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Votre avis sur The Green Knight ?
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Si vous êtes prêt à passer 1h30 (sur les 2h de film) face à un écran noir avec des musiques mêlant le plus criard du contemporain au plus cliché du médiéval, ce Green Knight est fait pour vous.
C'est creux, truffé d'artifices de réalisation usés jusqu'à la corde, servi par des dialogues qui se voudraient shakespeariens mais ne sont que vides.
Passons sur les anachronismes usuels de ce genre d'exercice (des tapisseries XVème mélangées à des costumes et du mobilier XIIème) et pointons néanmoins trois points positifs : la deuxième heure de film suit assez fidèlement le texte original, le symbolisme homosexuel du baiser à l'hôte met en valeur les dernières interprétations en la matière et le combat entre, d'une part, la nature et la magie et, d'autre part, le chevalier courtois en devenir prennent sens dans une quête initiatrice.
Hélas, chacun de ces points est aussitôt desservi par l'indigence des images et du scénario : la fin est modifiée et retire tout son sens au "jeu" et au rite de passage spoiler: malgré son côté Dernière tentation de Gauvain
; la pointe homosexualisante tombe comme un cheveu sur la soupe et finirait par nuire au propos ; et le fantastique paraît extraordinaire aux yeux de Gauvain alors même que la matière de Bretagne intègre la magie et le surnaturel dans la nature, le quotidien et la normalité.
Ajoutons que la matière de Bretagne, et c'est aussi ce qui justifie sa pérennité, s'étend dans des oeuvres totales mêlant intelligemment courtoisie, humour, aventures et action, toutes choses complètement absentes de ce navet.
On obtient au final une daube qui se veut esthétisante mais est à peine digne d'un travail d'écoliers, une histoire indigeste qui ne raconte rien avec une symbolique plate et vulgaire... A l'image de ce pourtant sympathique renard qui enfonce le clou du ridicule lorsqu'il se met à parler.
Je me demande comment la plupart des critiques professionnel·les ont pu se laisser duper par une telle supercherie.
C'est creux, truffé d'artifices de réalisation usés jusqu'à la corde, servi par des dialogues qui se voudraient shakespeariens mais ne sont que vides.
Passons sur les anachronismes usuels de ce genre d'exercice (des tapisseries XVème mélangées à des costumes et du mobilier XIIème) et pointons néanmoins trois points positifs : la deuxième heure de film suit assez fidèlement le texte original, le symbolisme homosexuel du baiser à l'hôte met en valeur les dernières interprétations en la matière et le combat entre, d'une part, la nature et la magie et, d'autre part, le chevalier courtois en devenir prennent sens dans une quête initiatrice.
Hélas, chacun de ces points est aussitôt desservi par l'indigence des images et du scénario : la fin est modifiée et retire tout son sens au "jeu" et au rite de passage spoiler: malgré son côté Dernière tentation de Gauvain
; la pointe homosexualisante tombe comme un cheveu sur la soupe et finirait par nuire au propos ; et le fantastique paraît extraordinaire aux yeux de Gauvain alors même que la matière de Bretagne intègre la magie et le surnaturel dans la nature, le quotidien et la normalité.
Ajoutons que la matière de Bretagne, et c'est aussi ce qui justifie sa pérennité, s'étend dans des oeuvres totales mêlant intelligemment courtoisie, humour, aventures et action, toutes choses complètement absentes de ce navet.
On obtient au final une daube qui se veut esthétisante mais est à peine digne d'un travail d'écoliers, une histoire indigeste qui ne raconte rien avec une symbolique plate et vulgaire... A l'image de ce pourtant sympathique renard qui enfonce le clou du ridicule lorsqu'il se met à parler.
Je me demande comment la plupart des critiques professionnel·les ont pu se laisser duper par une telle supercherie.
Quête onirique, tourmentée et introspective, le long-métrage développe une fresque hallucinée et picturale sublime et un scénario à la force d'écriture imposante. De grands moments fantasmagoriques se dessinent.
Quelle purge ! La mise en scène est défaillante. La BO est présente mais n'importe rien. Le casting était pourtant prometteur. Beaucoup parlent du visu extraordinaire. Personnellement, le visuel et le scénario est de même qualité qu'un film Netflix. Fuyez !
Quel film pompeux et prétentieux !
S'attaquer à ce récit initiatique du mythe arthurien était une bonne idée. Encore aurait-il fallu qu'elle soit concrétisée avec talent ; ce dont David Lowery semble avoir voulu pallier l'absence par une profusion d'effets de style.
Raté !
S'attaquer à ce récit initiatique du mythe arthurien était une bonne idée. Encore aurait-il fallu qu'elle soit concrétisée avec talent ; ce dont David Lowery semble avoir voulu pallier l'absence par une profusion d'effets de style.
Raté !
Film médiéval fantastique adapté d'un roman de chevalerie.
Pas facile d'accès, fait allusion à de nombreux symboles et thèmes pas évidents à saisir, d'où un sentiment de frustration de passer à côté du film.
Du coup le temps passe lentement. Il faudrait probablement revoir le film une deuxième fois, mais je n'ai pas le courage
A réserver pour un public avisé.
Pas facile d'accès, fait allusion à de nombreux symboles et thèmes pas évidents à saisir, d'où un sentiment de frustration de passer à côté du film.
