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Norbert Sautelles
6 abonnés
545 critiques
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3,5
Publiée le 5 décembre 2022
Lou est un film qui vous fait ressentir le froid et l'humidité! Ce film de survie maintient et renouvelle tout à la fois le genre. L'humidité et le froid, car le film se déroule lors d'une tempête dans la forêt. Allison Janney, peu sympathique propriétaire et voisine, loue une maison à Jurnee Smollett et sa petite fille. Le film commence par nous montrer la vie des péquenauds qui préparent l'arrivée de la tempête. Mais ce n'est pas un drame campagnard, car ces deux femmes vont être confrontées chacune à leurs passés, qui va les entraîner dans une course poursuite dans un environnement sauvage (très beaux décors et paysages de la Colombie Britannique). À ce titre l'intrigue est classique, et le film ne surprend pas dans ses rebonds dramatiques, mais le traitement et l'environnement rendent l'ensemble passionnant à suivre. De plus le film est visuellement réussi. Le film bénéficie d'un support impressionnant d'Allison Janney, qui porte le film dans un rôle physique et charismatique à la fois. Logan Marshall-Green excelle dans ce personnage fiévreux et ayant perdu tout repère avec la réalité.
Le film excelle aussi, sous ses attributs de film de survie, dans le questionnement et le challenge de la relation mère-enfant. Il met en avant les limites et conséquences, et surtout jusqu'où cette relation peut aller. À ce titre le film est une bonne surprise et cela le rend plus intéressant que beaucoup de productions du même genre.
Semblable à tous les films du genre, un coin reculé, dans une région sauvage, et cette fois deux paramètres qui donne une autre dimension à ce petit action movie, le fait que la personne au passé trouble soit une femme dure à cuir et à la peau tannée, puis un twist qui donne le la bien qu'on le voit arriver de très loin. De plus était-il réellement nécessaire ou inspiré car il est aussi un peu callipotracté. Mais on apprécie tout de même cet effort pour se démarquer dans un un genre surbooké. Malheureusement Lou/Janney n'est ni un personnage mystérieux, son passé est évident et le surjeu de l'actrice ne laisse pas place à un minimum de subtilité. Quand arrive la première confrontation entre Lou et les tueurs aguerris on n'y croit plus, comment croire à une femme d'environ 70 ans, qui n'est plus sur le terrain, qui ne s'entraine plus depuis des années puisse être aussi efficace contre des hommes en plein force de l'âge et de leur capacités ?! Cette césure arrive alors qu'on est déjà au courant du twist à venir. Ensuite on repense au début, et on reste perplexe par les décisions de Lou qui n'ont alors ni queue ni tête, sans compter cette fin ridicule et risible. Site : Selenie
A la vue et surtout quand on connait la qualité généralement très aléatoire de toutes les diverses productions Netflix estampillées « série B » et se positionnant dans la case suspense, on peut aisément dire que « Lou » fait partie du haut du panier. Le long-métrage n’a fondamentalement rien d’exceptionnel ou de transcendant mais il est fait avec un certain savoir-faire et respecte son spectateur sans le prendre pour un idiot. La trame est plutôt classique puisqu’elle voit une enfant être kidnappée par un père psychopathe et que la mère va chercher à récupérer. Deux choses vont venir pimenter ce postulat trivial : la voisine qui va aider cette mère est incarnée par Allison Janey, la Lou du titre, et l’intrigue se déroule sur les îles San Juan, en bordure du Pacifique et au large de Seattle, en pleine tempête. La première permet au film de bénéficier d’une action woman plus qu’originale (sorte de pendant quinquagénaire de Liam Neeson des « Taken » et consorts au féminin) et la seconde donne à « Lou » un cachet visuel peu usité au cinéma au niveau géographique ainsi que très rarement au niveau climatique (on pense à deux autres séries B, « Pluie d’enfer » et ses braqueurs de banque et « Crawl » et ses alligators). Et ces deux aspects qui viennent relever la sauce sont bien optimisés et donnent sa valeur ajoutée au film.
En effet, Allison Janey est une grande actrice malheureusement sous-employée au fil des ans. La reconnaissance lui est venue sur le tard avec l’Oscar du meilleur second rôle pour « Moi, Tonya ». Il n’empêche, ses rôles restent trop marginaux au regard de son talent. Un talent incontestable qu’elle infuse à ce « Lou » et qui lui donnerait presque ses lettres de noblesse. Le rôle était casse-gueule mais en ancienne agente de la CIA à la retraite sacrément burnée elle assure totalement. Ensuite, les îles océaniques et pluvieuses de San Juan et la tempête que le scénario y ajoute permettent d’accentuer la tension et d’offrir un climat singulier à ce thriller carré et efficace. Les autres rôles sont tout aussi bien campés et crédibles. Enfin, le scénario propose un retournement de situation plutôt bien amené, probant et surtout surprenant à mi-chemin qui rebat intelligemment les cartes et donne du corps à un scénario à la base très basique et linéaire. On prend donc plaisir à visionner « Lou » de par le métier humble qui s’en dégage, grâce à des affrontements et péripéties plausibles et un rythme soutenu. Et comme dit plus haut, la présence d’une actrice mésestimée dans un rôle très étonnant dans lequel elle assure royalement gomme un peu le côté prévisible et oubliable de l’ensemble.
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Décors interessants. Et puis, rien ? Personnages approximatifs voire caricaturaux. Histoire non écrite. Un travail d’amateur ? Non, même pas, les amateurs peuvent faire preuve d’exigence. La, il n’y en a aucune.
