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    Santiago, Italia
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    4,0
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    Cinephille
    Cinephille

    160 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2019
    Un film intelligent éprouvant au début car d’une part on ne comprend pas bien où Moretti veut aller, d’autre part certaines séquences de la dictature chilienne sont dures à voir. Puis la seconde partie nous montre comment l’ambassade d’Italie a sauvé des Chiliens, comment certains se sont établis en Italie et y sont devenus italiens. Mais cette partie nous montre aussi comment un pays a tout à gagner à bien accueillir les réfugiés et comment l’Italie est en train d’aller vers le pire 45 ans après être allée vers le meilleur. La démonstration n’est pas trop appuyée d’où son efficacité. Un film court sensible et efficace. Bravo à Le Pacte de l’avoir coproduit.
    Stéphane C
    Stéphane C

    65 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mars 2019
    Un très beau documentaire alimenté par de nombreuses images d'archives et des témoignages poignants... Nanni Moretti nous rappelle finalement, et à juste titre, que l'Italie a été le seul pays d'Europe à ne pas reconnaître la junte militaire chilienne. �� 🎬🎬🎬🎬
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2019
    Par son titre, Santiago, Italia met côte-à-côte une capitale sud-américaine et un pays européen distants de plusieurs milliers de kilomètres. L’Italie est celle de Nanni Moretti, auteur de ce documentaire, cinéaste reconnu dans la réalisation de films de fiction tels que Palombella rossa (1989), Journal intime (1993), La chambre du fils (2001) ou encore Habemus papam (2011). Santiago est la capitale d’une nation qui en 1973 va basculer de la démocratie de Salvador Allende à la dictature du général Pinochet. Quel a été le rôle de l’Italie durant le putsch militaire orchestré au Chili ? Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Corbett
    Corbett

    34 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2019
    un chef d’œuvre ! Un film qui par un regard sur le passé nous éclaire sur le présent.
    Un film à montrer de force à l'idiot Salvini et au poujadiste Luigi Di Maio !
    Merci Nanni d'avoir réalisé ce sublime documentaire généreux !
    PLR
    PLR

