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    First Cow
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    86 critiques spectateurs

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    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2021
    Filmographie singulière pour la réalisatrice Kelly Reichardt, des thèmes et époques différents à chaque fois, mais avec toujours un côté nature et écolo. Après La dernière piste elle revient au western. Et avec bonheur. Une mise en scène épurée et minimaliste pour un scénario prenant, une histoire singulière au temps du far west. Les images sont splendides, l’interprétation de haute volée. Tous les acteurs, inconnus pour moi (à part Toby Jones), sont formidables. Bref, tout est réussi ici. Le rythme est lent mais on ne s’ennuie pas une seule seconde. Je ne suis pas fan à la base des westerns mais il faut dire qu’avec des réalisatrices telles que Reichardt et Campion qui renouvellent complètement le genre, il y a de quoi se laisser séduire. Voilà sans doute le meilleur film de son auteure. Aussi contemplatif que touchant et tragique, une belle histoire d’amitié dans une période et une région pourtant peu propice à la chose. Magnifique, fort, émouvant. Une excellente surprise.
    Sylvain P
    Sylvain P

    335 abonnés 1 355 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2021
    Kelly Reichardt est une magicienne de l’image qui arrive à faire quasiment du Terrence Malick avec trois fois rien. Dans First Cow, deux marginaux, dans l’Oregon du 19ème siècle, décide de voler le lait de la seule vache de la région, pour faire de divines pâtisseries qui ont l’air simple, mais que Kelly Reichardt filme comme la quintessence de la gastronomie. La lenteur rend service aux personnages (interprétés par Orion Lee et John Magaro) et à l’atmosphère (magnifiques décors). Une immersion poétique formidable.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2022
    "L'oiseau a son nid, l'araignée sa toile, l'homme l'amitié."
    Un western sobre et touchant mais un peu lent à démarrer, sur l'amitié entre deux marginaux tentant de survivre et leur espoir d’une vie meilleure, enfouis à jamais dans la terre.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2021
    Ce western d'auteur brille par son épure et son minimalisme. Si le scénario tient de la série B, le style contemplatif révèle un vrai sens de la mise en scène. Une bonne surprise.
    cinono1
    cinono1

    299 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2021
    Déjà auteur d'un western "la dernière piste" imparfait mais mystérieux, Kelly Reichardt signe un nouveau bijou sur l'amitié de deux hommes dans un milieu hostile. Kelly Reichardt sait imprimer un rythme tranquille mais au service d'une dramaturgie mineure mais bien presente. Le sens du cadre, l'image en 4/3, la précision du montage, la psychologie fine envoûte le spectateur. Et en plus, la cinéaste offre une dimension universelle à son histoire en évoquant le capitalisme et l'organisation des hommes. Une charge tout en fatalisme et en sensibilité sur la condition humaine
    bobmorane63
    bobmorane63

    187 abonnés 1 961 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2022
    C'est le deuxième long métrage que je visionne de Kelly Reichardt et je commence a aimé le cinéma de cette cinéaste inventive et douée !!
    Après avoir été séduits par "Certaines femmes", je fonce dans la salle obscure de chez moi voir son nouveau film "First Cow" , un Western original avec très peu de violence (en tout cas pas montrer à l'écran) avec comme sujet les choses simples de la vie de se faire beaucoup d'argents en faisant des beignets et clafoutis dans un endroit très pauvre par deux personnes qui se rencontrent dans les bois, un Chinois et un Américain à l'allure d'un cowboy. J'ai vu cette oeuvre dans sa version originale sous titrée mais dans le récit, une vache peut tout changer par la traite sauf si cet animal a un autre propriétaire, je n'en dis pas plus. "First Cow" n'est pas fait avec de grands moyens comme souvent chez la réalisatrice Américaine , le scénario est très malin et la mise en scène intelligente et simple. Les acteurs sont très bons , les deux interprètes principaux et les comédiens de seconds roles. Une expérience belle a ne pas manquer.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2021
    Kelly Reichardt filme magnifiquement les paysages et la nature. D'un point de vue formel, first cow est une belle réussite d'autant plus que la beauté des plans entre en adéquation avec le récit qui, sous ses dehors très simple, raconte en filigrane la disparition des amérindiens et lame début du capitalisme. Reichardt livre un western minimaliste sur fond d'amitié et s'attardent longuement sur des gestes anodins du quotidien pour mieux donner l'impression au spectateurs de vivre avec ses personnages. Alors oui c'est beau mais cette épure tant narrative que stylistique tend parfois un peu à ennuyer le spectateur notamment lors d'une première demi heure qui tend à mettre trop longuement les enjeux du récit en place. Si cette lenteur peut, au départ , un peu agacé, elle finit par imposer au film son rythme de croisière et laisse le spectateur face à une oeuvre qui doit se laisser contempler. L'histoire d'amitié entre les deux protagonistes devient mêle touchante et une certaine émotion naît, comme c'était déjà le cas dans le très beau certaines femmes, des interactions entre les personnages. Bref, first cow est un beau film qui donne envie de s'intéresser de plus prêt au travail de Kelly Reichardt.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    154 abonnés 1 192 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2022
    spoiler: C'est l'histoire d'un titre mensonger ! On voit très peu la vache et souvent il fait nuit.