Rien de vraiment nouveau sous le soleil. Une petite fille est kidnappée par son père, celui-ci est bien évidemment un ancien militaire, armé et dangereux. La mère est aidée par un ancien agent de la CIA. Seule originalité, cet agent est une femme plus toute jeune et atteinte de troubles musculosquelettiques, elle aussi est armée et dangereuse (pour une fois ce n’est pas un homme, mais cela n’apporte finalement pas grand-chose). S’ensuit une traque dont on devine très vite la fin. Ce n’est pas que ce soit mauvais mais c’est vu, revu et re-revu. Par ailleurs tout se passe essentiellement la nuit, on ne voit pas toujours bien et c’est un peu pénible. Film de série B.
Un petit polar de série B, production Netflix, où une fois encore le scénario est complètement bâclé, tiré par les cheveux. Cet histoire d'enlèvement d'une petite fille n'est pas crédible surtout dans la 2eme partie où à force de twsit et de retournements multiples, on ne croit plus du tout à l'histoire , plutôt ridicule d'une certaine manière . Reste une interprétation plutôt bonne , des 2 actrices principales.
C’est une réalisation d’Anna Foerster qui a fait quelques épisodes de la série Esprits criminels. Le scénario a été écrit par Jack Stanley et Maggie Cohn. Ce film d’action américaine est sortie le 23 septembre 2022 sur Netflix.
Si vous cherchez un film qui bouge sans prise de tête, mais accrocheur, Lou pourrait faire votre affaire. Avec une introduction donnant le ton, Netflix vise juste.
Il y a un bon rythme tout au long du film. On va être captivé par cette mère voulant retrouver sa fille kidnappée par son ex-mari. Une traque se déroulant en plein milieu de la Colombie-Britannique. C’est surtout grâce au talent de sa mystérieuse voisine que Lou va avoir un intérêt. Avec ses talents pour la chasse à l’homme, elle va garder l’intensité élevée durant une bonne partie.
Quand on commence à décortiquer l’histoire, c’est malheureusement bancal. Les éléments se tiennent très mal entre eux. La résolution n’est dévoilée que tardivement. Cela empêche d’en faire pâtir la dynamique du film.
En revanche, cela ne retire rien à la performance d’Allison Janney. Elle est très affûtée. C’est même peut-être un peu trop exagéré dans les combats vus tout ce que Lou encaisse. Jurnee Smollett est convaincante dans le rôle de cette mère. Même si son personnage n’est pas utile, l’actrice arrive à bien montrer la force de l’amour qu’elle a pour sa fille. La déception vient de Logan Marshall-Green. L’Américain manque trop d’impact.
Petit film au scénario improbable , qui abuse pour rien des scènes violentes . La photo est bonne , les paysages de l'Etat de Washington ( archipel de San Juan) sont sauvages et magnifiques et les acteurs font le job . Sans plus .
Film action typé "mountain trip" qui en fait souvent beaucoup trop. Prestations froides comme le veut les personnages, une histoire alambiquée au final et une fin très attendue. Se laisse regarder pour passer le temps. 2.5/5 !
Plus que moyen, ça se regarde quand même. Une traque dans la forêt par une doyenne de 60 ans qui rivalise avec les hommes plus costauds qu'elle, déjà niveau cohérence c'est un peu limite. Il y a quelques petites incohérences de ce genre tout au long du film. J'ai trouvé qu'1h45 c'était un peu trop long, 1h30 suffisait. Le scénario est sans surprise, de même pour la fin. Comme dit, une traque dans la forêt avec quelques rares scènes d'action, ne mérite pas plus de 2,5.
Du vu et revu. Trop simple à mon goût mais j'aurais pu faire abstraction si le film n'avait pas été aussi ennuyant. Une bande-annonce alléchante, malheureusement ce n'est pas ce que reflète le film. Prestations convaincantes. Décors endormant. Un peu plus de scènes d'action auraient méritées. Pas toujours crédible. Bref, pas terrible.
Pour ma pars je m'attendais pas à ce style de scénario mais j'avoue je n'avais pas lu le résumé mais uniquement regarder la BA défilée sur ma page N . Au début j'étais prit dedans ensuite on m'a un peu perdu et je suis revenu au final ^^ (façons de parler) film sans plus normal pour ma pars rien d'extra
Un scénario convenu pour un film au goût de déjà-vu. On peut penser, par exemple, à « Traqué » avec Tommy Lee Jones, qui n'était déjà pas terrible ou, dans une moindre mesure, Jeremy Rinner et « Wind River ». Même « Rambo », si on a un peu d’imagination.
spoiler: Des méchants viennent perturber la vie paisible d’une dame d’âge mûre solitaire, énigmatique et irascible fin prête à se faire péter le caisson. L’embrouille qui commence dés le début du film ne la concerne pas. C’est sa jeune voisine, et accessoirement locataire, qui doit retrouver fissa sa petite fille enlevée par un père abusif ne reculant devant rien pour parvenir à ses sinistres fins. On entre dés cet instant dans un engrenage survivalisme/baston avec deux spécialistes super spéciaux des forces spéciales. Ça égorge à coup de boite de conserve, ça flingue, ça crapahute sous la pluie dans une verdoyante nature. Des trucs pètent. Un petit plot twist. Rebaston. La CIA débarque pour faire le ménage. Voilà.
Ce n’est pas bon. Ce n’est pas mauvais. Ça womenpowerise comme il est de bon ton de le faire dans tous les registres, même les plus improbables. On consomme sans réfléchir et on oublie.