Peu importe à quel point on essaie de s'affranchir des diktats de la société, on finit toujours pas rentrer dans les clous à un moment ou à un autre. "Mainstream" raconte la rencontre entre Frankie, une jeune femme qui essaie de se faire connaître en postant des vidéos sur Internet, et Link, un garçon du même âge qui vit en marge de la société et qui revendique son côté rebelle. Il ne s'intéresse pas à ce qui se passe sur Internet, il n'a même pas de téléphone et pourtant il a une personnalité qui pourrait plaire à beaucoup de personnes. Frankie le remarque très vite et avec l'aide de son collègue de travail Jack, ils décident ensemble de plancher sur un projet pour faire passer leurs messages et montrer leur vision de la vie. Alors que le succès est au rendez-vous, des questions se posent très vite sur leur contenu qui n'est plus vraiment en adéquation avec la vision des choses qu'ils avaient au début. Vous voyez l'image de la personne qui est tiraillée entre deux idées avec un démon et un ange sur chacune des épaules lui disant de faire des choses totalement opposées. Et bien, c'est un peu ce qui arrive ici avec Jack qui veut faire le "bien" et Link le "mal". L'idée de départ de cette satire des réseaux sociaux est plutôt bonne, mais le scénario manque de tranchant. La présence des clichés est normale, mais ça ne va jamais au-delà. La dramaturgie est faible malgré l'incident et la partie comédie est plus pathétique qu'autre chose, et ce même si c'est voulu. Cependant, Gia Coppola compense cela avec une mise en scène dynamique et s'appuie sur un bon casting. Andrew Garfield n'incarne pas un personnage attachant, il est même plutôt antipathique, mais sa performance est géniale. Finalement, le film n'est pas aussi pertinent qu'il aurait pu l'être, mais je l'ai trouvé pas mal et mieux que ce à quoi je m'attendais.
Mainstream promet un film haut en couleur porté par un duo talentueux. Il tient ses promesses au démarrage, nous montrant un panel de couleur, de YouTube, de choses qui parleront au grand nombre.
L'idée est louable, l'intérêt est là. Les dialogues inspirés, parlant de l'actualité, de la dépendance aux écrans, aux influenceurs, c'est un vrai sujet de société. L'insérer dans une histoire où des personnes perdues cherchent leurs voies, c'est subtil. Ca prend la première heure. Et logiquement, succès grandissant, on met de côté son monde éthique à la recherche du like. Là, ça ne révolutionne rien. Pire, le message semble passer au second plan au profit d'une pseudo histoire d'amour. Une amourette évidente, trop bâclée où on voit clairement tous les rouages de l'histoire. La fin étant totalement identifiée, on se raccroche à ce personnage fantasque, au twist de son passé (mais en fait, on s'en fout, y'a aucun lien à l'histoire) et à ses textes démesurés pour éveiller l'inconscience collectif.
Tout une histoire paradoxale, on remarque énormément de contradiction, et c'est positif. Le message du film passe, mais à part ce message presque super-liminal, on se rend compte que c'est creux.
Du vide, comme le contenu de la plupart des pseudos influenceurs. On ne retiendra que les monologues effrénés d'Andrew.
Une petite Comédie, légèrement dramatique, sur la jeunesse " influenceuse " perdue de nos jours aux States. les acteurs sont bons, c'est assez simple et sans grandes surprises, mais pas mal.
Quelques jours après la sortie de “Tick, Tick…Boom!”, Andrew Garfield est de nouveau en tête d’affiche des plateforme VOD avec le nouveau film de la petite fille de Francis Ford Coppola. Gia Coppola nous invite à l’heure des réseaux sociaux, où une jeune youtubeuse croise la route de l’étrange et charismatique Link. Ensemble, ils vont monter une grande entreprise de production audiovisuelle dans l’objectif d’accumuler le nombre de vues et de likes. A trop vouloir rompre avec les tabous, les satires de Link s’écartent peu à peu de la moralité. Alors que “Mainstream” aurait pu se contenter d’être une jolie comédie romantique, le film se lance dans un pamphlet contre les dérives des réseaux sociaux. Si la mise en scène et le jeu complètement déluré d’Andrew Garfield a de quoi nous séduire, on regrette un fourre-tout esthétique au dépens d’une construction narrative cohérente. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Andrew Garfield est un grand acteur et ce rôle de personnage antipathique lui sied a merveille. Si le film aborde une thématique intéressante sur l'influence des réseaux sociaux, il manque cependant de profondeur et n'arrive jamais vraiment à toucher sa cible.
Un film déroutant qui aborde l'influence des réseaux sociaux sur la société. Le film est agréable à regarder, bien que ce ne soit pas un chef d'oeuvre cinématographique. Néanmoins, certaines scènes alourdissent la fluidité du film.
Andrew Garfield incarne un personnage désagréable à souhait qui m'a énervé à plusieurs moments. Par conséquent, prestation réussie pour Andrew dans ce rôle, qui joue à la perfection son rôle.
L'année 2021 a été productive pour Andrew Garfield au cinéma, avec 4 films au compteur. Mainstream est selon moi, son film le moins bon de l'année.
un beau cast le role de link est sur mesure pour Andrew Garfield qui nous presente donc rien de nouveau dans son jeu mais le jeu est trés réussi et c'est ce qui compte. mais le film en lui meme manque de beaucoup de chose et c'est dommage mais c'est divertissant
Le film manque de profondeur, malgré tout il arrive à dégager une identité, une vision que Gia Coppola veut nous montrer. Andrew Garfield est sûrement l’acteur qui sauve le film, c’est-à-dire qu’il fait vrm une performance incroyable. Après, je peux concevoir que le film va diviser …