    Un Western contemplatif construit en opposition des codes du genre. Notre héros peu loquace est l'anti-thèse du cow-boy viril, la réalisation est pudique et le scénario épuré dure... 2heures. Et pourtant on est rapidement pris dans le rythme indolent, la poésie rugueuse et le destin de nos deux compagnons. Un western sur la pâtisserie plutôt que les Smith & Wesson, sur le capitalisme plutôt que les conflits interraciaux. Une scène symbolique : le "dialogue" de la traite.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 542 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2022
    Une histoire d'amitié entre un cuisinier juif et un chercheur d'or chinois dans l'Ouest sauvage qui se teinte, dès les premières minutes du film, d'une tonalité tragique - un contre-pied évident aux structures narratives habituelles dans le cinéma américain.
    Le tout est filmé avec une grande délicatesse et une attention aux détails, aux regards, aux choses tout simplement, qui en disent long sur le talent de réalisatrice de Kelly Reichardt. On y apprend aussi avec un naturalisme saisissant ce que pouvait être la vie dans ces campements de fortune, avant que la civilisation vienne bétonner ces étendues sauvages.
    En d'autres termes, on ressort du visionnage de 'First Cow' grandi - comme c'est le cas avec tous les grands films.
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2021
    Un western d'un autre genre, loin des films de John Ford avec attaques de diligence ou lutte contre les indiens. On se trouve physiquement plongés à la "frontier", dans l'Oregon du XIXe siècle, avec une belle histoire d'amitié entre un cuisinier et un Chinois. Un rythme lent qui donne une large place à la nature. A voir.
    Shawn777
    Shawn777

