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    Reza
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    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2019
    Ecrivain, poète et scénariste reconnu, Alireza Motamedi a mis du temps à réaliser son premier film. Mais dans Reza, il n'a pas fait les choses à moitié : il en est aussi le producteur et l'acteur principal. Son physique n'est pas celui d'un iranien, plutôt celui d'un viking, avec une longue barbe rousse. Ce n'est pas le seul élément surprenant d'un film très différent du cinéma iranien que l'on voit habituellement en Occident : ni social, ni politique mais plutôt sentimental et surtout littéraire et poétique. Reza se déroule à Ispahan et non à Téhéran, ville beaucoup plus spirituelle que la capitale iranienne et bien plus belle : le décor, comme la musique, joue un rôle primordial dans le film. Assez avare d'informations et découpé en saynètes qui privilégient les dialogues entre le héros et plusieurs femmes, Reza déconcerte et séduit en même temps, à moins qu'il n'ennuie car les péripéties sont assez peu nombreuses et la thématique plutôt redondante. Le personnage principal est amoureux de sa femme et qu'importe s'il divorce dès les premières minutes, ses sentiments ne changent pas. A sa manière, le film est une sorte d'hommage à l'émancipation féminine en Iran, les hommes essayant de suivre, plus ou moins, leur quête de liberté. Il se dégage de Reza un parfum de roses fanées qui n'est pas désagréable mais qui n'incite pas malgré tout à s'enthousiasmer.
    VOSTTL
    VOSTTL

    95 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2021
    Alireza Motamedi serait-il le Woody Allen iranien ? Voilà un film iranien apaisé, nonchalant, poétique loin de ce qui m’est donné à voir habituellement. Dernièrement « Yalda, la nuit du pardon » retranscrivait un Iran oppressant, oppressif avec l’éternelle morale religieuse tournoyant au-dessus des têtes. Un Iran que je repousse. Ici, avec « Reza », la religion se confond dans un quotidien banal. Justement, banal est le quotidien de Reza qui ne se fait pas à sa nouvelle vie de divorcé. Ce n’est pas lui qui a voulu le divorce, c’est sa femme Fati après neuf ans de vie commune. Quand le film démarre, Reza et Fati vont valider leur divorce sous le sceau de la légèreté, en effet, Fati invite Reza à être plus grave, autrement le juge pourrait ne pas croire à cette décision et par voie de conséquence refuser la séparation. Quand le film démarre Reza et Fati s’entendent bien. C’est très étonnant et d’autant plus étonnant que le réalisateur se garde bien de nous en donner les véritables arguments. Fati semble bien vivre cette séparation contrairement à Reza, résigné. Et pourtant, il ne se résigne pas à l’aimer. La loi peut jouer pour lui car elle stipule que le couple a trois mois et dix jours pour revenir sur sa décision. Malgré tout, Reza et Fati continueront à se voir comme deux vieux amis inséparables. Pour un premier film, l’acteur réalisateur nous conte un récit d’une langueur qui peut en décourager beaucoup. Moi, le premier, j’avoue avoir eu par moments des manques au point de penser à autre chose et au point de n’avoir pas su capter de suite Violette. Le film a le rythme d’une balade du dimanche dans les bois. Et ce rythme distendu dessert parfois le récit. A cela s’ajoutent des plans quelque peu distanciés, rarement la caméra s’approche des personnages. Ce qui fait, à ma grande honte, qu’il m’arrivait de ne pas distinguer telle ou telle femme. A croire que je suis comme Hubert Bonniseur de la Bath : « Toutes ces femmes avec un foulard sur la tête se ressemblent ! ». Blague à part, en maintenant sa caméra à distance, Alireza Motamedi prend le risque aussi de mettre à distance le spectateur par ses quelques plans étirés et fixes. Cela dit, je lui reconnais un sens du cadrage. Les couleurs ont aussi leur importance, couleurs de l’intérieur des mosquées, de la nature, des éléments ocres et jaunes qui composent l’intérieur de la maison de Reza. Et le film ne manque pas d’humour. Enfin, il nous montre un portrait de la femme iranienne assez surprenant. Des femmes émancipées ! Est-ce le fait que le récit se passe en province, à Ispahan ? Toujours est-il, c’est agréable de voir ces femmes, même avec un foulard sur la tête, se comporter avec caractère, avec affirmation et libres. A moins que Motamedi sert une propagande iranienne ?! Mauvais esprit que je suis ! Je veux rester dans l’esprit du récit, poétique et sans arrière mauvaise pensée. A suivre, à voir et à écouter si possible en V.O pour la langue perse.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mai 2021
    Une réflexion sur l’amour. C’est intéressant sans être passionnant. En gros le film prend comme sujet ce délai de 3 mois pour éventuellement revenir sur leur décision.
    Lent, pensif et beaux paysages
    PascJC
    PascJC

    1 abonné 39 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 septembre 2019
    Très lent, au point que je suis probablement passée à coté de pleins de choses...Il ne se passe quasiment rien, c'est donc une histoire d'ambiance.
    Arnaud A.
    Arnaud A.

    7 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2019
    Le film nous entraîne dans un Iran assez éloigné de nos représentations habituelles de ce pays, grâce aux tribulations du héros dans une Ispahan splendide et provinciale - ce qui à soi seul vaudrait le détour. Mais au-delà de la photographie, superbe, la démarche contemplative des personnages, pris dans des jeux amoureux compliqués qu'ils considèrent sans cynisme, mais avec détachement, offre une tonalité très particulière à ce film. On pourra le trouver lent, il offre le temps de la réflexion.
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