux, sans cohérence (pourquoi abandonne t il son épée après s être détaché grâce à elle ??? et s il n y avait que ça. Sa mère, le roi, les dialogues sans sens mais rien ne le perturbe, il ne cherche pas à comprendre et ne comprend d ailleurs rien.
Vraiment déçu du film.

Ça traîne tellement en longueur que j'ai vieilli de plusieurs années en regardant ce film.

Ça partait d'une bonne intention avec un bon casting, des bonnes musiques et une ambiance réussie. Mais ça souffre d'un énorme manque de rythme, il ne se passe rien, tout n'est que divagations et égarements philosophiques. Un film qui conviendra essentiellement aux proches de l'équipe de réalisation et aux péteux de la presse, si vous ne répondez à aucune de ces deux catégories passez votre chemin sans hésiter.

Green Knight, un film au final disponible sur prime vidéo, adapté d’un conte du 14e s, sur Gauvain un des personnages des récits autour du roi Arthur, c’est hyper beau, c’est typiquement un conte, très onirique, une merveille.
On est sur du cinéma d’auteur, soit vous allez aimer, soit non, tout dépendra de vos sensibilités.
Dans mon cas, je salue les images, les décors, la musique, le jeu d’acteur, les personnages, les entités et autres créatures, l’histoire.

En somme, un film vraiment extra, une grosse pépite, du moins selon mes gouts, mais je pense qu’il plaira tout de même..
Il suit à la ligne près (façon de parler) le guide du scénariste de Vogler ainsi que le cheminement du Voyage du héros de Joseph Campbell, d’ailleurs le Green Knight est une nouvelle version du personnage de Rumpelstiltskin, un personnage féerique qui vient pour se moquer et donner une leçon de morale sans autre désir que celui-là.

Bref, allez voir ce film, je vous le recommande
:D

C’est juste génial ! Que ce soit la réalisation, le scénario, les effets visuels, la bande-son, les acteurs, le montage, les costumes, ou les images, c’est incroyable. C’est vraiment une oeuvre d'art, un de mes films préférés de 2021, j’ai trouvé ce film juste génial !

Je mets 2 en note car je salut la prise de risque de proposé une originalité, mais malheureusement c'est un film trop lent trop contemplatif. C'est vraiment trop alambiqué.

Quoi qu'on pense de l'œuvre, "The Green Knight" de David Lowery est un film dans lequel un cinéaste a mis ses tripes, les a étalé à l'écran sans faire de concession. Que ce soit dans sa narration, dans ses délires et dans ses références.

Je n'irai pas, contrairement à beaucoup de critiques nostalgiques, affirmer qu'il s'agit d'un "vrai, beau cinéma de l'ancien temps" (vous vous êtes revus les films de chevalerie type "Excalibur"? Honnêtement, ça n'a rien à voir en terme de visuel et de narration, "The Green Knight", c'est timoré) disons plutôt une envie de voir "ailleurs", se permettant par instant quelques réflexions pas révolutionnaires mais intéressantes d'un point de vue analytique sur les contradiction des mythes médiévaux qui se perdent entre relecture, interprétations variant selon les acteurs en présence et selon les différents canaux et médias (oralité, écriture, iconographie, etc...) par lesquels ces mythes nous sont parvenus. En fait, ce qui cloisonne le film dans la catégorie du correct tient du fait d'être tristement actuel malgré le fait de chercher à aller ailleurs, de sortir des carcans d'une narration classique, de par son esthétique, ses tentatives audacieuses mais trop sages d'insuffler un vertige métaphysique et un doute existentiel au spectateur, etc... L'ensemble n'en demeure pas moins assez poseur avec des scènes dispensables en terme d'intrigue ou même de thème. Rest que le film se vit comme un tout, une somme de parti-pris cohérente dans sa démarche, presque une sorte de galerie d'images et une suite de saynètes sympathiques amenant un voir plusieurs propos vraiment passionnants, qui détonnent vis-à-vis de ce que le paysage audiovisuel présente de nos jours.

Visuellement le film est incroyable mais en revanche scénaristiquement parlant bof. Il est plus beau que bon.

belle pâte artistique (photographie, musique, costumes, effets spéciaux) mais le sens de ce conte médiéval m'échappe encore.

Assurément l'un des films de fantasy les plus singuliers de ces dernières années, The Green Knight soigne son œuvre d'une élégance rare.
Gauvain, héros d'abord présenté comme un noble débauché de Camelot, s'engage opinément dans une quête cynique : celle de s'avancer vers une fin abrupte emplie d'ironie, influencée par les légendes de la cour afin de recevoir les honneurs et la reconnaissance du roi. Le jeune chevalier amorce alors une quête qui le confronte tant à la dureté des paysages rocailleux et fangeux, qu'à des évènements recrudescents qui semblent tous issus d'un brouillard psychique et poreux, effaçant chaque repère, chaque trace laissée de ses pas hésitants.
The Green Knight est d'une force aussi tranquille que brutale; son personnage eponyme, un colosse silencieux aux paroles résonnantes et mesurées, est un nemesis pour Gauvain : il se mure dans une attitude spoiler: sournoises mais entretient un dessein salvateur, marqueur du chemin vers la maturité et l'humilité chevaleresque; évocateur de sage neutralité.