Du coup le temps passe lentement. Il faudrait probablement revoir le film une deuxième fois, mais je n'ai pas le courage
A réserver pour un public avisé.
Ennuyeux, long et incompréhensible. Film esthétisant qui se la pète, qui va plaire aux cinéphiles à roulettes et aux festivals de cinéma, mais qui oublie de s'adresser au public et de raconter une histoire.
Ti Nou
C’est beau, très beau. À l’instar de "A ghost story", c’est contemplatif mais ça manque de ruptures de rythmes. La langueur fait l’effet d’une chape de plomb. Mais il serait dommage de ne pas la supporter car "The green knight", par son fond et ses ambitions esthétiques et formelles, mérite bien plusieurs visionnages.
De beaux décors, des costumes originaux, un bon casting même si le choix de Dev Patel est discutable en Sire Gauvain, mais ce film qui raconte le parcours initiatique du héros, sous forme onirique est incompréhensible !Dommage...
Ce film a un sérieux problème. Ennuyeux, vide voire même pénible. Les personnages sont creux, leurs échanges improbables, les sons et voix,... mais qu'est ce qu'il leur a pris!? tout est résumé dans ce petit théâtre de guignole, où la roue des décors de saisons tournent lentement et en grinçant. A noter que je n'ai pas pu voir plus de 15 minutes.
un film trés bien filmer avec un trés bon casting la façon de filmer evoque de temps en temps les films de terrence mallick et tantot les films de john boorman les images restent longtemps dans la tete
Onirisme et symbolique de supermarché pour cette bouse from outer space, ras le bol que les Martiens déversent leurs ordures sur terre.
Ce film est fatigant
Le découpage est saccadé, le rythme également.
On a le sentiment que David Lowery essaye de faire "trop" l'artiste.
Il y a des plans qui tournent, des plans séquences interminables sans raison.
J'apprécie la volonté d'aller à contre courant des films ultra rapide, le film prend son temps, joue sur le contemplatif et nous offre de très beaux plans...MAIS....les musiques....des voix qui vous agressent les tympans, et qui sont beaucoup trop présentes.
J'ai vraiment eu du mal à rester dans le film, il y a beaucoup trop de détails qui m'ont en fait sortir régulièrement : la musique trop forte, les plans inutiles, les chapitres, les scènes de nuits trop sombres (a se demander ils ont retiré le cache de la caméra)
Bref, Lowery tente de marcher dans les pas de Denis Villeneuve, mais oublie que le mieux est l'ennemi du bien
Le découpage est saccadé, le rythme également.
On a le sentiment que David Lowery essaye de faire "trop" l'artiste.
Il y a des plans qui tournent, des plans séquences interminables sans raison.
J'apprécie la volonté d'aller à contre courant des films ultra rapide, le film prend son temps, joue sur le contemplatif et nous offre de très beaux plans...MAIS....les musiques....des voix qui vous agressent les tympans, et qui sont beaucoup trop présentes.
J'ai vraiment eu du mal à rester dans le film, il y a beaucoup trop de détails qui m'ont en fait sortir régulièrement : la musique trop forte, les plans inutiles, les chapitres, les scènes de nuits trop sombres (a se demander ils ont retiré le cache de la caméra)
Bref, Lowery tente de marcher dans les pas de Denis Villeneuve, mais oublie que le mieux est l'ennemi du bien
Dans un premier temps, malgré le grand talent de Patel, le choix de l'acteur est incongru pour interpréter un chevalier du moyen-âge britannique... entre autres...
Ensuite, ce comte fantastique est lent et trop allégorique...bref, un échec.
Ensuite, ce comte fantastique est lent et trop allégorique...bref, un échec.
Certains aimeront, d'autres non. Mais avoir une moyenne de 2.8/5 sur un tel film.. c'est à la limite de la honte.
Oui il est décalé, oui le rythme est particulier, mais lent non, juste particulier. L'ambiance est décalée, le fond de l'histoire est puissant.
Les mots ont un sens, et parler de chef d'oeuvre (5/5) me paraît réaliste : dans son jus, dans son domaine, dans son style, ce film excelle.
On peut concevoir que certains n'aimeront pas, de par le style. Mais non, ce n'est pas un mauvais film.
À titre personnel, j'ai accroché, pas une seule seconde je me suis ennuyé. La fin est surprenante et inattendue, et l'ensemble du film est globalement surprenant. Dommage de le voir en streaming uniquement, ça mérite largement le cinéma.
Oui il est décalé, oui le rythme est particulier, mais lent non, juste particulier. L'ambiance est décalée, le fond de l'histoire est puissant.
Les mots ont un sens, et parler de chef d'oeuvre (5/5) me paraît réaliste : dans son jus, dans son domaine, dans son style, ce film excelle.
On peut concevoir que certains n'aimeront pas, de par le style. Mais non, ce n'est pas un mauvais film.
À titre personnel, j'ai accroché, pas une seule seconde je me suis ennuyé. La fin est surprenante et inattendue, et l'ensemble du film est globalement surprenant. Dommage de le voir en streaming uniquement, ça mérite largement le cinéma.
C'est lent, ça n'a ni queue ni tête, ça veut se la jouer onirique mais c'est à des kilomètres du labyrinthe de Pan. Y a rien qui sauve le film...si je mets une demie étoile pour la musique.
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