    581 abonnés 3 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2022
    Ce film, réalisé par Kelly Reichardt et sorti fin 2021, n'est pas mal mais sans plus. Je précise que c'est le premier film de la réalisatrice que je vois, je ne savais donc pas vraiment dans quoi je m'aventurai, ce film étant donc, me concernant, une totale découverte de l’univers de Reichardt. On y suit ici l'histoire de deux amis qui font des gâteaux en volant de lait d'une vache appartenant au Chief Factor. Pas une intrigue très épaisse donc et je dois avouer que c'est la première chose qui m'a déconcerté ! Je me demandais en effet où le film voulait réellement m'emmener jusqu'à ce que je comprenne qu'il n'irait finalement pas plus loin. L'intrigue n'est donc pas épaisse concernant les aventures qui arrivent aux deux personnages principaux (ils essayent de voler du lait sans se faire gauler quoi) mais le film se concentre en revanche sur l'amitié qui lie ces deux personnages. Malgré le fait qu'il soit sorti il y a longtemps, j'ai eu la chance de découvrir le film au cinéma et, mine de rien, je pense que c'est un gros plus ! Un gros plus dans le sens où les images sont bien-sûr plus appréciables sur grand écran, étant donné, d'une part, que le film est en 4/3 et d'autre part que la réalisatrice prend le temps de réaliser de très beaux plans ! Esthétiquement, il n'y a rien à dire, le film est effectivement très beau ! En revanche, j'avoue que je me suis parfois lassé de cette intrigue ne tournant qu'autour de l'amitié entre ces deux hommes, surtout qu'ils sont que très peu expressifs. Alors, bien-sûr, il faut lire entre les lignes et la fin est par ailleurs très émouvante mais tout de même, je dois dire que le film est par moments très long ! D'ailleurs, le ton et le rythme sont donnés dès le début avec ce plan sur ce long bateau qui passe d'un bout à l'autre de l'écran : on sait que pendant deux heures, ça ne va pas beaucoup bouger ! Avec ces longs plans, le film a malgré tout la qualité d'être reposant, on peut en effet très facilement se plonger dans cette forêt, dans cet univers de western un peu crasseux et pluvieux, avec les personnages. Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout John Magaro, Orion Lee et Toby Jones qui jouent très bien. "First Cow" est donc un film qui ne m'a pas transcendé même si j'en reconnais volontiers les qualités.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2022
    Cinéma indépendant, total, ce film revendique un retour aux sources dans la forme et le fond. Une réalisation plutôt primaire, voire ascétique, peu d'actions, une direction d’acteurs indolente et un sujet qui revient quasiment à l’origine du monde. L’Oregon sauvage qui n’est pas encore le far-West , ses premiers pionniers. Parmi eux Cookie Figowitz, cuisinier de son état, King-Lu, chinois par sa naissance. Ils ont l’esprit d’entreprise et là où tout est à construire ( même les banques ) ils imaginent un petit commerce de beignets qui va faire leur réputation. Problème, le lait, élément indispensable est tiré de la seule vache qu’un notable a fait venir du vieux continent. L’homme n’est pas un tendre, il ne doit rien savoir … Plus que l’enjeu policier de la rapinerie, la réalisatrice ne parle que d’amitié dans un monde qui le permet encore. Ce monde qu’il vont aider à construire avant que la civilisation ne les rattrape. Une forme de morale à méditer . AVIS BONUS Une rencontre avec la réalisatrice qui reprend tout sa filmographie. C’est intéressant .
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2021
    Western minimaliste autour de quelques trappeurs, d’un notable, d’une vache et de deux amis. Voilà qui suffit à Kelly Reichardt pour évoquer la naissance d’une nation, pour sonder une histoire qui commence à s’écrire, composée de rêve de fortune et d’opportunisme. Une histoire naissante que la réalisatrice observe à la marge, auprès de petites gens, auprès de beautiful losers, dans la vraie vie d’un automne boueux de l’Oregon. Ni héros, ni héroïsme dans ce western. Pas de virilité exacerbée. L’un des personnages principaux cuisine, passe le balai dans une petite cabane, secoue un tapis, tandis que son compère rêve à haute voix, tranquillement, de bon business. Pas d’opposition passionnée. Un humanisme et un intimisme doux se diffusent via une relation d’amitié aussi pure que touchante. C’est simple, c’est lent, c’est beau. D’une empathie évidente. Et d’une poésie naturaliste qui a ses moments de grâce. Il y a bien aussi quelques petits moments soporifiques, mais toujours agréablement soporifiques, bercés que l’on est par une narration qui prend son temps et qui touche au zen. Humble et discrète, la mise en scène de Kelly Reichardt n’en est pas moins d’une remarquable précision. Attentive au détails. Chaque geste et chaque mot ont leur importance. Et parmi les mots prononcés, ceux qui le sont par l’acteur Orion Lee caressent l’oreille comme rarement. Une voix calme, chaleureuse, bienveillante. Un bonheur.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2021
