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103 abonnés
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1,0
Publiée le 7 mars 2019
Nous étions neuf dans la salle. Un peu après le début de la seconde partie, chapitre musical du projet, quatre de ses esprits curieux ont finalement baissé les bras. Il faut dire que la première partie (1h40), chapitre série B, avait raisonnablement entamé leur bonne volonté. Il s'agissait bien d'une série B, au sens péjoratif du terme. Je ne sais dans quelle disposition d'esprit il fallait se mettre pour en extraire autre chose, quelle lecture il fallait en avoir. Cela ressemblait juste à un petit nanar périmé tourné le temps d'un WE. Avec peu ou pas d'aspérité où accrocher son attention (un monologue singulier, un plan très large pour restituer une agression ... bien peu) Soit. Le projet, très conceptuel (un avant propos du réalisateur, par ailleurs peu convaincant, aura tenté de préparer le spectateur) devait peut être se considérer dans sa totalité. Débute ce second chapitre sur des chansons indignes d'un top 50 (juste insupportables), une intrigue qui s'annonce indigente (peut être sans objet, puisque comme l'annonce le réalisateur, aucun des quatre premiers chapitre ne bénéficie d'une fin. Tronqué. Concept que je ne parviens pas à m'approprier). Avec toujours cette réalisation à la pousse toi là qui doit avoir valeur de geste créatif. On commence à s'interroger. La seul qualité de cette oeuvre ne serait elle pas d'être conceptuelle, de s'adresser du fait de son format (13h) à une minorité qui par la même se sentirait obligée de s'enorgueillir de pouvoir y lire quelque chose ? Un must see pour salon parisien. L'unanimité de la presse est tout de même troublante. Spectateur très ouvert et curieux, avide de propositions nouvelles pour regénérer mon plaisir, j'en viens à cette pauvre hypothèse. Un peu à contre coeur, je quitte la salle (seconde fois pour quelques dizaines de milliers de films visionnés. La première fois : le transporteur. Je ne sais plus comment j'avais fini là). Je m'obligerais tout de même, dans le doute, à affronter la suite.