L'intensité symbolique et esthétique de la réécriture ainsi démontrée dans l'adaptation du poème originel peut paraître audacieuse, par la forte fonction d'identification initiatique masculine, mais elle perdra bon nombre de spectateurs non avertis d'un film évitant certes le simple objet stylisé, mais au scénario larvé et au rythme incontestablement latent.
Néanmoins, celui qui saura s'investir avec patience et abnégation en cette histoire pourra d'abord puiser de l'imagerie somptueuse servant une lecture neuve de l'interprêtation lyrique et nostalgique de David Lowery.

Un soir de Noël, dans le château d'un roi Arthur malade, l'intimidant Chevalier Vert propose un défi aux chevaliers de la table ronde : celui qui sera assez courageux pour oser lui administrer un coup recevra son arme en échange mais devra subir et encaisser le même coup de sa main un an après. Gauvin, en quête de reconnaissance, décide de décapiter le Chevalier Vert qui, sa tête dans la main, remonte en selle et disparaît. Après un an d'oisiveté, Gauvin part en quête du fameux Chevalier Vert et devra faire face à plusieurs épreuves afin de démontrer sa bravoure.

La photographie est magistrale et bénéficie de plans somptueux mais le film prend, vraiment, son temps quitte à parfois tomber dans le contemplatif un brin vide et à fortement impacter le rythme de l'histoire. The Green Knight reste néanmoins une expérience cinématographique marquante, originale et mystique qui aurait mérité une sortie en salle.

Ce film n'est pas conventionnel. Plutôt bien mis en avant par Amazon, notamment sur leur page d'accueil et dans leur publicités, ils ont eu l'audace de promulguer une vision du fantastique et du mythe qui est une très bonne surprise si on s'y laisse prendre.
Bien sûr ce n'est certainement pas aussi lisse que les productions médiévales fantastique dont on a que trop l'habitude. Et ça ne plaira pas a tout le monde c'est certain.

Mais l'atmosphère du film, c'est un juste mélange de contemplation quasi organique et d'une esthétique particulièrement mystique, sur un fond de chevalerie et de mythe Arthurien, avec une photographie qui vous fera souvent dire que le plan que vous avez vu, vous ne l'avez pas vu ailleurs. Ce n'est pas toujours incroyable, mais c'est bien pensé. Les paysages sont superbes, les jeux de lumière appuient de manière explicite le récit, et musicalement le thème principal est un très bon résumé de l'aura du film.
Tout les péripéties ont leur propre substance unique, même si certaines sont mieux réussies que d'autres.

Alors oui, entre les textes qui annoncent les chapitres, les métaphores cachées et les nombreux non dit sur le pourquoi du comment, ça peut paraître très pompeux. spoiler: Au final, pour moi qui suit totalement étranger au matériau de base presque chaque personnage qui apparaît a été une énigme, et je n'ai pas toujours compris tout de suite comme l'interpreter. (le voleur, la dame du lac, le renard, les géants, le couple)

Mais c'est tellement dommage de démonter ce film avec des notes minimale juste parce qu'il propose autre chose et qu'il ne sert pas les standards du divertissement mainstream...

En somme, ce film est un voyage mystique et chevaleresque, avec une esthétique incroyable mais qui ne répond pas assez aux questions qu'il pose, notamment avec la fin. Mais il est a voir ! On peut se dire "tout ça pour ça" si on ne trouve pas une interprétation a la morale mais au final, le véritable intérêt aura résidé à s'être abandonné et laissé porter par le film.

spoiler: Personnellement j'ai interprété l'histoire et la fin comme une critique de l'ambition et de l'opportunisme, un rappel qu'on peut faire beaucoup de choses en pensant échapper à l'ironie de la vie, mais qu'au final on fini toujours par être rattrapé. Nos bonnes actions nous sont rendus d'une certaine manière alors que les tentations et le pouvoir qui sont faciles à obtenir, surtout quand on triche, ont un prix. Et si on accepte pas de tomber le masque quand il faut, on perd la tête 😬 simple interprétation personnelle

Que cela fait plaisir de voir un film comme celui la. J'ai vraiment adhérer à presque tout : le jeu d'acteurs, les décors, le scénario la musique, la tournure des scènes et j'en passe. Même si il y a certains moments du film qui sont plus longs que d'autres, mais c'est pour moi le seul défaut du film. Bien sûr il n'est pas parfait, cependant je recommande à tous le monde d'aller le voir, juste pour l'originalité du film.