Mainstream promet un film haut en couleur porté par un duo talentueux.
Il tient ses promesses au démarrage, nous montrant un panel de couleur, de YouTube, de choses qui parleront au grand nombre.
L'idée est louable, l'intérêt est là. Les dialogues inspirés, parlant de l'actualité, de la dépendance aux écrans, aux influenceurs, c'est un vrai sujet de société.
L'insérer dans une histoire où des personnes perdues cherchent leurs voies, c'est subtil. Ca prend la première heure. Et logiquement, succès grandissant, on met de côté son monde éthique à la recherche du like. Là, ça ne révolutionne rien. Pire, le message semble passer au second plan au profit d'une pseudo histoire d'amour.
Une amourette évidente, trop bâclée où on voit clairement tous les rouages de l'histoire. La fin étant totalement identifiée, on se raccroche à ce personnage fantasque, au twist de son passé (mais en fait, on s'en fout, y'a aucun lien à l'histoire) et à ses textes démesurés pour éveiller l'inconscience collectif.
Tout une histoire paradoxale, on remarque énormément de contradiction, et c'est positif. Le message du film passe, mais à part ce message presque super-liminal, on se rend compte que c'est creux.
Du vide, comme le contenu de la plupart des pseudos influenceurs. On ne retiendra que les monologues effrénés d'Andrew.