En cette période inédite et très difficile pour certains d’entre nous, je vous propose un peu de féérie et de magie, nous allons en avoir besoin, plus que jamais. Difficile de parler d’un film qui n’es désormais plus « à l’affiche » car les cinémas sont fermés, mais j’espère bien que quand la vie reprendra son cours et que nous pourrons retourner au cinéma, « Une sirène à Paris » trouve son public, privé de lui seulement 3 jours après sa sortie…
Mathias Malzieu a donc porté à l’écran son roman « Une sirène à Paris ». Je l’ai lu l’année dernière, et je dois avouer que, lorsque je lis un roman, et encore bien davantage quand il me plait, je me fais une totale représentation imaginaire de ce que je lis. Et il faut avouer qu’en voyant le film, beaucoup de choses étaient bien proches de ce que j’imaginais… La péniche du « Flower Burger », l’appartement de Gaspard, etc…
Idem pour le rôle de Rossy, la voisine envahissante et fantasque de Gaspard, que je voyais bien sous les traits de Rossy de Palma (en même temps, vu le prénom et le caractère, elle était tout indiquée pour le rôle…). Le casting semble avoir changé par rapport à celui de départ (sauf pour Rossy de Palma), et je dois avouer que l’ensemble du casting s’en sort très bien, à part peut-être avec Romane Bohringer (Milena) avec laquelle j’ai eu plus de mal…
Certaines scènes s’étirent un peu trop en longueur, et certaines à la fin sont un peu précipitées… L’univers fantasque de Mathias Malzieu fait mouche pour son premier long-métrage en PVR, car le musicien/auteur/réalisateur avait déjà adapté son roman « La mécanique du cœur » en film d’animation en 2013. Son univers fait même à certains moments penser celui du réalisateur Michel Gondry (« L’écume des jours », « Eternal sunshine of the spotless mind »…).
« Une sirène à Paris » est un film réussi, fidèle à l’esprit du roman, bien que sombre et mélancolique par moments, le rêve et la fantaisie sont là à chaque instant. Espérons que la crise sanitaire actuelle ne compromette pas son succès, qui pourra être sans doute assurée après grâce au DVD/Blu-Ray, au VOD et à la télévision.
Mon analyse complète du film sur mon blog: reves-animes.com