    473 abonnés 1 575 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mars 2019
    Qui dit documentaire, dit vulgarisation d’un sujet, présentation de faits à visée didactique, pédagogique. Il s’agit bien ici d’un documentaire. Mais on s’interrogera quand même sur le peu d’archives et de moments saisis sur le vif de l’action. Il y en a quelques uns mais très peu. L’essentiel des apports est constitué des témoignages contemporains et des souvenirs de citoyens chiliens exilés, plutôt plus militants que pas, impliqués dans la société civile ou la vie politique, relatant en gros plan face à la caméra du réalisateur leur vécu d’il y a 46 ans (ils en avaient plutôt 20 à l’époque). De deux militaires aussi, histoire d’amener un autre regard même si ce point de vue n’est pas glorieux pour les intéressés. Et puis devant un réalisateur qui assume son côté partial, ces derniers n’étaient pas forcément en bonne posture pour tenter de se justifier. Globalement, on reste sur sa faim. On aurait voulu comprendre davantage ce qui est arrivé là et comment c’est arrivé. Un président élu démocratiquement, aucun doute là-dessus, mais avec quelques 36 % des suffrages seulement et par la coalition de plusieurs mouvements et partis politiques allant de la sociale démocratie à l’extrême gauche. Un cas d’école pour de nombreux pays d’Amérique Latine (mais pas seulement) encore aujourd’hui. Mais ce documentaire ne nous aura pas vraiment expliqué le cas, même avec ce recul de quelques décennies. Le temps ne semble pas avoir permis d’en tirer quelques leçons ou enseignements. Ou alors ce n'était pas le propos ni l'objectif du réalisateur, ce qui est bien son droit.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 mars 2019
    Première incursion dans le documentaire ciné, pour Moretti. C'est très réussi : si la forme est classique (quelques archives, et des témoignages filmés), le contenu est passionnant. Ce qui est dit n'apparaîtra peut-être pas totalement neuf à ceux qui connaissent les films de Patricio Guzman (d'ailleurs interviewé dans le film), mais même à ces spectateurs-là, il apportera un éclairage nouveau sur le sujet. Et il met en avant un sujet peu évoqué : l'attitude des autorités italiennes de l'époque et lélan de solidarité des Italiens (il y eut aussi une volonté d'accueil de la part d'autres ambassades, mais moins longtemps). Un fort contraste avec la situation actuelle, où les pays européens se referment sur eux-mêmes, et où les mouvements ultra-conservateurs (pour ne pas dire d'extrême droite) ont une forte audience, quand ils ne sont pas dans les gouvernements . Le film (du moins dans sa conclusion -voir le dernier témoignage) peut être pris comme un cri d'alerte à ce sujet.
    PS Pour ceux qui voudraient en savoir plus, je conseille les films de Patricio Guzman.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 mars 2019
    il est très intéressant de connaître l'histoire de ces réfugiés chiliens que l'ambassade d'Italie à sauvés de la dictature chilienne. 40 ans plus tard, ils se souviennent avec émotion et pudeur de ce qu'ils ont vécu : espoirs, engagement politique, coup d'État, torture, menaces, fuite et une vie de réfugié. un très beau témoignage apporte par un grand réalisateur.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mars 2019
    Nanni Moretti s'aventure sur le terrain du film documentaire en s'inspirant de la grammaire de Claude Lanzman : des témoignages de personnes mûres d'où jaillissent des émotions difficilement retenues. Mais, en choisissant l'alternance des discours, entrecoupés d'images d'époques, le cinéaste s'en éloigne et au final déçoit. Il oublie simplement de faire du cinéma et, malgré la durée du film, ennuie. Certes, nous apprenons des choses et l'émotion jaillit parfois mais au regard de l'oeuvre immense de Moretti, nous restons en "dedans". Le cinéaste avoue son impartialité, certes, mais ne parvient pas à éviter le manichéisme. Il est aussi évident qu'en réalisant ce document, Moretti évoque les problèmes politiques et humains que vit actuellement l'Italie (l'accueil des migrants vs l'accueil des citoyens politiques du Chili par l'ambassade italienne). D'ailleurs, même si nous sommes touchés par les horreurs immondes subies par les opposants politiques de Pinochet, le seul moment assez troublant se trouve lorsque nous voyons des images d'archives de l'ambassade où l'oeil du cinéphile part à la recherche des corps et des des visages rajeunis des témoins de l'affaire. Santiago, Italia est loin d'être désagréable mais il reste en dedans des possibilités à moins que ces évènements ne donnent pas la place à un film de plus grande ampleur.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    70 abonnés 784 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 février 2019
    Documentaire d'une platitude affligeante. A part quelques minutes d'émotion réelle, bien captée par un silence bienveillant, auprès de deux protagonistes de l'époque, on s'ennuie ferme et on apprend peu. Moretti a découvert sur le tard que l’Italie a aidé les Chiliens à fuir la dictature, et alors? Moretti s'auto-proclame partial, ce qui finit de décrédibiliser une production ni militante, ni humaniste, ni historique. A éviter, même en petit écran. cinéma1 - février 2019
    Barnabé Jarrot
    Barnabé Jarrot

    18 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2019
    Un documentaire exceptionnel, captivant, bouleversant... et profondément actuel. Nanni Moretti signe là un film indispensable. A voir de toute urgence!
    poet75
    poet75