    Avant d’avoir des cow-boys, il faut avoir des vaches. Sans vache, inutile d’embaucher ces garçons vachers, guidant les troupeaux de bétail vers leurs pâturages. First Cow, le nouveau long-métrage de Kelly Reichardt présenté au Festival de Deauville 2020, et très largement salué par la critique, ne raconte pas l’histoire du premier cow-boy des USA. En quelque sort c’est un anti-western qui raconte l’histoire d’avant : celle de la première vache du territoire.
    C’est difficile à imaginer de nos jours, et je l’ignorais, les vaches n’existaient pas aux Etats-Unis avant leur importation par les colons européens, vers les années 1820. First Cow raconte précisément l’arrivée de ce noble animal dans une région reculée du Far West, l’Oregon, au milieu du XIXe siècle …les aventuriers venus de tous les coins du monde étaient jusqu’alors trappeurs et piégeaient les castors pour fabriquer les chapeaux des européens….Ils se regroupaient parfois autour des forts militaires de rondins, dans des comptoirs aux ruelles boueuses et aux cabanes en bois grossièrement travaillé…dans ce paysage, une bande de trappeurs mal dégrossis , crapahute sur la piste d’un fugitif asiatique qui a fui une bande de russes…Ils sont accompagnés d’un cuistot taiseux et doux rêveur qu’ils rudoient…les deux hommes , Cookie, le cuistot et King Lu l’asiatique, se retrouvent au fort et ne se quitteront plus…Cookie va avoir l’idée de proposer aux pionniers de tout poil, des beignets qui rencontrent beaucoup de succès …pour réaliser ses beignets, Cookie trait en douce la vache apportée d’Europe par l’administrateur local appelé Facteur Chef…la suite on la devine, la ruse des deux compères sera éventée et ils ne devront leur salut que dans la fuite…
    Le film de Kelly Reichardt peut se voir comme un western naturaliste, un film hors du temps, un poème visuel qui revisite d’un œil neuf le mythe des origines de Etats Unis…Avec un minimaliste déconcertant, il montre, qu’avant d’être ces héros de la Légende de l’Ouest, c’était un ramassis de pouilleux, accourus pour faire fortune…et au cœur de ce monde égoïste et sauvage, Kelly Reichardt fait émerger une paire d’amis, à l’amitié pure, sous le regard d’une vache quasi-affectueuse…. Christopher Blauvelt est chargé de la photographie, et délivre une composition naturaliste valorisant avec réalisme, les forêts et environnements pastoraux.
    Cette reconstitution bucolique du quotidien de ces pionniers de la Frontière, est la réussite remarquable du film, qui immerge facilement le spectateur dans cette époque de l’Amérique sauvage. Le recours au format 1,37 :1, qui restitue une image « carrée » rappelle les débuts du cinéma, et donne l’impression de voir quasiment un documentaire qui aurait été filmé directement dans ces années.
    En cherchant à coller au plus près du « vrai », Kelly Reichardt renonce à verser dans le spectaculaire. L’utilisation de la lumière naturelle, la lenteur du rythme, la quasi-absence de musique, accentue cette volonté de tenter de reconstituer le réel, ses silences et ses absences d’action. Ce parti-pris, durant les deux heures bien tassées que dure First Cow, finit pourtant par provoquer chez le spectateur une douce somnolence. C’est le seul bémol que je mettrais à ce film plein de délicatesse mais malheureusement à la distribution restreinte.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 décembre 2021
    Le cinéma de Kelly Reichardt est un cinéma à l’os, débarrassé de de toute forme d’artifice, avec une dimension naturaliste évidente. C’est encore le cas dans First Cow, son dernier long-métrage, un western minimaliste, si l’on peut dire, qui met en scène deux hommes qui vont réussir à a amasser un joli magot en fabriquant des beignets et en les vendant aux pionniers du coin qui sont prêts à mettre le prix pour déguster ces pâtisseries au goût unique. Seul problème, le lait utilisé pour leur fabrication est volé chaque nuit dans la propriété d’un notable, seule homme des environs à posséder une vache.

    À partir d’une trame scénaristique on ne peut plus minimaliste, la réalisatrice américaine construit un récit pas banal, où il ne se passe pas grand-chose. L’intérêt du film serait plutôt à aller chercher dans la dimension ethnologique du film, dans les personnages, les décors, les costumes, dans la manière extrêmement précises avec laquelle Kelly Reichardt construit un univers est très réaliste, où, comme dans le film Onada, on plonge tout doucement, scène après scènes, pour se retrouver nous-mêmes immergés dans cette époque plein de rudesse, celle des pionniers du XIXe siècle.
    Petit à petit alors, on se prend d’affection pour ces deux personnages si dissemblables mais embarqués dans une même quête de réussite, faisant des rêves de commerce prospère du côté de la Californie.

    First Cow est western contemplatif sont grands enjeux dramatiques, même si les choses s’accélèrent un peu dans la seconde partie du film, et duquel on ressort presque ému par son final mais aussi et surtout par cet étrange et saisissant voyage dans le passé de l’Amérique.

    https://www.hop-blog.fr/first-cow-le-western-naturaliste-de-kelly-reichardt/
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