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Elisabeth G.
183 abonnés
1 084 critiques
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4,5
Publiée le 27 juin 2020
Un conte fantastique et poétique sur les cœurs brisés, inventif et drôle, porté par un duo glamour et élégant. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
En étant vraiment honnête, je dois dire que "Une sirène à Paris" est un film qui avait vraiment du potentiel. Son idée de base était intéressante, et le réalisateur, Mathias Malzieu avait sorti un film d'animation plutôt sympathique avec "Jack et la mécanique du cœur" en 2014. Mais même s'il y avait de bonnes bases, le problème est que ce metteur en scène ne s'était jamais occupé d'un véritable long-métrage avec de vrais acteurs, et cela se ressent vraiment beaucoup. Ce qui dérange assez rapidement dans le film, c'est qu'il avait beaucoup de bonnes intentions et que les moyens avaient été mis pour cela. On le voit au niveau de la photographie, ou encore au niveau des décors, car ils ont été faits avec soin et ils rendent bien par exemple. Mais dans l'exécution, l'inexpérience du metteur en scène se ressent énormément. Déjà, dans le scénario qu'il a écrit, car tout semble très confus. On peut le voir avec un exemple simple, mais qui paraît pourtant évident. Pendant le visionnage, je me suis vraiment demandé à quelle époque était situé le film. C'est un détail baisque, mais qui montre bien le problème global de celui-ci. Mais globalement, cela se ressent aussi dans le jeu des acteurs. Je ne sais pas comment étaient les directives envers eux, mais ils sont trop peu justes, et cela me fait me demander comment ils étaient orientés sur le plateau. Et je suis persuadé que cela vient d'une mauvaise direction, car la plupart de ceux-ci ne sont pas mauvais d'habitude. Nicolas Duvauchelle par exemple, car c'est un acteur que j'ai toujours apprécié et qui a toujours fait de bonnes performances. Mais ici, je le sens complètement à côté de la plaque. Clairement, je pense que le projet était peut-être trop ambitieux et que l'homme à la base du projet n'était pas prêt. Il manque d'expérience pour mener le tout à bien. Par conséquent, c'est un projet un peu décevant, car, encore une fois, le film avait vraiment du potentiel. Pour conclure, un projet un peu gâcher.
Quand La Forme de l'Eau rencontre Moulin Rouge : cela donne un film assez inégale malgré une certaine audace. Autant l'histoire paraît belle et parfaitement calibré à l'esprit française, autant la réalisation parait très fade et le réalisateur dirige ses acteurs tel un robot. L'histoire dans sa globalité est intéressante mais le traitement des personnages est catastrophique. On sent que le film a énormément de moyens (il est tout de même produit par Sony Pictures, et avec raison) et beaucoup d'ambition mais a beaucoup de mal à les mettre en œuvre. Ce qui semble assez dommage, pour un projet qui s'annoncer prometteur.
Puis après, pour moi cela fait trop claquer sur Moulin Rouge, La Forme de l'Eau et la Belle et la bête. Je ne parle pas du roman original dont il fut tiré, mais Matthieu Malzieu surfe trop selon moi sur ce côté "freakshow américain". Reste Nicolas Duvauchelle qui donne toujours une performance de qualité malgré le peu d'os qu'on lui donne à ronger. Ce qui est déjà mieux que la performance absurde et sans talent de la très fade Marylin Lima, par ailleurs très jolie.
Mais malgré tout ces points négatifs, on salut l'audace. Quand le cinéma français veut se donner les moyens, il arrive tout de même à faire quelques choses. Preuve en est, cette expérience trop américaniser mais prometteuse.
J'ai adoré, après un début un peu baroque on se laisse emporter par une histoire d'amour fantastique, quelle poésie, quelle tendresse, c'est magique...
Un bon moment ciné à deux :) une petite pause au milieu, un petit moment de creux je dirais mais ça reprend ensuite. Personnellement, j'ai trouver ce film très bien, touchant :)
Une belle comédie romantique fantastique, qui raconte l'histoire d'amour entre un artiste, qui trouve difficilement sa place dans cette époque, et une sirène qui s'échoue sur les quais de la Seine.
Dans un cadre intimiste, les petites attentions font petit à petit place à l'exaltation des grands sentiments.
C'est un film qui sent le siècle dernier et rappelle la grande époque du cinéma français, pour notre plus grand plaisir.
Film qui a son univers, avec une certaine féérie et poésie : j'avoue que j'ai eu du mal à rentrer dedans, mais finalement je me suis laissé emporter. J'ai été + convaincu par la 2nde partie du film ; et la bande-son signée Dionysos est forcément bonne.
C'est jolie, et ça fait propre, mais trop. C'est assez bien joué, mais le jeu est plat, sans émotions, et sans conviction. Le film se perd à vouloir trop travailler l'emballage, mais en oubliant totalement son contenu. On suit l'histoire sans rien ressentir d'intime, on peine à y croire car tout est trop lustré, trop gentil, et sans reliefs émotionnels. Enfin, la voisine fouineuse n'aide pas, ni le personnage de Romane Bohringer dont l'histoire n'apporte strictement rien au récit.
Qu'il est bon de voir ce genre de film exister dans le trop triste cinéma français d'aujourd'hui ! C'est frais comme une belle brise, on sentirait presque l'iode tellement rien n'est laissé au hasard ! Un vrai feel good movie dans la lignée du Fabuleux Destin d'Amélie Poulain ou d'Eternal Sunshine of the Spotless Mind. Nicolas Duvauchelle est étonnant, Rossy de Palma sensationnelle, Marilyn Lima encore plus vraie que les vraies sirènes. La poésie qui règne et la musique signée du parfait tandem Dionysos / Olivier Daviaud sont la clef de voute de cette réalisation rare et remarquable. S'il y a un film à soutenir pour la réouverture des salles, c'est vraiment celui là !
Les acteurs sont bien, Duvauchelle j'adore, Marilyn Lima est juste superbe. Les images sont très belles, les couleurs sont superbes, c'est très visuel. Les costumes sont beaux également ainsi que les décors.La musique est bien aussi. L'idée est intéressante, un conte moderne entre réalité et fiction. Le mélange des genres, cinéma théâtre, conte est bien fusionné. Mais au final... bof...Je ne peux pas expliquer, je reste su ma faim. je ne me suis pas dit ouah en sortant.