    278 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2019
    Même s’il n’est, à aucun moment, explicité au cours du film, le message est on ne peut plus clair et s’adresse à l’Italie d’aujourd’hui, une Italie dont le gouvernement populiste se fait le champion du repli identitaire en excitant la peur et le rejet des migrants. Or c’est d’une autre Italie, aux antipodes de celle d’aujourd’hui, dont se souvient le cinéaste Nanni Moretti, une Italie qui pouvait être citée en exemple du fait de son ouverture aux réfugiés et de sa qualité d’accueil.
    Cette Italie-là, c’est celle de 1973, telle qu’elle s’est manifestée à l’ambassade de Santiago du Chili à l’époque du coup d’état du général Pinochet. Une fois n’est pas coutume, plutôt que de réaliser une fiction, le cinéaste a opté pour la forme documentaire, allant, pour ce faire, à la rencontre d’une vingtaine de témoins des événements. Connus, comme Patricio Guzman ou Carmen Castillo, eux-mêmes cinéastes, ou non, tous évoquent, souvent avec la voix vibrante d’émotion, ce qu’ils ont vécu.
    Dans une première partie, Nanni Moretti s’attarde, assez longuement, sur l’engouement suscité par l’arrivée au pouvoir de Salvador Allende le 3 novembre 1970. Un véritable esprit de fête s’empara alors d’une bonne partie de la population. Comme le dit l’une des personnes interrogées par Moretti, « l’espoir n’était plus pour demain, il s’était concrétisé dans l’aujourd’hui. » Malheureusement, comme on le sait bien, ce succès ne convenait pas à tout le monde, que ce soit à l’intérieur même du Chili ou à l’extérieur, du côté des États-Unis en particulier. Ceux qui en avaient la capacité mirent donc tout en œuvre pour faire échouer le programme du gouvernement en place.
    Jusqu’à ce qu’advienne le sinistre coup d’état de septembre 1973, au cours duquel fut bombardé le palais présidentiel de La Moneda. Ce qui s’ensuivit, c’est la dictature avec son cortège de répressions. Le cinéaste donne la parole aux victimes comme aux militaires et aux tortionnaires de cette triste époque. Les premiers, aujourd’hui encore, tant d’années après les événements, restent bouleversés tandis que les seconds persistent à s’innocenter eux-mêmes avec une consternante mauvaise foi.
    C’est à l’heure des représailles, des exécutions et des tortures, que s’est affirmée l’Italie sous son plus beau visage. Une Italie généreuse accueillant de nombreux réfugiés dans son ambassade avant de pouvoir les évacuer vers Rome. Recherchés par les tortionnaires chiliens, des hommes, des femmes et même des enfants trouvèrent un salut en franchissant le haut mur qui entoure l’ambassade. Le documentaire de Nanni Moretti a beau être filmé de manière conventionnelle, faisant se succéder les témoins face à la caméra, on n’en ressent pas moins une profonde émotion en les voyant et en les écoutant.
    Il faut, d’ailleurs, souligner, pour finir, le rôle joué par des membres de l’Église à cette occasion. À l’heure où il n’est question que de scandales, il n’est pas inutile de rappeler un autre visage de l’Église, un visage qui l’honore au lieu de la salir. C’est ainsi que l’un des témoins interrogés par le cinéaste évoque avec grand émoi un cardinal chilien (dont malheureusement il ne donne pas le nom) qui fit preuve d’un courage et d’une compassion exemplaires vis-à-vis des persécutés. Un autre se souvient de la religieuse qui le conduisit jusqu’à l’ambassade d’Italie. Quant au réalisateur lui-même, c’est l’Église d’aujourd’hui qu’il loue dans une interview parue dans Télérama : « Je suis, dit-il, parfaitement athée, mais cela ne m’empêche pas d’admirer certaines positions très fortes de l’Eglise catholique sur les migrants, bien plus courageuses que les balbutiements de la gauche… » Merci, Nanni Moretti !
    Alice L
    Alice L

    169 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2019
    Encore un chef d’oeuvre de Nanni Moretti
    Un documentaire indispensable et bouleversant
    Ce film devrait être montré dans toutes les écoles
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 février 2019
    Nanni Moretti signe là un documentaire très émouvant et important sur le post coup d'Etat de Pinochet au Chili, lorsque différents pays européens, l'Italie en tête, au travers de leurs ambassades, aidèrent des milliers de dissidents chiliens à être évacués pour des raisons de sécurité. Ce faisant, Moretti nous invite à une vraie réflexion sur notre monde actuel, où la crise des migrants et la montée de l'extrême droite partout en Europe font loi.
    jean l.
    jean l.

    164 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2019
    Chef d’oeuvre De Nanni Moretti qui à travers l’histoire du Chili nous parle de l’Europe d’aujourd’hui avec lucidité et humour
    cyclo86
    cyclo86

    15 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 février 2019
    Moretti part donc d’un rapide survol historique du coup d’état du 11 septembre 1973, du bombardement du palais présidentiel, des derniers discours du président Allende (lire en intégralité sur http://www.france-terre-asile.org/actualites/actualites/actualites-choisies/chili-le-dernier-discours-de-salvador-allende), des arrestations de masse qui ont suivi. Il poursuit par l’héroïque accueil de nombreux réfugiés politiques à l’ambassade d’Italie, seul pays occidental à l’époque à refuser de reconnaître la junte militaire chilienne. À l’aide d’interviews de nombreux réfugiés, qui ont fini par arriver en Italie où ils ont été magnifiquement reçus et y ont fait souche, ainsi que de responsables politiques et artistes ou intellectuels partisans d’Allende encore survivants, Moretti nous restitue une mémoire émouvante de cette époque terrible. En parallèle, il interroge aussi dans sa prison un des anciens tortionnaires de Pinochet, car au contraire de l'Espagne, le Chili n’a pas voté de pacte contre l’oubli, et ceux qui ont commis des sévices et qui sont connus ont pu être jugés. Et les victimes ont pu porter plainte. Ce militaire sûr de lui se prétend innocent, il n’a rien vu, rien entendu, ne sait rien. Et, en filigrane, on soupçonne le regret de Moretti de voir l’Italie, naguère si accueillante aux exilés, se refermer comme une huître. Un très beau film, à méditer.
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